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Contraception D'etat Et Scandale Sanitaire


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Parce que changer les règles du jeu en cours de route est malsain et illégitime? Et que cela participe une nouvelle fois de ce cancer de la société française, l'insécurité juridique permanente sur tous les sujets?

 

Le déremboursement n'a rien à voir avec de l'insécurité juridique, on pourrait en parler si le gouvernement décidait de l'interdire, là il s'agit au contraire de faire reposer le risque sur le choix de l'individu et non sur la collectivité.

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Le déremboursement n'a rien à voir avec de l'insécurité juridique, on pourrait en parler si le gouvernement décidait de l'interdire, là il s'agit au contraire de faire reposer le risque sur le choix de l'individu et non sur la collectivité.

Ah bon, le contrat de couverture maladie entre la SS et les assurés ne relève pas du domaine juridique? Première nouvelle.

 

Que la SS soit nationalisée, j'en conviens, mais à la base ça reste un assureur, et justement le travail d'un assureur c'est de mutualiser les risques, en disant que tous les clients n'auront pas un sinistre simultanément.

 

Quand un assureur subitement déclare "tiens, ce truc je ne le rembourse plus en fait", c'est une modification substantielle du contrat de couverture. 

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Ah bon, le contrat de couverture maladie entre la SS et les assurés ne relève pas du domaine juridique? Première nouvelle.

 

Que la SS soit nationalisée, j'en conviens, mais à la base ça reste un assureur, et justement le travail d'un assureur c'est de mutualiser les risques, en disant que tous les clients n'auront pas un sinistre simultanément.

 

Quand un assureur subitement déclare "tiens, ce truc je ne le rembourse plus en fait", c'est une modification substantielle du contrat de couverture. 

 

Comme tu le dis la sécu est un organisme para public et non une assurance de droit privé, elle procède par une collectivisation du risque, ce qui entraîne nécessairement un aléa moral. Donc l'augmentation de l'insécurité juridique, elle intervient après le remboursement à 100% de la pilule suite à la loi socialiste votée en novembre. Inversement le déremboursement d'une drogue potentiellement toxique prescrite par des officines étatiques à des mineures diminue l'aléa moral et l'insécurité juridique.

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Après avoir pris l'avis de confrères gynéco, il apparait:

 

-que si le risque de thrombose est connu depuis toujours, c'est seulement depuis quelques années qu'on sait que la pilule de 3ieme génération donne plus de complications thrombo-emboliques que les autres et que ce que dit l'HAS est donc valable

-que les effets secondaires des 2ième génération (prise de poids, mastodynies, etc..) ne sont pas forcement plus fréquents qu'avec les troisièmes générations, que c'est du cas par cas

-que de toutes façons, seule une partie des pilules de 3ème génération étaient remboursées jusqu'ici

-que la prescription en première intention d'une pilule de 2ième génération est la bonne attitude en recommandant bien aux femmes de ne pas fumer (en fait le risque thromboembolique est surtout présent si tabac + pilule +/- obésité)

-qu'en fait, les décisions du gouvernement pourraient bien coûter plus cher vu que la prescription de 2ième génération devrait augmenter et que ces pilules sont toutes remboursées au contraire des 3ième génération.

 

mais aussi que le risque thrombotique est plus élevé chez la femme enceinte qu'avec une pilule de 3ième génération et qu'on peut à la rigueur considérer que n'importe quelle pilule a un rôle protecteur, vis à vis du risque thromboembolique de la grossesse ( même si la grossesse n'est pas un état pathologique)

-qu'ils craignent essentiellement de voir une vague d'iVG dans les prochains mois à cause du battage médiatique autour du sujet.

 

le communiqué de leur syndicat

 

le dossier de l'HAS

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Le déremboursement n'a rien à voir avec de l'insécurité juridique, on pourrait en parler si le gouvernement décidait de l'interdire

 

La sécurité juridique c'est la possibilité de se conformer à la loi. On parle d'insécurité juridique quand les lois sont d'application rétroactive ou quand les revirements de jurisprudence sont trop nombreux, pas quand la loi change.

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La sécurité juridique c'est la possibilité de se conformer à la loi. On parle d'insécurité juridique quand les lois sont d'application rétroactive ou quand les revirements de jurisprudence sont trop nombreux, pas quand la loi change.

 

On parle d'insécurité juridique quand on ne peut pas prévoir le droit applicable. Tel est le cas lorsque la loi applicable change sans prévenir.

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Enceinte, non, mais dès que tu as accouché, on te prescrit d'office la pilule (même si tu as décidé de choisir un autre mode de contraception).

