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Chômeurs De Longue Durée - Conséquences


Messages recommandés

Les SSII recrutent ce genre de profil ? Parce que même si c'est pas top :

1) avec le turn-over qu'il y a dans ce genre d'entreprise, ils ne sont pas trop regardant sur le CV. J'ai été dans une situation similaire (j'ai un trou d'un an après avoir été diplômé de mon école d'ingé) et ça ne m'a pas empêché d'être pris dans une boîte de ce type ;

2) c'est l'occasion de gagner de l'expérience ET de se faire des contacts dans les entreprises où on est envoyé en mission ;

3) enfin, même si c'est payé au lance-pierre (surtout durant les périodes d'inter-contrats), c'est toujours de l'argent qui rentre.

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C'est vrai que pour boucher les trous, c'est efficace :)

 

:)

 

Yuppy, au risque de répéter ce que d'autres ont déjà dit, je te conseille de quitter la France.

 

Même si il faudra probablement redémarrer de plus bas, il existe encore des pays où les employeurs donnent leur chance à tout le monde.

Donne toi un nouveau départ !

Ou comment transformer une situation de merde en tremplin d'opportunités. :)

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Moi aussi je le comprends. Des exemples de gens qui ont tout juste deux ou trois mois de temps partiel payé au lance pierre en trois ans de chômage, j'en ai à la pelle dans mon entourage. Et ce ne sont ni des crétins ni des fainéants. Plutôt des gens surdiplômés. Plus ils accumulent de mois de chômage, plus c'est difficile d'obtenir d'un employeur qu'il leur donne leur chance, c'est un cercle vicieux.

 

c'est effectivement un cercle vicieux,

mais un cercle vicieux auquel tout le monde à sa part.

 

L'obstination à s'accrocher à toute force à un schéma mental, à un modèle économique obsolète et dont l'obsolescence ne cesse de croitre est quand même aussi révélatrice d'une belle rigidité.

Les CDI ne représentent plus qu'un emploi sur 5 de proposé, et ce ratio ne cesse de baisser. Mais ça ne fait rien de rien, tout le monde veut absolument continuer à courir après ce pompon. Avec évidemment les désastres humains par dizaines de milliers que cela implique : les gars qui passent des années à envoyer quotidiennement des CVs ... pour rien. Un job qui produit 0 et payé ~0.

Mais surtout ne rien changer, faire comme si on vivait encore dans le monde d'avant.

L'ignorance de la réalité, ça eut payé et ça a payé tant que la dette pouvait encore financer le nawak.

Mais this time has gone (pour un bon moment) et statistiquement tous ceux qui veulent continuer ce jeu idiot se préparent une longue galère. A défaut de vouloir ouvrir les yeux pour quitter la galère, comme des mouches sur une vitre, ils cherchent des compagnons de geignage, désolé, mais c'est exactement l'objet de ce fil.

 

Entrer dans l'avenir à reculons. Quelle super méthode !

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J'ai été dans la même situation il y a quelques années. Je cherchais un poste de chargé d'études, et constatant l'état du marché, j'ai travaillé comme vacataire dans un institut en espérant qu'en cas de recrutement, on penserait à moi en priorité puisque déjà intégré dans les équipes, ayant déjà fait mes preuves, été confronté au fonctionnement de l'entreprise, etc. Ce fut un bel échec :D

Pour créer sa boîte de conseil dans le secteur, il y a 2 solutions. Soit tu as un carnet d'adresses déjà bien rempli et des compétences largement reconnues par ceux qui peuvent devenir de futurs clients et là, aucun problème ; soit tu n'as rien de cela et dans ce cas, mieux vaut se mettre en auto-entrepreneur et prospecter les PME avec des tarifs inférieurs à ceux du marché tout en continuant à chercher un job à côté (c'est étrangement plus facile de se faire embaucher quand on amène ses clients dans ses bagages).

 

Le changement radical de carrière est également une option, mais c'est plus facile quand on n'a pas d'enfants et qu'on prêt à reprendre quelque chose de zéro ou presque.

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c'est effectivement un cercle vicieux,

mais un cercle vicieux auquel tout le monde à sa part.

L'obstination à s'accrocher à toute force à un schéma mental, à un modèle économique obsolète et dont l'obsolescence ne cesse de croitre est quand même aussi révélatrice d'une belle rigidité.

Les CDI ne représentent plus qu'un emploi sur 5 de proposé, et ce ratio ne cesse de baisser. Mais ça ne fait rien de rien, tout le monde veut absolument continuer à courir après ce pompon. Avec évidemment les désastres humains par dizaines de milliers que cela implique : les gars qui passent des années à envoyer quotidiennement des CVs ... pour rien. Un job qui produit 0 et payé ~0.

