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Être mère ? Un cauchemar !


Nigel

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S’ils avaient de nouveau le choix d’avoir ou non des enfants, 20 % des parents allemands ne le referaient pas. Selon un sondage réalisé fin juillet par la société d’études de marché sur Internet YouGov auprès de parents de tous âges, seuls 73 % des Allemands ayant des enfants ne regrettent pas leur décision, 7 % sont indécis et 20 % - pères comme mères - sont catégoriques : même s’ils aiment leurs enfants, ils estiment en regardant en arrière que donner la vie a été pour eux une erreur. Telle Anne, 40 ans, mère d’un petit garçon de 2 ans. «Je me suis dit, c’est maintenant ou jamais, raconte cette Berlinoise. Malheureusement, c’est un cauchemar dont je ne me réveillerai jamais.» Anne regrette sa vie et sa liberté antérieures. Idem pour Doris, 32 ans, mariée et mère de trois enfants. Les deux aînés vivent chez leur père. Le plus jeune est élevé par ses grands-parents. «Mettre des enfants au monde, OK, mais le problème, c’est tout ce qui vient après. Laissez-moi tranquille !»

 

http://www.liberation.fr/planete/2016/09/12/etre-mere-un-cauchemar-dont-je-ne-me-reveillerai-jamais_1494774?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook&link_time=1473759915

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 On vit une époque où des femmes de 40 ans souhaitent rester des adolescentes toutes leurs vies visiblement. Et on s'étonne que les taux de natalités des Allemands soient si bas. En particulier des "blancs" qui doit tourner autour de 0.8...

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 On vit une époque où des femmes de 40 ans souhaitent rester des adolescentes toutes leurs vies visiblement. Et on s'étonne que les taux de natalités des Allemands soient si bas. En particulier des "blancs" qui doit tourner autour de 0.8...

 

Pour dire ça, tu n'as jamais dû lire un roman de ta vie (grave) ou jamais regardé un épisode de Plus belle la vie ou Les deux de l'amour (moins grave).

 

Mon commentaire est sec mais les "On vit une époque", quand on étudie un minimum l'histoire, ça ne veut pas dire grand chose.

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J'ai une très bonne amie qui est mère.

De ce qu'elle m'as racontée, et toute chose égale par ailleurs: Les femmes qui sont mères sont probablement les personnes qui sont le plus emmerdées par les moindres crétins de services, qu'elle que soit l'endroit ou le contexte.

 

Ça peut être des collègues envieuses et jalouses; des vielles dans le métro qui te sortent des "la grossesse c'est pas une maladie" ou "c'est le poids du péché" quand une femme enceinte s'assoit sur un fauteuil avant de tourner de l’œil de fatigue, (véridique, elle avait répondu du tac au tac "la vieillesse non plus connasse"); des fonctionnaires qui peuvent insister pour qu'elle colle un procès au père pour avoir une pension s'ils ne sont pas mariés mais juste ensemble, etc etc.

Sans même parler des 10000 inconnus qui veulent à tout prix donner des conseils gratuits pour éduquer le môme.

 

Ou des cassos qui font du chantage au babysitting (forcer la mère à leur confier le môme en babysitting contre un paiement, véridique, sisi!)

 

Bref le monde entier semble se sentir avoir le bon droit d'emmerder les mères.

Autant dire que je prend soin à ce que je dis quand je me retrouve en compagnie d'une amie enceinte ou mère.

En plus vu mon âge (tout début de la trentaine) plein de nanas de ma génération commencent à en faire. Je leur souhaite du courage. Sincèrement.

  • Yea 1
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Il y a juste le fait que, avant d'être parent, tu en rêves et comme tout rêve, il y a ensuite la réalité, et là tu t'aperçois qu'être parent, c'est aussi un pack d'emmerdements, de responsabilités, de privation de libertés, tout ça, ce sont des faits, et qui peuvent peser gravement dans la balance. Et masquer l'émotionnel et l'intensément gratifiant que représente la parentalité. Bon, ensuite, pour les femmes, on peut pas nier l'aspect purement physique et quasi mammifère de la grossesse, le désir intense de porter un petit d'homme ; c'est une expérience tout de même exceptionnelle et pourtant tellement banale

 

 

 

Alchimi, j'ai jamais vécu ça, moi, au contraire, l'entourage est plutôt bienveillant, je trouve

  • Yea 2
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Le reproche fait aux mères de ne pas penser aux conséquences est un truc qui revient souvent. Toutes les mères de mon entourage étaient au contraire très réglo sur la responsabilité que ça apporte.

Après je ne fréquente pas de cassos. Ça doit aider.

 

Il y a juste le fait que, avant d'être parent, tu en rêves et comme tout rêve, il y a ensuite la réalité, et là tu t'aperçois qu'être parent, c'est aussi un pack d'emmerdements, de responsabilités, de privation de libertés, tout ça, ce sont des faits, et qui peuvent peser gravement dans la balance. Et masquer l'émotionnel et l'intensément gratifiant que représente la parentalité. Bon, ensuite, pour les femmes, on peut pas nier l'aspect purement physique et quasi mammifère de la grossesse, le désir intense de porter un petit d'homme ; c'est une expérience tout de même exceptionnelle et pourtant tellement banale

 

 

 

Alchimi, j'ai jamais vécu ça, moi, au contraire, l'entourage est plutôt bienveillant, je trouve

 

Ah tu as de la chance alors. :) Mais je parlais moins de l'entourage immédiat que des inconnus et des collègues con(nes).

Mais après, mon amie a eu son enfant assez jeune (25 ans), et il faut croire que ça provoque les réflexions cons.

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Faut être sacrément niais pour ne pas percevoir l'aspect "responsabilités" liée à la conception et l'éducation d'un mioche.

 

Oh non. Notre époque a totalement séparé la sexualité de la fécondité. Résultat il s'en est suivi une très grande dé-responssabilisation des personnes. Cela continu aujourd'hui. Si tu es une fille on t'apprend que c'est ton choix à toi toute seule de décider d'avoir un enfant. Les hommes sont totalement hors circuit et leur seul rôle est de servir de pigeon pour financer le tout. Bref rien de surprenant vu la non éducation sur le sujet.

  • Yea 1
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 Mais je parlais moins de l'entourage immédiat que des inconnus et des collègues con(nes).

 

 

les francais et en particulier les francaises sont celebres pour etre de grand faiseurs de reflexions gratuites a base de dekoijmemele.Je ne sais pas ou ils, mais surtout elles, prennent cette idee que c'est normal et civil de donner son avis de cette facon.Meme moi j'en ai eu ,avec systematiquement des reflexions pete-couille ou desobligeantes camouflees sous de la socialisation sympatique avec le sourire.Ca ressemble toujours a une forme nevrotique de brainfuck destine a complexer la cible.

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Ca (ouin ouin les filles sont trop des irresponsables qui veulent notre pognon pas comme à la belle époque où c'etait des irresponsables entretenues par leur mari, là c'etait differenr) et les femmes adolescentes qui ne font pas d'enfant ou alors elles en font trop par caprice. De la part d'adolescents c'est marrant.

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Ca (ouin ouin les filles sont trop des irresponsables qui veulent notre pognon pas comme à la belle époque où c'etait des irresponsables entretenues par leur mari, là c'etait differenr) et les femmes adolescentes qui ne font pas d'enfant ou alors elles en font trop par caprice. De la part d'adolescents c'est marrant.

Tu es assez mal placé pour parler d'adolescents alors que tu n'as fêté que récemment ton deuxième poil de couille, hein, trampounet.
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