En fait, les gynécos distribuent la pilule comme des bonbons, sans faire de bilan préalable, et sans faire de bilan ensuite pour voir si elle agit bien comme elle le devrait.

Perso je trouve ça très léger.

 

Une femme mûre peut se renseigner, mais une ado qui commence sa vie sexuelle n'a souvent pas idée de toutes les implications que revêt le choix d'une contraception.

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Enceinte, non, mais dès que tu as accouché, on te prescrit d'office la pilule (même si tu as décidé de choisir un autre mode de contraception).

En fait, les gynécos distribuent la pilule comme des bonbons, sans faire de bilan préalable, et sans faire de bilan ensuite pour voir si elle agit bien comme elle le devrait.

Perso je trouve ça très léger.

 

 

Oui, mais en meme temps, caveat emptor, le médecin ne dégage pas de la responsabilité individuelle du patient de s'occuper de sa santé, c'est un expert payé pour son expertise, pas un tuteur.

 

Une femme mûre peut se renseigner, mais une ado qui commence sa vie sexuelle n'a souvent pas idée de toutes les implications que revêt le choix d'une contraception.

 

Peut etre que quand on n'a pas idée des implications d'une simple pilule, il n'est pas trop temps de commencer sa "vie sexuelle" (quelle expression pourrie...)

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Pourquoi prescrire la pilule à une femme enceinte ?

 

On ne prescrit pas la pilule au femmes enceintes. Les gynécos disent simplement que tout le foin autour des pilules de 3ième génération est exagéré puisque le risque de faire une thrombose spontanément chez une femme enceinte est plus élevé que celui qui existe chez celles qui prennent une pilule de 3ième génération. D'où le rôle protecteur de pilule (y compris de la 3ième génération) qui en empêchant la femme de tomber enceinte maintient son risque thrombotique plus bas.

 

C'est un peu tiré par les cheveux mais ça a le mérite de donner un vraie idée du risque très modeste auquel s'expose une femme qui prend une pilule de 3ième génération.

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Oui, d'ac, mais justement, le médecin ne rempli pas sa fonction d'expert. Il ne renseigne pas.

 

La majorité des gens sont incompétents, ça s'applique aussi aux médecins, big surprise...

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Toutes les femmes, y compris les ados, savent bien que clope + pilule, c'est pas bien

 

Je ne parle pas que des conséquences clope + pilule.

 

La pilule, c'est un médoc, et ça n'agit pas aussi efficacement d'une personne à l'autre. Du coup, beaucoup de ce qui passe auprès des médecins comme des oublis pilule sont en fait la conséquence d'une pilule inefficace... mais hélas, il est beaucoup plus facile de blâmer la patiente plutôt que le médoc...

Et puis il y a des effets secondaires dont beaucoup de jeunes femmes ne se rendent pas compte (parce qu'elles commencent la pilule avant de commencer leur vie sexuelle) : baisse significative de la libido, sécheresse vaginale, etc...

Et ouais, vous pouvez rigoler, mais le sexe sans hormones, c'est 1000 fois mieux. C'est bien dommage de s'en rendre compte au bout de 10 ou 12 ans de vie sexuelle.

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Et puis il y a des effets secondaires dont beaucoup de jeunes femmes ne se rendent pas compte (parce qu'elles commencent la pilule avant de commencer leur vie sexuelle) : baisse significative de la libido, sécheresse vaginale, etc...

Et ouais, vous pouvez rigoler, mais le sexe sans hormones, c'est 1000 fois mieux. C'est bien dommage de s'en rendre compte au bout de 10 ou 12 ans de vie sexuelle.

 

Il y a des tonnes de raisons qui font qu'à 30-35 ans avec un stérilet c'est mieux qu'à vingt avec une pilule; en particulier et à mon avis, le fait qu'après une ou plusieurs grossesses, les femmes arrivent à dissocier totalement reproduction/maternité et sexualité, ce qui n'est peut-être pas le cas à 20 ans.

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Toutes les femmes, y compris les ados, savent bien que clope + pilule, c'est pas bien

Oui. En général, quand on le leur fait remarquer, elles disent d'elle-mêmes "oui, je sais, la pilule et la cigarette c'est pas bien, lol". Les ados sont irresponsables, inconscients, adoptent des conduites délibérément dangereuses et vont chouiner quand il leur arrive une petite crasse. Je crois que je mûris : j'arrive maintenant à détester les adolescents encore plus que quand je l'étais moi-même.
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C'est assez grave ce qui se passe.

