Aller au contenu

Jean Tirole, Prix Nobel D'économie


Calembredaine

Messages recommandés

Voilà, on présente la pire face. On fait la pub et du ramdam autour des ultra-turbo-libéraux anarcap' libertarien, les gens prennent peur du lion. On laisse entrer les lib-classique qui n'effrayent plus.

 

Enfin, c'est la théorie.

 

Comme les Le Pen.

 

Il n'y aura que comme ca que les francais arriveront a faire la différence entre un Ron Paul francais hypothétique et Sarkozy ou Hollande. 20 ans a insulter tous les autres partis de fachosocialistes nazis pro-collusion, les gens finiront par enregistrer le message.

Lien vers le commentaire

Et à quelle crise mondiale grave de 2012 fais-tu allusion ?

2012, c'était l'atmosphère crépusculaire du fin de règne de Sarkozy, la dette française à son plus haut niveau, la zone euro en crise générale avec un sommet-européen-de-la-dernière-chance tous les 3 mois. Des milliers de gens avaient perdus leur emploi, le système bancaire était toujours instable et Chypre s'apprêtait à faire les unes de l'actualité pour les raisons que l'on sait. Je ne pense pas prendre un grand risque en disant que ça n'allait pas si bien que ça. Non ?

Lien vers le commentaire

Ok, mais je butais sur "mondiale", qui ne s'est toujours pas encore produite, peut-être que c'est en train de poindre maintenant, mais dans le monde ça allait plutôt pas si mal.

La dette de la France a encore augmenté et ceux qui prédisaient une flambée de taux avec l'arrivée de Hollande en sont pour leur frais s'ils ont pariés dessus.

 

Évidemment que si on regarde le cas européen/zone euro on peut avoir envie de se pendre. Mais même certains pays européens ont eu une bonne activité malgré tout.

Qu'il y ait deux trois boulets dans le tas c'est certain, mais de là à dire qu'on était à la merci d'une crise mondiale, faudrait pas pousser.

Lien vers le commentaire

Ok, mais je butais sur "mondiale", qui ne s'est toujours pas encore produite, peut-être que c'est en train de poindre maintenant, mais dans le monde ça allait plutôt pas si mal.

La dette de la France a encore augmenté et ceux qui prédisaient une flambée de taux avec l'arrivée de Hollande en sont pour leur frais s'ils ont pariés dessus.

 

Évidemment que si on regarde le cas européen/zone euro on peut avoir envie de se pendre. Mais même certains pays européens ont eu une bonne activité malgré tout.

Qu'il y ait deux trois boulets dans le tas c'est certain, mais de là à dire qu'on était à la merci d'une crise mondiale, faudrait pas pousser.

 

Sauf que personne de sensé n'avait annoncé l'apocalypse (sauf Soral mais j'ai dis "personne de sensé"). Donc de deux choses l'une, soit Tirole pourchassait des moulins à vent et donc on peut légitimement ironiser. Soit son interview et son propos rassurant se destinait au public français, auquel cas tu es d'accord avec moi pour dire qu'il était à côté de la plaque. 

 

De toute façon j'ai l'impression qu'en économie, tous les courants ont eu leur nobel donc je ne vais pas construire mon jugement là-dessus.

Lien vers le commentaire

En fait plus je lis Tirole plus plus je me rends compte que j'avais tord sur cet aspect ultraétatiste.

 

 

 
La taxe sur les licenciements doit donc remplacer les cotisations chômages des entreprises.
Je préfère que le chômage soit librement assurable, mais bon, est-ce que ce serait vraiment plus mal ainsi que la situation actuelle ?
 
 

http://www.u-picardie.fr/CRIISEA/Revue%20Economie%20et%20Institutions/fichiers/art49.pdf

 

(En revanche oui Tirole va être récupéré par des pignoufs si ce n'est déjà fait)

 

Ça y est, l'erreur planificatrice. Il est capable de connaître le niveau optimal de taxation et ce que coûte un licenciement à la collectivité. Il devrait être capable de déterminer le niveau optimal de production, les prix etc. et mettre les entrepreneurs au chômage. Après tout le principe est le même.

Lien vers le commentaire

2012, c'était l'atmosphère crépusculaire du fin de règne de Sarkozy, la dette française à son plus haut niveau, la zone euro en crise générale avec un sommet-européen-de-la-dernière-chance tous les 3 mois. Des milliers de gens avaient perdus leur emploi, le système bancaire était toujours instable et Chypre s'apprêtait à faire les unes de l'actualité pour les raisons que l'on sait. Je ne pense pas prendre un grand risque en disant que ça n'allait pas si bien que ça. Non ?

