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Nick de Cusa

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Mondialisation et pauvreté

Au cours des quarante dernières années, la pauvreté mondiale a connu un recul massif sans précédent.

 

Marian Tupy, reason.com, 22 novembre 2016

 

Vous vous rappelez combien il faisait bon vivre dans les années 1970 ? Si c’est le cas, votre expérience fut assez différente de celle de Monsieur Tout le Monde. En réalité, ce sont la libéralisation et la mondialisation de l’économie qui commencèrent à la fin des années 1970 et qui se sont accélérées dans les années 1980 qui ont permis un recul massif et sans précédent de la pauvreté mondiale. Contrairement à ce que l’on croit généralement, les taux de pauvreté des Etats-Unis n’ont pas augmenté du fait de la mondialisation libérale de l’économie. Comparés au reste du monde et aux évolutions historiques, ils continuent à fluctuer à l’intérieur d’un couloir étroit de faible valeur absolue.

 

Regardons d’abord ce qui s’est passé au niveau mondial. En 1981, année où Ronald Reagan devint le 40ème Président des Etats-Unis, 44,3 % de la population mondiale vivait dans une situation d’extrême pauvreté, c’est-à-dire avec moins de 1,90 $ par jour et par personne. L’an dernier, ce taux était tombé à 9,6 %, soit une chute de 78 %. En Asie de l’Est, région du monde qui englobe la Chine, l’extrême pauvreté est passée de 80,6 % à 4,1 % de la population sur la même période, ce qui représente un recul de 95 %. Même en Afrique subsaharienne, dont les performances à ce titre sont bien moindres, on a pu observer une réduction de 38 % sur les mêmes critères.

 

(Graphique 1)

 

Ces progrès se sont-ils réalisés aux dépens du travailleur américain ? Ils ont certes provoqué des relocalisations et autres perturbations économiques, mais le taux de pauvreté américain est resté relativement stable. Il est du reste important de garder à l’esprit qu’aux Etats-Unis l’extrême pauvreté est en voie de totale disparition. De ce fait, le taux de pauvreté y est défini par le US Census Bureau en « comparant le revenu avant impôt à un seuil fixé à trois fois le coût de 1963 d’un régime alimentaire minimum. Le seuil est révisé annuellement pour tenir compte de l’inflation. Il est de plus ajusté en fonction de la taille de la famille, de sa composition et de l’âge du chef de famille. »

 

(Graphique 2)

 

Selon l’économiste Angus Deaton, prix Nobel d’économie 2015, et selon Michael Tanner du Cato Institute, lequel s’est appuyé sur les données du US Census Bureau, le taux de pauvreté américain a oscillé entre 15,2 % et 11,3 % au cours des quatre dernières décennies. Il a dépassé 15 % de la population en trois occasions (1983, 1993 et 2010) dans des circonstances de post récession, mais ces pics se sont résorbés dès que l’économie est repartie.

 

(Graphique 3)

 

En fait, c’est en 2000 que les Etats-Unis ont connu leur plus faible taux de pauvreté depuis 1974, précisément au moment où l’ouverture de l’économie américaine était à son plus haut (selon les mesures de l’Indice de liberté économique mondiale du Fraser Institute). Depuis, l’économie américaine est devenue moins libre. Serait-ce la raison pour laquelle les Etats-Unis ont eu tant de mal à se remettre de la « Great Recession » (crise de 2008) et cela expliquerait-il pourquoi le taux de pauvreté américain n’est pas redescendu à sa normale aussi rapidement qu’auparavant ? 

 

 

(Graphique 4)

 

Auteur : Marian L. Tupy est analyste au Cato Institute et rédacteur pour le site http://www.humanprogress.org/

 

Article d’origine :

http://reason.com/archives/2016/11/22/globalization-and-poverty

 

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Un auteur de FEE a eu l'extrême courtoisie de nous envoyer la traduction d'un de ses billets : seulement, sa traduction (le français n'est pas sa langue maternelle) n'est pas excellente. Pourriez-vous aider Contrepoints en la lissant un peu ? Merci d'avance !

