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Charlie Hebdo : journal, massacre de Janvier 2015 et conséquences politiques


Messages recommandés

Les impacts de balles sur la voiture de flic sont un signe, pour moi, qu'on a pas à faire à des amateurs.

Pour des groupements comme ça, les gars n'ont pas rafalé comme des pedzouilles, c'est du coup par coup rapide sur les deux passagers de la voiture.

On pense la même chose.
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Quelqu'un d'expérimenté pourrait nous donner des infos sur les mecs ? Peut-on en déduire qu'ils sont aguerris, entraînés, etc ? Parce que la façon dont il achève le flic, en passant, en regardant à peine me semble vraiment "casual". Comme s'il avait déjà fait ça auparavant.

Fait ça, va savoir. Mais en tout cas, ils sont suffisamment calmes (et le groupage des balles sur le pare brise en dit long aussi) pour écarter d'office les petits jeunes qui débutent. C'est bien un truc préparé, avec entraînement et recherche du rendement maximum. Et je pense qu'on n'a pas fini d'en entendre parler.
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Précisons que Mister Polark a eut l'excellent initiative de demander l'aprobation de la modération avant de poster cette vidéo et cette image.

Si vous avez du matériel aussi violent à poster, nous vous invitons à faire de même.

 

Nous nous réservons le droit de supprimer la vidéo à tout moment.

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Le GIGN n'est pas habitué aux bavures parce-qu'ils s'entrainent 99% du temps, et que leurs actions sont peu nombreuses et limitées dans le temps.

Si on les plaçait dans le quotidien des flics, même avec beaucoup de sang froid, y aurait du dérapage.

Tout à fait.

En plus, ils interviennent dans des environnements qu'ils contrôlent. Cela leur donne un avantage énorme.

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Je sais pas vous, mais ça donne vachement envie de tirer la barbe du premier jeune connard en djellabah qu'on va croiser dans la rue.

Il te manque juste la djellabah et tu pourras t'auto-tirer la barbe.

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Je sais pas vous, mais ça donne vachement envie de tirer la barbe du premier jeune connard en djellabah qu'on va croiser dans la rue.

Bah, ma belle-sœur qui porte le voile s'est encore (ça arrive deux fois par an en moyenne) fait insulter dans la rue. J'imagine que ça va arriver un peu plus souvent, maintenant. Évidemment, ça n'arrive que lorsqu'elle est seule (ou pire, avec ses gamins).

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Je sais pas vous, mais ça donne vachement envie de tirer la barbe du premier jeune connard en djellabah qu'on va croiser dans la rue.

 

Non, ça me donne envie de payer pour avoir une police efficace qui attrape les mecs et les foutent en taule et qu'il ne soit jamais libéré pour bonne conduite...

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Bah, ma belle-sœur qui porte le voile s'est encore (ça arrive deux fois par an en moyenne) fait insulter dans la rue. J'imagine que ça va arriver un peu plus souvent, maintenant. Évidemment, ça n'arrive que lorsqu'elle est seule (ou pire, avec ses gamins).

 

Et ma mère s'est faite traiter de sale blanche à Barbès le mois dernier.

 

Breaking news, il y a des cons partout, et dans tous les camps.

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Il y a un peu plus d'un an, Contrepoints écrivait :
 

Dans une société libre, vous devrez souffrir que d’autres soient plus riches que vous, vous devrez admettre que des couples homosexuels forment des familles, vous devrez supporter que votre voisine soit voilée de la tête aux pieds et vous devrez accepter que Charlie Hebdo se complaise dans la provocation. La liberté, ça a des inconvénients.

N’est responsable que celui qui est libre

Il n’a échappé à personne que la publication des caricatures incriminées ne relève de rien d’autre que du coup marketing à peu de frais. Ce faisant, Charlie Hebdo à fait usage de sa liberté mais cette liberté a aussi ses inconvénients ; au premier titre desquels : la responsabilité. En provocant sciemment une partie du monde musulman – la partie moyenâgeuse, violente et revendicatrice – l’hebdomadaire expose nos concitoyens et plus particulièrement ceux qui vivent en terre d’Islam à des représailles. Dans une Société libre, Charlie Hebdo, en faisant usage de sa liberté, engage aussi sa responsabilité : si cette caricature met effectivement en péril la sécurité ou, pire encore, la vie d’un certain nombre de Français, l’hebdomadaire devra répondre de ses actes et en assumer pleinement les conséquences. La liberté, contrairement à ce que certains se plaisent à faire croire, ne signifie pas l’absence de règles.
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:lol: roooh

i.e. ?

