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Baptême, catéchisme et autres bondieuseries


Miss Liberty

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Tu leur apprends la transsubstantiation et tout et tout ? C'est high level ton caté !

Tout ce que je me souviens du mien c'est qu'on nous expliquait que Jésus est gentil et nous aime très fort  :icon_wink:

 

Moi, c'était un peu plus compliqué. On devait faire des collages, des dessins. Ca ressemblait un peu à une sorte de cours d'arts plastiques en fait. Ca me faisait tellement suer que j'en sous-traitais une partie à ma mère :jesaispo: .

 

Va sans dire que passé la primaire, j'ai jamais remis les pieds dans une aumônerie.

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Voilà. Perso je n'ai pas eu de cours de caté à part deux ans en école privée (cm1-cm2). Et je me souviens tellement peu de ce qui s' y passait que ça n'a joué aucun rôle. Par contre je me souviens de la messe de 8h30 du dimanche à laquelle j'avais pris l'habitude d'assister. C'est grâce aux homélies de ces messes-là que je suis allée m'inscrire à l'aumônerie au lycée, et à ce niveau-là on commence à apprendre des trucs. Je dis bien "commence", parce la plupart de ce que j'ai appris sérieusement, c'est soit grâce à f.mas, soit grâce à mes lectures (catéchisme de l'Église catholique et Catéchisme de Saint Pie X), soit grâce aux pèlerinages de tradition.

C'est précisément pour ça que j'essaye de donner à ces enfants ce qu'on ne m'a pas donné à leur âge, et qu'ils ne prendront peut-être jamais le temps de découvrir si je les dégoute avec des coloriages et des bisous. Ils en feront ce qu'ils voudront.

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Je viens d'une terre concordataire, j'ai fait du caté tout le primaire PLUS la préparation à la communion.

 

Fallait faire des dessins gentils, j'aimais bien. C'était plus un truc de morale que d'enseignement des Écritures, hein. (il faut être gentil sinon le petit Jésus il pleure dans son coeur )

 

Je me souviens on devait faire des scénettes issues de la Bible, j'avais joué le centurion romain qui va chercher Jésus parce que son serviteur est malade. *

(Et j'avais écris la pièce non de nom j'étais bon.)

 

(* Je me suis fait offrir un déguisement de romain trop la classe grâce à ça.)

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Ah moi j'ai eu droit aux cours "avancés" du type décrit par MissLib, j'aimais bien parce que ça faisait réfléchir logiquement et sortait largement du style simpliste et émotif que pouvaient critiquer d'autres. J'ai même fait ma confirmation...

Résultat aujourd'hui je suis un Discordien réductionniste et naturaliste complètement moniste, qui prêche la rédemption par l'Absurde, révèle la nature entropique de l'âme et promet la vie éternelle par réplication mémétique :lol:

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La morale, on peut l'avoir sans faire de catéchisme. C'est ça qui m'agace. Ils ne sont pas plus bêtes que d'autres, ils s'en rendent bien compte que si c'est juste de la morale, ils n'ont pas besoin d'être là. Je connais tout plein de gens gentils et moraux qui ne sont pas cathos pour autant.

Notez que je ne leur jette pas la pierre, dans l'immense majorité des cas c'est pour ça que les parents les inscrivent : pour qu'on leur apprenne à être gentils. Ça c'est leur boulot en fait. :P

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En fait Jesrad, j'ai l'impression qu'ils aiment bien aussi qu'on les traite un peu moins comme des demeurés que d'habitude. Ils sont ignorants et pour certains bêtes, mais ils sont curieux et de bonne volonté.

Et j'ai la faiblesse de croire que s'ils ne me réclament plus de faire du collage c'est aussi parce qu'ils sont contents quand je leur réponds franchement à leurs questions, même si c'est "pourquoi est-ce qu'il y a la mort?" ou "mais est-ce que ça veut dire que nous, on ira au paradis?"

Je peux me planter. Peut-être qu'en fait je les ennuie.