 

Depuis quand une crise européenne est une crise mondiale ?

Ça y est, l'erreur planificatrice. Il est capable de connaître le niveau optimal de taxation et ce que coûte un licenciement à la collectivité. Il devrait être capable de déterminer le niveau optimal de production, les prix etc. et mettre les entrepreneurs au chômage. Après tout le principe est le même.

Vous êtes décidément incurable avec votre volonté de foutre des grandes étiquettes et de résumer un type avec des phrases lapidaires sans avoir lu ou entièrement compris ses écrits. C'est grotesque comme procédé.

Lien vers le commentaire

Sauf que personne de sensé n'avait annoncé l'apocalypse (sauf Soral mais j'ai dis "personne de sensé"). Donc de deux choses l'une, soit Tirole pourchassait des moulins à vent et donc on peut légitimement ironiser. Soit son interview et son propos rassurant se destinait au public français, auquel cas tu es d'accord avec moi pour dire qu'il était à côté de la plaque. 

 

 

Les prévisions des économistes sont rarement intéressantes. Le mieux c'est d'attendre qu'ils expliquent pourquoi ils se sont trompés.

Lien vers le commentaire

Ça y est, l'erreur planificatrice. Il est capable de connaître le niveau optimal de taxation et ce que coûte un licenciement à la collectivité. Il devrait être capable de déterminer le niveau optimal de production, les prix etc. et mettre les entrepreneurs au chômage. Après tout le principe est le même.

Bien sûr que non ce n'est pas le cas et je ne pense pas qu'il le prétende, ça ne veut pas dire que la réflexion est inutile dans tous les cas.

 

NON.

 

Un licenciement ce n'est pas de la pollution. Pourquoi pas une taxe sur les gens qui démissionnent ?

Evidemment, mais si on prend se postulat de départ. On peut essayer de calculer le marché qui en résulte. C'est chimérique, mais l'exercice mérite d'être effectuer entre économistes.

Tant qu'on est pas dans la prescription bébète il n' y a pas de soucis.

Lien vers le commentaire

Depuis quand une crise européenne est une crise mondiale ?

Vous êtes décidément incurable avec votre volonté de foutre des grandes étiquettes et de résumer un type avec des phrases lapidaires sans avoir lu ou entièrement compris ses écrits. C'est grotesque comme procédé.

 

C'est le principe de toute gestion des externalités par les taxes. L'économiste est soi-disant capable de connaître quelle est la demande sociale et donc le niveau optimal de production pour satisfaire cette demande sociale et donc le niveau de taxation pour limiter la production et au final, donc de déterminer a priori la quantité et les prix. Mais s'il est capable de le faire pour ce bien, pourquoi ne pourrait-il pas le faire pour l'ensemble de l'économie ?

 

Même lui dit que c'est chimérique en pratique. Ce qui fait que c'est donc une prescription inutile au mieux, nuisible au pire une fois que la taxe aura été instaurée et qu'immanquablement elle sera trop faible ou trop élevée.

 

 

 

C'est chimérique, mais l'exercice mérite d'être effectuer entre économistes.

 

Que valent ces calculs ? C'est le boulot de l'entrepreneur de déterminer ce genre de choses.

Lien vers le commentaire

C'est le principe de toute gestion des externalités par les taxes. L'économiste est soi-disant capable de connaître quelle est la demande sociale et donc le niveau optimal de production pour satisfaire cette demande sociale et donc le niveau de taxation pour limiter la production et au final, donc de déterminer a priori la quantité et les prix. Mais s'il est capable de le faire pour ce bien, pourquoi ne pourrait-il pas le faire pour l'ensemble de l'économie ?

 

Même lui dit que c'est chimérique en pratique. Ce qui fait que c'est donc une prescription inutile au mieux, nuisible au pire une fois que la taxe aura été instaurée et qu'immanquablement elle sera trop faible ou trop élevée.

 

 

Que valent ces calculs ? C'est le boulot de l'entrepreneur de déterminer ce genre de choses.

 

Es-tu capable aujourd'hui de calculer le coût exact d'un licenciement pour une entreprise en France ?