 

  En fait j'ai lu le roman de Houellebecq et pas mal de ses critiques tentent de le présenter comme peu crédible, que son dernier roman est du n'imp. pur et dur etc. Le tout généralement sur le ton du vivrensemble harmonieux. Les faits montrent que c'est une perception de l'air du temps qui n'est pas tant que ça à côté de la plaque. C'est en quelques sortes un auteur fractalement agaçant. 

 

  Je pense aussi qu'un tel attentat fait parti des événements qui peuvent structurer la politique durablement. Ca fait quelques temps que le discours bisounours politiquement correct ne passe plus, mais pour l'instant ça reste assez en dehors des médias. Ca pourrait changer brutalement (dans le temps et dans les faits). 

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- "Ils se revendiquaient d'al-Qaïda" : La dessinatrice Coco, qui travaille pour Charlie Hebdo, a été témoin de l'attaque. "J’étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l’immeuble du journal deux hommes cagoulés et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu (des dessinateurs décédés dans l'attaque, ndlr). Ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau… Ils parlaient parfaitement le français… Se revendiquaient d’al-Qaida", a-t-elle expliqué à l'Humanité.
- Trois dessinateurs de Charlie Hebdo (Cabu, Charb et Wolinski) sont décédés dans l'attaque.
- On les entend crier "Nous avons vengé le prophète. Nous avons tué Charlie Hebdo".
- Le policier chargé de la protection de Charb figure parmi les victimes.
- Selon une source proche de l'enquête interrogée par Libération, les tireurs sont rentrés chez Charlie Hebdo et se sont faits conduire par la personne de l’accueil vers des journalistes bien précis

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Il y a un peu plus d'un an, Contrepoints écrivait :

 

 

la preuve qu'ils ont eu raison de continuer a chier sur le hobby d'extremistes completement dingues, leur police les protegeait.

J'imagine que c'est ca la responsabilite qui vient avec la liberte, celle de se faire defendre par qqun dautre.

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Je pense aussi qu'un tel attentat fait parti des événements qui peuvent structurer la politique durablement. Ca fait quelques temps que le discours bisounours politiquement correct ne passe plus, mais pour l'instant ça reste assez en dehors des médias. Ca pourrait changer brutalement (dans le temps et dans les faits). 

 

J'ai aussi ce sentiment. Je ne sais pas si cet événement dramatique sera le catalyseur, ou un autre attentat, mais je sens vraiment qu'on va basculer rapidement d'un mode "bisounours" à un déchaînement / shitstorm où on risque d'observer l'effet inverse de la distribution de bisous. Je suis assez inquiet, parce que lorsqu'une situation est allé loin dans un sens inique, il faut aller loin dans l'autre sens (tout aussi inique) pour que le balancier puisse revenir, peu ou prou, au milieu.

 

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Sur le site de l'Humanité, la dessinatrice Coco a témoigné : "J’étais allée chercher ma fille à la garderie, en arrivant devant la porte de l’immeuble du journal deux hommes cagoulées et armés nous ont brutalement menacées. Ils voulaient entrer, monter. J’ai tapé le code. Ils ont tiré sur Wolinski, Cabu… ça a duré cinq minutes… Je m’étais réfugiée sous un bureau… Ils parlaient parfaitement le français… Se revendiquaient d’Al Qaïda."

 

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J'ai aussi ce sentiment. Je ne sais pas si cet événement dramatique sera le catalyseur, ou un autre attentat, mais je sens vraiment qu'on va basculer rapidement d'un mode "bisounours" à un déchaînement / shitstorm où on risque d'observer l'effet inverse de la distribution de bisous. Je suis assez inquiet, parce que lorsqu'une situation est allé loin dans un sens inique, il faut aller loin dans l'autre sens (tout aussi inique) pour que le balancier puisse revenir, peu ou prou, au milieu.

 

Gros plus un... Déjà sur Twitter, ça fait mal aux yeux ce que l'on peut lire..

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