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Crony Capitalism, lobbying & jeux de pouvoir


Messages recommandés

Depuis le temps que le sujet mérite un fil dédié, je mets les deux posts de Marlenus et PJE ici:

 

 

Une relation chronyque ;)

 

 

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Je m'auto-cite :

Lobbying : pas de chocolat, pas de bras
 
 
Situé à la croisée du monde politique et civil, le lobbying souffre de préjugés défavorables. Le lobbying est l’activité qui consiste à surveiller, analyser et infléchir les décisions des titulaires de charges publiques. Mais de quoi est-il le fruit ? 
 
A Bruxelles, là où les décisions publiques de l’Union Européenne (UE) convergent et se construisent, on compte un lobbyiste pour trois titulaires de charges publiques. 
 
Ces groupes d’intérêts sont variés : représentations permanentes des États-membres, fédérations professionnelles, consultants, entreprises, organisations non-gouvernementales, syndicats, représentations de collectivités publiques, agences gouvernementales, organisations internationales, laboratoires d’idées. Tous tentent d’influer sur l'élaboration des politiques de l'UE. 
 
En effet, une nouvelle réglementation pouvant profondément modifier leurs activités, les différents acteurs essaient de se tenir informés des intentions du législateur et d’être entendus lors du processus décisionnel. 
 
Le dialogue entre groupes d’intérêts et décideurs publics n’est pas une négociation car les deux parties ne sont pas égales : les lobbyistes tentent de convaincre, les décideurs décident. Ainsi se crée un forum où l’État cherche l’information technique qui lui manque et où la société civile contribue à la décision en tentant de l’infléchir par ses arguments. Sans pouvoir de décision de l’État, le lobbying est sans objet.
 
Plus le périmètre de l’État s’élargit et plus son pouvoir s’approfondit, plus il y a de secteurs touchés. Plus la matière de la décision devient complexe, personne ne disposant plus à lui seul de l’expertise technique et juridique nécessaire à analyser toutes les conséquences de la décision, plus s’accroît le nombre de responsables et de comités d’experts. Mécaniquement, plus l’État a de pouvoir, plus il y a de lobbying. 
 
De ce dialogue forcé émerge un compromis, ce qui est un avantage puisque cela permet de prendre en compte une pluralité d’intérêts mais aussi un inconvénient puisque les points de vue les moins représentés sont évacués même s’ils sont pertinents. 
 
Seront davantage représentés les groupes d’intérêts ayant le plus de ressources électorales (le plus grand nombre de salariés ou de sympathisants), financières (permettant d’embaucher plus d’experts techniques et juridiques sur une plus longue durée) ou symboliques (être vu comme un « chevalier blanc ») nécessaires pour se faire connaitre. Ainsi, les organisations ayant le plus de capital ont un potentiel d’influence plus important que les autres. 
 
Par exemple, une grande entreprise pourra mieux survivre à l’introduction d’une nouvelle loi que ses concurrents plus petits. C’est une des raisons pour lesquelles les grandes entreprises privilégient les nouvelles règlementations tandis que les petites s’y opposent en général.
 
Afin de rendre possible des marchés oligopolistiques stables, les organisations les plus influentes « occupent » ainsi les agences gouvernementales chargées de les règlementer. C’est le phénomène récurrent dit de la capture règlementaire où un agent tire un bénéfice de son contrôle sur un segment de l’État qui en transfère les coûts à un grand nombre de non-bénéficiaires de façon à rendre indolore ce transfert. 
 
Cette collusion entre réglementateurs et réglementés n’est pas délibérée. Au-delà du fait que les organisations règlementées sont la première source d’information de l’État, il existe naturellement une culture commune entre réglementateurs et règlementés. 
 
L’identité professionnelle entre réglementateurs financiers et grandes banques est par exemple documentée (Jon Corzine, Henry Paulson, Mario Draghi, Mario Monti, etc.). Ce flux installe une vision du monde favorable aux banques dans les couloirs du pouvoir et donne une image de service public à cette industrie. 
 