 

Pourquoi la République tchèque se tourne contre l'Union européenne

 

Pendant que l'Union européenne a essayé de trouver un accord pour le traité de commerce avec le Canada, la République tchèque s'est approchée de la Chine. Ceci a créé une situation étrange dans laquelle un pays d'Europe centrale, connu pour ses bières et les belles femmes, se retrouve dans une dispute politique intérieure sur le drapeau du Tibet et le Dalaï-Lama.

Ceci est une traduction de mon article "Why The Czech Republic Is Turning Against the EU" qui a été publié sur le site de la Foundation for Economic Education (FEE).

Une évolution récente

Tout a commencé en 2009, quand la République tchèque et la Chine ont fêté 60 ans de relations diplomatique. Le début de cette relation était en 1949, quand l'ancienne Tchécoslovaquie avait reconnu la République populaire de la Chine. Les chinois ont même continué de rester alliés aux Tchèques, quand Beijing a condamné la répression du pays lors de sa révolution contre le Pacte de Varsovie en 1968. Pendant ce meeting en 2009, le premier ministre chinois Wen Jiabao s'est exprimé en faveur de relations bilatérales plus importantes entre les deux pays. Au début de la crise financière de 2008, ce renforcement de relations commerciales était jugé comme un bon plan de sauvegarde par le président tchèque Václav Klaus.

Dès 2013, le changement gouvernemental de droite à gauche en République tchèque impliquait un changement renforcé de la politique diplomatique. Les sociaux-démocrates tchèques sont connus pour leur soutien important aux relations avec la Chine. Le dernier premier ministre Jiří Rusnok, ainsi que l'actuel, Bohuslav Sobotka, ont continué cette politique.

En 2014, le président tchèque Miloš Zeman s'est déplacé à Pékin pour faire de la publicité pour des relations plus renforcées sur le plan de commerce et de tourisme, et même pour proposer un vol direct entre Prague et la capitale de la Chine. Il n'y a rien qui convient plus au caractère de Zeman que de bonnes relations avec la Chine: Zeman est un autoritaire anti-immigration avec aucune appréciation pour ses homologues européens et avec des amis et des sponsors assez douteux. Un homme qui se décrivait encore comme fédéraliste européen à son élection a trouvé des amitiés avec des autocrates Russes, qu'il rencontre et avec lesquels il parle couramment le russe. Zeman se lasse de l'Union européenne, qui n'est pas prête à forger des relations commerciales et diplomatiques plus importantes avec la Chine à cause de préoccupations relatives au respect des droits de l'Homme. Interrogé par la télévision chinoise, Zeman répondait:

"Nous sommes de nouveau un pays indépendent et nous formulons notre propre politique étrangère, basée sur nos intérêts."

Mais la réelle division politique que les relations avec la Chine a créé en République tchèque ne s'est montré que cette année.

 

 

La polémique du drapeau tibetan

En mars, le président chinois Xi Jinping était en visite officielle en République tchèque. Ceci était un moment crucial pour les Tchèques, qui n'hébergeaient non seulement le chef d'Etat d'une des plus grandes forces commerciales au monde, mais aussi leur deuxième partenaire commercial (relatif aux importations). La République tchèque était le seul pays de l'Union européenne que la délégation chinoise à visité, avant de continuer vers les États-Unis. Donc en effet: une grande journée pour les Tchèques.

Avant ce meeting, la commune de Prague avait refusé d'hisser le drapeau tibétain pour la commémoration de la révolution anti-chinoise au Tibet de 1959, qui avait causé la mort de 80 000 habitants, afin de ne pas compromettre les négociations avec les partenaires de Pékin. L'opposition de droite TOP09 critisait les partis au pouvoir et n'hissait pas seulement le drapeau tibétain, mais aussi celui de République de Chine (le Taïwan), même si la dernière n'a pas été reconnu par la République tchèque.

