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Du libéralisme (ou pas ?) en Angleterre


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L'autorité des marchés UK qui se fait bien taper sur les doigts. Les députés font un communiqué au vitriol.

 

“By breaching its own listing rules, the FCA created a false market in life insurance shares – investors were trading on the basis of misleading information,” said the treasury select committee (TSC) report. “Had a regulated firm behaved as the FCA did last March, the FCA is likely to have imposed a considerable fine. There seemed to be one rule for the regulator, and another for the regulated.

 

 

 

http://www.cityam.com/212627/watchdog-told-mps-sharpen

 

Au-dela du fait qu'ils sont tout aussi fautifs dans l'affaire, c'est assez rigolo de voir la FCA se faire rappeler a l'ordre.

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  • 1 month later...

A l'heure où on apprend que David Cameron a gagné et n'a même pas besoin de faire des alliances pour gouverner (les libéraux anglais sortent déchiquetés de ce scrutin *) ; pensez-vous qu'il va pouvoir mettre à exécution  les initiatives anti-européennes qu'il avait promis ?

D'autant plus que l'autre parti triomphateur est le parti nationaliste écossais qui est européen tant qu'il y a des subventions à toucher.

 

*

 

Nick Clegg, le chef de file du Parti libéral-démocrate britannique, a annoncé vendredi sa démission de la tête du parti au lendemain de la défaite subie par les "Lib-Dem" aux élections législatives

 

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Lamentable politique énergie climat qui, si elle se poursuit vraiment, va mettre le pays par terre.

 

Enlèvements d'enfants par les services sociaux, avec un loi géniale qui dit que les journalistes sont passibles du pénal s'ils donnent des noms où discutent des causes d'un enlèvement, au point que seul Christopher Booker en parle (sur ce point particulier, un des pays les moins libéraux au monde, et c'est un point assez majeur tout de même, l'État qui enlève les enfants).

 

Surveillance électronique, pas mieux que nous (enfin, avec notre toute dernière loi, nous sommes peut-être repassés devant, mais bien malin qui sait vraiment).

 

Quant à la libéralisation période Blair, vaste blague, des services publics ont été transformés en QANGOs, simple délégation au privé, avec comme vrai réslutat de faire pêter les plafonds de paye des intéressés. Résultat, plus de dépense publique, hausse des effectifs, explosion du capitalisme de connivence et des conflits d'intérèts. Et le commentateur français cerveau-lent de base qui présente "matter of factly" Blair comme un libéraliseur, même sur CP, et même assez régulièrement. Mdr.

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Mais alors que les British viennent se faire soigner ici, leur NHS plus sacrée qu'une vache en Inde. Il doit y avoir une compétition entre le Mammouth de l'EN et le NHS.

 

 

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Oui, de mémoire, la NHS est le plus gros employeur public au monde après l'armée US. Et cette dernière a la gauche américaine anti-militariste et les libertariens qui s'opposent à sa taille. Du côté de la NHS, nada.

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Donc l'armée de la plus grande puissance mondiale qui est en guerre constante aux 4 coins du monde et celle d'un pays qui compte plus de un milliard d'habitants.

 

Et juste derrière, le service de santé d'une île de 64 millions d'habitants. Vu comme ça...

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1,4 millions d'employés pour la NHS. Impossible à réformer. La Grande-Bretagne coulera, littéralement, avec son NHS.

 

Certains pensent que la Grande-Bretagne coulera par "balkanisation". http://www.zerohedge.com/news/2015-05-19/welcome-new-britain-europes-21st-century-balkans

http://townhall.com/columnists/patbuchanan/2015/05/12/is-a-uk-crackup-ahead-n1997500/page/full

 

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  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

 

Le Royaume-Uni coupe les aides sociales et augmente le salaire minimum

 

Avec sa coupe de cheveux à la César et son régime qui l’a aminci, George Osborne est un homme transformé. Détesté il y a quelques années pour avoir été l’homme qui a imposé les coupes budgétaires au Royaume-Uni, le chancelier de l’Echiquier britannique triomphe aujourd’hui. La réélection surprise des conservateurs aux élections législatives de mai a donné raison à sa stratégie. Ce mercredi 8 juillet, il ne cachait pas son plaisir en présentant le premier budget 100 % conservateur du pays depuis 1996, « libéré » de la coalition avec les libéraux-démocrates.