Elle laisse dans l’angle mort les alternatives spontanées et axe les réformes sur la correction marginale du modèle organisationnel en place : la nécessité de son existence est un présupposé. Les règlementés-règlementateurs voient leur identité comme allant dans l’intérêt du public, comme la diffusion de leur expertise. Cette identité idéologique crée un sentiment général d'obligation à protéger les grandes organisations. 
 
Tout ceci aboutit à ce que Frédéric Bastiat appelait la privatisation de l’État : un État se mêlant de tout aboutit organiquement à favoriser des intérêts privés. 
 
Pour diminuer le lobbying, il faut limiter le pouvoir de l’État : on n’influence pas quelqu’un qui n’a aucun pouvoir. S’il n’y a pas de chocolat, on ne tend pas le bras pour le prendre. 
 

 

 

 
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Madrid starts fining users of Uber 'taxi' app

 

After Barcelona announced plans to impound the vehicles of people caught using the app-based chauffeur service Uber, Madrid's regional government has launched a crackdown that will allow police to fine drivers and passengers up to €18,000 ($22,600).

 

18000 euros putain...

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A New Uber-Backed Campaign Says It Wants To Tell 'The Truth' About The Taxi Industry

 

http://taxifacts.com/

 

"The taxi industry is a monopoly, controlled by a few powerful insiders who will do whatever it takes to protect their vast profits. Now, threatened by innovation and competition for the first time, 'Big Taxi' is spending millions on political campaigns to protect its turf. TaxiFacts.com is dedicated to using real facts and data to expose Big Taxi and how it operates."

 

Taxi Monopolies Shortchange Riders and Drivers

How the taxi industry works to eliminate competition, squeeze drivers and fail to serve the public

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Big Taxi: Safety Threat

How cab companies endanger the public with their hiring practices & driving violations

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Big Taxi Takes Advantage of Drivers

How underpaid, overworked taxi drivers scrape by while Big Taxi profits

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:popcorn:

 

Bon apres, le dernier, si les chauffeurs sont sous-payés, ils peuvent aller bosser ailleurs...

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Les libéraux négligent, je me demande toujours pour quelles raisons, le fait que beaucoup de milliardaires modernes le sont grâce aux contrats publics, grâce au copinage, grâce aux manipulations du système bancaire et de la monnaie, grâce aux effets de seuil qui font que certains peuvent échapper en bonne partie au fisc quand les autres sont laminés, etc.

 

Même à l'extrême gauche la plus idéologique et bornée, on reconnait que l'inégalité des rémunérations est une condition nécessaire de l'organisation de la société.

Ce que les gens refusent, à raison, c'est l'enrichissement indu, bien qu'ils se méprennent sur ce qui doit être considéré comme tel, ou non.

 

Mais quand des libéraux disent, en substance "tant mieux si X ou Y a réussi à s'enrichir dans cet enfer", indépendamment de toute observation sur les conditions de cet enrichissement, faisant comme si c'était automatiquement au bénéfice de la majorité, ils déclenchent (à mon sens) avec raison un sentiment de rejet qui éclabousse tout le mouvement autant qu'ils se privent d'un argument politique majeur.

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Note : C'est un bout de réponse que je voulais poster en réponse dans le fil sur piketty, mais qui a plutôt sa place ici, vu le potentiel de shitstorm.

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Les libéraux négligent, je me demande toujours pour quelles raisons, le fait que beaucoup de milliardaires modernes le sont grâce aux contrats publics, grâce au copinage, grâce aux manipulations du système bancaire et de la monnaie, grâce aux effets de seuil qui font que certains peuvent échapper en bonne partie au fisc quand les autres sont laminés, etc.

 

Même à l'extrême gauche la plus idéologique et bornée, on reconnait que l'inégalité des rémunérations est une condition nécessaire de l'organisation de la société.

