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Le fabuleux miracle français


Messages recommandés

Bonjour à tous, 

 

Petit message dominical pour annoncer la sortie en édition numérique d'un petit roman de politique-fiction 'Voyage à la découverte du fabuleux miracle français'. Le livre décrit les aventures de 3 ambassadeurs allemands qui découvrent un pays totalement libéré de l'Etat. La France est devenue la 3ème puissance économique du monde mais aussi un paradis des libertés individuelles. Juste pour rêver un peu...

 

Je joins à ce post les 3 premiers chapitres pour les curieux. 

 

Le livre est édité sur Amazon Kindle, en attendant de trouver un éditeur classique. 

 

http://www.amazon.fr/d%C3%A9couverte-fabuleux-miracle-fran%C3%A7ais-libertarien-ebook/dp/B00JC6EHXO/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1400997690&sr=8-1&keywords=roman+libertarien

 

Il suffit de télécharger une petite application sur son téléphone ou sur son PC pour y avoir accès. 

 

Bonne journée à tous, 

 

Hector

 

voyage à la découverte liberaux.com.pdf

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  • 3 weeks later...
Citation

« Liberté, Liberté, Liberté »

Devise du drapeau inventé par Thorun quelques jours avant sa mort.

« L’Etat est devenu une religion d’Etat

C’est un culte sans Dieu, un obscur potentat

Les curés sont partis mais on crèvera du fisc

Les anges, comme des travelos, se sont mués en flics

L’Etat est devenu une religion d’Etat

C’est un culte muet, sans pardon, ni espoir

Ils ont fait de nos vies un putain de mouroir »

« Mécréant » du groupe rap libertarien Love Hatred

cité in « A la découverte du fabuleux… »

Je déplore de façon récurrente sur ce site la rareté des textes français de Science Fiction ayant pour thème la liberté. Très majoritairement socialistes et/ou collectivistes, les écrivains français intègrent excessivement rarement la liberté et sa défense dans leur horizon intellectuel. Ils ne sont certes pas les seuls (euphémisme !) mais dans un domaine où tout le monde est d’accord pour dire que la Science Fiction a à voir avec la liberté, cette absence est troublante.

Je suis d’autant plus heureux aujourd’hui de présenter ici le roman « A la découverte du fabuleux miracle français » d’Hector Allain.

Il s’agit d’un court roman d’environ quatre-vingt-dix pages édité sous forme électronique pour le Kindle d’Amazon. Ce texte veut être une présentation attrayante et romancée de quelques idées libertariennes.

Hector Allain est un pseudonyme. L'auteur est entrepreneur dans le domaine du web et préfère séparer ses activités professionnelles de ses idées politiques.

Le point de départ du roman est que trois Allemands sont chargés par leur gouvernement d’effectuer un voyage d’étude en France.

Il y a Hans, un jeune docteur en sociologie berlinois, Sigismund, un politicien sexagénaire obèse et alcoolique qui sera un peu le « méchant » de l’histoire et Ernst, personnage le plus discret du récit.

Depuis la Révolution de Tilleul - ainsi nommée car elle a éclaté en mai - notre pays s’est en effet redressé économiquement et socialement, ce qui intrigue fort les pays voisins. Les trois « explorateurs » devront rapporter à leur commanditaire les causes de ce miracle.

Le voyage commence après Sarrebruck quand les trois héros de cette histoire traversent la frontière. Ils entrent en France au volant de leur véhicule de location. Dès le début du texte, l’étrange est présent puisque cette voiture est une « puissante Renault électrique ».

Leur premier objectif sera donc une visite de l’usine Renault implantée au sud de Reims. Après la Révolution de Tilleul, l’entreprise a été privatisée et les salariés de l’usine font partie des principaux propriétaires. Technologiquement très avancés grâce à de nouvelles inventions, les modèles électriques désormais fabriqués par la firme ont rencontré un succès mondial.

On apprend aussi que Renault favorise l’apprentissage et que le problème des retraites a été résolu notamment grâce au départ progressif des salariés âgés.

Le second objectif des voyageurs est une visite du «  Bercy Fun Center » qui a pris la place du Ministère de l’Economie et des Finances de sinistre mémoire. Il s’agit d’un gigantesque complexe dédié au divertissement avec hôtel, restaurant, piscine, thermes, etc.

Ce ne sont que les deux premières étapes d’un véritable « Tour de France » qui va les ramener à Paris après être passé notamment par Nantes, Saint-Jean-de-Monts, Tarbes, Carcassonne, Perpignan, Valence, Dijon et Chatillon-sur-Seine. Chaque halte est l’occasion pour l’auteur via les visites accomplies par les personnages de nous exposer ses idées sur des problèmes qui se posent à la France d’aujourd’hui comme l’éducation, la légalisation des drogues et de la prostitution, la création d’entreprises ou la conscription.

Nous avons aussi droit au récit des événements de la « Révolution de Tilleul », cette révolution étant une réponse aux problèmes légués par les différents gouvernements de la cinquième république. Le grand inspirateur de cette révolution est Jean-Michel Thorun (1), un philosophe français contemporain (dans le monde du livre) ayant passé sa vie à brocarder le pouvoir en place avant de devenir un martyr de la révolution.

