Steak, H2O & Carabistouilles

[NoName]

D'un côté, à quoi ça sert d'avaler des kilos/litres de pâtes et autres machins sucrés ou à base d'huiles végétales pourries, qui ne seront utiles qu'à te fatiguer, causer du surpoids, et cultiver des maladies chroniques ? A rien.

La femme se trompe de cible, mais elle a surement raison dans le sens où les gens pauvres sont incités à avaler trop de trucs nocifs et trop peu d'aliments santés, via les subventions aux céréales, produits à sucre, et autres oléagineux, qu'on retrouve effectivement en masse dans les "processed foods".

Même si ce qu'elle disait était vrai, ce qu'elle dit est dégueulasse alors la réaction intelligente c'est de pas prendre sa défense.

[FabriceM]

... and you fail.

 

Je suis trop con, je ne comprends pas la vanne.

 

[Lancelot]

On s'en fout de "à quoi ça sert", si on abordait la question de manière purement utilitaire on ne boufferait que des gélules alimentaires optimisées. On parlait de ça il n'y a même pas un jour (deux jours en fait, le temps passe vite).

[FabriceM]

ce qu'elle dit est dégueulasse

 

Ca dépend comment on le prend. Vous déformez dans le sens du pire un propos qui n'en méritait pas tant, seulement parce qu'il y a le mot "bio" ou "végé".

 

Bref, un pisse papier fait un gros titre bien tapageur, et vous le suivez sans discuter sur une polémique à deux sous.

[Cugieran]

D'un côté, à quoi ça sert d'avaler des kilos/litres de pâtes et autres machins sucrés ou à base d'huiles végétales pourries,  qui ne seront utiles qu'à te fatiguer, causer du surpoids, et cultiver des maladies chroniques ? A rien.

 

La femme se trompe de cible, mais elle a surement raison dans le sens où les gens pauvres sont incités à avaler trop de trucs nocifs et trop peu d'aliments santés, via les subventions aux céréales, produits à sucre, et autres oléagineux, qu'on retrouve effectivement en masse dans les "processed foods".

 

Mouais avocat du diable quand même. C'est moyen défendable pour moi.

[NoName]

Ca dépend comment on le prend. Vous déformez dans le sens du pire un propos qui n'en méritait pas tant, seulement parce qu'il y a le mot "bio" ou "végé".

Bref, un pisse papier fait un gros titre bien tapageur, et vous le suivez sans discuter sur une polémique à deux sous.

Je l'ai lu cet article et je vois pas trente six manières d'interpréter le truc. On parle de gens qui vont bouffer aux restos du coeur du elle leur dit "si vous bouffez pas bio, mangez moins". Limite "si vous n'avez pas de pain, mangez de la brioche".

C'est quand même pas surprenant que tu sois le seul à la défendre.

[the_student]

D'un côté, à quoi ça sert d'avaler des kilos/litres de pâtes et autres machins sucrés ou à base d'huiles végétales pourries,  qui ne seront utiles qu'à te fatiguer, causer du surpoids, et cultiver des maladies chroniques ? A rien.

 

La femme se trompe de cible, mais elle a surement raison dans le sens où les gens pauvres sont incités à avaler trop de trucs nocifs et trop peu d'aliments santés, via les subventions aux céréales, produits à sucre, et autres oléagineux, qu'on retrouve effectivement en masse dans les "processed foods".

 

Mouais, perso je suis en bonne santé donc je me suis jamais intéressé à ces trucs, ça me rend les fous de la bouffe saine truc blabla qui ont souvent des problèmes de santé encore plus terrifiants.

[FabriceM]

"si vous n'avez pas de pain, mangez de la brioche".

 

Marrant que tu cites cette phrase, qui est une invention de Rousseau http://fr.wikipedia.org/wiki/Qu%27ils_mangent_de_la_brioche_!

 

Ensuite, clairement, lorsqu'elle dit "eat less", il n'y a pas de référence aux miséreux, mais aux gens qui n'ont pas les moyens d'acheter du bio. Sujet balancé par un autre invité, député du Labour anti-ogm. Et elle répond en substance qu'il suffit de manger mieux. Ca n'a rien d'exceptionnel. Tout l'occident est en surpoids, il y a de la marge.

 

Le pire la dedans, c'est la réponse du journaliste, qui n'a apparemment aucune connaissance du fait que dans les pays riches, les pauvres sont les plus touchés par l'obésité, qui est clairement une forme de malnutrition. Et qui lui balance les miséreux sur la table. A elle, et pas au député qui voulait faire manger tout le monde bio 10 secondes avant.