Ce que les gens refusent, à raison, c'est l'enrichissement indu, bien qu'ils se méprennent sur ce qui doit être considéré comme tel, ou non.

 

Mais quand des libéraux disent, en substance "tant mieux si X ou Y a réussi à s'enrichir dans cet enfer", indépendamment de toute observation sur les conditions de cet enrichissement, faisant comme si c'était automatiquement au bénéfice de la majorité, ils déclenchent (à mon sens) avec raison un sentiment de rejet qui éclabousse tout le mouvement autant qu'ils se privent d'un argument politique majeur.

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Note : C'est un bout de réponse que je voulais poster en réponse dans le fil sur piketty, mais qui a plutôt sa place ici, vu le potentiel de shitstorm.

L'extrême gauche s'en prend aux riches parce qu'ils sont riches en soi, c'est d'abord cela qui doit faire réagir. Et ils s'en prennent aux riches en soi parce qu'ils estiment que faire fortune en faisant travailler les autres c'est mal. C'est mal en soi d'être capitaliste car tu exploites les travailleurs. Jamais ils ne se réfèrent plus spécifiquement au copinage ou quoi que ce soit.
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Les libéraux négligent, je me demande toujours pour quelles raisons, le fait que beaucoup de milliardaires modernes le sont grâce aux contrats publics, grâce au copinage, grâce aux manipulations du système bancaire et de la monnaie, grâce aux effets de seuil qui font que certains peuvent échapper en bonne partie au fisc quand les autres sont laminés, etc.

 

Même à l'extrême gauche la plus idéologique et bornée, on reconnait que l'inégalité des rémunérations est une condition nécessaire de l'organisation de la société.

Ce que les gens refusent, à raison, c'est l'enrichissement indu, bien qu'ils se méprennent sur ce qui doit être considéré comme tel, ou non.

 

Mais quand des libéraux disent, en substance "tant mieux si X ou Y a réussi à s'enrichir dans cet enfer", indépendamment de toute observation sur les conditions de cet enrichissement, faisant comme si c'était automatiquement au bénéfice de la majorité, ils déclenchent (à mon sens) avec raison un sentiment de rejet qui éclabousse tout le mouvement autant qu'ils se privent d'un argument politique majeur.

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Note : C'est un bout de réponse que je voulais poster en réponse dans le fil sur piketty, mais qui a plutôt sa place ici, vu le potentiel de shitstorm.

En effet, il y a de ça c'est clair. A mon avis la raison est que comme pour des non libéraux, on marche pas mal à l'émotionnel, avec tout ce que ça implique d'associations d'idées aléatoires. En l'occurrence, il y aura souvent un réflexe anti-gauche et "contrarian" qui conduit par rejet à prendre la position inverse de l'adversaire sans voir qu'on accepte une de ses prémisses erronées, à savoir de considérer le statu quo comme libéral. Si un "riche" est attaqué, alors vu qu'on nagerait en plein marché libre, l'attaque n'a aucun fondement légitime et on se met sur la défensive. Bien entendu, 2 minutes après lorsque la discussion dévie, notre libéral va dire quelque chose qui suggère que pour lui, le libéralisme ne prévaut pas aujourd'hui, lorsqu'il va être question de subventions à des assos gauchistes qui ne devraient rien toucher. Autrement dit, il aura changé de prémisse pour les besoins de la discussion, le point pivot étant que la conclusion doit sonner comme quelque chose d'anti-gauche.

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Il y a aussi une question fondamentale : quel est le statut de tes opinions politiques à tes propres yeux ? Est-ce un choix rationnel après délibération entre plusieurs alternatives étudiées qui se présentent à toi, ou la mise en forme verbale de tes passions et de tes intérêts ? C'est un choix raisonné ou un habillage habile de ses intérêts de classe ? 