Lien vers le commentaire

Bonjour,

 

J'ai une question sur les travaux de Jean tirol: Quand il parle de suppression du code du travail et de taxer les licenciements, veut-il vraiment supprimer les "cotisations" (taxes sociales) pour le chômage et ne taxer  Que et uniquement que les entreprises qui licencient ou alors pense-t-il laisser une taxe sociale sur sur toutes les entreprises mais modulable selon le nombre de licenciements?

Lien vers le commentaire

Bonjour,

 

J'ai une question sur les travaux de Jean tirol: Quand il parle de suppression du code du travail et de taxer les licenciements, veut-il vraiment supprimer les "cotisations" (taxes sociales) pour le chômage et ne taxer  Que et uniquement que les entreprises qui licencient ou alors pense-t-il laisser une taxe sociale sur sur toutes les entreprises mais modulable selon le nombre de licenciements?

Oui ils veulent complètement supprimer les taxes sur le travail. Tout d'abord parce qu'avec des coûts plus élevés les entreprises peuvent vouloir licencier plus vite.

 

Un des deux papier est là: http://idei.fr/doc/by/tirole/unemployment.pdf

Extrait:

 

6.2 Policy implications
Can our analysis, as it stands, help think about policy reforms? Our answer is a careful
yes. Indeed, the intellectual origin of the paper was a request to define the contours of
employment protection reform in France; our conclusions at the time were presented in
Blanchard and Tirole [2003a,b].

 

 
On the general architecture:
 
The main implication of the benchmark was that unemployment benefits should be
financed by layoff taxes. This conclusion was qualified in the different extensions. But, in
no case, was the reference point taxation through payroll taxes.
  This conclusion stands in striking contrast with the way unemployment insurance is
financed in Europe. In all European countries, benefits are financed through payroll taxes,
not layoff taxes. As we have seen, payroll taxation goes the “wrong way” for two reasons:
The absence of layoff taxes leads firms not to internalize the costs of insurance, and, by
increasing labor costs, the presence of payroll taxes gives incentives to firms to lay workers
off.
Perhaps because of these perverse financial incentives, a number of countries have put
in place a system of employment protection based on heavy judicial intervention. In a
number of countries, judges have the authority to decide whether a layoff is justified on
economic grounds or not.
This strongly suggests that at least a partial shift from payroll to layoff taxes ac-
companied by limits on judicial intervention, would lead to a better allocation. Firms,
once forced to internalize the costs of unemployment insurance, are in a much better posi-
tion than judges to assess whether layoffs are economically justified. We emphasized this
conclusion in Blanchard Tirole (2003a).

 

Lien vers le commentaire

Nope et si on lit la suite on trouve encore moins choquant. C'est plein de oui on sait que c'est sûrement impossible de déterminer le bon niveau de taxe, n'empêche que le modèle montre que l'aide par les taxes sur le travail est moins bon.

Il faut que je vois encore ce qu'ils entendent par "menus" pour remplacer un calcul arbitraire par l'état.

Lien vers le commentaire

 

Jean Tirole, le Nobel d'économie que les Français n’avaient pas vu venir : quand notre goût pour les fausses valeurs éclipse les vrais génies

Jean Tirole, reconnu dans la communauté scientifique, reste néanmoins inconnu des Français en raison de leur confusion sur le rôle d'un économiste et du malaise qui les traverse au sujet du capitalisme.

Atlantico : Fondateur de la Toulouse school of economics (TSE), passé par le MIT, l'économiste français Jean Tirole vient de recevoir le prix Nobel d'économie. A l'instar de l'économiste Esther Duflo qui avait été intégrée à l'équipe de Barack Obama, Jean Tirole ne dispose pas d'une grande notoriété en France. Comment expliquer les difficultés de la France à reconnaître ses atouts et à s'en servir ? 

 Augustin Landier : Jean Tirole n'est pas un homme politique, c'est un scientifique. Il joue un rôle de conseiller au sein du Conseil d'analyse économique au sein duquel il a travaillé sur des sujets de politiques publiques, notamment sur l'emploi, sur la protection de l'environnement. Je pense que Jean Tirole est connu de ceux qui conceptualisent les politiques publiques en France.

