Mes lectures du moment

[NoName]

Je viens de terminer reamde, je plussois h16. Vraiment un bon bouquin

Les +:

- une bonne narration, il sait faire avancer l'histoire de manière naturelle

- de bons personnages bien campés

- un scénario ou on s'ennuie pas du tout

Les -:

- beaucoup de descriptions géographiques des états unis et de la Chine difficiles à visualiser quand on connaît pas

- parfois perdus à cause des intrigues multiples

- parfois trop dense

- quelques ficelles un peu grosse parfois

- début longuet

Mais ce ne sont que des défauts ponctuels alors que les qualités du livre sont constantes.

[Patrick Smets]

Merci. Après "Time on the Cross", une analyse objective avec des données historiques, économiques sur le traitement des esclaves par un prix Nobel. Livre pas encore traduit en français.

 

Je me souviens des débats quand il a reçu le prix Nobel. On l'a quasiment accusé de vouloir restaurer l'esclavagisme et c'était la preuve que les penseurs "libéraux" étaient compromis avec le KKK.

En fait, il démontre que l'esclavage aurait pu être économiquement maintenu et que son abolition était un choix moral. Ça rentrait en pleine contradiction avec la pensée gauchiste officielle pour qui l'abolition de l'esclavage ne pouvait être motivée que par des considérations économiques de malfaisants capitalistes à la recherche de nouveaux profits.

[Johnnieboy]

Franck Herbert - Children of Dune

Quand je dis que Dune est la meilleure série de SF...

Le "aristrocratic forms" est mal choisi. Enfin, il s'agit d'un auteur de SF

[poney]

Trois jours que je lis des publis de l'UNESCO.

 

Je résume concernant ce qui a trait à mon domaine : c'est de la merde et ils devraient être honteux d’appeler ces gens des "experts".

 

Moi aussi je veux gagner 10k par mois pour être "expert" à l'UNESCO. On signe ou ?

[Bisounours]

Lisez- vous des polars ? Des suggestions ? Merci.

Chez Rivages noirs, tu as James Ellroy, ultra noir, très écrit, histoires très denses, grosse production (le dahlia noir, le plus connu) Denis Lehane, dont le bouquin Mystic river a été traduit en film par Eatswood, mais aussi ses autres romans et nouvelles.

Carl Hiaasen dont les polars complètement excentriques, loufoques et hilarants, se déroulent en Floride

Michael Connely, plus classique, avec son flic Hyeronymus Bosch

Ou encore Tom Wolfe, c'est pas du polar, mais c'est génial, tu as Le bûcher des vanités, Un homme un vrai,entre autres

Pour les américains, j'en ai lu des tas d'autres mais plus classiques. bien sûr, tu as les anciens, tels David Goodis, Chandler, Chase

Chez les Grands Bretons, j'aime bien Ian Rankin en contemporain mais tu as les vieilles comme Ann Perry qui va te transporter dans l'Angleterre victorienne, son mode de vie très bien retranscrit

Chez les vikings, j'ai bien aimé le suédois Henning Mankel et d'autres avec des noms plein de ° , c'est plutôt lent et dépressif

En France, bof, il y a fort longtemps, j'ai lu les polars de Belletto, Japrisot, Vargas

Et évidemment, j'allais l'oublier alors que j'ai lu tous ses bouquins x fois...., la honte, l'ineffable San Antonio avec ses potes Béru et Pinaud, mais faut aimer l'argot et les délires de Frederic dard, dont les polars, d'ailleurs, sous son vrai nom, sont pas mal du tout. "les clés du pouvoir sont dans la boîte à gants", c'est hilarant et assez corrosif.

[Fagotto]

Ellroy c'est autre chose que Grange c'est sur... D'ailleurs y a un nouveau qui sort ces jours-ci.

[NoName]

Trois jours que je lis des publis de l'UNESCO.

 

Je résume concernant ce qui a trait à mon domaine : c'est de la merde et ils devraient être honteux d’appeler ces gens des "experts".

 

Moi aussi je veux gagner 10k par mois pour être "expert" à l'UNESCO. On signe ou ?

 

fais un article

 

en vrai c'est quoi le problème ?

 

méthodo, mec qui écrivent sur des sujets qu'ils comprennent pas ?

[PABerryer]

J'ai fini le livre noir du communisme et suis retombé dans mon péché mignon: Raspail avec le jeu du Roi

[Rincevent]

Et évidemment, j'allais l'oublier alors que j'ai lu tous ses bouquins x fois...., la honte, l'ineffable San Antonio avec ses potes Béru et Pinaud, mais faut aimer l'argot et les délires de Frederic dard, dont les polars, d'ailleurs, sous son vrai nom, sont pas mal du tout. "les clés du pouvoir sont dans la boîte à gants", c'est hilarant et assez corrosif.

Je confirme, c'est très bien, San Antonio. Vraiment très bien.