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Les libéraux négligent, je me demande toujours pour quelles raisons, le fait que beaucoup de milliardaires modernes le sont grâce aux contrats publics, grâce au copinage, grâce aux manipulations du système bancaire et de la monnaie, grâce aux effets de seuil qui font que certains peuvent échapper en bonne partie au fisc quand les autres sont laminés, etc.

Même à l'extrême gauche la plus idéologique et bornée, on reconnait que l'inégalité des rémunérations est une condition nécessaire de l'organisation de la société.

Ce que les gens refusent, à raison, c'est l'enrichissement indu, bien qu'ils se méprennent sur ce qui doit être considéré comme tel, ou non.

Mais quand des libéraux disent, en substance "tant mieux si X ou Y a réussi à s'enrichir dans cet enfer", indépendamment de toute observation sur les conditions de cet enrichissement, faisant comme si c'était automatiquement au bénéfice de la majorité, ils déclenchent (à mon sens) avec raison un sentiment de rejet qui éclabousse tout le mouvement autant qu'ils se privent d'un argument politique majeur.

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Note : C'est un bout de réponse que je voulais poster en réponse dans le fil sur piketty, mais qui a plutôt sa place ici, vu le potentiel de shitstorm.

Ces memes gens n'en ont rien à faire de l'enrichissement indu des moins riches qu'eux.

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Il y a aussi une question fondamentale : quel est le statut de tes opinions politiques à tes propres yeux ? Est-ce un choix rationnel après délibération entre plusieurs alternatives étudiées qui se présentent à toi, ou la mise en forme verbale de tes passions et de tes intérêts ? C'est un choix raisonné ou un habillage habile de ses intérêts de classe ? 

 

J'imagine que c'est pour moi.

 

Ma présence ici, mon intérêt pour ces questions, découle clairement et simplement de l'observation de la faillite intégrale de l'Etat en France, de la décomposition de la nation, et de la recherche de réponses rationnelles à l'interrogation classique  "et après, on fait quoi ?".

 

Le constat de l'irrationalité générale des réponses non libérales fait que je suis ici. Maintenant, même dans les positions libérales, il y en a que je ne comprends pas et/ou que je trouve fausse, donc je gratte jusqu'à m'être convaincu ou avoir convaincu mon/mes interlocuteur(s), ou jusqu'à ce qu'on me foute à la porte.

 

Si comme tout le monde je ne peux certifier d'être totalement objectif, je m'efforce de chasser les biais qui peuvent émailler ma pensée, je me fous d'avoir raison ou tord, je recherche le vrai, le juste. Si je devais habiller mes intérêts de classe, je serais surement dans un parti écolo-européiste, à consolider l'enfer règlementaire qui justifie mon boulot.

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Je ne sais plus ou on parlait d'autoroutes, mais Jean-Marc Daniel aussi défendait malgré tout les concessions de 2005. D'ailleurs, il disait que la majeur partie des profits imprévus des sociétés d'autoroutes c'était les taux très bas aujourd'hui.

 

J'aime vraiment bien Jean-Marc Daniel, c'est le seul à vraiment défendre la concurrence et l'importance de la liberté de choisir, même face à Madelin et surtout face à un comptable comme Berruryer qui est incapable de voir la différence et qui n'aurait aucun problème à ce que le gouvernement face toute ses courses à sa place, parce que il faut bien payer de toute façon pour avoir des trucs.

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Marcus Kerber disait dans les Experts de BFM que le système de péage est le meilleur pour l'autoroute.

Il disait aussi que l'Allemagne va faire comme la France pour arrêter de faire payer les autoroutes par le contribuable au profit des transporteurs étrangers.

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  • 2 weeks later...

What the flagitty fuck.

 

http://www.economist.com/news/international/21599041-countries-where-politically-connected-businessmen-are-most-likely-prosper-planet

 

Our crony-capitalism index
Planet Plutocrat
The countries where politically connected businessmen are most likely to prosper

 

20140315_IRC363.png

 

Genre la France est aussi bien rankée. Bon en meme temps, avec 55% de PIB de dépense publique, on est plus dans le crony socialism...

