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Rémunération De L'actionnariat, Ce Que L'on Voit Et Ce Que L'on Ne Voit Pas


Neuron

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Les dividendes sont essentiels dans la rémunération d'un actionnaire de long terme et si vous voulez on peut ouvrir un sujet pour en discuter.

Voilà c'est fait.

Comme je n'ai pas d'idée sur le sujet, je ne vais pas en rajouter.

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Voilà c'est fait.

Comme je n'ai pas d'idée sur le sujet, je ne vais pas en rajouter.

 

L'autre moyen de se rémunérer consiste à vendre ses actions et comme lorsque tu vends tes actions tu n'es plus actionnaire. Le seul moyen d'avoir des actionnaires de long terme sont les dividendes.

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Il y a des différences culturelles au niveau de la distribution des dividendes. En Europe, c'est une pratique plus courante qu'aux États-Unis où l'on mise plus sur la hausse des prix des actions et les rachats d'actions.

 

Sur longue période, si l'on décompose la rentabilité d'un investissement en action on se rend compte qu'une part essentielle de la performance s'explique par les dividendes et leurs réinvestissements.

 

 

Les dividendes, synonymes d’opportunités attrayantes

Une récente étude d’Allianz Global Investors met en évidence la forte contribution des dividendes aux performances totales annualisées des investissements en actions au cours des 40 dernières années, ainsi que la croissance du niveau de redistribution des benéfices des entreprises en Europe

Dans le contexte actuel de rendements obligataires réels négatifs, notamment aux Etats-Unis et en Allemagne, les valeurs de rendement méritent de retenir l’attention des investisseurs. En effet, selon une étude d’Allianz Global Investors, d’une part les entreprises en Europe reversent une part plus importante de leurs bénéfices ; d’autre part, compte tenu de la correction des marchés d’actions en 2011, le rendement de leur dividende s’est accru pour atteindre 4,2% [1]. En comparaison, les rendements du dividende ne s’élèvent en moyenne qu’à 2,2% aux Etats-Unis [2] et à 3,5% en Asie Pacifique [3].

Intitulée « Les valeurs de rendement – un complément attrayant pour un portefeuille », l’étude souligne la contribution des dividendes à la performance (étant précisé que les performances passées ne préjugent pas des performances futures). Comme le précise Dennis Nacken, auteur de l’étude, un investisseur qui aurait réalisé un investissement de 100 euros sur des actions de l’indice MSCI Europe en 1970 et réinvesti chaque année les versements de dividendes, aurait vu son investissement valorisé à 4 676 euros (avant impôt) à la fin de l’année 2011. Sans l’impact du réinvestissement annuel des dividendes, le portefeuille n’aurait été valorisé qu’à 1 027 euros. Il en ressort qu’environ 43% de la performance totale annualisée de l’investissement en actions résulte des versements de dividendes [4]

Neil Dwane, co-gérant du fonds Allianz RCM European Equity Dividend, indique que : « au sein des marchés d’actions, une stratégie de dividende centrée sur des actions à haut rendement est susceptible de générer un « coupon » attrayant au profit des investisseurs, en particulier dans le contexte actuel de faibles taux d’intérêt. Tout se joue au niveau de la sélection de titres. En effet, il ne s’agit pas uniquement d’une question de niveau de rendement, mais également de la pérennité de ce rendement. »

L’étude révèle également que les actions à haut rendement présentent un autre avantage : les versements de dividendes sont généralement plus stables que les bénéfices des entreprises. Il ressort d’une comparaison entre les versements de dividendes et les bénéfices des entreprises de l’indice MSCI Europe que les bénéfices s’accompagnent d’une volatilité nettement supérieure sur les 30 dernières années [5]. Les valeurs de rendement font généralement l’objet de fluctuations de cours moins marquées que celles de leur marché de référence.

L’étude montre enfin qu’une stratégie d’investissement centrée sur des actions à haut rendement s’est dans l’ensemble avérée profitable pour les investisseurs au cours de ces dernières années, en particulier au sein de la zone euro. En effet, bien que le marché des actions mondial n’ait progressé que très légèrement (de 0,1% par an) depuis la fin de l’année 1998, les investisseurs exposés à l’indice Dow Jones Euro Stoxx Select Dividend 30 auraient bénéficié au cours de la même période d’une performance annualisée de 6,9% [6]. Cette surperformance aurait été générée avec un niveau de risque légèrement inférieur (mesuré par la volatilité).

