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Accord de principe pour le Trans-Pacific Partnership Agreement


Adrian

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Apparemment un deal serait sur le point d'être conclu pour le Trans-Pacific Partnership Agreement. Accord commercial avec entre autre : les stats, Australie, Canada , Japon, Perou, Mexique , Vietnam Malaisie , NZ. Quelques points restent à discuter à priori :

 

 

A dozen Pacific nations closed in on a sweeping free trade pact on Sunday in Atlanta after a breakthrough over how long a monopoly pharmaceutical companies should be given on new biotech drugs.

The issue has pitted the United States, which has argued for longer protections, against Australia and five other delegations who say such measures would strain national healthcare budgets and keep life-saving medicines from patients who cannot afford them.

The compromise would preserve Australia's existing five-year protection period but would also offer flexibility on longer drug monopolies, potentially creating two tracks on future drug pricing within the trading bloc, a person close to the negotiations said.

The terms of that compromise, hammered out after a third all-night round of negotiations between Australia and the United States, still had to find support from other nations such as Chile and Peru, other people involved in the talks said.

Mexican Economy Minister Ildefonso Guajardo said he could not reveal details of the compromise on biologics "until everyone has signed up and we are all on the same page." But officials were increasingly confident of completing a deal that has been in negotiations for five years.

Japan's Economy Minister Akira Amari said he had called Prime Minister Shinzo Abe to notify him that a deal was within sight.

The United States offers 12 years of exclusivity for the clinical data used in developing drugs like cancer therapy Avastin, developed by Genentech, a division of Roche in order to encourage innovation. Australia insisted on five years of protection to bring down drug prices more quickly.

The trade pact, the Trans Pacific Partnership, or TPP, would lower tariffs and set common standards for 12 economies led by the United States and Japan, which together account for 40 percent of global output.

U.S. President Barack Obama has pushed for a deal as a way to open markets to U.S. exports, including financial services and pharmaceuticals. U.S. officials have also promoted the deal as a counterweight to China and that rising power's vision for Asia.

The talks in Atlanta were extended by 24 hours to a fifth day on Sunday. A handful of protesters unfurled a "Stop TPP"banner at the Westin hotel, where the talks were taking place, on Sunday morning. They were escorted away by security and police.

By Saturday, the United States and Japan had reached agreement in principle on trade in autos and auto parts in talks that had also included Canada and Mexico. That agreement is expected to give U.S. automakers, led by General Motors and Ford, two decades or more of tariff protection against low-cost pickup truck imports from Thailand or elsewhere in Asia, people briefed on the talks have said.

But the TPP deal taking shape would also give Japan's auto industry, led by Toyota Motor, a freer hand to source parts from Asia, including from plants outside the TPP-zone like China, on vehicles sold in North America.

A "rule of origin" would stipulate that only 45 per cent of a vehicle would have to be sourced from within the TPP, down from the equivalent ratio of 62.5 per cent under NAFTA, officials have said.

New Zealand wants to ensure its dairy industry, dominated by Fonterra, the world's largest dairy exporter, comes out as a clear winner in a TPP deal by opening markets like Canada, Mexico, Japan and the United States.

If US Trade Representative Michael Froman, who is chairing the Atlanta talks, manages to steer them to a conclusion on Sunday, that would mark the start of a political fight to get the deal approved in the United States.

The Obama administration relied on Republican votes to win fast-track trade negotiating authority from Congress in July, setting up a straight yes or no vote on any deal.

Many Democrats and labour groups have raised questions about what the TPP would mean for jobs in manufacturing and environmental protections.

Meanwhile Republicans, including Sen Orrin Hatch, the powerful chairman of the Senate finance committee, have urged the administration to hold the line on intellectual property protections, including for biologic drugs.

 

 

Le TPP est l'un des traités de la " trinité de l'enfer " pour les gens de gauche ( Avec le TIPP entre l'UE et les US  et TISA ).

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Le TPP est l'un des traités de la " trinité de l'enfer " pour les gens de gauche ( Avec le TIPP entre l'UE et les US  et TISA ).

 

Pour les antilibéraux en général. Alain de Benoist n'est pas de gauche et il a écrit un bouquin intitulé Le traité transatlantique et autres menaces (cf: http://www.amazon.fr/Le-trait%C3%A9-transatlantique-autres-menaces/dp/2363711114).

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Je connais cette théorie... ;)

 

Un type qui offre des bouquins de raciologistes nazis aux abonnés de ses revues ne peut décemment pas être qualifié "de gauche", même dans une utilisation extensive de la notion.