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Je n'ai pas aimé le catéchisme, ni la messe. Ma mère a enseignée le caté ( juste pour rendre service, elle n'est pas vraiment croyante) mais c'était en vérité plus une sorte de soutien scolaire avec de la lecture pour les élèves de l'enseignement public. 

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En fait Jesrad, j'ai l'impression qu'ils aiment bien aussi qu'on les traite un peu moins comme des demeurés que d'habitude. Ils sont ignorants et pour certains bêtes, mais ils sont curieux et de bonne volonté.

Et j'ai la faiblesse de croire que s'ils ne me réclament plus de faire du collage c'est aussi parce qu'ils sont contents quand je leur réponds franchement à leurs questions, même si c'est "pourquoi est-ce qu'il y a la mort?" ou "mais est-ce que ça veut dire que nous, on ira au paradis?"

Je peux me planter. Peut-être qu'en fait je les ennuie.

Bah ça c'est bien. Les seuls trucs qui m'ont intéréssés au christianisme (outre que mes profs pendant les deux premières années étaient outrageusement sympas) c'était justement quand on sortait des conneries bas de gamme sur la morale et qu'on causait un peu plus compliqué.

 

Par contre je comprends pas comment on peut avoir envie de devenir chrétien en allant à la messe. Comment peut on faire plus cool que de devoir se lever (quand on à 8 ans) à 8h30, un dimanche, pour aller dans une église loin avec des gens sérieux et pas fun du tout dans un endroit où il fait plus froid et humide que dehors même en plein hiver, tellement que tu dois garder ton manteau, sur des chaises datant de la scolarité de ma grand mère et des bancs en bois qui font mal au cul tout ça pour entendre péniblement un mec causer dans un micro qui sature à mort et faire des larsen par intermittances et entrecouper le tout de chanson que tu connais pas et qu'il faut lire en tout petit sur un bulletin de la taille d'un timbre poste ?

Personnellement, c'est le genre de truc que je garderais pour quand les gens sont déjà bien ferrés.

Le curé était bien, ses homélies claires et passionnantes.

La messe était toute simple, sans chants en plus, juste le canon de la messe, les textes et l'homélie - je pouvais rester là les yeux fermés et me concentrer sur les paroles de la prière eucharistique une à une pour les laisser imprimer en moi l'importance de ce qui était en train de se passer. Les textes de la messe sont magnifiques, il n'y a rien à y ajouter, tout y est résumé et en même temps à chaque fois ils résonnent différemment. J'avais juste assez de caté pour avoir entendu parler de la passion, de la résurrection et de la vie éternelle, et c'est à peu près tout (j'avais été baptisée et fait ma première communion l'année d'avant à 7 ans), donc c'était pour moi l'occasion de mieux comprendre ma foi et d'apprendre à connaître Jésus, tout simplement.

Et puis à cette heure-là l'assemblée était constituée de vingt, peut-être trente personnes que je ne connaissais pas et qui se connaissaient à peine entre eux ; c'était surtout des gens entre deux âges, seuls, pas exceptionnels (du genre grosse femme de ménage martiniquaise ou vieille fille de cinquante balais)... mais je voyais bien qu'ils étaient tous là pour la même chose et que cette chose-là était si importante pour eux qu'ils étaient tous là tous les dimanches. Ça créait une sorte d'intimité entre nous, une intimité par personne interposée, soudée par le recueillement commun. Je n'ai jamais parlé à aucun d'entre eux, mais les visages de certains d'entre eux et leur ferveur sont encore gravés dans ma mémoire.

Le plus amusant, c'est que le fait que j'y aille à cette heure-là était un pur hasard dû au fait que la grand messe était trop tard selon mes parents qui ne voulaient pas décaler l'heure du repas ni me voir "perdre" tout mon dimanche matin au lieu de faire mes devoirs.

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Le cul dans la Bible moui bof spaouf à mon avis.

Tu te trompes. Genre lourdement. Enfin évidemment c'est pas le même ton entre les deux Testaments. Pas mal de coucheries dégueulasses dans l'Ancien (et le Midrash est encore pire), mais le Nouveau est nettement plus calme (d'abord il raconte quatre fois la même histoire, et ensuite il explique surtout pourquoi et comment il faut croire - je laisse de côté les Actes et l'Apocalypse, qui ne s'étendent guère sur le sujet du cul... sans doute l'influence essénienne).