En conclusion, selon Neil Dwane : « Les stratégies de dividendes devraient faire prochainement leur retour sur le devant de la scène. En effet, au cours des prochaines années, la performance des marchés d’actions devrait, dans l’ensemble, ressortir en-deçà de sa moyenne de long terme, ce qui souligne la part de plus en plus prépondérante des dividendes dans la performance ».

http://www.next-finance.net/Les-dividendes-synonymes-d

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Une étude JP Morgan sur le sujet et sur les différences de performances entre les entreprises qui payent des dividendes et celles qui n'en payent pas.

 

 

Stocks that pay dividends have historically outperformed non-dividend-paying
stocks over the long term. Not only are total returns driven by dividend growth
over the long term, but dividend-payout policies may also help drive smarter
capital-allocation decisions by management.

https://am.jpmorgan.com/gi/getdoc/1378404661562

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Je comprends pas l'article.

 

Qu'est-ce que ça compare comme situation ? 

 

A) Dividendes non-versées et cash réinvestit par la compagnie vs dividendes investit par les actionnaires ailleurs,

 

ou 

 

B) Dividendes investi par les actionnaires ailleurs vs dividendes consommés ?

 

Parce que c'est sur que si tu ne réinvestis pas tes dividendes, le rendement est inférieur que si tu les réinvestis.

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Je comprends pas l'article.

 

Qu'est-ce que ça compare comme situation ? 

 

A) Dividendes non-versées et cash réinvestit par la compagnie vs dividendes investit par les actionnaires ailleurs,

 

ou 

 

B) Dividendes investi par les actionnaires ailleurs vs dividendes consommés ?

 

Parce que c'est sur que si tu ne réinvestis pas tes dividendes, le rendement est inférieur que si tu les réinvestis.

 

Tu parles de quel article ? Nextfinance ou JP Morgan ? :)

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Celui de l'étude d'Allianz (Next finance).

 

 

Intitulée « Les valeurs de rendement – un complément attrayant pour un portefeuille », l’étude souligne la contribution des dividendes à la performance (étant précisé que les performances passées ne préjugent pas des performances futures). Comme le précise Dennis Nacken, auteur de l’étude, un investisseur qui aurait réalisé un investissement de 100 euros sur des actions de l’indice MSCI Europe en 1970 et réinvesti chaque année les versements de dividendes, aurait vu son investissement valorisé à 4 676 euros (avant impôt) à la fin de l’année 2011. Sans l’impact du réinvestissement annuel des dividendes, le portefeuille n’aurait été valorisé qu’à 1 027 euros. Il en ressort qu’environ 43% de la performance totale annualisée de l’investissement en actions résulte des versements de dividendes [4]

Ce passage est une explication de ta performance sur la période. La norme pour ce genre d'étude c'est de partir du principe que tu réinvestis ton dividende chaque année dans l'action. A la fin de la période d'étude, on fait la décomposition de ta performance entre ce qui est du à la variation du prix de l'action et ce qui est du au dividende.

 

Dans ce genre d'étude, on se rend souvent compte que le rôle du dividende est essentiel dans la performance globale de ton investissement.

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Il y a des différences culturelles au niveau de la distribution des dividendes. En Europe, c'est une pratique plus courante qu'aux États-Unis où l'on mise plus sur la hausse des prix des actions et les rachats d'actions.

Est-ce vraiment culturel, ou bien plutôt la résultante d'une différence de réglementation ou de fiscalité ?
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Est-ce vraiment culturel, ou bien plutôt la résultante d'une différence de réglementation ou de fiscalité ?

 

Fiscalité et réglementation aux USA

 

Le taux d'imposition des dividendes à longtemps été très supérieur au taux d'imposition des plus-value.

 

Capture.png

 

http://www.contrepoints.org/2013/01/17/111669-karine-berger-vision-biaisee-erreurs-et-approximations

 

Top_Capital_Gains_Tax_Rates_and_Economic

 

Le management de l'entreprise optimise la fiscalité pour ses plus gros actionnaires donc le rachat d'action a souvent été privilégié car c'était la meilleure solution fiscale.

 

Un programme de rachat d'actions est très facile à mettre en place car il ne nécessite pas le vote de l'assemblée générale des actionnaires, seulement le conseil d'administration.