 

(mais j'ai bien perçu que tu me taquinais, t'inquiètes ;) ).

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Un type qui offre des bouquins de raciologistes nazis aux abonnés de ses revues ne peut décemment pas être qualifié "de gauche", même dans une utilisation extensive de la notion.

(mais j'ai bien perçu que tu me taquinais, t'inquiètes ;) ).

Le Nazisme étant un truc de gauche on peut ;)

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Je n'arrive pas à me faire une idée sur ce truc. Autant plus de libre échange me paraît être une très bonne chose, autant ne pas savoir ce qui est négocier me paraît très préjudiciable.

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Le Partenariat transpacifique (TPP) a accouché d’un accord de principe, lundi 5 octobre, mais ce ne fut pas sans mal. Les représentants des douze pays concernés (Etats-Unis, Canada, Mexique, Chili, Pérou, Japon, Malaisie, Vietnam, Singapour, Brunei, Australie et Nouvelle-Zélande) n’ont réussi à trouver un compromis qu’à l’issue d’une réunion marathon de plus de cinq jours, qui s’est déroulée à Atlanta (Etats-Unis).

Il s’agit de l’aboutissement de discussions entamées en 2008, qui ouvre la porte à l’un des plus importants traités de libre-échange jamais signé. L’accord de principe doit maintenant être ratifié par les parlements de chacun des pays.

Couper la poire en deux

Le suspense a été prolongé jusqu’à lundi matin en raison, notamment, d’un différend sur la question de la protection des brevets dans le domaine des médicaments biotechnologiques. L’Australie, mais aussi le Chili et le Pérou, s’opposaient fermement à la protection dont jouissent les entreprises américaines du secteur. Celles-ci disposent de douze ans avant qu’un concurrent puisse copier le médicament et le vendre meilleur marché. Une durée qui n’est que de cinq ans dans d’autres pays.

Il était donc question de couper la poire en deux en allongeant le délai à huit ans. Cette disposition était également très contestée par les organisations non gouvernementales, qui considèrent que cela va conduire à renchérir le prix des médicaments.

Autre pomme de discorde qui a dû être résolue : l’ouverture du marché des produits laitiers canadien, japonais et américain aux importations en provenance de Nouvelle-Zélande et d’Australie.

Enfin, les négociateurs ont dû surmonter les réticences canadiennes et mexicaines sur une plus grande ouverture du marché nord-américain dans le secteur des pièces détachées automobiles. Un domaine qui profiterait en priorité aux constructeurs japonais.

Suppression de 18 000 droits de douane

L’enjeu du TPP est multiple. D’abord, en harmonisant les normes et en abaissant les droits de douane, il est censé doper les échanges commerciaux entre les douze pays de part et d’autre du Pacifique. Ceux-ci représentent environ les deux cinquièmes du commerce mondial. Concernant les normes, le traité tend à aligner sur les standards occidentaux la notion de propriété intellectuelle. Il est question aussi de la reconnaissance d’un Internet ouvert, y compris au Vietnam, où le régime communiste s’y opposait jusqu’à présent. Tout un volet du traité concerne enfin l’interdiction des trafics d’animaux sauvages et certains abus environnementaux.

L’accord prévoit en outre la disparition de 18 000 droits de douane auxquels étaient assujetties les exportations américaines en direction de ses onze partenaires dans des secteurs aussi divers que l’industrie mécanique, les technologies de l’information, la chimie ou les produits agricoles. Par ailleurs, un chapitre est consacré à l’élévation des normes en termes de droit du travail dans des pays comme le Vietnam, la Malaisie et Brunei.

Contrebalancer l’influence chinoise

Sur le plan diplomatique, pour les Etats-Unis, le TPP est l’aboutissement de la stratégie dite du « pivot », qui consiste à resserrer les liens commerciaux avec les pays de l’Asie-Pacifique pour contrebalancer l’influence grandissante de la Chine. De ce point de vue, c’est un succès pour Barack Obama, qui n’a pas compté ses efforts auprès de ses partenaires commerciaux pour parvenir à un accord.

Lire (en édition abonnés) : Les Etats-Unis et le Vietnam se rapprochent face à Pékin

Enfin, cet accord est susceptible de créer une dynamique pour accélérer les négociations du Traité transatlantique entre l’Europe et les Etats-Unis (TTIP). Celles-ci, qui n’ont débuté qu’en 2013, avancent à pas comptés, les Etats-Unis étant concentrés jusqu’à présent sur la réussite du TPP.