 

La réaction de la femme c'est de dire en gros que manger de la merde n'est bon pour personne, et que si les bons produits ont du succès, le marché les rendra d'autant plus disponibles à moindre cout.

 

La première chose qu'elle dit dans l'interview, c'est "si le gouvernement dit que qqch est bon, alors vous savez que ça ne l'est pas"

 

Hey, ce n'est pas comme si on avait aucune preuve que notamment aux US, les recommandations ont été ajustées pour baisser le cout du programme de food stamps, en promouvant les carb. (Bon, à la base, c'est pour démoniser les ogm, connerie écolo standard, mais quand même.)

 

Bref, le député à ses côtés aurait du manger autant, sinon plus. Sauf qu'elle a balancé la petite phrase qui rappelle Marie-Antoinette alors que le MP a balancé des conneries standards.

[NoName]

Je sais très bien que cette phrase est apocryphe.

Et excuse moi mais eat less, que ce soit pour les miséreux ou non ça reste gogol. Cette conne viens déjà pour une pétition contre les ogm, un journaliste Fait son travail une fois dans sa vie et lui fait remarques que tout le monde ne peut pas acheter bio et cette tâche répond "mangez moins".

alors elle a peut être raison sur le fond mais y a bien que toi pour défendre quelqu'un comme ça et c'est pas un hasard.

[Brock]

La femme se trompe de cible, mais elle a surement raison dans le sens où les gens pauvres sont incités à avaler trop de trucs nocifs et trop peu d'aliments santés, via les subventions aux céréales, produits à sucre, et autres oléagineux, qu'on retrouve effectivement en masse dans les "processed foods".

 

 

elle a surement tort vu que ce qui fait que les pauvres bouffent mal ce sont des facteurs culturels.La critique des 'processed foods' est une fanfreluche du meme niveau que la critique de la surconsommation vu qu'il y a des bouffes processed qui sont bonnes pour la sante, il suffit de prendre le temps de faire le tri, un autre truc culturel que les victimes de la malbouffe ne font pas.

[alex6]

C'est surtout que l'obesite, c'est pas aussi simple que de dire "vous mangez trop".

Un des facteurs, les specialistes me corrigeront si je dis une connerie, c'est l'apport en sucre qui se transforme en graisse et ca, ca vient surtout de la conso abusive de soda, pas de la quantite de nourriture ingeree.

 

En gros meme si tu manges bio et autres trucs soi-disant plus sains (perso je pense que c'est du pure bullshit, surtout pour les trucs cultives dans le jardin), tu peux parfaitement devenir gros si en parallele tu bois 3 litres de coca par jour.

Et pour aller de temps en temps dans les magasins bio, les clients me semblent vraiment pas dans un etat de sante haut dessus de la moyenne, au contraire meme...

[Rincevent]

La critique des 'processed foods' est une fanfreluche du meme niveau que la critique de la surconsommation vu qu'il y a des bouffes processed qui sont bonnes pour la sante, il suffit de prendre le temps de faire le tri

Je veux bien que tu me donnes quelques exemples.

[alex6]

Globalement toute la nourriture en vente en grande distribution c'est de la bouffe industrielle donc processee. C'est ultra-controle en terme de qualite etc..., bien plus que chez le paysan dans son jardin.

Ca ne veut pas dire que l'un est necessairement meilleur que l'autre dans l'absolu mais l'impact sur la sante, c'est surtout ta maniere de manger qui va jouer dessus, les habitudes.

[FabriceM]

elle a surement tort vu que ce qui fait que les pauvres bouffent mal ce sont des facteurs culturels.

C'est surtout que l'obesite, c'est pas aussi simple que de dire "vous mangez trop".

 

Mais elle ne s'arrête pas à dire qu'il suffit de manger moins. Elle s'applique à expliquer qu'il s'agit de manger mieux. Que justement le problème est culturel. On peut lui taper dessus pour sa vision bio-végé du "manger mieux", mais je ne vois pas pourquoi je devrais être choqué de lire/d'entendre qu'il est mieux, pour des gens obèses/en surpoids, de manger moins. Dans le monde, il y a plus d'obèses que de gens en sous-nutrition.

 

Mais, bref, pensez ce que vous voulez, j'ai déjà passé bien trop de temps sur ce cas.

[Elphyr]

Ben non, tu le dis toi même, manger moins =! manger mieux.

Donc oui, c'est choquant de voir quelqu'un dire ça. Quand bien même, dire à quelqu'un de manger plus moins mieux pire sans explication (et surtout en généralisant) est sans intérêt.