 

Actuellement, les entreprises américaines ne peuvent pas utiliser leur cash comme elle le souhaitent car le taux d'IS est un des plus élevé des pays développés (35%). Si elle rapatrie le cash de l'étranger vers les US elles doivent payer ce taux d'imposition avant de payer les actionnaires. On se retrouve avec des situations aberrantes ou des entreprises empruntent du cash sur les marchés obligataires pour effectuer un rachat d'action ou un paiement de dividende. Exemple Apple

 

 

Drôle d’idée! Apple, l’entreprise qui dispose d’une des plus grosses réserves de cash jamais détenues par une entreprise privée (145 milliards de dollars), emprunte de l’argent. Et pas qu’un peu. Le montant de l’emprunt obligataire lancé par la pomme se monte à 17 milliards de dollars, soit le plus gros jamais réalisé.

Même avec des taux d’intérêt historiquement bas, est-il vraiment plus intéressant d'emprunter que d'utiliser ses liquidités? Les comptables d’Apple ont sorti leurs règles à calcul et se sont rendus compte que la réponse était "oui".

L’explication est simple. Apple a besoin de cet argent pour financer une partie des 100 milliards de dollars de dividendes et de rachat d’actions qu’il a promis à ses actionnaires d’ici fin 2015. La firme, qui n’a aucune dette, possède bien 145 milliards de dollars de cash, mais une grosse partie se trouve hors du territoire américain. Rapatrier ces sommes l’obligerait à verser près de 35% de taxes. En clair, pour verser 17 milliards, Apple devrait rapatrier 26 milliards et payer 9 milliards d’impôts.

Jamais Steve Jobs n'avait versé un dollar de dividende

Du coup, la firme californienne préfère emprunter sur les marchés financiers (coût : 310 millions par an) d’autant plus qu’elle pourra bénéficier de déductions fiscales. Et d'ailleurs cette optimisation fiscale commence à inquiéter un certain nombre de représentants au Congrès américain qui s’interrogent sur la meilleure façon d’imposer les multinationales.

Mais le plus inquiétant vient sans doute de l'utilisation que veut faire Apple de cet argent. Le géant américain va utiliser 100 milliards de dollars pour verser un dividende à ses actionnaires et pour racheter ses propres actions. Se faisant, il va faire "disparaître" quelques dizaines de milliards. Tim Cook n’a-t-il donc pas mieux à faire de cet argent?

Jamais Steve Jobs n’a versé un centime de dividende. Jamais il n’a racheté d’action. Quand le cash arrivait, il lui trouvait une finalité. L’investissait dans un nouveau projet. Visiblement, Tim Cook n’a pas la même imagination. Ni la même envergure.

(Au passage on voit bien que la fin de l'article est écrit par un français débile comme par hasard).

http://www.challenges.fr/high-tech/20130502.CHA9063/pourquoi-apple-prefere-emprunter-pour-gater-ses-actionnaires.html

 

Fiscalité et réglementation en Europe

 

En Europe, la pratique du rachat d'actions a longtemps été compliquée (France) voir interdite (Allemagne). En France, c'est depuis la loi de 1998 qu'il y a eu des assouplissements mais ça reste mal vu.

 

 

L
e rachat par une société de ses propres actions a toujours souffert d’une réputation
sulfureuse en France. Le fameux Krach de l’Union Générale au 19
e
siècle, qui devait inspirer
Emile Zola pour son roman «l’Argent», semble avoir jeté pour longtemps un opprobre sur
la pratique. Au rachat est attaché l’idée de manœuvres spéculatives, celles-là même qui avaient
fait artificiellement monter les cours de l’Union Générale jusqu’à ce que la révélation de la vérité
provoque l’effondrement. Encore faut-il bien distinguer deux cas de figures. D’une part le rachat
des titres pour annulation qui échappe à toute critique et dont la licéité n’a jamais été discutée.
D’autre part le rachat des titres pour les conserver en portefeuille qui met à l’épreuve les grands
principes : le droit des obligations car il y a contrat avec soi-même, le droit des sociétés car
l’usage des droits attachés à l’action rachetée devient difficilement tolérable, le droit boursier
pour les sociétés cotées. N’est-on pas face à un abus de marché possible, l’opération de rachat
pouvant aboutir à une manipulation des cours ou trouver sa source dans cette manipulation ? De
toutes ces contraintes, le législateur avait partiellement fait litière en 1998 puisqu’il avait admis et
organisé les programmes de rachat pour les sociétés cotées.
S’agissant des sociétés non cotées, l’interdiction de racheter les titres pour les conserver de-
meurait un principe ferme, encore que assorti d’une exception au profit des salariés. Or, mani-
festement, il y avait une véritable demande pour la libéralisation du système. Les sociétés non
cotées aspiraient à pouvoir financer des opérations de croissance externe sans dilution de leur
capital. Bien souvent elles souhaitaient pouvoir organiser la sortie d’actionnaires prisonniers de
leurs titres. Au demeurant, divers exemples étrangers montraient que l’on pouvait faire ce type de
rachat ailleurs en Europe et chez nos grands concurrents.
Or, voici que la première loi de finances rectificative pour 2012 a enfin organisé juridiquement
ce rachat de manière à ce qu’il permette de réaliser les opérations que l’on vient d’évoquer. Le
texte nouveau a été adopté après des péripéties passablement chaotiques. Annoncé en 2010,
le projet de réforme fut retiré par la ministre de l’Economie qui avait été sensible aux arguments
très critiques du Haut Comité de Place : comment assurer l’égalité des actionnaires, comment
s’assurer du juste prix de rachat alors que les titres ne sont pas cotés sur un marché ? A peine
modifié, le projet abandonné l’année précédente devait devenir un article de la quatrième loi de
finances pour 2011 ; mais le Conseil constitutionnel censurait alors le texte qui n’avait à ses yeux
pas de place dans une loi de finance («cavalier budgétaire»). Finalement le groupe de parlemen-
taires qui soutenait la réforme devait réussir à faire voter le régime du rachat dans la première
loi de finance pour 2012, avec un artifice fiscal qui a sans doute écarté la menace d’une nouvelle
censure.
Attendu par la pratique, le texte est pour l’essentiel très restrictif et donc un peu décevant. Pour
autant, avec ses limites, le dispositif nouveau sera sans doute utile aux acteurs du private equity.
Il conviendra de le manier avec quelques précautions dès lors que la loi sanctionne de manière
assez radicale ses possibles contournements.