Pour ce dernier, le processus n’est toutefois pas encore achevé. Concernant les Etats-Unis, il doit passer l’obstacle d’un vote par le Congrès. Celui-ci devrait être facilité par la procédure du « Trade Promotion Authority » ou « Fast Track ». Adopté cet été par le Congrès, ce processus permet aux parlementaires américains de voter le texte en bloc, évitant ainsi une longue procédure d’adoption, article par article. Barack Obama n’avait obtenu le feu vert pour déclencher cette procédure que grâce au soutien des Républicains, traditionnellement favorables au libre-échange, le camp démocrate du président étant plus dispersé sur la question.

Va débuter maintenant une période de décryptage des détails de l’accord de principe trouvé lundi, avec le risque que les parlementaires américains trouvent le verre à moitié plein, alors que les Etats-Unis entrent en période électorale.

 

http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/05/partenariat-transpacifique-un-accord-entre-les-etats-unis-et-onze-pays_4782836_3234.html#avXq6WRbMxzBBSzU.99

 

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plus de commerce, même avec les contraintes qui seront imposées, a priori c'est du bon. Ils font ça pour aider les copains et paf, tu vas voir que ça va se retrouner contre eux 'ici quinze ou vingt ans.

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  • 3 weeks later...

 

Suite à la conclusion de l'Accord de Partenariat Trans-Pacifique par 12 pays du pourtour de l'Océan Pacifique, les débats sur les coûts et les avantages de la libéralisation des échanges s'intensifient. Les premiers leaders de la campagne présidentielle des États-Unis, le républicain Donald Trump ainsi que la démocrate Hillary Clinton, ont exprimé leur opposition à l'APTP, même si en tant que Secrétaire d'État Mme Clinton a l'appelé « la référence absolue en matière d'accords commerciaux. »

Le degré convenable d'ouverture du commerce n'est pas un débat nouveau. Historiquement les systèmes commerciaux d'abord plutôt ouverts évoluent vers une stricte limitation par des règlementations, des droits de douane ou des barrières non tarifaires, sous l'influence de changements dans la force relative libérale ou protectionniste des forces économiques et politiques en présence. Mais même dans des systèmes fermés, aussi sévères que soient les sanctions qu'ils imposent sur le commerce, des marchés noirs se développent en général, en raison des « gains réalisés grâce au commerce » produits par les forces économiques naturelles.

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Le désir de commercer survient lorsque les avantages nationaux d'importation d'une marchandise (un produit fini ou un composant) excèdent le prix payé, par exemple si le produit importé ne peut pas être produit sur le territoire national, ou seulement à un coût supérieur. Comme l'a montré l'économiste britannique David Ricardo il y a deux siècles, il peut être encore préférable pour un pays d'importer des marchandises qu'il peut produire à un prix plus avantageux, si cela permet la production d'autres marchandises encore moins chères à produire. Les gains supplémentaires issus du commerce comprennent une diversité accrue et des économies d'échelle impliquées dans la production pour le marché mondial.

Il existe bien évidemment des inconvénients potentiels au commerce. Alexander Hamilton, le premier Secrétaire américain au Trésor, a fait valoir que le fait d'autoriser des importations moins coûteuses pouvait entraver le développement de la « jeune » industrie nationale, qui avait besoin de temps prendre suffisamment d'ampleur afin de réduire les coûts à un niveau compétitif. Ces dernières décennies, l'argument anti-commerce a porté en grande partie sur la concurrence « déloyale » et sur la perturbation économique.

Mais la réalité est que quand deux parties prenantes sont d'accord pour faire du commerce, on peut supposer que toutes les deux s'enrichissent par ce processus. Dans le cas contraire, l'une d'entre elles refuseraient de faire du commerce. Ainsi, bien que la libéralisation du commerce puisse entraîner certaines pertes (plus petites) pour certains groupes, ceux-ci peuvent (et doivent) être aidés par des programmes nationaux de réinstallation et d'assistance, comme le programme d'Aide aux ajustements commerciaux et les règles de transition pour les secteurs, les entreprises et les employés américains concernés.

L'expérience passée renforce l'opinion selon laquelle en définitive le commerce volontaire est une bonne chose. Le protectionnisme extrême du début des années 1930, qui a fait suite à une ère de commerce international relativement libre, a eu des conséquences dévastatrices, qui ont fini par préparer le terrain de la Seconde Guerre mondiale. Comme l'a montré l'économiste du MIT Charles Kindleberger, la loi tarifaire américaine Smoot-Hawley en particulier a permis de transformer une récession profonde en dépression mondiale.

