Chômeurs De Longue Durée - Conséquences

[Rübezahl]

Vincent on parle de trouver de l'argent ici et maintenant, pas de changer le monde.

Ah, mais je ne parle pas de changer le monde.

Simplement, on ne peut dans la même phrase se plaindre du système ... et s'échanger des tuyaux pour comment s'insérer dans le système, ie contribuer concrètement à le perpétuer.

Le bal n'est pas terrible ... mais toute l'énergie est investie à être la plus belle pour aller danser.

 

C'est beaucoup plus facile de trouver un employeur qu'un client.

il y a des dizaines de milliers de gens (et plus) qui passent des années à envoyer des CVs , en vain. Alors "plus facile" ??

 

[Rübezahl]

Croire que le combat pour un cadre de travail plus libéral des salariés est un combat dépassé, c'est aussi bête que croire à la façon d'un militant NPA qu'il faut interdire les licenciements. Et c'est la preuve d'une grande étroitesse d'esprit.

1/ j'ai jamais écrit le 1° point

2/ ton ad hominem de gamine, gentillet mais systématique est un peu lassant

 

[Miss Liberty]

Je ne lis que des posts concernant le salariat ici.

Si c'est ça que tu appelles faire évoluer les choses, ama c'est ça qui est totalement à côté de la plaque.

Pour moi, ceci veut dire que combattre pour l'évolution positive du salariat est à côté de la plaque.

Je me demande bien ce que ça peut vouloir dire d'autre.

Et tu m'excuseras, mais tu utilises un ton lyrique et moralisateur pour expliquer que nous participons tous du système et que nous avons des habitudes personnelles répréhensibles, donc j'ai pensé que tu te situais toi-même sur le plan de l'attaque ad hominem et non sur celui de la discussion argumentée.

Au temps pour moi.

[Kosher]

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[Rübezahl]

Pour moi, ceci veut dire que combattre pour l'évolution positive du salariat est à côté de la plaque.

Je me demande bien ce que ça peut vouloir dire d'autre.

Et tu m'excuseras, mais tu utilises un ton lyrique et moralisateur pour expliquer que nous participons tous du système et que nous avons des habitudes personnelles répréhensibles, donc j'ai pensé que tu te situais toi-même sur le plan de l'attaque ad hominem et non sur celui de la discussion argumentée.

Au temps pour moi.

ben, quand je m'en prends à "nous" (ce qui est effectivement le cas (et je m'inclus dans les nous)), je ne m'en prend pas à un posteur en particulier, mais bien à l'attitude défendue par plusieurs personnes ici. Et je m'en prends à cette attitude car, contrairement à ce que pensent plusieurs ici, cette attitude, schizophrénique, fait partie intégrale du problème. Ce n'est pas juste un souci global avec un impact global, ça a aussi un impact local et rude sur chacun.

 

On a déjà eu exactement cette discussion ici il y a qqs mois.

Oui, il me semble évident que nous participons tous du système.

Le système requiert la participation de chacun pour se perpétuer. Il n'y a pas de gentils chercheurs d'emplois CDI/CDD d'un coté qui auraient un espèce de droit-créance (droit moral) à CDI/CDD d'un coté, et d'un autre coté de vilains "on", fermés d'esprit etc, qui ne leur accordent pas.

Quand bien même il y aurait/il y a une génération précédente complètement bouchée, ce n'est pas/plus elle le problème. Et ce n'est pas en faisant la danse du ventre devant que vous obtiendrez grand chose (à part qqs miettes).

"La liberté ne se réclame pas. Elle existe, il faut la prendre et la vivre." - Eugène Riguidel

 

J'ai lu il y a qqs temps, peut-être ici, qqun qui disait pile-poil que il avait "fait exactement tout ce qu'ON lui avait dit de faire", les bonnes études, les bonnes contorsions, etc ... et que au final, il était le bec dans l'eau.

ama, il faut bien voir que les ONs qui vous passent des tuyaux crevés, sont les mêmes qui vous laissent 2000 milliards de dettes en témoignage de leur bonne compréhension du schmilblick.

 

Ma génération, et en partie celle qui l'a précédée, c'est la génération de la non-compréhension du monde et de la non-adaptation à ce monde changeant. Du darwinisme inversé, la survie du moins apte, entièrement financé par l'endettement.

 

Le challenge de votre génération ... c'est que ce Disneyland imbécile se termine.