La Bible est surtout une histoire de bouffe que se soit depuis Adam et Éve (fruit défendu) jusqu'au banquet céleste avec le Christ à la fin des temps. Perso j'aime bien la perspective ;)

Bah, c'est écrit par des Juifs, de quoi tu veux que ça cause d'autre que de bouffe et de cul ? :lol:

Je connais tout plein de gens gentils et moraux qui ne sont pas cathos pour autant.

Heureusement pour les non-chrétiens ! ;)
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Tu te trompes. Genre lourdement. Enfin évidemment c'est pas le même ton entre les deux Testaments. Pas mal de coucheries dégueulasses dans l'Ancien (et le Midrash est encore pire), mais le Nouveau est nettement plus calme (d'abord il raconte quatre fois la même histoire, et ensuite il explique surtout pourquoi et comment il faut croire - je laisse de côté les Actes et l'Apocalypse, qui ne s'étendent guère sur le sujet du cul... sans doute l'influence essénienne).

 

En même temps vu la taille du bouquin encore heureux qu'il y'en ait dedans. C'est vrai que pour le coup je pensais plus au Nouveau testament, les seuls souvenirs de machins sesqeuels dans la Bible c'est David et Betsabé, Sodome et Gommohre et les Filles d'Isaac (je crois, celles qui se tapent leur daron pendant qu'il est bourré).

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En même temps vu la taille du bouquin encore heureux qu'il y'en ait dedans. C'est vrai que pour le coup je pensais plus au Nouveau testament, les seuls souvenirs de machins sesqeuels dans la Bible c'est David et Betsabé, Sodome et Gommohre et les Filles d'Isaac (je crois, celles qui se tapent leur daron pendant qu'il est bourré).

Ce sont les filles de Lot qui se tapent leur père. Il y a aussi les histoires de Dinah, ou de Juda et Tamar (avec Onan au milieu).

Sans parler des détails donnés par le Midrash sur Ruben et Bilha, sur les sévices que Cham a fait subir à Noé, ou sur l'hérésie de Baal-Péor.

Et je crois être loin d'avoir fait le tour.

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Pareil !

Assis debout assis debout, quel ennui !

Forcément ça n'a pas beaucoup d'intérêt quand on ne sait pas pourquoi on le fait. Je vois bien que les gamins du caté s'ennuient de moins en moins au fur et à mesure qu'on leur apprend ce qu'il se passe.

Personnellement, le moment de la messe que je préfère, c'est quand je suis à genoux. Précisément parce que je sais pourquoi je le suis. :P

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Par contre je comprends pas comment on peut avoir envie de devenir chrétien en allant à la messe. Comment peut on faire plus cool que de devoir se lever (quand on à 8 ans) à 8h30, un dimanche, pour aller dans une église loin avec des gens sérieux et pas fun du tout dans un endroit où il fait plus froid et humide que dehors même en plein hiver, tellement que tu dois garder ton manteau, sur des chaises datant de la scolarité de ma grand mère et des bancs en bois qui font mal au cul tout ça pour entendre péniblement un mec causer dans un micro qui sature à mort et faire des larsen par intermittances et entrecouper le tout de chanson que tu connais pas et qu'il faut lire en tout petit sur un bulletin de la taille d'un timbre poste ?

 

Personnellement, c'est le genre de truc que je garderais pour quand les gens sont déjà bien ferrés.

 

 

Il faut organiser des chapelles plus attractives. 

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Personnellement, le moment de la messe que je préfère, c'est quand je suis à genoux. Précisément parce que je sais pourquoi je le suis. :P

 

Je ne veux pas savoir... je ne veux pas savoir... je ne veux pas...

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Ha ça, tu t'y connais en chapelles attractives, hein !

