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Questions Personnelles


Moustiik0

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Non, je parle du principe même du libre-échange pas de ceux à éventuellement blâmer. Même sans état, les effets ne seraient-ils pas les mêmes ? Que ceux qui sont dans une situation confortable aujourd'hui se voient tirer vers le bas par ceux qui viendront leur piquer leur job ?

 

Sérieusement, voyage.

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c'est le seul patron qui y gagne à faire venir travailler d'autres pour moins cher. Et ce n'est "naturel" que le reste de la société profite de cela, puisque le patron, poussé par son intérêt personnel, aura tout intérêt à maintenir ses prix identiques pour dégager une marge de salaire nettement supérieure grâce aux salaires de ses employés nettement réduits.

 

Admettons que dans la compagnie, seul le patron y gagne.

1) Ce ne serait pas injuste, c'est son boulot de combiner le capital et le travail de la façon la plus efficace possible (c'est-à-dire le coût le plus bas pour le revenu le plus haut), il est donc récompensé pour avoir bien mené sa tâche.

2) Mais il n'y a pas que sa compagnie sur Terre : l'argent qu'il gagne en plus, il a deux choix soit le dépenser, soit l'épargner (ou une combinaison des deux).

S'il le dépense, il fait de nouveaux heureux, tout les marchands qui n'avaient pas sa clientèle. Ces marchands ont ensuite le même choix que lui (consommer ou épargner) et ainsi de suite.

S'il l'épargne, il va l'investir (ou en confier le rôle à un banquier) et créer de nouveaux produits (et donc sortir soit un truc nouveau ce qui est cool en soit, soit augmenter la concurrence et baisser les prix, ce qui fait plein de consommateurs heureux) et vraisemblablement embaucher de nouvelles personnes (les produits ne se fabriquent pas tout seul) et donc augmenter la demande en travail et tirer les salaires vers le haut.

Salariés qui pourront à leur tour consommer ou épargner et ainsi de suite, c'est le cercle vertueux de l'économie.

Alors effectivement, temporairement, des gens ne vont pas apprécier de perdre leur job mais la solution n'est pas de geler sur place l'économie mais de s'assurer qu'ils retrouvent un job le plus rapidement possible.

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Sans compter que le travailleur étranger augmentent la productivité de tous leurs collègues autochtones :

Les travailleurs autochtones, qui maîtrisent la langue et ont le plus souvent des qualifications supérieures, peuvent se concentrer sur les tâches les plus complexes et qui demandent réellement leurs qualifications.

Les travailleurs immigrés prennent la place que les autochtones ont laissée et qui ne demande ni pratique d'une langue, ni qualification particulière (du genre visser des boulons et porter des planches).

 

http://www.contrepoints.org/2013/03/25/119385-les-immigres-volent-ils-le-travail-des-francais

 

Quant à ta question morale vis-à-vis du capitalisme, je trouve que l'argent/le profit c'est über cool. La Grève

 

 

Vous pensez vraiment que l'argent est à l'origine de tous les maux ? Et vous êtes-vous demandé quelle était l'origine de l'argent ? L'argent est un moyen d'échange. Il n'a de raison 'être que s'il y a production de biens et des hommes capables de les produire. L'argent matérialise un principe selon lequel les hommes disposent, pour commercer, d'une monnaie d'échange dont ils admettent la valeur intrinsèque. Ceux qui pleurent pour obtenir vos produits ou les pillards qui vous les prennent de force n'utilisent pas l'argent comme moyen. L'argent existe parce que des hommes produisent. C'est ça le mal, pour vous ?(...)

Ces bouts de papier qui se sont substitués à l'or sont l'expression d'un engagement fort -- votre vocation à bénéficier du fruit de l'énergie et du travail d'autres hommes. Votre portefeuille témoigne de votre espoir qu'il y ait, quelque part dans le monde autour de vous, des hommes qui ne manqueront pas à l'engagement moral à l'origine de l'argent. C'est ça, le mal, pour vous ?

 

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Moustiik0, j'ai cru comprendre que tu ne voulais pas être renvoyé à des auteurs, néanmoins la plupart des questions/objections que tu apportes sont extrêmement anciennes et classiques et les écrits des auteurs libéraux consistent pour une grande part à répondre précisément à ces questions et à ces objections que tu formules. (Frédéric Bastiat en ce qui concerne le libre-échange par exemple...)
 
L'action politique est, de par sa nature même, une action de contrainte, de violence. Donc les questions que tu dois te poser pour chaque problème sont les suivantes :

1° La violence d'un individu envers un autre peut-elle se justifier moralement ? (Y a t-il une "bonne" violence ?) Si oui, à quelle condition ? (La fin justifie t-elle les moyens ?) La liberté est-elle une fin en soi ou un moyen au service d'une fin ?
2° La violence est-elle, ou peut-elle être, un bon moyen d'atteindre une fin ? Si oui, lesquelles ?

 

L'erreur de base consiste souvent à considérer comme acquis que la politique en tant que moyen atteint effectivement la fin qu'elle vise. Or la réalité est que la plupart du temps (voir quasiment tout le temps), elle ne fait qu'empirer la situation. Or il est infantile de comparer une imperfection existante avec une perfection inexistante.

On parlait du salaire minimum par exemple. Ici, tu confonds visiblement l'intention et le fait. C'est-à-dire que tu focalises sur la fin, sans trop regarder l'efficacité du moyen. Ce n'est pas parce que le salaire minimum a pour intention, pour but (donc pour fin) d'augmenter les salaires qu'il y parvient effectivement. On constate empiriquement que sa seule conséquence effective est d'augmenter le chômage (ce qui s'explique très bien), donc à quoi bon jauger l'intention en lieu et place de la réalité ? Tu peux faire le même examen pour chaque problème.

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