http://www.cms-bfl.com/Hubbard.FileSystem/files/Publication/ed00f956-80a0-4733-9ef0-803be77ad29d/Presentation/PublicationAttachment/ede65072-6b85-4581-922a-27b28fd20e23/Lettre_Fusions_Acquisitions_18062012.pdf

 

Les conditions sont très strictes et le plan doit être validé par un vote de l'assemblée générale des actionnaires.

 

 

Ces chiffres illustrent le développement récent des programmes de rachat d’actions en France. En effet, suite aux propositions du rapport Esambert, l’article 217-2 de la loi du 24 juillet 1966, modifiée par la loi n° 98-546 du 2 juillet 1998, autorise une société dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé à acheter un nombre d’actions représentant jusqu’à 10 % de son capital pour une période de 18 mois. Les actions acquises par ce procédé peuvent être conservées, annulées ou échangées.
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  • 1 month later...

 

S&P 500 Companies Spend Almost All Profits on Buybacks

Companies in the Standard & Poor’s 500 Index (SPX) really love their shareholders. Maybe too much.

They’re poised to spend $914 billion on share buybacks and dividends this year, or about 95 percent of earnings, data compiled by Bloomberg and S&P Dow Jones Indices show. Money returned to stock owners exceeded profits in the first quarter and may again in the third. The proportion of cash flow used for repurchases has almost doubled over the last decade while it’s slipped for capital investments, according to Jonathan Glionna, head of U.S. equity strategy research at Barclays Plc.

Buybacks have helped fuel one of the strongest rallies of the past 50 years as stocks with the most repurchases gained more than 300 percent since March 2009. Now, with returns slowing, investors say executives risk snuffing out the bull market unless they start plowing money into their businesses.

“You can only go so far with financial engineering before you actually have to have a business with real growth,” Chris Bouffard, chief investment officer who oversees $9 billion at Mutual Fund Store in Overland Park, Kansas, said by phone on Oct. 2. “Companies have done about all that they can in terms of maximizing the ability to do those buybacks.”

S&P 500 constituents will probably say earnings rose 4.9 percent in the third quarter when they begin reporting results this week, according to more than 10,000 analyst estimates compiled by Bloomberg. Alcoa Inc., Yum! Brands Inc. and Monsanto Co. are among nine companies scheduled to announce financial details.

Buyback Index

U.S. equities retreated last week, with the S&P 500 losing 0.8 percent to 1,967.9. The S&P 500 Buyback Index fell 0.7 percent. The gauge is up 7.5 percent this year, compared with the 6.5 percent advance in the S&P 500, after beating it by an average of 9.5 percentage points every year since 2009.

S&P 500 futures climbed 0.3 percent at 11:21 a.m. in London today.