Fini le luxe de la non-comprenette et de la non-adaptation. Nous avons bouffé tout le bas de laine qui les finançait.

Vous allez persister dans le déni ou vous adapter, sachant qu'en plus vous avez le retard de vos ainés en cadeau/héritage.

Bref ... vous avez un joli paquet de choses à réinventer.

Dieu merci la veille technologique quasi quotidienne que je fais depuis des années montre que certains (y compris des gamins au lycée !) ont bien compris cet enjeu. Il y a un peu d'optimisme par là.

Les autres, désolé, mais je ne les plains même pas.

 

Ce sont certes des considérations générales, avec certainement une tonalité lyrique et moralisatrice etc, néanmoins chacun d'entre nous est directement impacté , et chacun d'entre nous peut aussi réellement, individuellement faire qq chose pour lui-même (c'est la bonne news de ce post !)

La philosophie, ce n'est absolument pas un luxe suranné ou superflu dont on peut se passer, la philosophie c'est réellement le socle de tout le reste. Ma génération a aussi pensé qu'elle pouvait s'en passer. On voit où on est rendu !

[Kosher]

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[Miss Liberty]

Parfois, faire la bonne chose pour soi-même, c'est jouer selon les règles du jeu. Kosher, il me semble que reprendre des études dans ton cas est une bonne réaction. La question est "lesquelles?", parce que clairement les études d'ingénieur ne sont pas celles qu'il te faut.

[Brock]

En fait je me suis déjà fait aider à ce niveau par des organismes de retour à l'emploi sur les méthodologies, le travail de CV etc.

 

 

atelier de retour a l'emploi

 

 

ouh lala ca sent le galerien tout ca

si personne veut de toi tu as peut-etre un sale style, une attitude de merde ou une vilaine bouille, faut pas tout mettre sur le dos de ton cv

[Kosher]

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[Kosher]

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[Mathieu_D]

il y a des dizaines de milliers de gens (et plus) qui passent des années à envoyer des CVs , en vain. Alors "plus facile" ??

Oui.

Bien plus, en tout cas ici et maintenant, pour la plupart des gens.

C'est évidemment une bonne idée de réfléchir à comment gagner sa croûte en étant son propre patron, mais dire ça en mode yakafaukon ça irrite un peu quand même.

[Rübezahl]

Oui.

Bien plus, en tout cas ici et maintenant, pour la plupart des gens.

tu as un petit qq chose pour étayer cette affirmation ?

 

C'est évidemment une bonne idée de réfléchir à comment gagner sa croûte en étant son propre patron, mais dire ça en mode yakafaukon ça irrite un peu quand même.

... je n'ai même pas suggéré de gagner sa croûte en étant son propre patron.

Je me bornais juste à signaler les pistes qui me semblent pas bonnes.

[Lancelot]

Ben, pour ma situation, qui est aussi celle d'autres personnes bien entendu, je ne vois pas d'autres solutions que la reprise d'études (avec visée à bac +5 pour la plupart) ; et donc, en quelque sorte, accepter le système. On m'a, par exemple, proposé un emploi qui sur le court terme est alléchant, mais qui ne fera déboucher sur rien plus tard. Et pour les BTS que je connais et qui réussissent en s'arrêtant à ce niveau-là à trouver un bon emploi, ce n'est que grâce à du piston (ce qui ne me dérange pas en soi, mais c'est loin d'être accessible à tout le monde).

J'observe une forte tendance chez mes amis du lycée qui ont fait des études "courtes" (en dessous de bac +5) à reprendre des formations alternées : ils se mettent d'accord avec leur boîte, ils vont faire de la figuration en classe et ils obtiennent le bout de papier qui va bien sans lequel ils n'ont aucune possibilité de progresser dans leur carrière.

 

Autre tendance "rigolote" : il y a une plus grande proportion d'étudiants qui vivent chez leurs parents en M2 qu'en licence. D'une part parce qu'au bout d'un moment les parents en ont marre de payer et d'autre part parce que ceux qui ont un vrai travail à côté décrochent plus vite que les autres.

[Fadior]

... je n'ai même pas suggéré de gagner sa croûte en étant son propre patron.

 

C'est moi qui ai lancé cette affirmation, de façon un peu abrupte, c'est vrai.

Se lancer dans l'entreprenariat est une démarche personnelle que beaucoup de personne aimeraient réaliser mais que très peu osent faire réellement. Pourquoi ?

