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Prospective, invectives


Brock

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Pas convaincu. Les "nous" et les "eux" se rencontrent partout sur terre encore et ça ne s'affadit pas après 150 ans de mondialisation.

On n'a que 20 abs d'internet, on va voir ce que ça va donner avec les digitals natives des années 2000.

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Pas convaincu. Les "nous" et les "eux" se rencontrent partout sur terre encore et ça ne s'affadit pas après 150 ans de mondialisation.

On n'a que 20 abs d'internet, on va voir ce que ça va donner avec les digitals natives des années 2000.

Ce n'est pas ce qui est dit. Il dit (et à mon avis, avec raison) qu'il y a plutôt une multiplication du "nous" et du "eux" qui fait que la notion de grands ensembles à la "France" / "Europe" tend à se dissoudre. Et c'est observable avec la communautarisation, régionalisation, etc... Internet permet de s'affranchir des frontières et de certaines barrières, et permet d'en créer d'autres, de changer la carte.
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La balkanisation

1/ concerne le morcellement de territoires géographiques.

2/ est un processus sans chevauchements

 

Perso j'évoque (entre autres) plutôt la notion d'appartenances communautaires diverses et multiples. Et avec bien sûr conséquences juridiques etc.

 

De toutes façons, si on espère un retour possible vers l'individu, je vois mal comment ça pourrait se passer sans dissolution des notions de grands ensembles.

Et je ne crois pas du tout au gouvernement mondial unique libérateur. ça ama, c'est le cauchemar assuré.

 

Mais de toutes façons, c'est le genre de truc type tectonique des plaques. Quasi invisible au jour le jour.

 

Mais je me demande si aujourd'hui on peut arriver à refanatiser des millions de gens pour proclamer un nouvel état ?

L'expérience des affreux de Daesh etc sera instructive.

(Perso je crois qu'ils sont à rebours de l'histoire.)

 

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En somme, il y a balkanisation.

Super.

C'est quand il y a eu balkanisation qu'il y a eu le moins de guerres, mais quand tout ce beau monde etait forcé de cohabiter sous les autrichiens ou les ottomans c'est là que ça empirait.
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  • 2 weeks later...

Encore un petit retour sur état/nation/etc.

 

On lit, tous les jours, toutes ces news sur les péripéties de l'immigration.

Ces flux, qui se réalisent coûte que coûte (c'est à dire mal).

Et les barrières à ces flux, les frontières nationales.

L'immigration d'aujourd'hui (la libre circulation), contrariée par les frontières d'hier.

J'ai le sentiment que ces désirs de libre circulation, visibles tous les jours, érodent aussi pas mal, ringardisent complètement, le concept de nation.

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L'historicisme au secours du libéralisme... Un de nos pires démons. Il y a cent cinquante ans l'histoire était marxiste, et franchement si la connaissance des phénomènes humains de très long terme a progressé depuis, ce n'est que très peu et de manière très peu linéaire. Si tu ajoutes à cela les obstacles épistémologiques bien décris par Popper à l'historicisme (l'histoire qui 'ringardise des concepts', es-tu seulement capable de dire clairement en quoi ça consiste ?), je crois qu'on ferait mieux de pas aller dans cette voie.

(edit : d'ailleurs pas seulement par Popper, par Husserl aussi cf "la philosophie comme science rigoureuse")

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L'historicisme au secours du libéralisme... Un de nos pires démons. Il y a cent cinquante ans l'histoire était marxiste, et franchement si la connaissance des phénomènes humains de très long terme a progressé depuis, ce n'est que très peu et de manière très peu linéaire. Si tu ajoutes à cela les obstacles épistémologiques bien décris par Popper à l'historicisme (l'histoire qui 'ringardise des concepts', es-tu seulement capable de dire clairement en quoi ça consiste ?), je crois qu'on ferait mieux de pas aller dans cette voie.

(edit : d'ailleurs pas seulement par Popper, par Husserl aussi cf "la philosophie comme science rigoureuse")

Pour le coup, je ne cherchais nullement à secourir quoi que ce soit.

Je faisais juste part de mon ressenti (qui est peut-être très perso). Mais j'ai le sentiment que les frontières font "vieux truc chiant, statique, et carrément mortel pour pas mal de gens"; versus une immigration qui, même si elle a aussi des effets négatifs, est quand même un truc vivant, dynamique et actuel.

On s'émeut des victimes du terrorisme, mais quantitativement, le nombre de gens qui laissent leur peau pour simplement tenter de bouger de continent, ça cartonne bien aussi.

btw, je disais que l'actualité ringardise (enfin il me semble) le concept de nation. Pas l'histoire.

 

Et pour le coup, quant à ton propre charabia, je te retourne aussi le "es-tu seulement capable de dire clairement en quoi il consiste" ?

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Pour le coup, je ne cherchais nullement à secourir quoi que ce soit.

Je faisais juste part de mon ressenti (qui est peut-être très perso). Mais j'ai le sentiment que les frontières font "vieux truc chiant, statique, et carrément mortel pour pas mal de gens"; versus une immigration qui, même si elle a aussi des effets négatifs, est quand même un truc vivant, dynamique et actuel.

On s'émeut des victimes du terrorisme, mais quantitativement, le nombre de gens qui laissent leur peau pour simplement tenter de bouger de continent, ça cartonne bien aussi.

btw, je disais que l'actualité ringardise (enfin il me semble) le concept de nation. Pas l'histoire.

Et pour le coup, quant à ton propre charabia, je te retourne aussi le "es-tu seulement capable de dire clairement en quoi il consiste" ?

Oui la nation c'est conformiste et figé
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