En revanche, ce n'est pas un personnage médiatique, présent sur les plateaux télé.   En France, le public et les journalistes ont du mal à faire la distinction entre les économistes scientifiques et ceux qui sont plutôt des commentateurs politiques. On constate également un malaise des Français vis-à-vis du capitalisme, ainsi le débat économique tombe rapidement dans le registre idéologique. Aussi, beaucoup d'économistes modérés, comme Jean Tirole, évitent d'avoir à entrer dans ces débats qui relèvent davantage de la politique que de la science.  Jean Tirole est un géant scientifique mais les gens ne réalisent pas toujours son côté entrepreneur. Le pari d'être revenu en France et d'avoir monté l'institut d'économie industrielle (IDEI), la TSE avec des partenaires privés. La TSE est pour lui un investissement de temps considérable. C'était un pari très improbable et dont il n'avait pas besoin. Son prix Nobel il aurait très bien pu l'avoir au MIT. 

Quelles sont les théories de Jean Tirole qui seraient le plus utiles à la France ? En quoi la France en serait-elle changée ? 

Jean Tirole partageait avec Jean-Jacques Laffont une vision non-naïve de l'Etat qui n'est pas pour autant anti-étatiste. En fait, un fonctionnaire est une personne avec une carrière à gérer et qui va donc être sensible à certaines incitations. A chaque fois que l'on s'intéresse à la réforme des politiques publiques et des institutions, il faut toujours avoir à l'esprit ces questions de lobbying. Il y a des intérêts financiers en jeu et donc il faut s'interroger sur la façon dont les forces en présence vont se confronter et observer la politique avec ce regard réaliste.  En France, par exemple la notion de conflit d'intérêt a mis beaucoup de temps à être mise en avant et je pense qu'elle est toujours mal comprise. Il y a une confusion avec la notion de corruption. La corruption revient à prendre quelqu'un la main dans le sac. L'idée du conflit d'intérêt est qu'il existe des situations qui sont elles-mêmes perverses et dans lesquelles une personne va se trouver à la fois juge et partie. Il faut donc parvenir à construire les institutions et une gouvernance qui permettent de traiter ces conflits d'intérêts au maximum. C'est quelque chose que l'on fait de plus en plus et on peut considérer que la tendance est positive en France.  Autre exemple, Jean Tirole a toujours mis en avant cette idée selon laquelle il fallait que le régulateur soit mis à l'abri du politique. Il faut être conscient qu'à partir du moment où le régulateur est national, le risque de sa capture par l'industrie est beaucoup plus fort. Jean Tirole soutient donc beaucoup cette idée de régulation bancaire à l'échelle européenne.  

Comment expliquer que le monde politique se soit jusque-là si peu inspiré de ses théories ? 

Les travaux de Jean Tirole ont eu beaucoup d'influence dans la doctrine de la politique de la concurrence. Par exemple, quand deux entreprises de grosse taille fusionnent, se pose toujours la question de savoir si cette fusion doit être autorisée, va-t-elle à l'encontre de l'intérêt du consommateur même si elle se fait dans l'intérêt des actionnaires ? On retrouve cette tension entre les actionnaires qui eux ont plutôt des incitations au monopole et de l'autre côté le régulateur qui cherche à s'assurer que le marché reste concurrentiel. Les cadres développés par Jean Tirole sont utilisés comme principe d'analyse. 

Mais en France, les économistes ont l'impression de ressasser car au fond, nous répétons les mêmes choses depuis les années 1990. Les réformes qui sont demandées aujourd'hui étaient déjà dans les rapports du FMI, de la Commission européenne ou encore de l'OCDE il y a 15 ans. Autrement dit, il y a un consensus d'experts et même un consensus en off de la part des politiques sur ce qu'il faut faire.   

Quels sont les autres économistes dont les travaux mériteraient d'avantage d'être connus ? Parmi les Français, le débat économique reste trop retardé et calé sur le débat keynésien vs. non keynésien. La pensée économique a beaucoup évolué et elle a fait un peu la synthèse de ces choses et si je devais conseiller des lectures utiles ce seraient dans le domaine de l'économie politique et notamment les théories de l'Italien Alberto Alesina.  On parle là d'une économie qui prendrait en compte la contrainte de la faisabilité politique pour penser ses réformes. La politique c'est aussi du conflit, ce sont des forces qui cherchent à imposer des lois qui sont à leur avantage. C'est là-dessus qu'il faut réfléchir en France. Si les experts sont d'accord sur les réformes que la France devra faire dans les années qui viennent, la question c'est comment y arriver.

 

http://www.atlantico.fr/decryptage/jean-tirole-nobel-economie-que-francais-avaient-pas-vu-venir-quand-notre-gout-pour-fausses-valeurs-eclipse-vrais-genies-augustin-1805705.html

Lien vers le commentaire

En fait plus je lis Tirole plus plus je me rends compte que j'avais tord sur cet aspect ultraétatiste.

