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Images pas cool, justice sociale & steaks saignants


Lancelot

Messages recommandés

D'autant que c'est un ancien marxiste ayant évolué vers le libéralisme. Chapeau.

 

Deux citations sympas de lui :

 

« La « justice sociale », c'est de la jalousie plus de la rhétorique »

 

« La prochaine fois qu'un universitaire vous dit à quel point la « diversité » est importante, demandez-lui combien il a de Républicains dans son département de sociologie. »

 

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Internet, c'est un peu l'imprimerie puissance mille. Or, l'imprimerie, ça a fait naître le protestantisme, et ça a donc abouti à la Guerre de Trente Ans et à la création de l'Etat bureaucratique moderne. Autant dire que je ne suis pas du tout d'accord avec l'optimisme long-termiste de ton frère. ;)

 

En parlant de bureaucratie, Google a dangereusement tendance à muter en une espèce de monstruosité techno-millénariste-frankensteinesque

 

Jaron Lanier, un cyber-punk à l'hygiène capillaire douteuse, reprochait à Wikipédia et aux logiciels Open Source de renouer avec le collectivisme en un terme très frappant de "Digital Maoism"

 

http://doctorant.hypotheses.org/mc-outils/wikipedia-et-le-mythe-du-savoir-en-ligne

 

 

Dans un essai publié récemment et intitulé Digital Maoism, Jaron Lanier affirme que Wikipédia s’inscrit dans la ligne d’un mouvement étendu sur Internet qui vise à mettre une vision de la collectivité au-dessus du jugement personnel. Ces conceptions de la collectivité ont eu des conséquences terribles lorsqu’elles ont été imposées dans diverses périodes de l’histoire. Et le fait qu’elles soient réintroduites de nos jours par d’éminents technologues et futuristes, poursuit Lanier, ne les rend pas moins dangereuses.

 

 

http://framablog.org/2011/01/25/hackers-open-source-maoisme-digital/

Il faut que je m’accorde une parenthèse sur Linux et les projets similaires. Qu’ils soient « libres » ou « Open Source », ces logiciels ne sont pas, à bien des égards, comme Wikipédia, à vouloir agréger tous les contenus. Les programmeurs de Linux ne sont pas anonymes, au contraire, la reconnaissance personnelle fait partie de leurs motivations, c’est ce qui fait avancer de tels projets. Mais des points communs existent, comme l’absence d’opinion représentative ou de sens du design (au sens esthétique du terme), ce sont des défauts que partagent les logiciels Open Source et Wikipédia.

 

Ces mouvements excellent dans la création de tout ce qui est infrastructure cachée, comme les serveurs Web. Mais ils sont incapables de créer des interfaces utilisateurs léchées ou d’améliorer l’expérience utilisateur. Si le code de l’interface utilisateur de Wikipédia était aussi ouvert que ses articles, vous pouvez être sûr que ça deviendrait rapidement un bourbier inextricable. L’intelligence collective parvient avec brio à résoudre des problèmes qui peuvent être évalués sur des critères objectifs, mais elle n’est pas adaptée ici lorsque les goûts et les couleurs comptent.

 

Dans son ouvrage paru en 2010 (You Are Not A Gadget), Lanier critique l’« esprit de ruche » et compare l’Open Source et l’expropriation de la production intellectuelle orchestrée par les contenus ouverts à une forme de maoïsme numérique. Il trouve qu’ils ont ralenti le développement de l’informatique et l’innovation musicale. Il s’en prend à quelques icônes sacrées telles que Wikipédia et Linux dans son manifeste, Wikipédia pour la toute-puissance des auteurs et éditeurs anonymes qui font régner leur loi, pour la faiblesse de son contenu non-scientifique et pour l’accueil brutal réservé aux personnes qui ont effectivement une expertise dans leur domaine. Il affirme également que certains aspects de l’« Open Source » et de l’« Open Content » possèdent leurs limitations et qu’au fond ils ne créent rien de vraiment neuf ou innovant. Il poursuit en disant que ces approches ont retiré aux classes moyennes des opportunités de financer la création et ont concentré la richesse dans les mains de ceux qu’il nomme les « dieux dans les nuages » : ceux qui, plutôt que d’innover deviennent des intermédiaires, des concentrateurs de contenus, présents au bon endroit au bon moment, dans les « nuages ».

