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Crise agricole ou overdose paysanne ?


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Pleins.

 

J'ai longtemps cru moi aussi que le Charolais c'était ZE steack.

 

Et puis un jour, comme un con, je suis allé à Dublin et j'ai attaqué mon séjour par un Burger King fait d'Angus.

 

Vous savez, j'y repense encore avec beaucoup d'émotions. Sérieusement, je pense que j'ai jamais mangé de burger aussi bon de toute ma vie, même dans les burger "haut de gamme", parce que celui-là fut une révélation. Je pense que sur les 6jours que j'ai passé à Dublin, j'ai du bouffer une 15aine de fois au BK :D

 

Si tu passes sur Paris un de ces quatre essaye Le Camion Qui Fume :

 

http://lecamionquifume.com/#ounoustrouver

 

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Bigard va acheter le porc à prix réduit

Le groupe Bigard va désormais acheter ses porcs à 1,329 euro/kg contre 1,40 réclamé par les éleveurs et un cours de 1,372 euro/kg actuellement au Marché du porc breton (MPB), prix de référence, a annoncé aujourd'hui le groupe dans un courrier. Le syndicat agricole FRSEA, présent au Salon de l'élevage (Space) de Rennes, a aussitôt dénoncé cette décision lors d'une conférence de presse. "C'est une bombe politique et professionnelle, c'est la première fois qu'un outil économique décide de déclarer la guerre aux éleveurs de porcs", a réagi Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine (FNP). "C'est du mépris, une volonté délibérée de retourner à un système féodal. C'est une provocation délibérée qui ne va pas rester sans réaction et je pense qu'il va s'en souvenir", a-t-il menacé.

"En date du 7 août 2015, le groupe Bigard sortait du MPB en dénonçant son règlement suranné accablant pour les abattoirs (et) une entente sur un prix de base à 1,40 euro/kg", rappelle le groupe dans ce courrier daté du 17 septembre. Bigard, comme l'un des deux autres acheteurs principaux du MPB, la Cooperl, avait décidé début août de ne plus acheter au MPB, déclenchant une nouvelle crise du porc. En juin, le gouvernement avait fixé comme objectif au MPB de parvenir à un prix moyen de 1,40 euro/kg, prix minimum réclamé par les éleveurs, un prix atteint le 23 juillet au MPB de Plérin. Mais depuis, le groupe Bigard, leader de la viande en France, continuait à acheter, au prix du MPB mais en direct, 90.000 porcs par semaine.

Mais "six semaines plus tard", Bigard considère que "sa problématique structurelle reste inchangée tout comme ses effrayants résultats économiques pour le maillon abattage découpe qui se trouve totalement marginalisé sur le marché européen". "En conséquence, et pour ne pas mettre en cause la stratégie porc du groupe et son gros programme d'investissements qui seuls permettront de rester +dans la course+, il faut s'engager dans un début d'alignement du prix du porc correspondant à l'offre et à la demande", considère le groupe. "L'exercice n'étant plus envisageable via le Marché du porc breton, le groupe Bigard qui se refuse à réduire ses abattages a annoncé que ses apports et achats de porcs vivants pour la semaine n°39 se feront sur une cotation de référence à 1,329 euro/kg" à l'exception de ses filières qualité qui resteront au prix de base MPB.

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/09/18/97002-20150918FILWWW00164-bigard-va-acheter-le-porc-a-prix-reduit.php

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. "C'est une bombe politique et professionnelle, c'est la première fois qu'un outil économique décide de déclarer la guerre aux éleveurs de porcs", a réagi Paul Auffray, président de la Fédération nationale porcine (FNP). "C'est du mépris, une volonté délibérée de retourner à un système féodal. C'est une provocation délibérée qui ne va pas rester sans réaction et je pense qu'il va s'en souvenir", a-t-il menacé.

Encore un dingue.

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C'est pas un cartel, c'est légal puisqu'organisé par le gouvernement. Le gouvernement condamne les cartels, il n'aime pas la concurrence.

Et ce n'est pas défavorable aux consommateurs mais aux distributeurs qui, comme chacun ayant lu le premier rapport venu le sait, fait des marges honteuse au détriment des petits producteurs qu'ils oppressent.

 

T'as rien suivi toi.

 

Toucher aux prix c'est comme péter le thermomètre : Il fera toujours aussi chaud mais tu ne le sauras plus. Stratégie de l'autruche.