Mais surtout ne rien changer, faire comme si on vivait encore dans le monde d'avant.

L'ignorance de la réalité, ça eut payé et ça a payé tant que la dette pouvait encore financer le nawak.

Mais this time has gone (pour un bon moment) et statistiquement tous ceux qui veulent continuer ce jeu idiot se préparent une longue galère. A défaut de vouloir ouvrir les yeux pour quitter la galère, comme des mouches sur une vitre, ils cherchent des compagnons de geignage, désolé, mais c'est exactement l'objet de ce fil.

Entrer dans l'avenir à reculons. Quelle super méthode !

Non. Ça n'est pas l'objet de ce fil. Ce fil a justement pour objet de décrire toutes les méthodes pour trouver du travail et de l'expérience professionnelle sous toutes ses formes et sous tout type de contrat, en partant du même constat que le tien : si tout le monde court après les CDI, il n'y en aura jamais assez.

Une remarque en passant : les employeurs aussi sont contraints à proposer des CDI plus souvent qu'ils ne le voudraient, tout simplement parce que c'est le contrat de travail par défaut et qu'il faut avoir des bonnes raisons pour proposer autre chose.

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J'ai pointé les CDIs parce que les CDIs c'est vraiment caricatural :

derniers chiffres : 1 embauche sur 6 en CDI, 1 sur 8 en CDD > 1 mois, tout le reste en CDD < 1 mois (chiffres Urssaf, Ile de France, 12 derniers mois)

 

mais en réalité c'est ama tout l'emploi salarié productif qui se désagrège (et c'est logique).

 

Dans un pays comme la France, tout ce qui commence à rester comme boulot salarié ce sont les boulots à basse productivité : ou bien bosser directement pour l'état, ou bien bosser pour les (grosses) entreprises qui bossent pour l'état, ou bien les quelques planques/oligopoles verrouillés par l'état.

Mais contribuer à cela ne mène globalement nulle part, c'est juste dilatoire.

 

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Ce fil me rappelle le film "les trois frères".

Le type cherche du boulot mais on le refuse parce qu'il est au chomage.

"Ok donc je vais chercher un boulot ailleurs et puis je reviens vous voir".

C'est une attitude regrettable si l'employeur ne cherche pas à comprendre ce qu'il s'est passé pour qu'il y ait un trou dans le CV.

Il faut aussi montrer qu'on se bouge et ressortir le côté positif de cette période de trou. Pas facile, évidemment.

Ceci dit, en période de plein chomage les employeurs ont l'ascendant, ils ont davantage le choix pour trier, et sur des centaines de candidatures à trier -une tâche longue et ardue- ils vont direct à l'essentiel et prennent les cv parfaits. C'est logique.

Allez courage Yuppi!

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Ah mais le problème de la France et de manière générale des pays européens c'est la reconversion dans d'autres secteurs ou d'autres jobs, effectivement les mentalités sont moins ouvertes à cela, on donne moins sa chance pour recommencer, on exige moins de la polyvalence que de la spécialisation aussi. Alors effectivement c'est l'effet à long terme du code du travail et d'un marché hyper-réglementé. Sans parler de la folie que représente créer sa boîte dans cet enfer réglementaire et fiscal.

Mais il y a aussi le fait qu'en France on se fixe sur votre diplôme et à la limite votre première expérience et on est tout de suite mis dans une case, et là je ne suis pas sûr que ce soit que l'effet des réglementations.

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@ Kosher : au contraire, tout ce que tu as bossé va sur ton cv dans ton cas, même si c'est des déménagements, des boulots de caissier ou des jobs d'été. Ça fait un profil particulier : je sais être indépendant et autonome et financer moi-même mes projets, même quand ces projets sont de l'ordre du développement personnel. Certains employeurs n'aimeront pas parce qu'ils te prendront pour un éternel étudiant, d'autres auront l'intelligence de comprendre que si tu postules pour eux c'est que tu as envie de bosser avec eux et non plus de passer ta vie à toucher à tout (puisque si tu voulais continuer tu serais capable de le faire).

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Ultimex tu es moins payé en inter-contrat toi ? Je veux bien que ça baisse ton taux d'oc' ou ton CA produit et donc que ça joue sur tes primes mais ça fait tant que ça chez toi ?

 

Les choses ont peut-être changé depuis, je ne suis pas resté longtemps en SSII et ça remonte à quelques temps, mais dans la boîte où je travaillais, tu étais payé de la façon suivante :

- un salaire de base que tu touchais quelque soit ta situation : inter-contrat ou mission

- un salaire "déguisé" sous forme de frais journaliers (faudrait que je retrouve le terme exact) représentant à peu près 20% du salaire de base net (ce qui représentait donc une part non négligeable sur un mois) et que tu touchais par jour de mission faite (1 journée de mission = 1 journée de frais en plus sur la feuille de paye).