La controversée du Dalaï-lama

En octobre 2016, le Dalaï-lama était en visite officielle en République tchèque pour la Conference 2000. De nombreux députés et ministres tchèques (ceux du parti chrétien-démocrate) ont rencontré le leader spirituel afin de provoquer les supporteurs des relations commerciales avec la Chine. Le président Zeman s'est exprimé sur cette affaire en disant:

"Les activités personnelles de certains politiciens tchèques ne traduisent pas un changement de la politique officielle de la République tchèque et nous pensons que ce serait regrettable si cela serait perçu de telle manière."

Cette controverse a vraiment commencé à faire des vagues, quand la présidence tchèque a refusé d'accorder une médaille d'honneur au survivant de la shoa George Brady (88). Il semblait en effet que ce refus était lié au comportement de son neveu, Daniel Herman, Ministre de la Culture, qui avait rencontré le Dalaï-lama. Un communiqué de presse du président Zeman a contesté cette théorie, tout sans donner une explication pourquoi Brady n'a pas reçu la médaille.

Qu'est-ce qui s'est passé?

Ce qui est le plus bizarre dans toute l'affaire est qu'il ne s'agit même pas d'une discussion sur le Tibet ou le Dalaï-lama: la discussion porte sur le président Zeman, sa philosophie politique et sa vue sur les relations diplomatiques envers les autres partenaires européens. Des personnages influentes, dont Mikuláš Bek, vice-président de la conférence des recteurs tchèques, se sert de la question du Tibet pour montrer son opposition à la politique de Zeman.

Tout de même, Zeman représente un trend général parmi la population tchèque, dans lequel de plus en plus de gens en ont assez du "dictat des élites" et qui soutiennent une relation diplomatique renforcée avec la Chine comme réplique à l'arrogance de Bruxelles. Cette dystopie trumpienne semble très réelle: Zeman a été cité d'être "très content" avec le résultat de la présidentielle américaine.

La question de la China va continuer à diviser le pays, remettant de nouveau les Tchèques dans un conflit idéologique Est-Ouest.

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3 Ways Bitcoin Is Promoting Freedom in Latin America (Reason)
 



3 façons pour Bitcoin de promouvoir la liberté en Amérique latine
 
Crypto-monnaie contre droit de douane, contrôle des changes et paperasserie.
Dans la capitale vénézuélienne de Caracas, une foule affamée a récemment fait irruption dans un zoo pour manger un cheval. Une des causes de la crise alimentaire est le contrôle des changes par le gouvernement qui rend très coûteux l'achat de marchandises en provenance d'autres pays. Mais les vénézuéliens contournent ces restrictions en utilisant Bitcoin, une monnaie passant par internet.

 

Et il existe des phénomènes similaires dans les pays voisins. L’usage du Bitcoin se développe particulièrement vite en Amérique latine car elle donne aux individus un moyen de contourner le protectionnisme et d’autres politiques gouvernementales destructrices qui sont communes dans la région. Voici trois façons dont Bitcoin promeut la liberté économique en Amérique latine.

1 Contournement du contrôle des changes
 
Odrigo Souza est un entrepreneur basé aux États-Unis et le fondateur de BlinkTrade qui gère le site SurBitcoin, un marché en ligne où les Vénézuéliens achètent et vendent des bolivars émis par le gouvernement pour des bitcoins. Le volume d’échange mensuel sur le site a triplé au cours des dernières années, car de plus en plus de vénézuéliens ont commencé à utiliser Bitcoin.

 

 Un des avantages de Bitcoin est que tandis que le gouvernement réglemente et restreint le flux d’argent à l’intérieur et à l’extérieur du pays, à travers le système bancaire, Bitcoin contourne les banques parce que c’est une monnaie passant par Internet.

 

Et maintenant une communauté grandissante de vénézuéliens utilise leurs bitcoin pour acheter de la nourriture sur des sites de commerce en ligne comme Amazon ou Walmart. Les paquets sont acheminés vers l’un des nombreux services de courrier basés à Miami, puis expédiés au Venezuela, où ils sont livrés aux foyers de ces personnes emprisonnées dans un pays affamé.