 

L’idéologie qui pousse une bonne partie du monde connecté, pas seulement WikiLeaks, mais aussi des sites très visités comme Facebook par exemple, est que l’information en suffisamment grande quantité devient automatiquement une Vérité. Cela implique pour les extrémistes qu’Internet est en train de devenir une nouvelle forme de vie, singulière, mondiale, supérieure, post-humaine. Pour les sympathisants plus modérés, si l’information est vérité et que la vérité vous rend libre, alors enrichir l’Internet de plus d’informations rend automatiquement les gens plus libres et le monde meilleur.

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En parlant de bureaucratie, Google a dangereusement tendance à muter en une espèce de monstruosité techno-millénariste-frankensteinesque

 

Jaron Lanier, un cyber-punk à l'hygiène capillaire douteuse, reprochait à Wikipédia et aux logiciels Open Source de renouer avec le collectivisme en un terme très frappant de "Digital Maoism"

 

http://doctorant.hypotheses.org/mc-outils/wikipedia-et-le-mythe-du-savoir-en-ligne

 

 

Dans un essai publié récemment et intitulé Digital Maoism, Jaron Lanier affirme que Wikipédia s’inscrit dans la ligne d’un mouvement étendu sur Internet qui vise à mettre une vision de la collectivité au-dessus du jugement personnel. Ces conceptions de la collectivité ont eu des conséquences terribles lorsqu’elles ont été imposées dans diverses périodes de l’histoire. Et le fait qu’elles soient réintroduites de nos jours par d’éminents technologues et futuristes, poursuit Lanier, ne les rend pas moins dangereuses.

 

 

http://framablog.org/2011/01/25/hackers-open-source-maoisme-digital/

Il faut que je m’accorde une parenthèse sur Linux et les projets similaires. Qu’ils soient « libres » ou « Open Source », ces logiciels ne sont pas, à bien des égards, comme Wikipédia, à vouloir agréger tous les contenus. Les programmeurs de Linux ne sont pas anonymes, au contraire, la reconnaissance personnelle fait partie de leurs motivations, c’est ce qui fait avancer de tels projets. Mais des points communs existent, comme l’absence d’opinion représentative ou de sens du design (au sens esthétique du terme), ce sont des défauts que partagent les logiciels Open Source et Wikipédia.

 

Ces mouvements excellent dans la création de tout ce qui est infrastructure cachée, comme les serveurs Web. Mais ils sont incapables de créer des interfaces utilisateurs léchées ou d’améliorer l’expérience utilisateur. Si le code de l’interface utilisateur de Wikipédia était aussi ouvert que ses articles, vous pouvez être sûr que ça deviendrait rapidement un bourbier inextricable. L’intelligence collective parvient avec brio à résoudre des problèmes qui peuvent être évalués sur des critères objectifs, mais elle n’est pas adaptée ici lorsque les goûts et les couleurs comptent.

 

Dans son ouvrage paru en 2010 (You Are Not A Gadget), Lanier critique l’« esprit de ruche » et compare l’Open Source et l’expropriation de la production intellectuelle orchestrée par les contenus ouverts à une forme de maoïsme numérique. Il trouve qu’ils ont ralenti le développement de l’informatique et l’innovation musicale. Il s’en prend à quelques icônes sacrées telles que Wikipédia et Linux dans son manifeste, Wikipédia pour la toute-puissance des auteurs et éditeurs anonymes qui font régner leur loi, pour la faiblesse de son contenu non-scientifique et pour l’accueil brutal réservé aux personnes qui ont effectivement une expertise dans leur domaine. Il affirme également que certains aspects de l’« Open Source » et de l’« Open Content » possèdent leurs limitations et qu’au fond ils ne créent rien de vraiment neuf ou innovant. Il poursuit en disant que ces approches ont retiré aux classes moyennes des opportunités de financer la création et ont concentré la richesse dans les mains de ceux qu’il nomme les « dieux dans les nuages » : ceux qui, plutôt que d’innover deviennent des intermédiaires, des concentrateurs de contenus, présents au bon endroit au bon moment, dans les « nuages ».