Mais ces idées ne sont jamais exposées de façon aride et l’auteur parvient toujours à les présenter de façon attrayante et même pédagogique pour le lecteur qui ne connaîtrait pas du tout les idées libertariennes. L’auteur mêle à tout cela le récit des péripéties vécues par les trois Allemands, péripéties surtout provoquées par les frasques de Sigismund.

Sur un plan plus proprement politique, l’auteur est un libéral convaincu minarchiste c’est-à-dire tenant d’un Etat minimal.

Cet « Etat minimal » est réalisé dans « A la découverte… » puisque subsiste une « Coordination nationale de l’Economie » installée sur une péniche dans le quinzième arrondissement à Paris. Le Coordinateur National explique que :

« La plupart de nos tâches du passé ont été supprimées ou bien reprises par le secteur privé. Les contrôles se sont allégés. Avec un taux d’imposition plus faible, les gens ne songent plus à frauder. Et puis avec le Bitcoin, cette monnaie non étatique, nous avons beaucoup moins de problèmes à gérer. »

Le régime politique est donc un Etat de taille réduite allié à une démocratie participative ou des référendums ont lieu quotidiennement par Internet.

Un certain consensus s’est ainsi mis en place pour financer collectivement l’éducation (même si les écoles appartiennent aux groupements de parents d’élèves) et pour rétablir la conscription. Tous les citoyens français sont ainsi astreint à un service militaire de six mois dont le but est de les intégrer plus fortement à la Nation. Le consensus a également voté le rétablissement de la peine de mort.

Hector Allain défend donc dans son texte des idées libérales voire libertariennes mais certaines d’entre elles naturellement font débat.

Et d’abord sa fascination pour l’écologie et tout ce qui est « naturel ». Je ne suis pas sûr que les aliments dits « bio » par exemple soient vraiment meilleur pour la santé (en fait, je pense le contraire). Quant aux plantes vertes détoxifiantes présentes au début du livre, elles n’existent tout simplement pas.

Un autre point qui gêne l’objecteur de conscience que je suis est bien sûr le rétablissement de la conscription. Même décidé par un vote électronique, le service national, civil ou militaire reste du travail forcé et est à ce titre indéfendable.

Enfin, la peine de mort est une abomination qui n’a pas sa place dans une société libre.

Ceci dit, je comprends les motivations d’Hector Allain. Nous vivons actuellement une période historique où notre pays donne l’impression de vouloir se suicider, ou en tout cas, c’est l’impression que donne le résultat de l’action des élites françaises. Comment répondre à cela ? Comment proposer une « sortie de crise » plausible et vraisemblable ? Ce sont des questions que l’auteur s’est certainement posées.

Nous avons donc avec « A la découverte du fabuleux miracle français » un excellent texte introductif au libéralisme, texte d’où l’humour n’est pas absent et qui tient à la fois de la Fable et de l’Utopie.

De surcroît, le fait que ce roman puisse donner lieu à débats et discussions est une grande qualité.

 

 

 

J'ai acheté le livre, le prix étant très correct.

Facile et agréable à lire.

- Contrairement à certain libéraux/libertarien, je suis favorable à une école gratuite (financé par l'"Etat"), mais libre. Donc : Un bon point

- Le service militaire, je suis plus sceptique, même si je n'y suis pas opposé, une armée de métier à coté est nécessaire.

- 7 ans après la "Révolution" la France est devenu 3ème puissance économique mondial (En terme de PIB j'imagine), dépassant ainsi le Japon. Avec une croissance de 12% c'est possible. Néanmoins, une croissance de 12% me parait énorme, non ? J'aurais plutôt visé entre 5 et 8%. Mais après, pourquoi pas.

- Cannabis/Prostitution légal : C'est très bien. Qu'en est-il des drogues dites dure ?

- Dans le passage de l'entreprise Renault, vous parlez d'un système de retraite progressif, cela signifie t-il que les retraites sont toujours publique et par répartition ?

 

- Référendum par internet, très bien, mais internet me fait quand même peur, mais si on trouve un système empêchant les fraudes et le piratage très bien. Espérons que les gens ne s'en servent pas pour refaire passer des lois étatiques

- La peine de mort, je suis partagé, je n'y suis pas foncièrement opposé, mais toujours peur des erreurs judiciaire, et comme dit : L'Ennemie de l'état n'est pas forcément l'Ennemie des citoyens (Ron Paul), et on ne peut être sur que l'Etat ne redevienne pas ce qu'il était avant. Mais si c'est plus symbolique, pourquoi pas :). Mais quel méthode d'exécution ? La Guillotine ?

- Et quand dit dans le texte ci-dessus, beaucoup de référence à la nature, au bio, et pas sur que ça se produise ni dans une société étatique, ni dans une société Libertarienne

Mais très bon livre, accessible, agréable. J'ai passé un bon moment.