 2 Contournement des droits de douane 

Lorsque l’IPhone 6 a été mis en vente au Brésil l’année dernière, le prix était tellement élevé qu’il est devenu une source de punchline dans les talk-shows nocturnes.

 

 L’explication pour ce prix élevé est que le gouvernement impose un droit d’importation sur les produits étrangers de 60%. Mais là encore, le gouvernement applique cette politique à travers le système bancaire. Aujourd’hui, un nombre croissant de brésiliens évite ces taxes d’importation en contournant le système bancaire pour acheter des produits comme des IPhones. De cette façon, le gouvernement n’a tout simplement aucun moyen de suivre combien les brésiliens dépensent lors d’achat de biens à l’étranger. Le bitcoin est aussi un outil efficace pour éviter de la taxation quand on déménage un investissement vers le Brésil

 

 Thiago Cesar est le fondateur et PDG de BitOne. Cette société aide ses clients à contourner une taxe sur les changes de 27,5% quand ils font rentrer de l'argent dans le pays, en utilisant le bitcoin

 

 Contourner le protectionnisme n’est pas seulement destiné aux investisseurs. Les brésiliens voyageant à l’étranger sont taxés de 6.38% à chaque fois qu’ils utilisent leur carte de débit ou de crédit. Beaucoup ont réalisé que s’ils utilisent une carte de crédit Bitcoin de Xapo ou Advcash, ils peuvent échapper à cette taxe.

 3 Réduire la paperasserie.  

Créer une nouvelle entreprise au Brésil prend environ 14 fois plus de temps qu’Etats-Unis. Et dans l’indice 2016 de liberté économique, le pays est classé 122ème.

 

L’entrepreneur brésilien Edilson Osório estime que Bitcoin peut aider à résoudre ce problème, pas la monnaie en elle-même, mais plutôt son principe de base de données de transactions enregistrées dans le réseau Bitcoin. Cette base de données est connue sous le nom de blockchain, et c’est un fichier informatique avec une architecture unique qui signifie qu’il ne peut jamais être modifié ou altéré. Ecrire des informations dans la blockchain est comme inscrire un message dans le ciment humide.

 

 Les enthousiastes pensent que ce fichier incorruptible a le potentiel de combler le vide laissé par les institutions étatiques faible. Par exemple, au Honduras, une entreprise a transformé les titres de propriétés foncières sous format papier en blockchain, où les citoyens du pays peuvent aller vérifier qu’ils n’ont pas été altérés secrètement (le projet a ensuite stagné).

 

 Osório a une vision similaire de la façon dont la blockchain peut fournir la confiance qui manque parfois envers les institutions étatiques du Brésil. Plus précisément, son idée est d’utilisé la blockchain pour changer le notariat qui est une source majeur de paperasserie. L’Etat exige que les brésiliens passent par un bureau de notaire pour vérifier l’authenticité de document comme les certificats de naissance, les contrats et les titres de propriété de véhicule, pour chaque transaction commerciale.

 

 L’entreprise d’Osório, OriginalMy, offre une méthode différente pour vérifier l’authenticité de document qui élimine les tracas. Son site web permet aux clients de télécharger des représentations chiffrées de leur document important présent sur la blockchain. Ensuite, à tout moment, il est possible de prouver l’authenticité d’un document en le vérifiant par rapport à l’original.

 

L’espoir est que ce nouveau système d’établissement de confiance améliora le climat des affaires du pays.

 

edit: ajout des props de Nick

 

Hésitation sur

 

Bitcoin is also an effective tool for avoiding taxes when moving investment capital into Brazil.

 

 

The company helps clients get around a 27.5 percent foreign exchange tax when bringing money into the country by using bitcoin.

 

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"Le bitcoin est aussi un outil efficace pour éviter de la taxation quand on déménage un investissement vers le Brésil"

 

"Cette société aide ses clients à contourner une taxe sur les changes de 27,5% quand ils font rentrer de l'argent dans le pays, en utilisant le bitcoin" 

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California's New Cow Fart Regulations Totally Stink ( Reason)

 

 

La Californie va réglementer les flatulences des vaches !