J'avais raison depuis le début. J'ai toujours raison. Depuis le début. Je l'avais bien dit.

Je connais mal Tirole moi aussi. Mais je préfère être prudent plutôt que de m'avancer sur ses écrits qui semblent assez complexe et difficile à résumer de manière simple. J'ai pas l'impression que ce monsieur soit un idéologue comme certains économistes français maintream.

Voilà, c'est tout sauf un idéologue ; ses papiers se terminent le plus souvent en recommandations mi-figue mi-raisin. C'est une des raisons pour lesquelles les journalistes n'arriveront jamais à comprendre de quoi le monsieur est en train de causer (l'autre raison étant qu'il s'est pas mal intéressé aux déficiences de l'Etat et des instances régulatrices, c'est à dire au miroir des défaillances de marché).

Vous êtes décidément incurable avec votre volonté de foutre des grandes étiquettes et de résumer un type avec des phrases lapidaires sans avoir lu ou entièrement compris ses écrits. C'est grotesque comme procédé.

+1. On dirait des journalistes, tiens. J'ai mal à mon forum.
Lien vers le commentaire

En particulier, l’idée que les licenciements sont sources d’externalités négatives est avancée par O. Blanchard, J. Tirole [2003] et P. Cahuc [2003] pour justifier la suppression du droit du travail au profit d’une taxation des licenciements :

l’entreprise qui licencie ne prend pas en compte l’intégralité du dommage qu’elle cause à la collectivité.

ils veulent taxer les action qui créeraient des externalités négatives dans la société ?

Et les actions qui créent des externalités positives, ils vont les subsidier ?

Ils vont taxer les innovations qui provoquent des licenciements ?

Sinon, licencier est une destruction créatrice qui génère de la croissance. Ils devraient donc payer les entreprises qui licencient, non ?

Les théories de ces 2 débiles créent de sacrées externalités négatives. Selon leurs propres propres théories, il faudrait les taxer à mort !

Lien vers le commentaire

Voilà, c'est tout sauf un idéologue ; ses papiers se terminent le plus souvent en recommandations mi-figue mi-raisin. C'est une des raisons pour lesquelles les journalistes n'arriveront jamais à comprendre de quoi le monsieur est en train de causer (l'autre raison étant qu'il s'est pas mal intéressé aux déficiences de l'Etat et des instances régulatrices, c'est à dire au miroir des défaillances de marché).

C'est exactement ce que je me disais lorsqu'il parle des réglementations des monopoles.

L'idée c'est de trouver des incitations pour faire en sorte que le surplus du consommateur dans le monopole soit plus proche de celui d'un marché concurrentiel.

Car le problème de fond dans la réglementation d'un monopole c'est que le monopole peut très bien justifier ses prix à cause de ses coûts de production. Et comme l'État est incapable de dire si c'est juste ou faux il prend le risque s'il impose un prix de le placer trop bas, ce qui est arrivé souvent.

Mais c'est un truc qu'on peut parfaitement essayer d'appliquer à l'État. On a une entité qu'on appelle État et qui a des coûts de fonctionnement soit disant incompressible où il n'y aurait plus que l'os à ronger et qui coûte un bras. Comment faire pour que les insiders puissent pousser à l'amélioration du bouzin ? Quelles incitations ?

 

Un truc naïf que je ne suis sans doute pas le seul à avoir imaginé (Sarko ? ), serait d'organiser un budget dans lequel on promet de reverser en salaire la moitié du budget qui n'est pas dépensée.

L'année suivante on coupe la moitié de la partie non dépensée pour faire le nouveau budget. Et on garde la même incitation l'année suivante, pour au final arriver en quelques années à un budget réduit mais que les fonctionnaires auront eux-même taillé selon leurs besoins. Bon c'est probablement plein de piège et mortifère, mais je suis pas économiste donc je peux me le permettre.

ils veulent taxer les action qui créeraient des externalités négatives dans la société ?

Et les actions qui créent des externalités positives, ils vont les subsidier ?

Ils vont taxer les innovations qui provoquent des licenciements ?

Sinon, licencier est une destruction créatrice qui génère de la croissance. Ils devraient donc payer les entreprises qui licencient, non ?

Les théories de ces 2 débiles créent de sacrées externalités négatives. Selon leurs propres propres théories, il faudrait les taxer à mort !

Heu, hmmm les externalités c'est une des raison d'exister des taxes.