[alex6]

Mais elle ne s'arrête pas à dire qu'il suffit de manger moins. Elle s'applique à expliquer qu'il s'agit de manger mieux. Que justement le problème est culturel. On peut lui taper dessus pour sa vision bio-végé du "manger mieux", mais je ne vois pas pourquoi je devrais être choqué de lire/d'entendre qu'il est mieux, pour des gens obèses/en surpoids, de manger moins. Dans le monde, il y a plus d'obèses que de gens en sous-nutrition.

 

Mais, bref, pensez ce que vous voulez, j'ai déjà passé bien trop de temps sur ce cas.

Elle est bien foutue cette nana pour que tu fasses un blocage sur elle comme ca ou quoi?

En tout cas perso je m'en fiche de ce qu'elle raconte, j'ai meme pas lu son truc.

[(V)]

Le gros problème c'est que les écolos et autres végés ne comprennent pas le sens du mot gaspillage. 

 

C'est pas faux... un peu comme les libéraux qui ne comprennent rien à l'esprit du végétarisme, de l'écologisme ou encore de l'antispécisme - tout le monde dit des conneries sur l'autre dans son coin

 

Bref, des cons partout

[Lancelot]

Je ne comprends rien à l'esprit du nazisme

[FabriceM]

Elle est bien foutue cette nana pour que tu fasses un blocage sur elle comme ca ou quoi?

En tout cas perso je m'en fiche de ce qu'elle raconte, j'ai meme pas lu son truc.

 

C'est une vieille folle hideuse issue du monde de la mode.

 

Mais hurler avec les loups, ça n'a jamais été mon truc.

[José]

Et bêler avec les moutons ?

[Tremendo]

Globalement toute la nourriture en vente en grande distribution c'est de la bouffe industrielle donc processee. C'est ultra-controle en terme de qualite etc..., bien plus que chez le paysan dans son jardin.

Ca ne veut pas dire que l'un est necessairement meilleur que l'autre dans l'absolu mais l'impact sur la sante, c'est surtout ta maniere de manger qui va jouer dessus, les habitudes.

+1000

Je bosse dans le secteur de la bouffe industriel, nos centres de coûts de contrôle de qualité en laboratoire nous coûtent un bras. Inversement j'ai l'impression que les gens que je connais et qui adorent la bouffe bio sont souvent en moins bonne santé -disons les petits pépins quotidens- après là c'est juste une observation.

 

 

Dans le monde, il y a plus d'obèses que de gens en sous-nutrition.

 

Sources?

[alex6]

Inversement j'ai l'impression que les gens que je connais et qui adorent la bouffe bio sont souvent en moins bonne santé -disons les petits pépins quotidens- après là c'est juste une observation.

Je me demande si c'est lie a la nourriture et pas plutot a un certain etat d'esprit.

Souvent (bien noter le "souvent", merci...), celui qui bouffe bio est un anxieux qui a peur de la maladie et de la mort au point de mesurer ca tous les jours. Et ca, ca participe pas vraiment vivre sur un niveau de stress qui permet de rester en bonne sante.

 

Ca plus les cheveux gras et une douche tous les quinze jours, ca aide pas non plus... (je caricature mais c'est exactement la description des nazis du bio que je connais en France) 

[Tremendo]

Je me demande si c'est lie a la nourriture et pas plutot a un certain etat d'esprit.

Souvent (bien noter le "souvent", merci...), celui qui bouffe bio est un anxieux qui a peur de la maladie et de la mort au point de mesurer ca tous les jours. Et ca, ca participe pas vraiment vivre sur un niveau de stress qui permet de rester en bonne sante.

 

Je ne sais pas quel est l'ordre dans la relation de cause à effet (bio->stress ou stress-> bio), mais effectivement là encore c'est une observation que j'ai faite: je vois beaucoup de stress chez les gens qui bouffent bio, ou plus généralement chez les gens obsédés par la "qualité" du contenu de ce qu'ils mangent (et pas seulement juste un peu vigilant, ce qui est normal).

 

Je me demande même si ça leur joue pas des tours en société aussi, parce que parfois on a vraiment plus envie de les voir, c'est vraiment casse-couille car le sujet va toujours tomber dans la conversation. Et parfois t'as l'impression de passer pour un con, un dangereux inconscient ou un type aux ordres des grandes multinationales de la bouffe. Et vas-y qu'il faut faire attention avec ça, que c'est bourré de produits chimiques, que c'est pas naturel et bla bla bla...Le problème c'est que des obsédés de la bouffe il y en a de plus en plus, ça fait partie des obsessions typiques de pays riches.