 

Le bétail est responsable de près de 15% des gaz à effet de serre du monde mais si vous pensez qu’il est difficile de priver les gens de leur voiture ou de l’électricité alors bonne chance pour empêcher les vaches d’avoir des flatulences.

 

La Californie à elle décidé d’essayer.

 

« Ce projet de loi va limiter l’émission de polluants dangereux protégeant ainsi la santé publique tout en ralentissant le changement climatique » a déclaré le gouverneur Jerry Brown dans un communiqué après la signature du projet de loi en septembre, contre l’avis des agriculteurs.

Bien sûr, la loi n’empêchera pas les vaches d’avoir des flatulences parce que les vaches sont notoirement irrespectueuses des lois passées par les humains. Au contraire, cela rendra la vie plus difficile  pour les producteurs laitiers en Californie.

 

Les fermes laitières seront tenues de réduire les émissions de méthane de 40% en dessous de leurs niveaux de 2013 d’ici 2030. L’Etat dépensera 50 millions de dollars pour compenser le coût des machines destinés à capturer le méthane émis par les vaches et le convertir en électricité. Après cela, l’autorité régulatrice aura le pouvoir de rédiger n’importe quelle réglementation qu’elle juge nécessaire pour atteindre l’objectif déclaré.

 

Les flatulences de vaches émettent beaucoup de méthane dans l’environnement. Une seule vache peut produire jusqu’à 490 litres de méthane en une seule journée (même si ce n’est pas pire que les flatulences de dinosaure), et le méthane est un gaz à effet de serre bien plus puissant que le dioxyde de carbone.

 

Même si la Californie arrivait à trouver un moyen d’empêcher les flatulences des vaches, ou plus vraisemblablement de réguler les fermes laitières, l’impact sur le niveau de méthane mondial serait minime. La Californie n’est même pas le premier producteur de méthane agricole des Etats-Unis selon l’agence fédérale de protection de l’environnement.

 

A l’échelle mondiale, les minuscules microbes qui poussent sur les racines des plantes de riz produisent 30% de tout le méthane agricole sur Terre.

 

La Californie n’est pas la première à cibler les vaches dans un effort de lutte contre le réchauffement climatique. Certains groupes végétariens éthiques se sont alliés avec des activistes pour appeler à réduire le nombre de vaches en Afrique

 

L’attaque contre les vaches laitières s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre de la Californie de 40% en dessous de leur niveau de 1990 d’ici 2030. Réaliser cela signifie donner beaucoup plus de pouvoir aux autorités régulatrices, qui désormais s’occupe même de réglementer ce qui sort des fesses des vaches. Selon une dépêche d’Associated Press, l’agence espère que ce projet de loi sera un modèle pour les autres Etats.

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Il y a plein d'imprécisions et d'informations qui manquent.

En fait ce sont les rots des vaches qui émettent le plus de CH4, environ 95% de ses émissions totales.

Ensuite plusieurs moyens ont été découverts pour limiter l'émission de CH4 par ces dernières, notamment leur faire manger de l'ail.

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Le projet de traduire des textes étrangers en français a l'air sympa. Par contre, il n'y a pas un post explicatif pour bien comprendre la méthode ? J'ai vu qu'il y a un fichier doc pour inventorier tous les articles traduits. Mais il n'a pas l'air à jour.
Sinon, à part ça, quelles blogs américains vous utilisez ?
Personnellement, je consulte un peu le blog "The Imaginative Conservative", j'aimerais bien en traduire quelqu'un (dont celui sur Röpke, héhé). Je serais d'autant plus motivé si je savais où il serait publié.

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Merci Jonathan.

 

La méthode est simplifiée: si tu souhaites traduire un article demandé dans ce fil, tu y écris "je prends", si personne ne l'a encore pris. C'est pour éviter que deux personnes fassent le travail. 

 

Si tu veux traduire de sources non encore mentionnées ici, alors il faut d'abord obtenir l'autorisation écrite de la source et la transmettre à redaction @ contrepoints.org puis vérifier que l'article correspond à la ligne éditoriale du journal. 

