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Nanar Diplomatique : "nouveau" "manuel" "critique" "d'économie"


ttoinou

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Il décrit Hayek comme un "aristocrate" qui "déteste les pauvres", ce qu'il ne peut pas prouver non plus, mais évite soigneusement de dire que le type était un juif qui a fuit la menace nazie.

Comme le dit Ultimex, Hayek était catholique (c'est même le seul "père fondateur" du libertarianisme à ne pas être juif).

Surtout, il était tout sauf un aristocrate. Lors de son arrivée en Amérique, Mises a tenu à garder la particule (d'où le Ludwig *von* Mises Institute). Hayek, non (et signait donc "F. A. Hayek" par exemple).

  • Yea 2
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GODAMIT

Je pensais qu'il était juif aussi

Récapitulons les sept "pères fondateurs" du libertarianisme.

Mises : juif.

Rand : juive.

Friedman père : juif.

Friedman fils : juif.

Rothbard : juif.

Nozick : juif.

Hayek : c-c-c-combo breaker !

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Je vois que c'est surtout un héritier académique : fils et petit-fils de phd prof dans des universités.

On aurait pu dire ça, mais non, c'est plus infamant de dire "aristrocrate" chez les ploutocrates de l'information.

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Quel con. Il ressemble à ces commentateurs qui dès l'annonce du nouveau Nobel d'économie ne peuvent s'empêcher de placer "non non non c'est le prix de la BANQUE de Suède" en mode je révèle le secret du siècle que tout le monde savait déjà.

 

Un autre objectif est de laisser croire que l’économie est une science fiable, sinon exacte, même en présence de contre-performances manifestes des lauréats.

 

La sociologie au Diplo n'est manifestement pas une science fiable non plus.

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Au milieu des années 1970, l’essoufflement du compromis social d’après-guerre lui fournit un terrain favorable. Hayek reçoit le « prix Nobel » (lire « Quand une banque distribue des médailles ») d’économie en 1974

 

J'aime bien leur guillemets à "prix nobel", suivi de leur article expliquant que c'est la banque de suède qui délivre ce prix.

 

J'attends de voir comment l'information sera traitée quand un piketty recevra le "Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel"   :rolleyes: 

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J'attends de voir comment l'information sera traitée quand un piketty recevra le "Prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel"   :rolleyes:[/size] [/size]

Ils seront trop occupés à parler des cochons qui voleront.
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  • 10 months later...
Il y a 10 heures, Mathieu_D a dit :

C'est du vieux., mais c'est de la bonne. On n'a jamais lu autant de drogue chez un nourjaliste :  Le double jeu des classes moyennes https://www.monde-diplomatique.fr/2002/12/ACCARDO/9658

 

Citation

Les différentes fractions des classes moyennes occupent des positions plus ou moins éloignées des deux pôles, positif et négatif, de l’accumulation capitalistique et de la domination sociale, leur socialisation dans cet entre-deux soumis à une double gravitation entraîne une structuration caractéristique de la personnalité chez leurs membres. Ceux-ci, en effet, quelle que soit leur position dans cet espace, doivent constamment se définir par leur double rapport à ceux du dessus et à ceux du dessous. Dominants-dominés et dominés-dominants, ils ne cessent de proclamer, telle la chauve-souris de la fable :

« Je suis oiseau, voyez mes ailes ; je suis souris, vivent les rats ! »

D’où le caractère fondamentalement équivoque, ambivalent, comme dirait la psychanalyse, de leurs rapports avec la bourgeoisie, d’une part, et avec les classes populaires, d’autre part. Dans les deux cas, on peut observer un rapport contrasté d’attraction/répulsion qui se manifeste dans des stratégies compliquées d’alliance ou d’opposition avec le « bourge » et avec le « prole ».

C’est ainsi que les membres des classes moyennes, souvent issus des classes populaires, ou redoutant d’y plonger, sont tiraillés entre l’inclination à une rupture distinctive irréversible avec la masse indistincte et la tendance à la solidarité et à la compassion envers les petites gens, parfois si proches. La composition de ces deux tendances spontanées engendre nombre de pratiques de condescendance qui consistent à se pencher avec bienveillance sur le sort des « gens du peuple » pour les instruire, les animer, les insérer, les soigner, les conseiller, s’en faire les porte-parole, en particulier au plan politique, et utiliser à son profit le crédit de l’alliance avec les plus dominés dans la compétition avec les plus dominants.

On observe la même ambivalence dans le rapport à la bourgeoisie. Celle-ci fascine littéralement les classes moyennes, qui rêvent d’accéder à l’art de vivre grand-bourgeois, tel qu’elles le fantasment. Mais, faute d’en avoir les moyens effectifs, les petits-bourgeois vivent souvent la relation à leur modèle sur le mode bovarysant du dépit amoureux qui, en réponse à la morgue et à la condescendance des puissants, peut se transformer en ressentiment agressif, voire autopunitif.
 

 

Jusque-là tout va bien. Dans une certaine mesure. On disserte beaucoup sur des "classes moyennes" difficilement définissables et a fortiori quantifiables. Si c'était un journaliste, je lui reprocherais "seulement" de ne pas savoir de quoi il parle. Mais c'est un sociologue, et on aurait envie de le renvoyer à ses études, parce que pour le moment, la littérature sociologique que je connais peine à définir les classes. Faute de réussite dans ce domaine, les autres intellectuels construisent des hiérarchies de classes à leur guise (ainsi, dans les essais de Christophe Guilluy, les classes populaires représentent 61% de la population. Mais Piketty, à partir d'une construction reposant sur le seul critère du revenu, affirme qu'elles représentent 50% -de manière assez mécanique et homogénéisante d'ailleurs...).