 

On tente de discréditer une pilule pour des raisons qui ne sont pas clairement énoncées:

 

Le risque thrombo-embolique d'une pilule de 3ième génération est de 4/10 000, certes double par rapport à une pilule de 2ième génération mais mineur tout de même. (tous les accidents ne sont pas des thromboses des sinus veineux cérébraux entrainant un AVC et toutes les phlébites n'embolisent pas pour donner une mort subite au levé).

Ce risque survient lors des premiers mois de prise et baisse si la patiente est traitée depuis longtemps. Or ces pilules existent depuis maintenant plusieurs décennies. On comprend mal pourquoi et comment ce "scandale sanitaire" sort du chapeau seulement maintenant (alors que ces produits sont anciens et que les risques sont connus)

Le risque de thrombose est augmenté par le tabagisme, les troubles de la coagulation et l'âge. On comprend mal pourquoi on souhaite dérembourser ces produits plutôt que d'en contre-indiquer l'usage chez les fumeuses, chez les femmes de plus de 35 ans et en absence de tout bilan de coagulation avant la prescription.

 

Il faut rappeler aussi que ce type de pilule de troisième génération a moins d'effets secondaires que ceux autrefois redoutés par les femmes avec les pilules de génération précédente (prise en poids non négligeable en premier lieu, migraines, mal aux seins, acné, problèmes de règles).

 

Tu dis vrai, j'étais sous cycléane 20 qd j'avais 18/20 ans, c'est une 3ème génération et elle n'était pas remboursée.

Plus de 10 000 plaintes ont été déposées aux Etats-Unis en 2011, il ne s'agit donc pas d'une conséquence spécifique de la gestion étatique française.

 

http://www.nytimes.com/2011/12/09/health/policy/stronger-label-urged-for-yaz-and-yasmin-contraceptives.html?_r=1&

 

En admettant que les études mentionnées, dont celle du British Medical Journal, relèvent d'un excès de précaution alarmiste, en quoi le déremboursement de cette pilule par la sécurité sociale serait nuisible ou déresponsabilisant?

 

Avant d'attaquer le labo, ne faudrait-il pas s'interroger sur la responsabilité du médecin qui l'a prescrit (a-t-il prescrit les examens sanguins avant etc..) ?

De plus, on ne parle là que 2 pilules, il en existe bcp plus :

http://www.contraceptions.org/html/tab_pil.htm

Après avoir pris l'avis de confrères gynéco, il apparait:

 

-que si le risque de thrombose est connu depuis toujours, c'est seulement depuis quelques années qu'on sait que la pilule de 3ieme génération donne plus de complications thrombo-emboliques que les autres et que ce que dit l'HAS est donc valable

-que les effets secondaires des 2ième génération (prise de poids, mastodynies, etc..) ne sont pas forcement plus fréquents qu'avec les troisièmes générations, que c'est du cas par cas

-que de toutes façons, seule une partie des pilules de 3ème génération étaient remboursées jusqu'ici

-que la prescription en première intention d'une pilule de 2ième génération est la bonne attitude en recommandant bien aux femmes de ne pas fumer (en fait le risque thromboembolique est surtout présent si tabac + pilule +/- obésité)

-qu'en fait, les décisions du gouvernement pourraient bien coûter plus cher vu que la prescription de 2ième génération devrait augmenter et que ces pilules sont toutes remboursées au contraire des 3ième génération.

 

mais aussi que le risque thrombotique est plus élevé chez la femme enceinte qu'avec une pilule de 3ième génération et qu'on peut à la rigueur considérer que n'importe quelle pilule a un rôle protecteur, vis à vis du risque thromboembolique de la grossesse ( même si la grossesse n'est pas un état pathologique)

-qu'ils craignent essentiellement de voir une vague d'iVG dans les prochains mois à cause du battage médiatique autour du sujet.

 

le communiqué de leur syndicat

 

le dossier de l'HAS

 

Le risque de thrombose ou d'embolie existe après une césarienne aussi, j'ai eu droit à 10 jours de piqures dans les cuisses après la mienne :(

 

Enceinte, non, mais dès que tu as accouché, on te prescrit d'office la pilule (même si tu as décidé de choisir un autre mode de contraception).

En fait, les gynécos distribuent la pilule comme des bonbons, sans faire de bilan préalable, et sans faire de bilan ensuite pour voir si elle agit bien comme elle le devrait.

Perso je trouve ça très léger.