Il y avait aussi moyen de toucher ces frais durant les périodes d'inter-contrat en allant faire le tour des managers au siège local de la boîte pour trouver une nouvelle mission (une petite matinée ou un bout d'aprèm à faire le tour = 1 journée de frais en plus sur la feuille de paye aussi).

Après, d'après ce qu'on m'avait dit, c'était la seule parmi les grosses boîtes de SSII à faire ça.

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Ouais, pour ma part, je me laisse une dernière chance pour faire des études en cinq ans. Mais, même si je les réussi, j'arriverais sur le marché à 26 ans et je ne vois pas du tout comment le justifier. Je n'ai pas rien foutu pourtant pendant ces trois ans : j'ai fait un an de prépa (mais, entre les deux autres années et j'étais très souvent ailleurs à faire autre chose...), voyagé, repris la basse et les platines (si je puis dire), fait du bénévolat, maîtrisé le poker et la boxe. J'ai bien travaillé aussi, mais ce ne sont pas des choses que l'on puisse mettre sur un CV.

Puis, je ne comprends pas bien cette rigidité en France. Quand tu vois certains parcours dans des pays comme la Suède par exemple.

Après un Master c'est pas rare de voir des gens sortir de la fac/école à 25/26/27 ans. C'est honnêtement pas un problème pour presque tous les jobs.

Pour la flexibilité, la France a une grande tradition fonctionnaire de l'emploi garanti que tous les syndicats essayent d'appliquer dans le privé depuis des décennies. Essayer de leur expliquer en quoi c'est con c'est comme essayer d'apprendre à un perroquet à jouer du violon.

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Toi, tu as travaillé chez Alten.

Ou alors ta boîte n'était pas la seule à fonctionner comme ça. :P

 

Nan nan c'était bien Alten, bien deviné :D Visiblement je ne suis pas le seul ici a être passé chez eux.

 

Après un Master c'est pas rare de voir des gens sortir de la fac/école à 25/26/27 ans. C'est honnêtement pas un problème pour presque tous les jobs.

 

+1 : entre les changements d'orientation, les redoublements pour x raisons, c'est plutôt courant.

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La meilleure solution pour que ce ne soit pas un problème, c'est de choisir une formation avec un stage. Les employeurs sont moins frileux pour choisir un stagiaire, ils se basent plus sur ton profil général que sur ton expérience.

Et ça fait une belle expérience à montrer à ton futur employeur à la sortie de la formation.

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Kosher en revanche comme tu le présentes on dirait que tu as arrété la prépa parce que c'était trop dur puis passé deux ans à glander. Tu penses bien qu'il faudra romancer un peu avant de reprendre une formation :-)

Si ça peut te motiver je connais quelqu'un qui reprend une formation d'ingénieur méca à 0 en prépa intégré après avoir été infirmier.

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Nan nan c'était bien Alten, bien deviné :D Visiblement je ne suis pas le seul ici a être passé chez eux.

J'y ai passé un an en sortie d'école, ça n'est pas une boîte qui envoit du rêve mais je n'ai rien à leur reprocher : j'avais besoin de bouffer, quitte à être sous-payée pour ma formation et ne pas faire exactement ce qui m'intéressait puisque je ne trouvais pas ailleurs, ils avaient besoin de moi pour gagner des contrats et de la thune. Échange win-win. Je me suis barrée dès que j'ai pu bien sûr, mais ça n'empêche que cette année aura été bénéfique pour tout le monde.
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 on donne moins sa chance pour recommencer, on exige moins de la polyvalence que de la spécialisation aussi.

Mais il y a aussi le fait qu'en France on se fixe sur votre diplôme et à la limite votre première expérience et on est tout de suite mis dans une case, et là je ne suis pas sûr que ce soit que l'effet des réglementations.

 

en France, on s'occupe aussi beaucoup des ons, sur lesquels il n'y a pas de prise, plutôt que de s'occuper de soi-même, sur quoi il y a prise.

... pour bien boucler un cercle vicieux, il faut s'y mettre à plusieurs.

 

 

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en France, on s'occupe aussi beaucoup des ons, sur lesquels il n'y a pas de prise, plutôt que de s'occuper de soi-même, sur quoi il y a prise.

... pour bien boucler un cercle vicieux, il faut s'y mettre à plusieurs.