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Genre la France est aussi bien rankée. Bon en meme temps, avec 55% de PIB de dépense publique, on est plus dans le crony socialism...

"Billionaire wealth as % of GDP" et ça t'étonne que la France soit en bas du tableau ? Ça ne te semble pas bizarre comme indicateur de cronysme ?

 

Si tu arrivais à faire le même en agrégeant au niveau des entreprises tu aurais une tout autre vision.

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Genre la France est aussi bien rankée. Bon en meme temps, avec 55% de PIB de dépense publique, on est plus dans le crony socialism...

 

Effectivement l'angle d'attaque de l'étude est très intéressant mais l'étude elle-même est incomplète et passe à côté de certaines rentes de situation comme celles de l'emploi public au sens large en France, notamment.

 

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Le titre de l'article "Planet Plutocrat" implique que ce phénomène n'a rien de nouveau. La ploutocratie est une forme d'oligarchie politico-financière qui fonctionne comme un socialisme des riches et des puissants. Les ploutocrates romains achetaient dans les Assemblées le droit de pressurer les provinces de la République ou d’acquérir un monopole; et ce contrôle les mettait en mesure de se livrer aux dépenses clientélistes qui leur donnaient le pouvoir. Par ailleurs je ne crois pas qu'il ait jamais existé une forme pure de capitalisme, sans ce genre de phénomène d'interpénétration entre les milieux d'affaire et le gouvernement, avec plus ou moins d'intensité selon les époques. Mais aujourd'hui il se fait à beaucoup plus grande échelle, et les corporations internationales sont plus puissantes: voyez les dizaines de milliers de lobbyistes présents des couloirs de l'administration bruxelloise. Le rôle des libéraux n'est pas de s'en indigner, mais de proposer des contre-pouvoirs à celui de ces lobbies bancaires ou autres, une fluidification des mécanismes de marché, ce qui suppose une forme d'intervention des Etats. 

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  • 2 months later...

http://www.forbes.com/sites/brucejapsen/2014/12/21/as-obamacare-boosts-tenet-healthcare-jeb-bush-and-hillary-clinton-win/

 

 

Just five days before Tenet Healthcare THC 0% board member and former Florida governor Jeb Bush said last week he would form an exploratory committee to run for President of the United States, the giant hospital operator said it would sponsor a major event with ties to Hillary Clinton near Palm Springs in January.

If the polls are correct, it means Tenet, a big benefactor of the Affordable Care Act, has close relationships with the front-runners for the 2016 presidential nominations of the nation’s two political parties. And the for-profit hospital chain isn’t shy about hyping its ties to either presidential hopeful.

 

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  • 1 month later...

Je sais plus quel est le fil approprié pour les taxis, mais on va dire qu'ici c'est bien.

 

Une licence de taxi a New York coute $1 000 000.

 

http://www.slate.com/blogs/moneybox/2014/12/01/new_york_taxi_medallions_did_tlc_transaction_data_inflate_the_price_of_driving.html

 

 

When a pair of them sold for more than $2.5 million in November 2013, the New York Times declared that the medallion, once "the emblem of a dream achieved for those who work hard enough to afford it," had become "a striking example of how exclusive some corners of New York have become." The dreams of cabdrivers became the fortunes of wealthy "corporate medallion" owners.

 

Et les problèmes ressemblent beaucoup a ceux des taxis parisiens:

 

 

Declining taxi medallion prices, while not surprising considering the influx of new ride services, are one of the biggest reasons that taxi lobbies have adamantly opposed services like Uber and Lyft. As Emily Badger reported for Wonkblog earlier this year, taxi medallions have long been the best investment in America. Many taxi drivers have their retirements tied up in medallions they've purchased.

 

C'te derniere phrase. Si c'est pas du bon gros recipe for disaster...

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  • 3 weeks later...

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