 

Une femme mûre peut se renseigner, mais une ado qui commence sa vie sexuelle n'a souvent pas idée de toutes les implications que revêt le choix d'une contraception.

Chez les jeunes, ils ont  tendance à prescrire pour "réguler" le cycle, moi j'avais un bon médecin familial, on a essayé des tas de traitements, inefficaces, on a fini par convenir qu'il fallait essayer la pilule.

Ts les médecins ne se valent pas.

Mais même mûre on peut se faire couillonner, j'ai choisi l'implant il y a qqs années (remboursé, lui) mon gynéco m'a pas parlé d'effets secondaires différents de ceux des pilules que j'avais pris. Au bout d'un an, je me sentais pas bien (libido zéro - même inférieur - déprime etc..) en fouinant le net, je me suis aperçue que des centaines de femmes étaient dans mon cas ! Je me suis fait retirer cette cochonnerie, en 10 jours, la vie a changé.

Ca aurait pu détruire ma vie de couple.

 

 

Je ne parle pas que des conséquences clope + pilule.

 

La pilule, c'est un médoc, et ça n'agit pas aussi efficacement d'une personne à l'autre. Du coup, beaucoup de ce qui passe auprès des médecins comme des oublis pilule sont en fait la conséquence d'une pilule inefficace... mais hélas, il est beaucoup plus facile de blâmer la patiente plutôt que le médoc...

Et puis il y a des effets secondaires dont beaucoup de jeunes femmes ne se rendent pas compte (parce qu'elles commencent la pilule avant de commencer leur vie sexuelle) : baisse significative de la libido, sécheresse vaginale, etc...

Et ouais, vous pouvez rigoler, mais le sexe sans hormones, c'est 1000 fois mieux. C'est bien dommage de s'en rendre compte au bout de 10 ou 12 ans de vie sexuelle.

+10

 

Non, c'est plutôt recommandé chez la multipare même si ce n'est pas contre-indiqué chez la nullipare.

 

Les stérilets se sont améliorés, mais les clichés ont la vie dure, les gynécos hésitent à proposer ce mode de contraception car dans + de 90% des cas les nullipares n'en veulent pas.

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Sur la prise en charge à 100% de l'IVG, faut savoir qu'avant Touraine (loi Aubry) :

 

- les mineures en bénéficiaient déjà

- les CMU aussi

- les AME aussi

 

pour les autres, la sécu remboursait entre 70 et 80% (selon la méthode : médicamenteuse ou chirurgicale)

le coût moyen oscille entre :

- Chirurgicale : de 250 à 450 € > 80% remboursé > solde entre 50 et 90 €

- Médicamenteuse : 190 à 270 € > 70% remb. > solde entre 57 et 80 €

 

Cette prise en charge à 100% est donc du big bullshit (et finalement bénéficie à des femmes qui n'en n'ont pas forcément besoin)

 

 

(Voui, j'ai un dossier tout prêt sur ce sujet)

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En fait, les gynécos sont réticents à poser des stérilets aux nullipares parce que dans les années 70, le sterilet Dalkon Shield a été retiré du marché parce qu'il a indirectement causé des complications graves qui ont eu pour conséquence la stérilité, notamment. En fait, ce n'est pas le stérilet en lui même mais le fil qui augmentait le risque de contracter des infections utérines. 

Du coup, le corps médical est resté sur cette idée que le stérilet est dangereux, et on peut comprendre qu'à partir de là on n'a pas envie d'exposer à une femme n'ayant jamais eu d'enfant à un risque de stérilité.

Et puis la pilule est arrivée pile à ce moment là.

 

Mais les autres stérilets sur le marché à l'époque ne posaient aucun pb, et les stérilets actuels non plus. Il existe même actuellement des stérilets conçus spécialement pour les nullipares (plus petits).

 

@LaFéeC, à mon avis, c'est plus aussi que les nullipares n'ont pas idée qu'il existe autant d'alternatives à la pilule... C'est bien dommage, un stérilet, hop on le pose et on est tranquille pour plusieurs années. La pilule, faut y penser tous les jours, et puis il y a le fait qu'on n'est pas sûre de son efficacité (comme l'aspirine : des fois ça agit, d'autres non).

Et puis avoir un truc dans l'utérus, plus la peur de la pose doit jouer aussi chez les jeunes. Quand on a eu un enfant, on est moins douillette ;)

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Bah, si la gynéco est doué, tu sens un petit pincement, rien de plus.

 

Mais c'est vrai que tous les gynécos ne sont pas aussi habiles : ma soeur m'a dit avoir "douillé" à la pose du sien.

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