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Enseignement de l'histoire & commémorations


Librekom

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Cette expérience dans les tranchées, comme si la première guerre mondiale se limitait à cela. Avec ça on passe au-dessus des raisons de la guerre, des enjeux, de son déroulement. Sans parler qu'il n'y a eu des tranchées que sur le front franco-allemand, mais il y a eu d'autres fronts de conflit.

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Je suis d'accord avec librekom sur le manque d'ouverture de la matière et sur le côté français vs le reste du monde. Enfin pour être précis, il faudrait presque dire "Paris" contre le reste du monde (de ce que je m'en souviens) c'était le néant sur la Bretagne, la Bourgogne ( ou plus ou moins Belgica Regia pour faire mon coiniste), ...

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Cette expérience dans les tranchées, comme si la première guerre mondiale se limitait à cela. Avec ça on passe au-dessus des raisons de la guerre, des enjeux, de son déroulement. Sans parler qu'il n'y a eu des tranchées que sur le front franco-allemand, mais il y a eu d'autres fronts de conflit.

 

Cher ami vous n'avez jamais mis les pieds dans une classe un peu délicate, une 4ème techno, une 3ème pro ou un collège expérimental comme celui dont il est question ici avec sa tranchée au fond de la cour. A lire les post qui se succèdent, vous n'êtes pas le seul.

Ces gamins ne savent rien des poilus et ils s'en fichent éperdument. Je doute que l'objectif de ma collègue ait été de leur expliquer les enjeux de la guerre, son déroulement au delà du strict minimum (de 1914 à1918 pour commencer), quand aux Dardanelles ... Par contre elle a réussi à les mobiliser sur un projet long, à leur faire creuser un bout de tranchée de leurs mains et à y passer la nuit, à leur faire écrire une lettre et étudier un peu de chimie. Et la télé est venue les voir ! Ils ont du en être fier comme jamais dans leurs vies. De quoi les booster pour un bon moment.

Ma collègue a fait son job en dépensant au passage une belle énergie. Avec ces gamins là, son job n'est pas de leur fourrer dans le crâne les données géopolitiques de la 1ère guerre mondiale, n'en déplaise aux amoureux d'Histoire, dont je suis et vous aussi dirait-on. Son job c'est de remettre tout ce petit monde sur les rails et d'avancer un peu. Si après ça les gamins se sont tenus tranquilles quelques mois, s'ils ont mieux accepté de rester assis en cours et s'ils ont bossé les fondamentaux, c'est une belle réussite. Si plus tard ils se rappellent de cette expérience et décident de lire un bouquin, alors ce sera un succès total.

 

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Cher ami vous n'avez jamais mis les pieds dans une classe un peu délicate, une 4ème techno, une 3ème pro ou un collège expérimental comme celui dont il est question ici avec sa tranchée au fond de la cour. A lire les post qui se succèdent, vous n'êtes pas le seul.

Ces gamins ne savent rien des poilus et ils s'en fichent éperdument. Je doute que l'objectif de ma collègue ait été de leur expliquer les enjeux de la guerre, son déroulement au delà du strict minimum (de 1914 à1918 pour commencer), quand aux Dardanelles ... Par contre elle a réussi à les mobiliser sur un projet long, à leur faire creuser un bout de tranchée de leurs mains et à y passer la nuit, à leur faire écrire une lettre et étudier un peu de chimie. Et la télé est venue les voir ! Ils ont du en être fier comme jamais dans leurs vies. De quoi les booster pour un bon moment.

Ma collègue a fait son job en dépensant au passage une belle énergie. Avec ces gamins là, son job n'est pas de leur fourrer dans le crâne les données géopolitiques de la 1ère guerre mondiale, n'en déplaise aux amoureux d'Histoire, dont je suis et vous aussi dirait-on. Son job c'est de remettre tout ce petit monde sur les rails et d'avancer un peu. Si après ça les gamins se sont tenus tranquilles quelques mois, s'ils ont mieux accepté de rester assis en cours et s'ils ont bossé les fondamentaux, c'est une belle réussite. Si plus tard ils se rappellent de cette expérience et décident de lire un bouquin, alors ce sera un succès total.

Appelle ça nivellement par le bas ça va plus vite.
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Cher ami vous n'avez jamais mis les pieds dans une classe un peu délicate, une 4ème techno, une 3ème pro ou un collège expérimental comme celui dont il est question ici avec sa tranchée au fond de la cour. A lire les post qui se succèdent, vous n'êtes pas le seul.

Ces gamins ne savent rien des poilus et ils s'en fichent éperdument. Je doute que l'objectif de ma collègue ait été de leur expliquer les enjeux de la guerre, son déroulement au delà du strict minimum (de 1914 à1918 pour commencer), quand aux Dardanelles ... Par contre elle a réussi à les mobiliser sur un projet long, à leur faire creuser un bout de tranchée de leurs mains et à y passer la nuit, à leur faire écrire une lettre et étudier un peu de chimie. Et la télé est venue les voir ! Ils ont du en être fier comme jamais dans leurs vies. De quoi les booster pour un bon moment.