[Ultimex]

Lisez- vous des polars ? Des suggestions ? Merci.

 

La série des Bernie Gunther de Philippe Kerr sur un privé berlinois juste avant-guerre, pas mal du tout.

 

[poney]

fais un article

 

en vrai c'est quoi le problème ?

 

méthodo, mec qui écrivent sur des sujets qu'ils comprennent pas ?

 

Je ne sais pas où  est exactement le problème.

 

Est-ce qu'ils sont nuls ?

Est-ce qu'ils font ce qu'on leur demande ?

 

J'en connais certains, je vote un peu des deux.

 

Certains rapports "scientifiques" feraient marrer n'importe quel journaliste d'investigation de Fr2, d'autres confondent leurs opinions avec les faits, ...

 

Je comprends mieux pourquoi aucun universitaire ne prend la peine de citer ce genre de littérature.

 

[Vautrin]

Bon je viens de venir à bout de Guerre et paix. 

 

Histoire de me divertir entre deux cycles littérature, je me tape actuellement le (long) topic sur le bitcoin, auriez vous des références de bouquins sur ces nouvelles monnaies ?

 

J'en ai trouvé 2-3 sur amazon mais je sais pas trop ce que ça vaut par rapport à la masse d'articles qu'on doit pouvoir trouver sur le web. 

 

[h16]

Les livres de Philippe Herlin sur la question sont bons.

[Vautrin]

Les livres de Philippe Herlin sur la question sont bons.

 

 

 

 

Merci, je vais regarder ça ! 

[Mockingbird]

Comme à mon habitude j'ai plusieurs livres en cours sur ma table de chevet

"The science of parenting" de Margot Sunderland

"Libre enfants de summerhill" de A.S. Neil

"Semeurs d'espoirs" Pierre Rhabi et Olivier Le Naire

[Voy]

Je doute du libéralisme de quelqu'un ici.

[PABerryer]

J'ai fini deux romans de Raspail, Le jeu du Roi et Miséricorde, magnifique comme de coutume, et j'attaque une biographie de Bossuet par Aimé Richardt. 

[h16]

Petit traité d'anti-écologie à l'usage des lecteurs méchants

 

Vous aimez les plantes et les petites bêtes, à condition d’avoir la bonne sauce pour les accompagner ? Vous adorez les éoliennes exclusivement lorsqu’elles sont installées chez votre lointain cousin, qui, en plus d’être un fieffé coquin socialiste, est un agaçant moralisateur ? Vous prenez votre vélo pour aller travailler et, avec l’habitude, il ne vous faut plus que deux minutes pour le rentrer dans le coffre de votre voiture diesel ? Vous appréciez tendrement le tri de vos déchets qui permet de multiplier l’emploi de gros camions poubelles consommant plus de 70 litres au 100 pour chaque nouveau type de déchet ? Alors j’ai peut-être une bonne nouvelle.

En effet vient de paraître aux Belles Lettres un petit ouvrage de mon cru qui rassemble quelques éléments de réflexion sur l’écologie et les idées fausses qu’on peut se faire à son sujet. Ce modeste traité réconciliera enfin vos observations personnelles avec le discours catastrophile des écologistes politiques. Composé d’une centaines de pages qui vont à l’essentiel sur un papier de bonne tenue, à la police sérifiée choisie avec soin, l’ouvrage entend vous faire découvrir les manœuvres étonnantes qui se cachent derrière le réchauffement climatique, la peur malthusienne répétée comme un mantra d’un manque cruel, inévitable et très prochain d’énergie qui réduira l’humanité à sa perte dans des millions de cris insupportables, et enfin l’étonnante tribu des Fluffies, admirables petits animaux à poils parfois longs, pétris de bons sentiments et issus de la culture socialiste hydroponique (c’est-à-dire n’ayant jamais les pieds sur terre), toujours prompts à s’enflammer pour les causes les plus improbables et en dépit de tout sens critique.

Je ne peux bien sûr que vous encourager à vous le procurer d’autant que son prix, d’une modestie presque monacale, permet d’en acheter plusieurs à la fois (allez-y, lâchez-vous !), d’autant que c’est un cadeau au format particulièrement facile à glisser dans les petits souliers. Vous pourrez le commander directement sur le site de l’éditeur, ici ou, en désespoir de cause, auprès du grand Satan turbo-capitaliste habituel, Amazon.

Ne restez pas comme d’autres, coincés dans l’idée fausse que nous allons tous mourir grillés, ou affamés, ou les deux alors que l’avalanche de taxes et d’impôts vous abattra bien plus sûrement ! Procurez vous le Petit Traité d’Anti-écologie à l’Usage des Lecteurs Méchants qui ne se laissent pas faire par un environnement pas toujours bisou, et découvrez quelques arguments bien trempés à faire valoir à votre voisin lorsqu’il voudra installer une éolienne dans votre jardin ou voudra vous convertir à la tourte aux cafards !