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L'objectif fixé en juin par le gouvernement de parvenir à un prix moyen de 1,40 euro le kilo sur le marché du porc breton n'aura pas duré longtemps. Jeudi 24 septembre, la section porcine de l'UGPVB (groupements de producteurs auxquels les éleveurs délèguent l'organisation des marchés) a annoncé qu'elle y renonçait afin de préserver l'existence du marché du porc breton.

Le président de l'UGPVB, Michel Bloc'h, a expliqué cette annonce paradoxale comme une conséquence du refus en août de deux des principaux acheteurs de viande de porc, Bigard et la Cooperl, de payer ce prix, et leur retrait du marché. "On souhaite que le marché refonctionne normalement. Si on continue dans cette voie, il n'y aura plus de marché, les opérateurs n'y viendront plus", en raison de la déconnexion avec les prix pratiqués dans les autres pays producteurs européens.

L'UGPVB a donc demandé aux abatteurs, y compris de la grande distribution qui continuaient à soutenir le cours, "de ne plus acheter à 1,40 euro" le kilo de porc dès la cotation prévue dans la journée au marché du porc breton de Plérin (Côtes d'Armor), où s'établit le prix de référence national. Le Marché du porc breton a annoncé jeudi après cette décision qu'il n'y aurait pas de cotation ce jeudi, sans préciser la date de la prochaine cotation.

"C'était prévisible", selon Leclerc

Dans son blog ce jeudi, Michel Edouard Leclerc, le patron des centres commerciaux du même nom, annonce que son groupe et ses filiales agroalimentaires "respecteront la consigne", tout en rappelant qu'ils avaient jusqu'ici "tenu les engagements (...) de soutenir le cours sur le marche du porc breton".

Pour Leclerc, "en l'absence de cours européen régulé, et avec la baisse du cours allemand, l'écart de prix s'est creusé entre la France et l'Allemagne". Ce qui gêne les exportations françaises et favorise la prise de parts de marché par les producteurs d'Outre-Rhin.

"Entre nous, c'était prévisible, ajoute le distributeur. Les réactions de la Cooperl puis de Bigard laissaient présager de la fragilité de cette situation".

"C'est très difficile d'assumer ce type de décision, mais on l'assume"

"Si on n'avait pas pris cette décision, c'était le dernier marché aujourd'hui", a assuré Michel Bloc'h. Et ensuite, avec la fin du marché du porc breton, "on reviendrait à l'achat en direct (l'abatteur achetant directement chez le producteur, ndlr), ce que nos grands-parents ont connu, et c'est surtout ce qu'on ne veut pas".

"Les Allemands ont fait moins six centimes hier. On ne peut pas rester sur un prix politique (le 1,40 euro) (...) C'est très difficile d'assumer ce type de décision, mais on l'assume. Les producteurs, sur le fond, comprendront la décision. Il n'y avait pas moyen de faire autrement. Sans le marché, on va encore plus à l'abîme. Ce sera pire" que la situation actuelle, a estimé Bloc'h.

Entre 10 et 15% des élevages sont actuellement dans une situation financière désespérée et la Bretagne représente 60% de la production porcine française. Et les porcs ne peuvent rester trop longtemps dans les élevages dans l'attente d'un hypothétique meilleur prix. Ils doivent donc partir à l'abattoir sous peine de perdre de leur valeur. "Plusieurs dizaines, voire des centaines d'élevages, ont actuellement des cochons en retard" et cette situation est intenable pour les éleveurs, explique un observateur attentif du marché.

http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/24/porc-breton-prix-fixe-gouvernement_n_8189240.html?utm_hp_ref=france

 

 

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  • 10 months later...
  • 11 months later...
il y a 31 minutes, Jukebox a dit :

 

Ce n'est pas totalement faux, la concurrence du marché unique européen pousse des agriculteurs à la faillite. Il faut s'en réjouir, le libéralisme est l'ennemi des partisans du statu quo. Le consommateur y a gagné l'abondance à bas prix tout en empêchant pas les bobos de payer plus cher pour de la qualité.

 

Mais la journaliste fait sa journalimste en ne montrant pas parmi ses graphiques l'inflation des normes sanitaires, sécuritaires, environnementales, sociales, fiscales qui impactent les coûts de toute la chaîne de production, pas plus qu'elle ne parle des effets de la PAC sur la taille moyenne des exploitations.

 

De plus l'exemple qu'elle donne avec les quotas laitiers en vigueur de 1984 à 2015 contredit sa thèse selon laquelle la déréglementation est la cause des faillites et de l'industrialisation des entreprises agricoles entre 1988 et 2013.

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  • 6 months later...

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