 

L’idéologie qui pousse une bonne partie du monde connecté, pas seulement WikiLeaks, mais aussi des sites très visités comme Facebook par exemple, est que l’information en suffisamment grande quantité devient automatiquement une Vérité. Cela implique pour les extrémistes qu’Internet est en train de devenir une nouvelle forme de vie, singulière, mondiale, supérieure, post-humaine. Pour les sympathisants plus modérés, si l’information est vérité et que la vérité vous rend libre, alors enrichir l’Internet de plus d’informations rend automatiquement les gens plus libres et le monde meilleur.

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On doit à Jaron Lanier le concept de "réalité virtuelle", il possède également la plus grande collection au monde d’instruments de musique traditionnelle

 

Il répète également de gros sophisme socialistes

 

http://clesnes.blog.lemonde.fr/2013/10/22/jaron-lanier-linternet-ruine-la-classe-moyenne/

 

Q:  En quoi l’internet détruit-il la classe moyenne  ?

 

JL: L’automatisation commence à détruire l’emploi, comme si la vieille peur du 19ème siècle devenait réalité. A l’époque, il y avait cette inquiétude énorme que l’emploi des gens ordinaires était menacé par le progrès des machines. Quand les voitures ont remplacé les chevaux, les gens pensaient que cela devenait tellement facile de conduire qu’il n’y aurait plus de raison de payer pour le transport. Tous ceux qui travaillaient avec les chevaux allaient perdre leur emploi. Mais les syndicats étaient puissants. Ils ont imposé qu’il est normal de payer quelqu’un même si le travail est moins pénible et qu’il est plus facile de conduire un taxi que de s’occuper de chevaux.
Avec l’Internet, les choses deviennent tellement faciles que les gens rejettent cet arrangement payant. C’est une erreur. Cela a commencé avec Google, qui a dit : on vous donne un moteur de recherche gratuit. En contrepartie, votre musique, vos photos, vos articles vont aussi être gratuits. L’idée est que ça s’équilibre : vous avez moins de revenus mais vous avez accès à des services gratuits. Le problème est que ce n’est pas équilibré. Bientôt, les consommateurs vont accéder aux produits grâce aux imprimantes 3D. Graduellement toutes les choses physiques deviennent contrôlées par les logiciels et tout devient gratuit.

 

So much weed

 

704px-Jaron_lanier.JPG

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Pourtant dans "heroes" je vois "her" avant "he".

 

he-man / she-man

he-beast / she-beast

 

helium / shelium

 

helicopter / shelicopter

 

herpes / sherpes

 

hemisphere / shemisphere

  • Nay 2
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Christina Hoff Sommers has been a vocal critic of the concept of herstory, and presented her argument against the movement in her 1994 book, Who Stole Feminism?. Sommers defined herstory as an attempt to infuse education with ideology, at the expense of knowledge.[7] The "gender feminists", as she termed them, were the band of feminists responsible for the movement, which she felt amounted to negationism. She regarded most attempts to make historical studies more female-inclusive as being artificial in nature, and an impediment to progress.[5]

 

 

C.H. Summers.

 

/thread

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Oui, y compris quand ce sont des mecs d'ailleurs.

 

Quoi qu'il en soit ça me fait me poser la question : il existe un moteur de recherche d'image qui recherche les images les plus semblables à l'image soumise? Par exemple pour trouver de quelle image une image est un détail. Evidemment plus on cherche sur des critères catégoriels comme recherche de visage plus ça va nécessiter autre chose que de la minimisation de différence pixel par pixel...

Mais déjà sur l'idée brute, ça existe ?

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