Écoute, tu es marrant, l'ingénieur, mais tout le monde ne fait pas le même taf que toi. Il y a des formations où c'est normal d'avoir un parcours chaotique, multidisciplinaire et pas dans les clous des employeurs, parce que c'est comme ça justement que tu es le meilleur dans ce que tu fais, et que donc tu as le choix entre :

- te plier au moule débile des recruteurs mais être moins bon dans ce que tu fais

- suivre le parcours logique pour toi pour être le meilleur et te retrouver au chômage

- suivre le parcours logique pour toi pour être le meilleur et te barrer hors de France pour trouver des recruteurs moins débile.

Le tout en s'occupant tout à fait de soi-même et en étant tout à fait sérieux, entreprenant et raisonnable. C'est tout à faire le choix de s'occuper de soi que d'avoir conscience du problème et de la rareté des solutions.

Je dirais même que faire ça ET signaler tout de même qu'il y a un problème et que d'autres devraient changer leur mentalité s'ils veulent casser le cercle vicieux, c'est justement faire preuve de responsabilité. Plutôt que de se tirer en ne s'occupant que de soi, on a me droit d'essayer de faire évoluer les choses pour les suivants aussi.

Donc ton message est totalement à côté de la plaque.

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on a me droit d'essayer de faire évoluer les choses pour les suivants aussi.

Je ne lis que des posts concernant le salariat ici.

Si c'est ça que tu appelles faire évoluer les choses, ama c'est ça qui est totalement à côté de la plaque.

Ce que je vois, ce sont des gens qui couinent (à raison) sur le système ... et en même temps font absolument tout pour y collaborer à fond. ... C'est certainement pas comme ça que le nawak va s'arrêter.

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En période de plein-emploi la formation est un bonus, un truc que l'on fait pour soi mais absolument pas obligatoire. En période de chômage, c'est-à-dire la France depuis les années 70, la formation est obligatoire si on veut séduire les employeurs. Et plus il y a de chômage et de difficultés à embaucher plus les formations sont longues.

C'est pour ça que je dis que les Etats qui investissent énormément dans la formation ont intérêt à rendre difficile l'accès à l'emploi, pour donner du boulot à des fonctionnaires, en embaucher de plus en plus et grossir les rangs de clients électoraux.

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J'y ai passé un an en sortie d'école, ça n'est pas une boîte qui envoit du rêve mais je n'ai rien à leur reprocher : j'avais besoin de bouffer, quitte à être sous-payée pour ma formation et ne pas faire exactement ce qui m'intéressait puisque je ne trouvais pas ailleurs, ils avaient besoin de moi pour gagner des contrats et de la thune. Échange win-win. Je me suis barrée dès que j'ai pu bien sûr, mais ça n'empêche que cette année aura été bénéfique pour tout le monde.

 

Pas grand chose à leur reprocher non plus à part peut-être leur méthode de recrutement et une légère tendance à gonfler les CV internes de leurs ingénieurs pour les caser en mission un peu n'importe où. Ceci-dit, comparé à d'autres entreprises du même genre, ça restait soft (il s'agissait principalement de gonfler un peu notre expérience, pas d'inventer des compétences qu'on n'avait pas) mais rien de vraiment grave au final.

J'ai quand même croisé quelques SSII durant des entretiens d'embauche où les managers semblaient d'une incompétence crasse, ce qui ne donnait absolument pas envie de rejoindre leur entreprise.

 

@Yuppy : un autre avantage des SSII c'est qu'en général on te demande de faire tes heures mais pas beaucoup plus, ce qui te laisse pas mal de temps en rentrant chez toi pour faire le tour des offres d'emplois, envoyer des CV, rédiger des lettres de motivations, etc. Bref, chercher un poste plus proche de tes aspirations.

 

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Je ne lis que des posts concernant le salariat ici.

Achète toi des lunettes alors.

Et accessoirement, il y aura toujours des jobs où le salariat sera un bon fonctionnement, et pas uniquement ceux que tu cites. Un salarié, c'est juste quelqu'un avec qui tu signes un contrat d'échange à bénéfice mutuel mais avec qui le contrat porte sur son temps de travail et non le résultat. Ça peut être un salarié d'1h comme de toute une vie, et ça concerne un peu tout le monde. Le déménageur que tu payes pour une journée de boulot est ton salarié et toi son employeur.

Donc ça a un intérêt certain de vouloir faire changer les choses pour les salariés aussi, pour que ce soit plus simple d'être employeur (et ce en même temps que salarié pour quelqu'un d'autre), salarié de plusieurs personnes à la fois, que le choix du contrat de travail soit plus souple et plus adaptable à la diversité des cas (plutôt d'être un CDI par défaut et d'être aussi limité sur le choix des horaires et des rémunérations).

Croire que le combat pour un cadre de travail plus libéral des salariés est un combat dépassé, c'est aussi bête que croire à la façon d'un militant NPA qu'il faut interdire les licenciements. Et c'est la preuve d'une grande étroitesse d'esprit.

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