Démarche risquée tout d'abord, abandonner un job qui paie bien pour faire ce qu'on veut vraiment c'est quand même pas rien, qui demande de l'immagination, beaucoup, car c'est grace à elle qu'on peut espérer trouver des clients et se démarquer des autres, de la ténacité, aussi, car si on abandonne au premier obstacle autant rester salarié, et des obstacles il y en a des dizaines voir des centaines, et du courage, évidement, sans lui aucune des conditions précédentes ne permettrons de franchir le pas, c'est donc le point essentiel.

[Brock]

je ne crois pas avoir poste plus de cinq CV de toute ma vie.Au bout de 10 qui ne donnent rien c'est clair qu'il faut changer de strategie.

Un peu comme le fait d'avoir bac+5 et de ne rien trouver...ca veut dire soit qu'il faut voir a l'etranger, soit qu'on etait bourre le jour ou on a decide que c'etait une carriere possible.

Il se passe tellement de choses au niveau industriel de nos jours que ne rien trouver c'est vraiment pas fort fort.

 

Envoyer 100 Cv, ca me donnerait l'impression d'etre un chien aveugle qui bute sur la table basse du salon quarante fois de suite avant de trouver le canape. (j'en ai connu un comme ca)

 

[Tremendo]

Bah c'est pas tellement la quantité de cvs envoyés qui compte mais plutôt le temps à attendre une opportunité.

[Brock]

je dirais plutot l'angle d'attaque; meme avec un couteau qui coupe tu peux echouer a couper du beurre propremement si tu y plonges le bout du manche.

[laurett]

Et pour continuer l'analogie, en plus tu te coupes avec le tranchant en tenant le couteau par le mauvais bout...

 

Parce qu'autant d'échecs à la suite comme ça, ce n'est pas sans conséquence sur l'état psychique de quelqu'un.

[Kosher]

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[Rübezahl]

un article de 2012 sur le sujet, from Québec :

Oubliez la stabilité, préparez-vous au changement permanent

http://www.contrepoints.org/2012/02/08/68245-oubliez-la-stabilite-preparez-vous-au-changement-permanent

[Brock]

 

Parce qu'autant d'échecs à la suite comme ça, ce n'est pas sans conséquence sur l'état psychique de quelqu'un.

 

je viens de passer une heure a me taper la tete contre le mur.

Maintenant j'ai mal a la tete.

Quel con ce mur.

[laurett]

[Ray]

J'arrive un peu après la bataille mais je tiens quand même à dire que je ne pense pas que le problème soit ton trou de 10 mois. Je pense que c'est une tare que tu t'inventes pour expliquer pourquoi tu n'as encore rien trouvé mais franchement un truc comme n'a rien de rédhibitoire. La preuve c'est que tu as eu des entretiens. Moi-même j'avais un trou de 7 mois après mon diplôme et personne à mes entretiens ne m'a même posé la question (OK c'est après mon diplôme donc c'est peut-être légèrement différent, mais bon).

 

Si vraiment on essaye de te chercher des poux sur ça, dit que tu as travaillé sur un projet personnel, que tu en as également profité pour t'auto-former sur certain sujets liés à ton taf, que tu t'es passionné pour des trucs qui t'ont pris du temps, etc. A la limite rallonge de deux ou trois mois la durée de ton précédent poste sur ton CV.

 

C'est normal d'avoir des coup de mou quand on est au chômage et qu'on trouve rien mais essaye d'éviter de rentrer dans un état d'esprit où tu accuses la réglementation, la France, et les employeurs. C'est la même merde pour tout le monde, il faut se concentrer sur les solutions.

 

Bon courage.

[Calembredaine]

Pour créer sa boîte de conseil dans le secteur, il y a 2 solutions. Soit tu as un carnet d'adresses déjà bien rempli et des compétences largement reconnues par ceux qui peuvent devenir de futurs clients et là, aucun problème ; soit tu n'as rien de cela et dans ce cas, mieux vaut se mettre en auto-entrepreneur et prospecter les PME avec des tarifs inférieurs à ceux du marché tout en continuant à chercher un job à côté 

 

Honnêtement, du conseil sans carnet d'adresse, même avec des prix cassés, je n'y crois pas du tout. Ou alors sur la durée, en écrivant bouquins sur bouquins, en allant dans tous les salons, exhibitions, etc.