Ma collègue a fait son job en dépensant au passage une belle énergie. Avec ces gamins là, son job n'est pas de leur fourrer dans le crâne les données géopolitiques de la 1ère guerre mondiale, n'en déplaise aux amoureux d'Histoire, dont je suis et vous aussi dirait-on. Son job c'est de remettre tout ce petit monde sur les rails et d'avancer un peu. Si après ça les gamins se sont tenus tranquilles quelques mois, s'ils ont mieux accepté de rester assis en cours et s'ils ont bossé les fondamentaux, c'est une belle réussite. Si plus tard ils se rappellent de cette expérience et décident de lire un bouquin, alors ce sera un succès total.

:facepalm:

Ça ne s'appelle malgré tout pas enseigner l'histoire. Même pas de travers, ni un peu, ni sur les marges. C'est un Putain d'exercice de travaux pratique pour entrer à la dde.

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Pas plus que ceux de n'importe qui d'autre.

 

Je remarque en tout cas que tout le monde ici n'arrête pas de se plaindre du moule unique de l'Ednat, d'expliquer comment ce serait bien qu'il y ait diverse méthodes d'enseignements blablablablabla mais dès que quelque chose de différent est fait (on parle bien ici que d'un prof d'une classe et non un programme général), c'est la levée de bouclier.

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Pas plus que participer aux commémorations de la bataille de Valmy ou de forcer les gamins à aller au monument aux morts.

Ha Oui mais la différence c'est qu'on m'a jamais expliqué que ça servait à apprendre l'histoire.

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Moi oui, et je m'en suis tapé. "Reconstitution" de la bataille de Valmy avec conférence de Chevènement merci et bonnet phrygien obligatoire merci. La TV était là, tout le monde trouvait ça très bien.

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Si les mômes sont incapables de suivre un cours alors effectivement il faut les recaser ailleurs.

 

Mais ils y sont, ailleurs !!      :icon_wink:     C'est un collège expérimental !!!

 

Les élèves que ce genre d'établissement reçoit sont des jeunes "en rupture" d'école. Vous pouvez hurler sur l'EN qui les a broyés dans sa lessiveuse, sur les parents démissionnaires, tout ce que vous voulez, et avec raison, mais vous ne devez pas accuser la collègue en question de brader le niveau ou je ne sais quoi dans le genre. Ce n'est pas son job. Son job c'est de s'occuper de ces gamins qu'on lui confie et dont l'école "normale" ne sait que faire, de les regonfler et de les réinjecter dans le grand bastringue avec une chance de succès raisonnable.

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Mais ils y sont, ailleurs !! :icon_wink: C'est un collège expérimental !!!

Les élèves que ce genre d'établissement reçoit sont des jeunes "en rupture" d'école. Vous pouvez hurler sur l'EN qui les a broyés dans sa lessiveuse, sur les parents démissionnaires, tout ce que vous voulez, et avec raison, mais vous ne devez pas accuser la collègue en question de brader le niveau ou je ne sais quoi dans le genre. Ce n'est pas son job. Son job c'est de s'occuper de ces gamins qu'on lui confie et dont l'école "normale" ne sait que faire, de les regonfler et de les réinjecter dans le grand bastringue avec une chance de succès raisonnable.

Et bien son idée c'est de la merde. Appelons un chat un chat
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allez, je propose ce texte pour essuyer Machiavel et ceci dans le seul but d'intéresser les étudiants:

 

 

portrait_of_niccolo_machiavelli_by_santi

Portrait de Nicolas Machiavel par Santi di Tito (Wikimedia Commons/CC)

 

DES LETTRES
Notre partenaire Des Lettres, maison d’édition spécialisée dans les correspondances, vous propose cette semaine une lettre de Machiavel datée du 8 décembre 1509. Le grand penseur de la Renaissance Italienne, alors âgé de 40 ans, envoie cette lettre à son ami Luigi Guicciardini, contenant le récit d’une (més)aventure sexuelle. Rue89 

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Au respectable Luigi Guicciardini de Mantoue qui m’est aussi cher qu’un frère,

Diantre, Luigi, voyez à quel point, dans des affaires de même sorte, la fortune donne aux hommes différentes fins.

Vous qui veniez de vous foutre d’elle, vous avez eu envie de vous refoutre d’elle et vous en voulez une autre prise.

Pour ma part, arrivé là depuis quelques jours, aveuglé par les frustrations du mariage, je tombai sur une vieille femme qui lavait mon linge. Elle habitait une maison plus qu’à demi enterrée, où la lumière ne pénétrait que par l’entrée.

Un jour, passant par là, elle me reconnut et m’ayant fait bon accueil, elle me demanda de daigner entrer un moment chez elle, où elle avait de belles chemises à me montrer, dans le cas où je désirerais lui en acheter.

