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rincevent connait bien je crois

Pas personnellement, hein ! :lol:

Élève de Saint Milton à l'UChicago, spécialiste d'histoire économique, elle développe une vision très, très originale des choses, et notamment du décollage économique des Temps Modernes ; beaucoup plus qualitative et psychologique que quantitative et matérialiste. Une économiste qui a oublié de n'être qu'une économiste, et ça fait beaucoup de bien. On disait que ce serait peut-être la première "femme" Nobel d'économie, avant qu'Ostrom ne décroche la médaille en première.

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 Quelqu'un connaît Deirdre McCloskey ?

 

 Tucker dit que c'est la meilleure économiste en vie. Et je viens de taper sur wikibéral, c'est une originale 

 

http://www.wikiberal.org/wiki/Deirdre_McCloskey

 

Oui, c'est vraiment très bien. Bientôt dans Contrepoints, mon compte rendu de livre sur les péchés de la science économique traduit en français aux éditions Markus Haller.

 

Sa trilogie sur les vertus bourgeoises est exceptionnelle.

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Voyage au bout de la nuit : c'est de loin le meilleur livre que j'ai lu sur la guerre. Très loin devant les théorisations verbeuses.

Tu viens de le lire ?

J'ai adoré ce livre. Moi ce que j'en retiens c'est surtout les morceaux qui parlent de désir et de femmes, et la perte de tout but dans ma vie du protagoniste

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Tu viens de le lire ?

J'ai adoré ce livre. Moi ce que j'en retiens c'est surtout les morceaux qui parlent de désir et de femmes, et la perte de tout but dans ma vie du protagoniste

Moi ce que j'en retiens c'est la page où il fait l'éloge d'un gars alors qu'il passe le reste du livre à chier sur la totalité de l'humanité. J'en ai eu les yeux humides.

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Moi ce que j'en retiens c'est la page où il fait l'éloge d'un gars alors qu'il passe le reste du livre à chier sur la totalité de l'humanité. J'en ai eu les yeux humides.

Ha oui, quand il parle d'acide. Moi aussi, et tous ceux qui l'ont lu que je connais m'ont parlé de cette scène.

Un ami très connaisseur de Céline m'a dit que c'est probablement l'un des morceaux du voyage le plus connu.

Tiens je le poste parce que c'est trop beau:

dire familièrement, il tutoyait les anges, ce garçon, et il n'avait l'air de rien. Il avait offert sans presque s'en douter à une petite fille vaguement parente des années de torture, l'annihilement de sa pauvre vie dans cette monotonie torride, sans conditions, sans marchandage, sans intérêt que celui de son bon cœur. Il offrait à cette petite fille lointaine assez de tendresse pour refaire un monde entier et cela ne se voyait pas. Il s'endormit d'un coup, à la lueur de la bougie. Je finis par me relever pour bien regarder ses traits à la lumière. Il dormait comme tout le monde. Il avait l'air bien ordinaire. Ça serait pourtant pas si bête s'il y avait quelque chose pour distinguer les bons des méchants

  • Yea 2
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Ha oui, quand il parle d'acide. Moi aussi, et tous ceux qui l'ont lu que je connais m'ont parlé de cette scène.

Un ami très connaisseur de Céline m'a dit que c'est probablement l'un des morceaux du voyage le plus connu.

 

 A cause de Guillemin :

 

 

 

 J'ai compris de quel passage vous parliez sans avoir lu le livre. Grâce à ce coco de Guillemin^^

 

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J'ai envie de tester cet auteur.

 

Drôle et charismatique, c'est très sympa à écouter 

 

 

 "Les économistes optimistes ont toujours eu raison ces 200 dernières années" ( à remettre dans le contexte bien sûr )

 

 " On ne peut plus lire Ayn Rand après 23 ans" Ahah

 

 Ah et sinon, un résumé en quelques minutes et vostfr :

 

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J'ai dévoré cette semaine «En studio avec les Beatles», formidable même si on est pas fan des Beatles.

C'était la grande époque ou les inges son étaient des heros qui avaient tout à decouvrir.

Quand Emerick explique comment il a fait sonner la batterie de Ringo Star pour l'album Revolver, j'avais l'impression de mettre les micros avec lui.

Vive l'analogique

Saine lecture pour tout musicien

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Drôle et charismatique, c'est très sympa à écouter 

 

 

 "Les économistes optimistes ont toujours eu raison ces 200 dernières années" ( à remettre dans le contexte bien sûr )

 

 " On ne peut plus lire Ayn Rand après 23 ans" Ahah

 

 Ah et sinon, un résumé en quelques minutes et vostfr :

 

 

Ah, les sous-titres blancs sur fond blanc…

 

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Je viens de finir le Manifeste de l’Anarchie, d'Anselme Bellegarrigue, qui m'a tout l'air d'être l'un des premiers pamphlet anarcho-capitaliste jamais écris (puisqu'il date de 1850, le De la production de la sécurité de Molinari datant de l'année précédente).

