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Pays-Bas : alcoolique de 41 ans euthanasié à sa demande


Adrian

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L’euthanasie a été pratiquée par un médecin généraliste au domicile des parents du quadragénaire, comme l’autorise la loi du pays…

l ne supportait plus les effets de l’addiction à l’alcool. Mark Langedijk, un Néerlandais de 41 ans, a choisi de mourir d’une injection létale le 14 juillet dernier. L’euthanasie a été pratiquée par un médecin généraliste au domicile des parents du quadragénaire, comme l’autorise la loi du pays.

« Les psychologues, les psychiatres, les médecins généralistes et tous les professionnels de santé ont fait de leur mieux pour l’aider. Mais Mark n’arrivait pas à expliquer ce qu’il ressentait à qui que ce soit », a expliqué son frère, cité par le Daily Mail.

« Je veux mourir, trop c’est trop »

« Je veux mourir, trop c’est trop », avait finalement annoncé Mark Langedijk à son médecin généraliste. Sa demande ayant été acceptée, le Néerlandais a choisi la date et le lieu de sa mort, ainsi que le menu de son dernier repas : des sandwiches jambon-beurre, de la soupe et de la bière.

Pour rappel, depuis le 1er avril 2002, toute personne souhaitant mettre fin à ses jours peut en faire la demande aux autorités néerlandaises. Une requête qui doit s’accompagner d’une explication réfléchie justifiant l’euthanasie ou le suicide assisté. L’an dernier, 5.500 Hollandais ont ainsi légalement mis fin à leurs jours.

http://www.20minutes.fr/monde/1973087-20161202-pays-bas-homme-alcoolique-41-ans-euthanasie-demande?utm_medium=Social&xtref=twitter.com&utm_campaign=Echobox&utm_source=Twitter&utm_term=Autofeed#link_time=1480677121

 

41 ans...

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Si c'était dans l'autre sens et qu'il ne pouvait plus boire d'alcool à la limite j'aurais compris, et je pense que Mathieu_D sera d'accord avec moi...

 

:icon_biggrin:  :icon_biggrin:  :icon_biggrin:

 

 

Mis à part ça, je ne sais pas ce qui me gêne le plus. 

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Hm oui bon là c'est clairement du suicide assisté.

Bon, après, vu qu'on ne peut empêcher le suicide de force, (autrement qu'en mettant un flic -voire une IA- derrière chaque personne), c'est peut être pas barbare même si ça peut sembler choquant à certains mais bon ben... S'il voulait vraiment passer à l'acte il se serait (sans doute) démerdé tout seul.

 

On peut par contre se demander si ça ne risque pas de transformer certaines tentatives/appels aux secours en "réussites"... Mais je suppose que les médecins peuvent refuser et alerter l'HP en cas de doute...

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Oui certes. Je me suis mal exprimé.

Ce que je voulais dire c'est qu'il est permis de se demander si l'assistance au suicide ne risque pas d'avoir un effet pervers "pousse-au-suicide".

Je précise que je n'ai pas d'opinion tranchée. Sans mauvais calembour.

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Comment être sûr que le sujet n'est pas un malade suicidaire?

Ce cas nous interpelle sur la définition de maladie, notamment en psychiatrie!

Je n'aurais pas voulu être à la place du toubib! D'ailleurs, je n'aurait pas pu "commettre" un tel geste!

Est ce de la médecine?

Clairement non! du moins comme je la conçois!

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Empêcher le suicide =/= interdire le suicide assisté.

Interdire le suicide assisté revient à interdire aux gens d'ôter la vie d'autrui, pas à empêcher les gens de se suicider.

Tu confonds suicide assisté et euthanasie. Alchimi aussi.
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Ben quand tu dis interdire le suicide assisté revient à interdire aux gens d'ôter la vie à autrui, c'est faux. Enfin y a aucun rapport entre les deux.

 

Dans l'euthanasie, tu es acteur d'un meurtre, dans le suicide assisté tu en es le complice actif.

C'est bel et bien lié à la prohibition de l'homicide.

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Non.

Et dans le cas du présent article mon avis sur la question c'est que c'est du suicide assisté.

 

A mon avis c'est de l'euthanasie puisque un tiers a procédé à l'injection létale. Ce qui caraactérise le suicide ce n'est pas le désir de mourir mais le fait de se donner soi même la mort!

Il y aurait-il prochainement une nouvelle spécialité médicale aux pays-bas: euthanasieur?

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Elle l'est, le consentement de la victime n'importe pas. Ce que je trouve dommage.

 

Si la personne veut se suicider, qu'elle se suicide.

Je veux bien discuter des hypothèses où la victime est physiquement incapable de se suicider elle-même.

Mais ne pas être en mesure de mettre fin soi-même à ses jours sans aucune raison physique, non, ce n'est pas un motif suffisant pour créer un "droit à la mort" ou une "obligation des médecins de délivrer la mort sur commande".

 

  • Yea 1
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Mais ne pas être en mesure de mettre fin soi-même à ses jours sans aucune raison physique, non, ce n'est pas un motif suffisant pour créer un "droit à la mort" ou une "obligation des médecins de délivrer la mort sur commande".

Et un "droit de demander à quelqu'un la mort" (pas forcément un médecin) ? Je ne vois pas pourquoi la raison de l'incapacité physique serait la seule possible. N'importe qui de sain d'esprit est ultimement décisionnaire de ce qu'il veut.
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