 

Citation

Indépendamment de ces variations, il semble difficile d’imaginer que les classes moyennes, en dehors de minorités par moments plus radicales, puissent se mobiliser contre le système au point de mettre son existence en péril. La contestation, qui peut s’exprimer parfois sous une forme violente, est en général une contestation

dans le système et non une contestation du système.
 

 

Là c'est le moment où on recrache son marxisme orthodoxe pour nier que l'alliance des classes moyennes et supérieures dans l'Italie des années 20 ait produit une "vraie" contestation du "système" -le fascisme étant envisagé comme une forme de capitalisme comme une autre... Tout ce qui n'est pas le communisme n'est pas "une vraie contestation", apparemment...

ça en dit long que pour ce genre de personnages, démocratie libérale et Etat fasciste totalitaire puissent n'être "que" des variantes du même système... Et ce sont en général les mêmes, avec l'amour des "libertés bourgeoises formelles" qu'on vient de voir, qui ont le culot de revendiquer la médaille d'or de l'antifascisme !

 

Citation

l’impitoyable concurrence sociale et le règne inique de la force.

 

 

 

 

ça confirme ce que je disais tiens. On aimerait envoyer l'auteur faire un petit tour en Chine ou en Corée du Nord, histoire qu'il y réfléchisse à deux fois avant de qualifier la réalité politique française de "règne inique de la force"...

 

Citation

ce par quoi ils se sentent le plus frustrés, ce n’est peut-être pas, contrairement à une idée reçue, de ne pouvoir consommer plus, mais de se savoir confusément voués à une indépassable médiocrité

 

 

 

 

J'arrive à comprendre qu'un individu puisse être nul sous tel ou tel rapport ou somme de rapports ("X est nul est sport"). Je vois pas très bien ce que ça veut dire que de dire que des classes sociales seraient "nulles" (et en soi par dessus le marché). A supposer que cela ait un sens (mais il y a un moment où il faudra arrêter d'être aussi bien disposé), je vois mal comment on pourrait l'établir scientifiquement.

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  • 3 weeks later...

Travail. Combats et utopies arton58157-d5054.jpg

« Manière de voir » #156, décembre 2017 - janvier 2018

 

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Citation

 

Pensée rigide

Contrairement aux idées reçues, quand il s’agit de licencier individuellement ou collectivement les salariés, la France est moins « rigide » (entendez moins protectrice) que d’autres pays européens, selon l’indice de l’OCDE. Il atteint 2,99 en Belgique ; 2,94 aux Pays-Bas ; 2,84 en Allemagne et 2,82 en France. « Indicateurs sur la protection de l’emploi », 2013.


 

 

En une page tout ce qui ne va pas dans leur "raisonnement" : citations soigneusement sélectionnées, transformations des médias pas de gauche et du médef en épouvantail, statistiques éparses sans analyse, graphiques avec des échelles différentes sans explications (c'est quoi un "risque" de pauvreté ? sachant qu'ils savent même pas définir la pauvreté interpays) qui mènent à rien, comparaison avec les voisins pour des différences de 5% juste en mode "voyez la france c'est pas le pire et puis si les autres font pareil c'est qu'on a tous raison", appel au peuple, citation prophétique de marx etc...

 

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Pour l'Allemagne on voit que le chômage baisse et que le nombre de travailleurs en risque de pauvreté augmente.

 

Mais c'est logique : des chômeurs trouvent un job de base peu payé. Mais après tout, vaut mieux être employé avec un risque d'être pauvre, ou alors au chômage et la certitude d'être pauvre ? 

 

Bref, ils démontent leur rhétorique avec leurs propres chiffres.

  • Yea 1
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Il y a 3 heures, Mister_Bretzel a dit :

en risque de pauvreté

 

On invente des concepts de plus en plus pointus pour bien montrer que le fait qu'ils ont un travail en Allemagne, comparé à la France où ils seraient SDF, ben finalement, c'est pas tellement mieux ou que attendez ça pourrait empirer, ou qu'en fait, ils sont malheureux à l'intérieur d'eux-mêmes (et exploités par un patron cupide même si personne n'ose l'avouer). 

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1 hour ago, h16 said:

 

On invente des concepts de plus en plus pointus pour bien montrer que le fait qu'ils ont un travail en Allemagne, comparé à la France où ils seraient SDF, 

Passé 25ans, en France si t'es SDF c'est que tu es migrant.

Entre le RSA, les APLs et l'impossibilité de te virer de ton logement, il faut le vouloir pour se retrouver à la rue.

 

Franchement, suis pas sûr que le RSAste français, s'en tire moins bien que le travailleur au bas de l'échelle en Allemagne.

 

Ce qui montre bien qu'il y a un problème (si tu es socialiste tu diras que c'est en Allemagne le problème, si tu as un minimum de connaissance tu verras que c'est en France).

 

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Je ne suis pas sûr que le nombre de RSA en France n'augmente pas plus vite que le nombre de travailleurs précaires en Allemagne. D'autant que la démographie est nettement défavorable à la France dans ce schéma. 

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13 hours ago, h16 said:

Je ne suis pas sûr que le nombre de RSA en France n'augmente pas plus vite que le nombre de travailleurs précaires en Allemagne. D'autant que la démographie est nettement défavorable à la France dans ce schéma. 

Plus que les précaires, ce serait plus intéressants de regarder sur les travailleurs en dessous du seuil de pauvreté (même si le seuil de pauvreté est pas forcément un bon indicateur j'en vois pas de meilleurs dans les stats internationales).

 

Et là j'avoue que j'en sais rien.

 

Mais effectivement, ce serait intéressant (bien qu'à mon avis l'allemagne risque d'être plombée par ses réfugiés).

 

 

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