 

A l’écouter, son but est non seulement de continuer les coupes budgétaires mais aussi de transformer l’économie britannique. Objectif : « passer d’une économie où les salaires sont faibles, les impôts élevés et les allocations sociales fortes, à un pays où les salaires sont élevés, les impôts bas et les allocations sociales faibles. »

Pour cela, M. Osborne continue sa politique d’austérité. « Nous allons réduire le déficit à la même vitesse que (pendant les cinq dernières années). Nous ne devons aller ni plus vite, ni moins vite. » Il vise un déficit de 4 % du PIB pour l’année 2015-2016, avant d’atteindre un premier surplus budgétaire de 0,4 % en 2019-2020, et 0,5 % en 2020-2021. « Ce sera le plus important excédent structurel depuis au moins quarante ans », se vante M. Osborne. Derrière la rhétorique, il s’agit de fait d’un léger relâchement par rapport aux ambitions initiales : avant les élections de mai, les conservateurs avaient promis de réduire le déficit encore plus rapidement.

Coupes à la hache

Au-delà de l’austérité, le chancelier britannique cherche aussi à rééquilibrer l’économie, pour forcer les entreprises à augmenter les salaires. D’une part, il va couper à la hache les allocations sociales : il entend y réaliser 12 milliards de livres (16,6 milliards d’euros) d’économies d’ici 2020. Il vise en particulier les aides aux ménages qui ont un emploi mais de faibles revenus.

D’autre part, pour compenser, il augmente fortement le salaire minimum. Celui-ci va progresser dès l’année prochaine de 7,5%, à 7,20 livres de l’heure (10,50 francs). L’objectif est de le faire passer à 9 livres d’ici 2020, ce qui représenterait une hausse de 13% en valeur réelle. L’annonce est une surprise, et elle prend à contre-pied l’opposition travailliste, qui a créé le salaire minimum en 1997.

M. Osborne entend ainsi redresser un déséquilibre qui s’est accéléré ces dernières années. Les crédits d’impôt ont été fortement développés pour les ménages modestes au début des années 2000 par le gouvernement travailliste. L’objectif était d’encourager les personnes qui avaient un emploi mal payé à le conserver, en augmentant leurs revenus, plutôt que de les voir devenir chômeurs et vivre entièrement d’allocations sociales. Cette politique a très bien marché. Au-delà des espérances, même : la facture des crédits d’impôt s’est envolée. Si bien que M. Osborne estime que le système est désormais détourné : « c’est une subvention (…) aux entreprises qui paient des bas salaires. » Selon lui, c’est à ces dernières d’augmenter les salaires, pas à l’Etat de les aider.

Gel des aides sociales

Il compte donc faire d’une pierre deux coups : réduire les allocations sociales et rééquilibrer le système. Le niveau des aides sociales pour les personnes en âge de travailler va être gelé pendant quatre ans. « Cela va permettre aux salaires de progresser plus vite que les allocations », affirme M. Osborne.

Mais les travaillistes, qui n’ont plus de leader depuis leur défaite aux élections, répliquent que l’espoir du gouvernement conservateur est purement théorique. « Le chancelier de l’Echiquier met la charrue avant les bœufs, attaque Harriet Harman, la vice-leader des travaillistes. Il dit qu’il va baisser les aides sociales et que les salaires vont augmenter comme par magie. » Selon elle, les travailleurs qui gagnent légèrement plus que le salaire minimum vont simplement se retrouver plus pauvres.

6 % de hausse des salaires

Le Scottish National Party (SNP), le troisième plus important parti à la chambre des communes, abonde dans le même sens. « Toute hausse du salaire minimum est bien sûr la bienvenue, mais la réalité est que ce progrès sera détruit par les coupes budgétaires qui touchent les revenus de ceux qui peuvent le moins se le permettre », attaque Stewart Hosie, du SNP.

Outre les attaques venant de gauche, le gouvernement conservateur doit aussi faire face aux réactions négatives des entreprises. « Légiférer pour augmenter les salaires ne reflète pas la capacités des entreprises à payer, s’inquiète John Cridland, le directeur général du CBI, le principal groupe patronal. C’est un énorme pari que de penser que le marché du travail peut absorber une hausse annuelle de 6 % du salaire en moyenne. »

Le gouvernement rétorque que le risque est faible. Selon une étude qu’il a commandée à l’Office of Budget Responsibility, le salaire minimum à 9 livres de l’heure ne devrait provoquer la perte que de 60 000 emplois, et coûter tout juste un pourcent des bénéfices des entreprises.

M. Osborne ajoute à cela un cadeau supplémentaire aux entreprises, en baissant de nouveau l’impôt sur les sociétés. Celui-ci, qui est déjà passé de 28% en 2010 à 20% aujourd’hui, va encore être réduit à 18% d’ici 2020. Des réductions d’impôt sur les investissements sont également accordées.

« L’objectif est de transférer l’activité vers le secteur privé et de l’éloigner du soutien public, estime Lucy O’Carroll, économiste à Aberdeen Asset Management. C’est une approche classique pour les conservateurs. Ce budget est autant une question d’idéologie que d’économie. »

 http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/07/08/le-royaume-uni-coupe-les-allocations-sociales-et-augmente-le-salaire-minimum_4675946_3234.html#gytYqtK5Pz4BJp9R.99

 

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