Avant même la fin de la guerre, les grandes puissances se sont réunies à Bretton Woods au New Hampshire, afin d'établir un nouveau régime de finances et de commerce international, au sein de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (AGETAC ou GATT). Par une succession de négociations mondiales longues et difficiles (appelées « cycles du GATT »), les droits de douane ont été réduits de façon constante sur un choix de plus en plus large de marchandises. En conséquence, le commerce mondial a augmenté plus rapidement que le PIB mondial pendant la majeure partie de l'après-guerre.

Presque tous les économistes conviennent que ce tournant vers la libéralisation du commerce a grandement bénéficié aux citoyens du monde et a amélioré la croissance mondiale. Les économistes Jeffrey Frankel et David Romer estiment qu'en général, le commerce a un important effet positif sur la croissance.

À l'heure où presque partout la croissance ne parvient pas à répondre aux attentes, l'APTP semble donc un bon coup à jouer. Évidemment parce que les droits de douane dans les pays membres de l'APTP sont déjà faibles (avec quelques exceptions, comme les droits de douane du Canada sur les produits laitiers et du Japon sur la viande bovine), le bénéfice net de leur élimination serait modeste (à l'exception de quelques articles qui sont très sensibles aux faibles variations de prix). Mais l'APTP devrait également réduire les barrières non tarifaires (comme les formalités administratives et la protection des entreprises publiques), harmoniser les politiques et les procédures et inclure des mécanismes de règlement des différends.

Bien que des dispositions précises de l'APTP n'aient pas été rendue publiques, les dirigeants politiques des pays membres prédisent que cet accord, une fois ratifié et mis en œuvre, va ajouter des centaines de milliards de dollars à leur économie et favoriser l'emploi. Les économies plus petites et en développement vont probablement en bénéficier le plus par rapport à leur taille, mais dans l'ensemble tout le monde va en bénéficier.

D'autres résultats importants ne figurent pas dans ces calculs. L'alternative à la libéralisation des échanges n'est pas le statu quo : c'est un recul global opposé à la transparence. Ceci peut se produire d'un certain nombre de manières, par exemple par la construction de barrières non-tarifaires que les candidats sortants nationaux préfèrent aux dépens des importations potentielles à plus bas prix dont pourraient bénéficier les consommateurs.

En outre, il est beaucoup plus facile d'établir des relations commerciales mutuellement avantageuses que de résoudre les problèmes géopolitiques et militaires, comme dans le cas de la lutte contre l'État islamique ou dans la résolution des tensions en mer de Chine méridionale. Mais des relations commerciales fortes ont le potentiel d'encourager la coopération (ou du moins de décourager l'escalade du conflit), dans d'autres domaines plus litigieux.

Il existe pourtant certaines préoccupations légitimes au sujet de l'APTP. Certains s'inquiètent qu'il puisse détourner le commerce en provenance de pays tiers ou entraver le cycle de Doha moribond sur les négociations commerciales multilatérales (même si il y a 20 ans de cela, l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) a eu l'effet contraire, en relançant le cycle d'Uruguay).

Compte tenu de tout cela (sans oublier une attention renouvelée aux frontières nationales, en raison de problèmes d'immigration controversés, comme l'afflux de réfugiés du Moyen-Orient en Europe), la ratification de l'APTP est loin d'être certaine, surtout aux États-Unis. La somme d'intérêts concentrés opposés à l'accord peut se révéler plus influente que les intérêts diffus de tous les consommateurs.

Ce serait une perte importante. Permettre aux entraves protectionnistes existantes au commerce d'échanges commerciaux de rester en vigueur, voire d'empirer, priverait non seulement les citoyens des pays de l'APTP de revenus plus élevés, mais cela porterait également un coup préjudiciable à la coopération internationale.

https://www.project-syndicate.org/commentary/tpp-trade-growth-international-cooperation-by-michael-boskin-2015-10/french#FjeDATTzuWJmSY4K.99

 

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  • 2 weeks later...
  • 3 weeks later...

 

Even when it comes to the most basic of reforms – tariff liberalisation – there are some inordinately long transition periods. For instance, as illustrated by Doonan (2015), the current 2.5% tariff on imported Japanese cars to the US will take 15 years to go down to 2.25% and a further 10 years to go down to zero. Similarly, the 25% tariff on imported Japanese trucks will remain in place for 30 years after the agreement comes into force. But there are variations across members, especially for those still with quite high tariffs on cars, and the impact of TPP on this sector will be determined mainly by how non-tariff barriers are affected (Head and Mayer 2015), although this remains uncertain.

http://www.voxeu.org/article/tpp-unveiled

 

Le libre-échange a petite vitesse ...

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