 

Rien de fort difficile. 

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Excellent Néomatix, merci pour le coup de main !

Renzi dit "arriverderci" après son écrasante défaite au référendum - et le ciel ne nous est pas tombé sur la tête

 

Le premier ministre italien Matteo Renzi s'apprête à donner sa démission après avoir souffert une écrasante défaite au référendum consitutionnel d'hier. Vincenzo Scarpetta d'Open Europe regarde ce qui attend l'Italie.

 

 

Les italiens ont hier massivement rejeté la réforme c[/size]onstitutionnelle déposée par le gouvernement du Premier Ministre Matteo Renzi. 59,1% de ceux qui ont mis leur bulletin dans l’urne ont voté contre les changements. Le taux de participation était au-delà de 65%, supérieur aux attentes.[/size]

 

Un peu plus d’une heure après la parution des sondages à la sortie des urnes, Renzi s'adressait déjà à la presse pour confirmer qu’il rencontrera aujourd’hui le président italien Sergio Mattarella pour donner sa démission. C’était largement anticipé mais que va-t-il arriver ensuite ? J’ai déjà traité des retombées potentielles d’une victoire du “Non” dans mon aperçu du référendum - et les derniers événements semblent globalement confirmer ce que j’ai écrit la semaine dernière.[/size]

 

Pas d’élection générale dans l’immédiat[/size]

Prévisiblement, le Mouvement Cinq-Etoiles et Lega Nord ont appelé à organiser une élection instantanée le plus tôt possible. Je reste convaincu qu’il s’agit d’un scénario très improbable. La loi électorale a besoin de changer et le budget pour 2017 doit être adopté avant la dissolution du parlement. Surtout, le parti de Silvio Berlusconi Forza Italia - lui aussi fermement dans le camp du “non” - a adopté une approche plus prudente en signalant sa volonté d’être impliqué dans la réécriture de la loi électorale.[/size]

 

Roberto Speranza, un membre éminent de la frange rebelle du parti de Renzi, a dit hier quelque chose d’encore plus intéressant : il a suggéré qu’il est improbable qu’une élection anticipée puisse être tenue à temps pour que le nouveau gouvernement soit en place avant la tenue du G7 en Italie fin mai 2017. Cela semble s’accorder à ma prédiction que fin juin, ou même septembre/octobre, sont des dates plus réalistes pour la prochaine élection générale italienne.[/size]

 

Un gouvernement d’intérim prendra la relève, mais certainement pas mené par Renzi[/size]

Après la démission de Renzi, le président Mattarella commencera à consulter les partis politiques dans le but de nommer un gouvernement d’intérim. Il a toujours été improbable que Renzi le dirige, d’autant plus vu l’ampleur de la défaite - bien que je ne sois pas convaincu que les résultats d’hier mettront un terme à sa carrière politique.[/size]

 

Ainsi, les noms qui tournent sont les mêmes que j’ai indiqué la semaine dernière, avec l’actuel ministre des finances Pier Carlo Padoan largement pressenti pour prendre la barre (incidemment il s’est retiré de la réunion de l’eurogroupe tenue aujourd’hui à Bruxelles). Padoan est en effet lui-même un technocrate, mais je ne m’attendrais pas à ce que son cabinet soit composé de technocrates - contrairement à celui dévoilé par Mario Monti en novembre 2011.[/size]

 

Une fois nommé, le nouveau gouvernement aura besoin d’obtenir la confiance des deux chambres du parlement italien. Le calendrier reste obscur pour d’évidentes raisons, mais étant donné que la majorité parlementaire qui a soutenu le gouvernement de Renzi jusqu’alors serait probablement d’accord pour donner son aval au nouveau cabinet, je présume que les choses devraient se dérouler plutôt paisiblement. Un remplacement rapide réduirait sans doute l’incertitude.[/size]

 

Aucune panique des marchés, bien que les interrogations concernant les banques italiennes restent ouvertes[/size]