Quelques extraits:


"La société a toute sa raison d'être dans une vaste combinaison d'intérêts matériels et privés; l'intérêt collectif ou d'Etat, en considération duquel le dogme, la philosophie et la politique réunis ont jusqu'à ce jour réclamé l'abnégation intégrale ou partielle des individus et de leur avoir, est une fiction pure, dont l'invention théocratique a servi de base à la fortune de tous les clergés, depuis Aaron jusqu'à M. Bonaparte. Cet intérêt n'existe pas en tant que législativement appréhensible."

Critique de Rousseau (l'individu abandonne ses droits naturels pour se le voir restituer comme droit du citoyen) et du contractualisme: "On ne peut point dire que je me renonce au profit de tous, puisque tous devant se renoncer comme moi, nul ne gagnerait à ce jeu stupide que ce qu'il aurait déjà perdu, et resterait par conséquent quitte, c'est-à-dire sans profit, ce qui rendrait évidemment cette renonciation absurde. Du moment donc que l'abnégation de tous ne peut profiter à tous, elle doit nécessairement profiter à quelques-uns; ces, quelques-uns sont alors les possesseurs de tous, et ce sont probablement ceux-là qui se plaindront de mon égoïsme."

"Tous ces partis que vous voyez se mouvoir à la surface du pays, comme flotte l'écume sur une matière en ébullition, ne se sont pas déclarée la guerre à cause de leurs dissidences doctrinales ou de sentiment, mais bien à cause de leurs communes aspirations au pouvoir."

"Je suis capitaliste et vous me demandez un pour cent, diable! comment me tirer de là? Tout bien réfléchi, ce n'est pas moi qui utilise mon capital, je le prête à l'industrie; l'industriel en ayant grand besoin, ne laissera pas de le prendre pour un pour cent en plus, c'est donc sur lui que je me déchargerai de la contribution. L'impôt sur le capital tombe net sur le nez du travail."

"Le mot le plus dépourvu de sens qui ait été prononcé depuis la révolution de février c'est celui-ci: L'IMPÔT SUR LES RICHES ! Mot, sinon pervers, du moins profondément irréfléchi. Je ne sais ce qu'on appelle les riches dans un pays comme celui-ci où tout le monde est endetté et où l'état des mœurs pousse la plupart des propriétaires, rentiers et capitalistes, à dépenser, par an, plus que leur revenu. En tout cas, le riche admis, je vous défie de l'atteindre, vos tentatives sur lui n'indiquent qu'une grossière ignorance des lois élémentaires de l'économie sociale et de la solidarité des intérêts. Le coup que vous voudrez porter au riche ira frapper sur l'industriel, sur le prolétaire, sur le pauvre. Voulez-vous exonérer le pauvre? N'imposez personne."

"Je ne vois pas, en un mot, comment il arrive qu'un gouvernement que je n'ai pas fait, que je n'aie pas voulu faire, que je ne consentirai jamais à faire, vient me demander obéissance et argent, sous prétexte qu'il y est autorisé par ses auteurs."

"Les partis ont qualifié de mauvais citoyens ces sages et graves philosophes des intérêts matériels, qui ne se mêlaient pas aux saturnales de l'intrigue; les partis ont horreur de l'inertie politique, métal sans pores sur lequel nulle domination ne peut mordre. Il est temps de tenir compte de ces légionnaires de l'abstention, car c'est dans eux que siège la démocratie; c'est chez eux que réside la liberté, si exclusivement, si absolument, que cette liberté ne sera acquise à la nation que le jour où le peuple entier imitera leur exemple."

"La politique nouvelle est dans la réserve, dans l'abstention, dans l'inertie civique et dans l'activité industrielle, en d'autres termes, dans la négation même de la politique."

"Tout gouvernement étant nécessairement une cause d'antagonisme, de discorde, d'égorgement et de ruine; celui qui, par son vote, concourt à la formation d'un gouvernement est un artisan de guerre civile, un promoteur de crises et, par conséquent, un mauvais citoyen."
-Anselme Bellegarrigue, Manifeste de l’Anarchie, L'anarchie, Journal de l'Ordre, n°1, Avril 1850.

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J'avais lu mais je ne comprends pas pourquoi Copeau refuse de classer Bellegarrigue comme un proto-libertarien ; on dirait que pour lui, il faut avoir inspiré directement un courant pour pouvoir être désigné ainsi. Le rapprocher de Stirner me semble également inapproprié dans la mesure où la position de Stirner aboutit à un égoïsme négateur du droit, ce qui n'est pas le cas de l'égoïsme éclairé de Bellegarrigue.

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