While the ratio to earnings shows how buybacks and dividends compare to past economic expansions, it doesn’t indicate companies are struggling to fund them. Five years of profit growth have left S&P 500 constituents with $3.59 trillion in cash and marketable securities and they’ve raised almost $1.28 trillion in 2014 through bond sales, headed for a record.

“Buybacks are something corporations can take control of and at low borrowing costs, they’re a viable option,”Randy Bateman, chief investment officer of Huntington Asset Advisors, which manages about $2.8 billion, said by phone on Oct. 1. At the same time, he said, “If management can’t unearth future opportunities for growth, as a shareholder, I lose confidence.”

Earnings Barrier

S&P 500 companies will spend $565 billion on repurchases this year and raise dividends by 12 percent to $349 billion, based on estimates by Howard Silverblatt, an index analyst at S&P. Profits would reach $964 billion should the 8 percent growth forecast by analysts tracked by Bloomberg come true.

Profits climbed to about $230 billion over the last three months, based on analyst forecasts. That compares with total buybacks and dividends of about $235 billion, assuming repurchases estimated by Silverblatt are evenly divided between the third and fourth quarters. Cash returned to shareholders exceeded profits in the first quarter for the first time since 2009, data compiled by Bloomberg and S&P show.

“We’re at a point you sort of question whether they can continue to rise from here,” Glionna said in a phone interview on Oct. 1 from New York. “This kind of 100 percent earnings is a barrier. It can bounce around here and there, but it doesn’t go much above that.”

Aging Plants

Excluding the recession years 2001 and 2008, dividends and stock buybacks have represented, on average, 85 percent of corporate earnings since 1998. The last time payouts exceeded income in 2007, the buyback index fell 4.7 percent, compared with a 3.5 percent gain in the S&P 500. Equities peaked that October before losing more than half their value.

CEOs have increased the proportion of cash flow allocated to stock buybacks to more than 30 percent, almost double where it was in 2002, data from Barclays show. During the same period, the portion used for capital spending has fallen to about 40 percent from more than 50 percent.

The reluctance to raise capital investment has left companies with the oldest plants and equipment in almost 60 years. The average age of fixed assets reached 22 years in 2013, the highest level since 1956, according to annual data compiled by the Commerce Department.

‘C Suite’

Stock repurchases worth almost $2 trillion have helped buoy the bull market since March 2009. The S&P 500 has gone without a 10 percent decline for three years and is up 191 percent amid a 5 1/2-year bull run. Even as sales were stuck at an average growth rate of 2.6 percent a quarter in the past two years, per-share earnings expanded more than twice as fast, 6.1 percent, data compiled by Bloomberg show.

During the first half of 2014, more than one-fifth of S&P 500 companies cut their share count by at least 4 percent in the first half, Silverblatt estimated.

“Buybacks have become sort of the low-risk medicine in the C suite,” David Lafferty, the chief market strategist for Natixis Global Asset Management in Boston, said by phone on Oct. 2. His firm manages about $930 billion. “The reality is capital expenditure comes with risk, significant amount of risk, especially in a slow-growth world. Buybacks offer a lot of flexibility.”

FedEx, Juniper

FedEx Corp. added 15 cents, or 7 percent, to its EPS in the latest quarter through buybacks. The Memphis, Tennessee-based shipping company authorized a repurchase program of as many as 15 million shares last month while keeping its capital spending for the fiscal year at $4.2 billion.

Juniper Networks Inc., bowing to pressure by activist hedge funds Elliott Management Corp. and Jana Partners LLC, announced plans in February to return at least $3 billion to shareholders. In August, the Sunnyvale, California-based maker of networking equipment said it will complete $2 billion of buybacks by the end of this year, achieving the target earlier than expected.

The company had “an unusually high” cash flow of $425 million during the second quarter, Chief Financial Officer Robyn Denholm said in a conference call on Aug. 12. “We obviously have accelerated our buyback not just because of the cash results, but also because of the opportunistic nature of the capital returns that we’re doing at the moment.”

Juniper Networks offered buybacks equivalent to 10.9 percent of its stock price over the 12 months through June, more than double its earnings yield of 3.96 percent, data compiled by Bloomberg and S&P show.

“It’s going to be harder and harder to justify using that capital to buy back stocks at record highs,” Tim Courtney, who helps oversee about $1.3 billion as chief investment officer of Exencial Wealth Advisors, said in a phone interview from Oklahoma City on Oct. 1. “Money has to be diverted to other places to keep operations going. The point of concern is where the future growth is going to come from.”

http://www.bloomberg.com/news/2014-10-06/s-p-500-companies-spend-almost-all-profits-on-buybacks-payouts.html

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