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Je raconte my life 6 - Lamentations & fleurs de lol


FabriceM

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Du reste, Espagne, Belgique et France devraient être calés sur GMT. Pas sur le fuseau de l'Allemagne.

Ach, l'Histoire, gross malheur...

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Je viens de me rendre compte que j'étais accro au sucre à cause ... de l'alcool. Je n'ai pas bu une goutte depuis trois jours car j'étais malade et je me retrouve, ce soir, avec une méchante envie de sucreries. Alors que je ne mange jamais de biscuits, de bonbons ou autres.

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Je regarde les infos suisse (enfin je crois) sur tv5 monde

La différence avec les infos des grosses chaînes françaises est ouf, surtout dans le ton utilisé.

Édit: Ha oui, RTL suisse

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Je viens de me rendre compte que j'étais accro au sucre à cause ... de l'alcool. Je n'ai pas bu une goutte depuis trois jours car j'étais malade et je me retrouve, ce soir, avec une méchante envie de sucreries. Alors que je ne mange jamais de biscuits, de bonbons ou autres.

 

mange un pims ou alors des barquettes de lu ou bien des trucs a l'orange la

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Flashback.

Je m'apprête à quitter Tokyo. Mon baluchon sur le dos et le cœur en peine, je fais mes au revoir à la grande ville à travers les vitres de la Yamanote. La tête dans les nuages déjà bien avant que mon avion ne décolle, je laisse mon esprit divaguer, rejouer le film de l'année passée, se faire envahir par la mélancolie et les promesses d'un retour prochain...

Avant de revenir à la réalité. Gare de Nippori. Mon prochain train est un Keisei Express pour Narita, et, par précaution, je préfère dégainer mon smartphone pour vérifier les détails de la correspondance. Quand celui-ci se met à me vibrer entre les doigts.

On m'appelle. Elle m'appelle.

Après quelques secondes de crispation, je décroche dans la douleur, ne sachant plus si je dois aimer ou haïr celle à qui je vais répondre. Et à l'autre bout du fil, des pleurs. Des pleurs et des mots d'excuse. Des excuses pour avoir pris peur, pour avoir fui. Et des regrets, ceux de ne pas avoir su dire "Oui". La voilà désireuse de tout reconstruire alors qu'il ne me reste qu'une paire d'heures avant de partir.

Je raccroche. Et j'ai mal. Il me faut une putain de cigarette. Mon train arrive. Vous avez du courrier. Un mail m'informe qu'elle aussi est en route pour l'aéroport, avec l'espoir de m'y voir pour de véritables adieux.

De magnifiques et touchants adieux. Elle aurait aimé pouvoir me retenir, me cacher et me garder rien que pour elle. Elle avait tant de choses à me dire. Tant de remerciements à donner. Tant d'excuses, aussi. Elle passa de longues minutes sautant du coq à l'âne, de réminiscences en promesses, répondant à des interrogations levées des mois avant, bâtissant des projets sans futur... Et alors qu'elle pleurait dans mes bras, mon sourire ne voulait s'effacer : mon dernier souvenir du Japon sera celui d'une amoureuse éplorée, susurrant entre deux sanglots des mots doux qui resteront à jamais lettres mortes.

Une belle fin pour cette belle histoire. Une fin qui n'en aurait pas été une si elle n'arrivait pas si tard : malheureusement, je dois fuir.

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Flashback.

Je m'apprête à quitter Tokyo. Mon baluchon sur le dos et le cœur en peine, je fais mes au revoir à la grande ville à travers les vitres de la Yamanote. La tête dans les nuages déjà bien avant que mon avion ne décolle, je laisse mon esprit divaguer, rejouer le film de l'année passée, se faire envahir par la mélancolie et les promesses d'un retour prochain...

Avant de revenir à la réalité. Gare de Nippori. Mon prochain train est un Keisei Express pour Narita, et, par précaution, je préfère dégainer mon smartphone pour vérifier les détails de la correspondance. Quand celui-ci se met à me vibrer entre les doigts.

On m'appelle. Elle m'appelle.

Après quelques secondes de crispation, je décroche dans la douleur, ne sachant plus si je dois aimer ou haïr celle à qui je vais répondre. Et à l'autre bout du fil, des pleurs. Des pleurs et des mots d'excuse. Des excuses pour avoir pris peur, pour avoir fui. Et des regrets, ceux de ne pas avoir su dire "Oui". La voilà désireuse de tout reconstruire alors qu'il ne me reste qu'une paire d'heures avant de partir.

Je raccroche. Et j'ai mal. Il me faut une putain de cigarette. Mon train arrive. Vous avez du courrier. Un mail m'informe qu'elle aussi est en route pour l'aéroport, avec l'espoir de m'y voir pour de véritables adieux.

De magnifiques et touchants adieux. Elle aurait aimé pouvoir me retenir, me cacher et me garder rien que pour elle. Elle avait tant de choses à me dire. Tant de remerciements à donner. Tant d'excuses, aussi. Elle passa de longues minutes sautant du coq à l'âne, de réminiscences en promesses, répondant à des interrogations levées des mois avant, bâtissant des projets sans futur... Et alors qu'elle pleurait dans mes bras, mon sourire ne voulait s'effacer : mon dernier souvenir du Japon sera celui d'une amoureuse éplorée, susurrant entre deux sanglots des mots doux qui resteront à jamais lettres mortes.

Une belle fin pour cette belle histoire. Une fin qui n'en aurait pas été une si elle n'arrivait pas si tard : malheureusement, je dois fuir.