[PABerryer]

Déjà commandé

[Mockingbird]

Je doute du libéralisme de quelqu'un ici.

 

En tant que "libéral de caniveau" j'imagine que tu dois en effet douter de toi :-)

[Cugieran]

Déjà commandé

 

Ouais aussi. Je sens que ça me fera bien marrer.

[Lancelot]

auprès du grand Satan turbo-capitaliste habituel, Amazon.

#1 Meilleure vente dans Aménagement et développement pour l'université, s'il vous plaît.

[Mockingbird]

"La liberté, pas l'anarchiee ! Réflexions sur l'éducation" Alexander S. Neill

[Lancelot]

C'est moi ou il y a comme une espèce de thème récurrent dans les lectures de Mockingbird ?

[Voy]

C'est moi ou il y a comme une espèce de thème récurrent dans les lectures de Mockingbird ?

 

 

Summerhill School est un établissement d'enseignement fondé en 1921 par Alexander Sutherland Neill (1883-1973) afin d'y appliquer ses théories pédagogiques originales d'inspiration libertaire1. Les principes du fonctionnement de l'école sont la liberté et une forme de démocratie basée sur l'égalité des voix pour sa gestion.

 

[F. mas]

J'ai profité des vacances pour lire :

 

Le bien naturel, de Philippa Foot

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Philippa_Foot?oldid=540675839

 

Moral Man and immoral society de Reynold Niebuhr

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reinhold_Niebuhr

 

et finir Les Sources du Moi de Charles Taylor

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Taylor_%28philosophe%29

 

 

 

 

 

[Johnathan R. Razorback]

Les Sources du Moi de Charles Taylor

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Taylor_(philosophe)

 

Dans le fil sur Tocqueville et la colonisation, Troy89 dit que ce livre est génial. Tu peux nous en parler ?

[F. mas]

 

Dans le fil sur Tocqueville et la colonisation, Troy89 dit que ce livre est génial. Tu peux nous en parler ?

 

C'est effectivement un livre remarquable, servi par une très grande érudition de la part de son auteur. Le premier tiers du livre m'a intéressé au plus haut point, en particulier les critiques adressées à certains courants scientistes contemporains en éthique (E Wilson et J Mackie, même si je pense que la critique volontairement polémique adressée à ce dernier tombe un peu à côté). Un peu à la manière du second Wittgenstein ou de l'école de Cambridge (Skinner), l'auteur rappelle que le lexique moral n'est pas indépendant du contexte langagier et des questions qui se sont tenues à un moment précis dans le monde social-historique. Sans la dimension "jeux de langage", la question éthique devient incompréhensible pour les philosophes qui s'en saisissent. Plus généralement, l'auteur montre que les théories politiques s'articulant sur le "Moi désengagé", c'est-à-dire prétendant à la neutralité par l'abstraction formelle de son langage, n'ont pu naître et ne peuvent se comprendre qu'à la lumière d'un certain nombre de transformations sociales et historiques situées qui vont lui donner un sens (en gros, l'invention du sujet, du Moi, de l'intériorité et la légitimité de son exploration). Le dernier tiers du livre sur l'influence du romantisme m'a semblé moi convaincant (et plus ennuyeux), jusqu'à m'interroger sur les limites de l'exercice que s'était imposé Taylor : Faire de l'histoire des idées est un exercice d'équilibriste assez difficile à tenir, car pour dessiner la généalogie des idées elles-mêmes, il faut à la fois mettre au second plan l'histoire sociale et politique (les conditions d'émergence de la pensée) et la cohérence interne des théories proposées par les auteurs étudiés (il ne s'agit pas de juxtaposer des études sur la pensée des auteurs prises indépendamment les unes des autres). Du coup, certains courants ou auteurs (en particulier le romantisme) prennent parfois une place, ou au contraire sont parfois négligés pour justifier la thèse de départ. J'aurais par exemple aimé voir plus de place pour des auteurs comme Rousseau (même si l'auteur en parle bcp), Hume ou Montaigne. Ceci posé, ça reste un livre très profond, et un classique contemporain.

[Patrick Smets]

 l'invention du sujet, du Moi, de l'intériorité et la légitimité de son exploration

Je déteste cette expression car je sais trop bien ce qu'elle sert à introduire comme conclusion.

Mais je reconnais que je n'ai rien lu de systématique sur cette idée. Y-a-t-il un ouvrage de référence qui montre en quoi il y aurait un sujet spécifiquement occidental et contemporain et comment d'autres peuples vivent leur rapport à leur individualité ?

[F. mas]

Il faut entendre invention autant comme découverte que comme création ama. En général on pense au livre de L Dumont Homo aequalis, mais il y en a d'autres. Personnellement, sur le sujet, j'ai plusieurs références en tête qui se recoupent (notamment l'homme spéculaire de Rorty, La vie de l'esprit d'Arendt ou même les origines philosophiques du libéralisme de Jaume ou certains livres de Oakeshott)