 

Il faut exploiter l'idée:

 

https://www.youtube.com/watch?v=-cIYIhXuNtk

 

 

Une messe pour le carnaval

 

 

Depuis 2006, une nouvelle tradition s'est installée dans le carnaval de Bailleul, la messe des Carnavaleux, qui réunit en l'église Saint-Vaast, les masquelours.

 

Elle est suivie de la bénédiction des chars L'image est un peu coquace. Le dimanche de carnaval, les masquelours bailleulois se retrouvent à l'église. « Nous avons commencé en 2004 avec les résidents de l'EPSM, puis avec les Ecossais. La première messe du carnaval a eu lieu en 2006 » se souvient l'abbé Pascal Janin, aumônier de l'EPSM et à l'origine de cette tradition. « Cette idée est née dans une chapelle de carnaval. On en a parlé avec des gens qui accompagnaient les Ecossais » se souvient l'aumônier, toujours prêt à associer temps de prière et temps de fête. « Le Carnaval de Bailleul tient ses origines dans la religion. Il a lieu à Mardi-Gras » soutient l'aumônier. Puis l'équipe de l'aumônerie et lui-même se retrouvent dans les valeurs du carnaval à la fois égalitaire, solidaire, festif... « Au début les gens se posaient un peu des questions sur cette messe du Carnaval » confie les dames de l'aumônerie mais au fil du temps, elle est entrée dans les moeurs. Elle respecte à la fois les rituels et les temps forts tout en ayant un côté festif. « Nous ne sommes pas masqués » précise l'une d'elles. « La messe reste sérieuse, ce n'est pas la foire » ajoute-t-on. Cette messe répond à une attente. « Beaucoup de carnavaleux fréquentent l'église » assure l'aumônier. C'est pourquoi la messe dominicale, le jour du carnaval est programmée à 10 h 30. A 9 h 30, c'est trop tôt pour ceux qui ont fait le bal et à 11 h, c'est trop tard pour ceux qui défilent avec les chars » explique le prêtre. A l'issue de cette cérémonie, avec l'abbé Jérôme, il procède à la bénédiction des chars.

 

Bénédiction des fûts de bière

 

« Quand on est prêtre à Bailleul, on ne peut pas faire autrement. Il faut faire carnaval » reconnaît l'abbé Janin. « Visiter les chapelles pour un prêtre, quoi de plus normal » ajoute-t-il avec humour. Lui comme l'abbé Jérôme sont attachés à cette tradition, tout comme les habitants sont attachés à la présence du curé. « Ici, en Flandre, à chaque événement, il faut un curé » se réjouit le prêtre. En dehors des messes, comme leurs paroissiens, ils se déguisent. « Le dimanche, c'est un peu l'église qui fait chapelle » poursuit-il.

Dès jeudi, l'abbé Janin et l'abbé Jérôme oeuvreront pour le carnaval en procédant à la bénédiction des fûts de bière. La société Philanthropique réunit les cafetiers à l'espace Lamerand pour ce rituel qui donne le coup d'envoi du carnaval. « Nous prions pour que les excès ne soient que des excès de convivialité. Le carnaval, c'est pour beaucoup un petit coin de paradis » explique le prêtre.

Tout au long du carnaval, l'abbé Janin sera de la fête avec l'EPSM des Flandres et le géant Zouzou'tch sur le thème du Mexique. Mardi soir, l'aumônerie fait aussi chapelle depuis quelques années avec de la soupe à l'oignon, dans une ambiance scout. « C'est un peu l'abbaye de Thélème » revendique l'abbé Janin en référence à Rabelais. Ce rassemblement est aussi pour les catholiques carnavaleux une joyeuse façon d'entamer la période du Carême qui débute, le lendemain, mercredi des Cendres. Les carnavaleux sont d'ailleurs invités à venir déposer un objet représentant le carnaval lors de la messe qui symbolise l'entrée dans le Carême. « Il y a beaucoup moins de monde qu'à la messe du Carnaval» reconnaît avec le sourire l'abbé Janin.

 

 

 

http://www.lindicateurdesflandres.fr/actualite/A-la-Une/2013/02/06/une-messe-pour-le-carnaval.shtml

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