Les marchés financiers ont été quelque peu volatils à l’aube du référendum, avec une chute temporaire de l’euro/dollar à son niveau le plus bas en 20 mois et une pression accrue sur les actions des banques italiennes - mais les choses ont l’air à peu près revenues à la normale à l’heure où j’écris ces lignes.[/size]

En d’autres termes, les marchés ont l’air d’avoir adopté une approche attentiste. C’est au moins en partie dû à un aspect important mais souvent négligé. Le Brexit et l’élection de Donald Trump, qui sont eux-mêmes des événements plus importants que le référendum italien, ont pris de court le marché. La victoire du “Non” n’a clairement pas eu le même effet, les sondeurs italiens ayant été unanimes à pointer cette issue depuis des semaines.[/size]

 

Il n’y a clairement pas lieu de se réjouir. Les interrogations autour de la santé des banques italiennes restent ouvertes - particulièrement celles regardant la Monte dei Paschi di Siena, qui cherche à lever 5 milliards d’euros d’argent frais. L’incertitude prolongée sur la formation d’un nouveau gouvernement pourrait décourager les investisseurs et compromettre cette augmentation de capital, qui à son tour pourrait avoir des répercussions sur les autres prêteurs italiens fragilisés. Toutefois, je ne m’avancerais pas à prédire une crise financière généralisée.[/size]

 

La trajectoire italienne de long terme est devenue plus incertaine, mais aucune raison de s’agiter[/size]

Il y a déjà deux ans j’observais sur ce blog comment le ressentiment anti-euro était à la hausse en Italie - et à quel point c’était significatif dans l’un des pays historiquement les plus pro-intégration européenne.[/size]

De l’aveu de tous, le mouvement Cinq-Étoiles et Lega Nord - tous deux ouvertement anti-euro - ont été les promoteurs les plus audibles du vote “Non”.[/size]

 

 

Cependant, nous devons nous garder de nous avancer. La politique européenne est légèrement plus complexe que les dominos. Ce qui a pris place en Italie hier n’était ni une élection générale ni un référendum sur la monnaie unique. L’un ou l’autre serait tout autre chose. Le camp du “Non” était une très grande communauté. Cela me rend réticent à décrire le résultat simplement comme “Renzi déchu par la vague populaire” - à moins de vouloir considérer Mario Monti ou le précédent président de la cour constitutionnelle italienne Valerio Onida (pour ne citer que deux exemples) comme des populistes pour être contre la réforme.[/size]

 

Un élément anti-establishment (et anti Renzi) était certainement impliqué, mais l’on devrait garder en tête que - au-delà des gros titres et des slogans - les changements constitutionnels proposés ont posé de vraies questions et se sont révélées plus controversés que certains veulent bien admettre.[/size]

 

Indéniablement, la démission de Renzi ouvre une période de grande instabilité politique pendant laquelle le train de réformes en Italie va ralentir - et ce sera regardé comme une mauvaise nouvelle à Bruxelles, Berlin et d’autres capitales européennes. Cependant, comme je l’ai déjà écrit la semaine dernière, le cadre est complètement différent de fin 2011 et il y a simplement trop d’inconnues à ce stade pour prévoir - comme certains font - que la prochaine élection générale italienne aboutira nécessairement à un gouvernement eurosceptique dans le troisième plus gros pays de la zone Euro.[/size]

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Je suis intéressée par la traduction de l'article sur le Chili, s'il n'est pas déjà pris. Comment ça fonctionne? Je vois que le Google Doc de la première page n'est plus utilisé. On poste la traduction ici et/ou on envoie un e-mail à la rédaction?

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Je suis intéressée par la traduction de l'article sur le Chili, s'il n'est pas déjà pris. Comment ça fonctionne? Je vois que le Google Doc de la première page n'est plus utilisé. On poste la traduction ici et/ou on envoie un e-mail à la rédaction?

Tu dis ici que tu le réserves, puis tu le traduis, et enfin pour le résultat, soit tu le postes ici, soit tu l'envoies à redaction@contrepoints.org (en mentionnant ton pseudo, afin qu'on fasse le lien). Simple, non ? :)
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