Lorsque le coût se répercutent sur la société alors que le bénéfice de la transaction a profité aux deux partenaires. Que plus de cet échange résulterait en encore plus de coûts sur la société. Bref ça arrive et c'set un moyen un peu abstrait de raisonner sur ces sujets là.

Évidemment qu'ils ne veulent pas mettre en faillite les entreprises qui sont tenues par les glaouis. Et tous les licenciement ne crée pas de la croissance, c'est absurde de dire ça.

C'est certain que le modèle préféré serait de faire des assurances chômage qui soient volontaires, guess what ce n'est pas le cas en France et ça ne sera probablement jamais le cas.

Donc partant de ce constat, si on peut gicler les réglementations sur le travail et supprimer les cotisations chômage payées sur le salaire des employés pour le remplacer par une taxe au licenciement on baisse donc le coût du travail.

Et devine, en plus ils disent eux-même que c'est super dur à mettre en oeuvre, il n'y a à aucun moment l'idée de dire yaka yaka ça va marché.

 

Toutefois il y a à mon avis des faiblesses qu'il faudrait regarder plus à fond. Tout d'abord le modèle qu'ils ont entraîné se base sur la période des années 80 jusqu'aux années 2000.

C'est une période durant laquelle beaucoup d'entreprises ont licencié lors des grandes fusions qui ont donné naissance aux immenses multinationales en conséquences de la mondialisation. Et ça a une importance car selon eux, beaucoup d'entreprises ont licencié à cette époque malgré de bons bilans. Ce n'est plus forcément le cas aujourd'hui. La mondialisation est là et il reste peu de géants à fusionner. Il y en aura toujours, mais certainement plus autant qu'avant.

Donc l'effet d'un tel système est quand même super super délicat à évaluer, on est quand même presque dix ans après l'étude.

 

Ensuite dans le cas des entreprises en faillite si personne n'a payé en avance sa cotisation chômage, il n'y a pas ou très peu d'argent à distribuer à la sortie. Hormis organiser un système dans lequel une "complémentaire" chômage privée s'engage à payer une indemnité contre une autre cotisation, celle-ci serait volontaire.

Ce qui au final illustre un peu un faux problème qui semble les préoccupés. À savoir que selon la situation de l'emploi en France, ce sont plutôt les employés qui paient des cotisations et pas vraiment les entreprises (cf salaire complet).

Dans un système où le chômage est haut et où les employeurs ont le choix, c'est plutôt le salarié qui paie les taxes. C'est l'inverse par exemple dans le monde du foot où très peu de joueurs intéressent les grands club.

Ces employés là ne paient pas de taxes. Les grands joueurs du PSG ne paient pas vraiment de taxes, ils sont venus avec leurs prétentions salariales que le club paie et il rajoute ce qu'il doit à l'État en fonction de ça.

 

Je me doute que tout ça a dû être au moins un peu réfléchi, si quelqu'un aurait la bonté d'âme de me corriger où de me montrer là où je divague je lui en serait reconnaissant.

Ou simplement m'indiquer où je peux trouver la suite du raisonnement.

Bref ce sont tout sauf des doctrinaires socialistes et les traiter de débiles c'est aller un peu vite en besogne pour dire les choses poliment.

Lien vers le commentaire

NON.

 

Un licenciement ce n'est pas de la pollution. Pourquoi pas une taxe sur les gens qui démissionnent ?

 

Ca ne s'appelle pas les Prud'hommes une taxe sur les entreprises dont les gens démissionnent ?

 

Lien vers le commentaire

J'ai cru comprendre aussi qu'il y avait une volonté derrière ce modèle de taxe de créer un vrai droit à licencier pour les entreprises en limitant les recours possibles auprès des autorités judiciaires et en donnant un prix pour le licenciement aux entreprises qui serait incorporé dans leurs calculs économiques.

 

Si on était dans un cadre totalement privé, un employé qui travaille dans une entreprise qui a un long historique de licenciement aurait un surcoût au niveau de sa prime d'assurance. Ce serait donc plus difficile voir impossible pour lui de s'assurer.

 

Quand un conducteur a plus d'accidents que les autres conducteur sa prime d'assurance augmente. Quand une entreprise licencie plus que les autres, peut-on lui faire payer plus que les autres entreprises en terme d'assurance chômage ?

 

C'est plus facile d'essayer d'étaler sa science et d'insulter les auteurs du texte plutôt que d'essayer de comprendre leurs pensées. J'ai pas le sentiment d'avoir tout capté mais enfin j'essaye.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...