 

 

quelle idee d'etre pauvre aussi.

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T'as du style, John.

 

Arrête, c'est sale. Le Français n'est plus qu'une langue occasionnelle, et ma prose s'avilit à chaque occasion. J'ai peur de finir comme Jim. Il me faut des livres.

Beaucoup de livres, dans lesquels me réfugier tandis que je vis par ici. Parce que je suis en France, et je couine.

Vraiment, c'est la foire au brisage de boules, ce pays. On fournit, et en gros. Quand tout part en saucisse et que tu affrontes les pires galères, tu peux toujours te dire : "Attends, y'a pire, t'es pas en France !" — Cette très chère France, le seul pays où la chienlit est élevée au rang d'Art.

Tu rentres au bout d'un an et demi, et, au fond de toi, tu te dis que ça va être bien. Que tu vas revoir la famille, les amis, le pays. Te ressourcer, comme ils disent. Ohohoh, les cargolades sur les plages catalanes, les feux de cheminée des refuges auvergnats, les bitures entre potes sur le Vieux-Port...

Mais ta famille a revendu la résidence secondaire. Ton frère, après avoir claqué la porte de l'entrepreneuriat à la Française, a organisé son insolvabilité pour ne plus avoir à subir le RSI et souffle ses 25 bougies en allant chercher le RSA. Tes parents, qui ont déversé des tombereaux de pognon sur cette même bande de fils de garces toute leur vie durant, n'en touchent que des miettes en guise de retraite. Les magasins sont toujours plus souvent fermés qu'ouverts et ton voisin s'en félicite. Chaque phrase que tu entends te donne des envies de meurtre. Certains de tes amis sont devenus des militants FN et beuglent avec le troupeau républicain le temps d'une mascarade électorale. D'autres sont au chomdu et commencent à avoir grave les miquettes avec les biberons du petit à payer. Ton heure se retrouve changée au milieu de la nuit sans que tu ne demandes rien à personne. Tes potes entrepreneurs font la moue lorsque tu parles conjecture, et secouent la tête à l'entente du mot "emploi".

Qu'est-ce que je fous là, moi ? Et pourquoi est-ce que j'ai pensé un seul instant que ça pourrait être cool de passer un peu de temps en France ?

 

Peut-être aurais-tu du l'enlever et partir avec ?

La séparation est bien moins douloureuse que de lui infliger ça.

Et blague à part : après s'être refusée pour une histoire de petite monnaie, j'avais fait mon deuil. Quand je pars, je prends deux valises, et tout le reste... reste.

 

Il parlait de la Perfidalbionie la dernière fois.

Tokyo me plait trop pour que je n'y retourne pas le plus rapidement possible. Ce qui peut prendre un certain temps. Que je passerai volontiers en Angleterre.

Mais je n'y resterai pas : à une époque où les Shades of Grey ont enfin réussi à y intéresser les filles, il faut être dingue pour vivre dans un pays où le porn SM est banni.

 

 

quelle idee d'etre pauvre aussi.

Mais mon bon Jim, tu sais que tu me donnes une super idée qu'elle est bonne, là ? Si je devenais riche, ça simplifierait vachement le bouzin, tiens.

Ce que je vais faire, c'est que je vais arrêter de me taper du whisky avec des putes plein le nez tandis que des bouteilles de coke à 92,000 trônent sur la table. Couper mon budget débauche, c'est m'assurer une entrée dans le classement Forbes en moins de deux ans.

Et travailler. Parce que j'aime bien travailler...

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Flashback.

...

Une belle fin pour cette belle histoire. Une fin qui n'en aurait pas été une si elle n'arrivait pas si tard : malheureusement, je dois fuir.

 

Sachant que l'une des premières question que je pose aux personnes en couple mariées ou pas, je peux te dire qu'une histoire a rarement une fin attendue. On verra bien ce que la tienne donne mais si tu es serein sur la façon dont ça s'est terminé, effectivement c'est bien que ça soit fini. Sinon, elle ne le sera pas.

 

 

Arrête, c'est sale. Le Français n'est plus qu'une langue occasionnelle, et ma prose s'avilit à chaque occasion. J'ai peur de finir comme Jim. Il me faut des livres.

Beaucoup de livres, dans lesquels me réfugier tandis que je vis par ici. Parce que je suis en France, et je couine.

Tu rentres au bout d'un an et demi, et, au fond de toi, tu te dis que ça va être bien. Que tu vas revoir la famille, les amis, le pays. Te ressourcer, comme ils disent. Ohohoh, les cargolades sur les plages catalanes, les feux de cheminée des refuges auvergnats, les bitures entre potes sur le Vieux-Port...

Mais ta famille a revendu la résidence secondaire. ...

 

Bienvenue dans mon état d'esprit d'il y a deux mois.

C'est difficile d'expliquer à ses proches le sentiment d'échec vis à vis de sa propre culture et de son propre pays quand on revient de l'étranger, surtout quand on y a vécu longtemps. Mon ex-colloc du Japon vit la même chose en ce moment. Il était dégouté du Japon, il se dégoute de la France. Il repartira sans doute bientôt.

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Mais... Mais... Mais qu'est-ce que vous avez tous, a vouloir venir, enfin?

FilthyJohn l'a dit, il y a pas de porn SM, pourquoi veux-tu venir, toi aussi?

En plus les filles sont pas farouches et les pintes coutent que dalle... Wait.

J'ai postulé pour du taf la bas

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