[FabriceM]

Sources?

 

http://www.ifrc.org/PageFiles/89755/Photos/307000-WDR-2011-FINAL-email-1.pdf

In the European Union (EU), one in every six citizens in the 27 member states, around 80 million people, live below the poverty line, defined as 60 per cent of the median income (Atkinson and Marlier, 2010). Inevitably this means that people on low incomes cannot always afford to buy nutritious food. It is not just a lack of food that can cause malnourishment, eating too much of the wrong types of foods, i.e., ‘junk food’, is equally harmful.

 

[.]

 

In the United Kingdom, it is predicted that 60 per cent of the adult population could be obese by 2050 with associated National Health Service costs projected to double to £10 billion a year by this time. Being overweight has become the norm for adults, with a quarter of adults and 10 per cent of children now obese (Foresight Project, 2007).

 

[.]

 

Malnutrition is far more widespread than hunger. As explained in Chapter 2, at least 1 billion people are undernourished and lack key vitamins and minerals, while at the same time a staggering 1.5 billion people are overweight or obese (see Box 2.1 for definitions). The latter groups are likely to suffer long-term, debilitating and costly health problems: from heart disease and various cancers to diabetes (WHO, 2011). The risks to health of obesity are not only a problem for high-income countries or for the more affluent in low- and middle-income countries, but increasingly for poor countries and poor people in high-income countries.

 

[.]

 

The primary preoccupation of nutritionists in low- and middle-income countries is obviously hunger and undernourishment. However, many countries are today facing another serious malnutrition problem – an epidemic of obesity and the chronic diseases associated with overweight such as diabetes, hypertension, cardiovascular problems and cancers.

“Traditionally,” says Gina Kennedy, consultant nutritionist with the Food and Agriculture Organization of the United Nations (FAO), “overnutrition appears as undernutrition, and infectious disease becomes ‘problems of the past’. But what we are seeing in developing countries undergoing rapid economic transition are undernutrition, overnutrition and infectious and chronic diseases coexisting over long periods of time” (FAO, 2006a).

This has been dubbed the ‘double burden’ of malnutrition, and is particularly stark in countries like the Philippines, where 32 per cent of children under 5 are underweight and 27 per cent of adult women are overweight or obese (FAO, 2006a).

[.]

Worldwide, obesity has more than doubled since 1980. An estimated 1.5 billion adults and nearly 43 million children under 5 are classified as obese or overweight (WHO Fact Sheet 311). Excess nutrition kills more people each year – an estimated 2.4 million – than does hunger, and ironically the great majority of them live in the poorer countries of the world, where coronary heart disease, often related to obesity, is already the leading cause of death (WHO Fact Sheet 310

[.]

malnutrition report found too that everywhere, except South Africa, consumption of sugar has risen over the decades, with Egyptians consuming an extra 27 kilograms per person per year by 2002 compared with 1972.

[José]

Souvent (bien noter le "souvent", merci...), celui qui bouffe bio est un anxieux qui a peur de la maladie et de la mort au point de mesurer ca tous les jours. Et ca, ca participe pas vraiment vivre sur un niveau de stress qui permet de rester en bonne sante.

 

Darwin, tu peux pas test.

[alex6]

JJe me demande même si ça leur joue pas des tours en société aussi, parce que parfois on a vraiment plus envie de les voir, c'est vraiment casse-couille car le sujet va toujours tomber dans la conversation. Et parfois t'as l'impression de passer pour un con, un dangereux inconscient ou un type aux ordres des grandes multinationales de la bouffe. Et vas-y qu'il faut faire attention avec ça, que c'est bourré de produits chimiques, que c'est pas naturel et bla bla bla...Le problème c'est que des obsédés de la bouffe il y en a de plus en plus, ça fait partie des obsessions typiques de pays riches.

Completement d'accord, c'est insupportable. Deja que je ne supporte pas facilement les lecons de morales mais eux, c'est vraiment le gratin. Parceque souvent ils considerent leur facon de manger comme etant une continuite de leur philosophie de vie i.e. les autres sont des abrutis manipules par le grand capital (en schematisant)

 

Un jour ou j'etais invite a manger chez ce style de gens, j'avais droit a une demonstration sur les bienfaits de manger les legumes de son propre jardin versus l'imbecilite d'acheter ses legumes en supermarche (moi). J'ai alors demande quel systeme ils avaient mis en place pour etre certain qu'il n'y ait aucun contact entre leurs legumes et les champs alentours (via la nappe, atmosphere etc..), bourres de pesticide et autres engrais.