Une femme qui jouait la honteuse

Croyant à une bonne affaire, une fois à l’intérieur, je vis dans une faible lumière une femme, dont la tête et le visage étaient cachés par un bout de toile, qui jouait la honteuse, reléguée dans un coin de la pièce. La vieille scélérate me prit par la main et, m’ayant mené à cette dernière, elle me dit : 

« Voilà la chemise que je veux vous vendre, mais essayez-la d’abord, vous paierez ensuite. »

Moi, tout timide que je suis, j’en fus tout déconfit, mais je restai seul avec elle dans le noir, puisque la vieille femme était sortie sur le champ en refermant la porte.

Pour faire bref, je forniquai un coup et bien que je trouvai ses cuisses flasques et son con humide, et que son haleine empestait un peu, je n’en étais pas moins empreint d’un rut si désespéré que je la possédai.

Une fois l’affaire conclue, me venant aussi l’envie de voir la marchandise, je prélevai un tison rougeoyant de l’âtre et j’allumai une lanterne qui pendait là, mais à peine avais-je allumé la lumière qu’elle faillit me tomber des mains.

Hélas, je manquai de tomber raide mort sur le sol tant cette femme était laide. La première chose qu’on voyait d’elle était une touffe de cheveux à mi-chemin entre le noir et le blanc, d’un gris sale, et bien qu’elle fut au sommet de son crâne chauve, sur la calvitie duquel on voyait se promener à découvert quelques poux, de rares cheveux, dont l’implantation descendait jusqu’au- dessus des yeux, venaient s’y ajouter.

Sa petite tête ridée était traversée en son milieu par une cicatrice de feu, comme si elle avait été marquée au fer rouge près de la colonne du Marché. Ses cils, au niveau de leurs racines, formaient des bouquets de poils plein de lentes. Ses yeux, dont l’un était plus grand que l’autre, n’étaient pas à la même hauteur, leurs coins étaient plein de chassie et leurs paupières recouvertes d’emplâtres.

La vue de ce monstre me stupéfia

Son nez tout fripé s’enfonçait dans son visage et l’une de ses narines, entaillée, était remplie de morve. Sa bouche ressemblait à celle de Laurent de Médicis mais, tordue d’un côté, il en sortait un filet de bave, car faute de dents elle ne pouvait retenir la salive. Une moustache clairsemée recouvrait sa lèvre supérieure de poils assez longs, et de son menton en galoche, à la fois long et pointu, pendait un lambeau de peau qui descendait jusqu’à la base de sa gorge.

Comme la vue de ce monstre me stupéfia et que je me sentis tout à fait perdu, la femme s’en aperçut et voulut me dire : « Qu’avez-vous monsieur ? » – mais en vain, parce qu’elle était bègue, et tandis qu’elle ouvrait la bouche, il s’en échappa une haleine si pestilentielle que se trouvèrent offensées par cette puanteur les portes de deux sens très dédaigneux, mes yeux et mon nez, et portées à un dédain si grand que mon estomac, ne pouvant supporter une telle offense, en fut si affecté qu’il s’ouvrit et que je vomis sur la vieille femme.

L’ayant ainsi payée de la monnaie qu’elle valait, je partis. Et j’en atteste le ciel, je ne crois pas que, tant que je resterai en Lombardie, le rut me reprenne.

Pour vous, remerciez Dieu de l’espoir que vous avez de retrouver tant de plaisir, moi je le remercie d’avoir désormais la certitude de ne plus jamais vouloir ressentir tant de dégoût.

Nicolas

 

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J'appelle les ayatollahs de l'enseignement de l'Histoire à prendre sous le bras leur ardeur passionnée et à se rendre au Collège Anne Franck du Mans et à y prendre en charge la classe en question pour leur enseigner la 1ère guerre mondiale à leur noble et juste façon. Mais pas juste une heure pour rire, n'importe qui arrive à se faire écouter une heure ... quoique ... Disons, un trimestre ? Foin d'héroïsme de salon, c'est au pied du mur qu'on voit le maçon.

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Une erreur toutefois qui m'étonne de la part de Dardanus, To be or not to be n'est pas un film de Ernst Lubitsch mais, comme chacun sait, de Mel Brooks.

 

Ceci en revanche est une erreur courante, Mel Brooks n'ayant pas réalisé le remake dans lequel il joue.

 

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J'appelle les ayatollahs de l'enseignement de l'Histoire à prendre sous le bras leur ardeur passionnée et à se rendre au Collège Anne Franck du Mans et à y prendre en charge la classe en question pour leur enseigner la 1ère guerre mondiale à leur noble et juste façon. Mais pas juste une heure pour rire, n'importe qui arrive à se faire écouter une heure ... quoique ... Disons, un trimestre ? Foin d'héroïsme de salon, c'est au pied du mur qu'on voit le maçon.

 

C'est bien le problème, ils ne savent pas ce que c'est d'être dans une salle de classe avec des élèves en face d'eux. Même des élèves "ordinaires", ce n'est pas si évident que cela.

 

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