Gros silence et je me suis resservi en nouille 

[FabriceM]

Et bêler avec les moutons ?

 

 

[Filthy John]

Je ne sais pas quel est l'ordre dans la relation de cause à effet (bio->stress ou stress-> bio), mais effectivement là encore c'est une observation que j'ai faite: je vois beaucoup de stress chez les gens qui bouffent bio, ou plus généralement chez les gens obsédés par la "qualité" du contenu de ce qu'ils mangent (et pas seulement juste un peu vigilant, ce qui est normal).

Je me demande même si ça leur joue pas des tours en société aussi, parce que parfois on a vraiment plus envie de les voir, c'est vraiment casse-couille car le sujet va toujours tomber dans la conversation. Et parfois t'as l'impression de passer pour un con, un dangereux inconscient ou un type aux ordres des grandes multinationales de la bouffe. Et vas-y qu'il faut faire attention avec ça, que c'est bourré de produits chimiques, que c'est pas naturel et bla bla bla...Le problème c'est que des obsédés de la bouffe il y en a de plus en plus, ça fait partie des obsessions typiques de pays riches.

Je pense que la cause est avant tout un stress lié à la paranoïa alimentaire : les plus virulents apôtres du bio sont du même acabit que ces hypocondriaques d'électro-sensibles, la peur des ondes électro-magnétiques étant tout aussi irrationnelle que celui des "produits chimiques".

 

Pour savoir si tu as affaire à de vrais cas pathologique, le plus simple est de vérifier si ils cultivent un biais de confirmation. La plupart du temps, ces personnes sont intimement convaincues d'aller mieux depuis qu'elles mangent bio, alors qu'il ne s'agit là que d'un effet placebo lié à leur superstition : quand on est obnubilé par la malbouffe, se convaincre que l'on mange "naturel" suffit pour aller mieux. Et tu peux leur donner n'importe quelle merde, du moment que tu la leur présente comme issue de l'agriculture biologique, elles vont s'en délecter (voir la vidéo des Hollandais amenant des produits de chez MacDo à un salon gastronomique). 

 

Le plus simple est d'éviter ce genre de cinglés : ils sont nocifs et détruire leurs croyances relève de la psychiatrie, est épuisant et chronophage.

 

Mais si tu te sens l'âme d'un sauveur, tu peux toujours cultiver leur dissonance cognitive jusqu'à ce qu'à rendre leur croyance tellement invivable qu'ils finissent par l'abandonner. Fais-toi plus royaliste que le roi et commence par leur expliquer que tu ne manges pas de bananes car celles-ci produisent naturellement de l'isobutanol, un solvant que l'on retrouve dans les peintures ou que l'on utilise comme antigel dans les carburants. Ou qu'il faut acheter des produits labellisés Demeter (introuvables et hors de prix) car le label AB autorise l'utilisation de semences hybrides F1 repliquées en laboratoire et nuisant à la bio-diversité.

 

Joue les Talibans de l'assiette et utilise leurs propres arguments (pas naturel et plein de produits chimiques) pour détruire méticuleusement tout ce qu'ils pensent être bon. Au bout d'un moment, ils devraient arrêter. Ou au moins ne plus te casser les couilles avec leurs lubies.

[the_student]

Dans le monde, il y a plus d'obèses que de gens en sous-nutrition.

 

Ce qui est une bonne nouvelle.

[Tremendo]

Le plus simple est d'éviter ce genre de cinglés : ils sont nocifs et détruire leurs croyances relève de la psychiatrie, est épuisant et chronophage.

 

Je vais avoir du mal, parce que trois d'entre eux sont ma belle-mère, ma belle-soeur et son mari 

 

Mon beau-père et ma compagne échappent complètement à ça donc bon ça va, mais si toute la famille est là au complet, à un moment donné -comme en plus les français aiment bien parler de bouffe- ça va causer de ça.

Donc soit je trouve quelque chose pour changer de sujet, soit je joue sur l'humour en me faisant passer pour le warrior qui n'a peur de rien, soit je leur rentre dedans et là je fous la mauvaise ambiance.

Une fois j'ai foutu la mauvaise ambiance en discutant calmement avec ma belle-mère et c'est elle qui est partie en sucette. C'était juste avant de partir à l'aéroport et rentrer chez nous, donc l'engueulade s'est finie quand il a fallu partir prendre l'avion ,  j'ai eu le droit à l'engueulade de ma copine, nous restions sur une très mauvaise note . Donc ça j'ai testé et j'arrête, j'utilise les deux autres techniques.

 

Les repas de famille de retour au pays tu peux pas test.