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Qu'en est-il des drogues dites dure ?

 

les amandes au chocolat ?

 

 

- La peine de mort, je suis partagé,

 

 

et l’auteur parvient toujours à les présenter de façon attrayante

 

 

 

100px-SSBClashedBalloonFighter.png ❀ ✿ ❁ ✾ ✽ ❃ ❋ La Peine De Mort ❀ ✿ ❁ ✾ ✽ ❃ ❋  100px-SSBClashedBalloonFighter.png

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-la fausse gratuité (de type droit à) entraîne un nivellement par le bas dramatique. C'est important de faire payer un peu les gens. La transaction commerciale crée un engagement plus fort et est fondé sur la réciprocité plutôt que sur le "je viens me servir".

-les produits chimiques agricoles sont très fortement subventionnés. Je sais pas si on serait plus bio mais on serait moins chimique et sûrement plus GM. La Nouvelle-Zélande est assez éclairante à ce sujet.

Par contre l'esclavage "consensuel" pour "intégrer les gens à la nation", ça schlingue.

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-la fausse gratuité (de type droit à) entraîne un nivellement par le bas dramatique. C'est important de faire payer un peu les gens. La transaction commerciale crée un engagement plus fort et est fondé sur la réciprocité plutôt que sur le "je viens me servir".

 

Pour l'éducation ? Je suis d'accord que les gens doivent prendre conscience.

C'est pour que je pense que le "Chèque éducation" est une bonne idée, mais faudrait l'appliqué littéralement. Comme les chèques restos, tu donnes un chèque directement aux parents qui le donneront à l'école de leur choix avec le montant écrit dessus et une petite phrase du style "Financer grâce à l'impôts"

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J'ai une question sur armée de milice/armée de métier. Je ne comprend pas l'opposition des libéraux contre l'armée de milice, à mon sens c'est une très forte protection contre une dictature militaire, bien plus que n'importe quelle loi/constitution et en plus ça évite les interventions foireuses à l'étranger tout en permettant de conserver une force dissuasive.

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Le mec nous fait de toute évidence une petite crise d'utopisme : il fait de la soupe en mixant tous les trucs qu'il trouve souhaitables, que ce soit compatible ou non. Il se trouve qu'une partie de ces trucs se recoupent avec le libéralisme. Bon.

Disons qu'à mon avis c'est loin d'être du Heinlein.

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J'ai une question sur armée de milice/armée de métier. Je ne comprend pas l'opposition des libéraux contre l'armée de milice, à mon sens c'est une très forte protection contre une dictature militaire, bien plus que n'importe quelle loi/constitution et en plus ça évite les interventions foireuses à l'étranger tout en permettant de conserver une force dissuasive.

 

Pour l'armée de terre, c'est envisageable.

Mais pour l'aviation, surtout les pilotes, la marine et la dissuasion nucléaire. Ça me parait plus compliqué.

L'armée de métier pourrait être réduit à une format minimum, uniquement les forces spéciale, pilotes d'hélicoptère ...

Personnellement, je suis favorable à l'armée de métier.

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Pour l'éducation ? Je suis d'accord que les gens doivent prendre conscience.

C'est pour que je pense que le "Chèque éducation" est une bonne idée, mais faudrait l'appliqué littéralement. Comme les chèques restos, tu donnes un chèque directement aux parents qui le donneront à l'école de leur choix avec le montant écrit dessus et une petite phrase du style "Financer grâce à l'impôts"

1200 euros par an (par exemple), c'est pas non plus la mort. Et les home-schoolers sont au moins dispensés de cette franchise.

Si on faisait ça pour l'université en France, ça ferait déjà un coup de balais chez ceux qui viennent juste chercher un toit.

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J'ai une question sur armée de milice/armée de métier. Je ne comprend pas l'opposition des libéraux contre l'armée de milice, à mon sens c'est une très forte protection contre une dictature militaire, bien plus que n'importe quelle loi/constitution et en plus ça évite les interventions foireuses à l'étranger tout en permettant de conserver une force dissuasive.

Je préfère payer que servir de main d'œuvre d'esclave bon marché aux politiciens. Ça aurait été cool si Larry Page, Zuckerberg... étaient parti faire leur service militaire plutôt que sortir Google ou Facebook.

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Le mec nous fait de toute évidence une petite crise d'utopisme : il fait de la soupe en mixant tous les trucs qu'il trouve souhaitables, que ce soit compatible ou non. Il se trouve qu'une partie de ces trucs se recoupent avec le libéralisme. Bon.

Disons qu'à mon avis c'est loin d'être du Heinlein.

 

Je posait cette question car cela me parait difficile pour un état sans forces de répression de nuire aux libertés individuelles...

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1200 euros par an (par exemple), c'est pas non plus la mort. Et les home-schoolers sont au moins dispensés de cette franchise.

Si on faisait ça pour l'université en France, ça ferait déjà un coup de balais chez ceux qui viennent juste chercher un toit.

 

1200 euros reste énorme pour beaucoup de personne.

L'école reste un excellent moyen de faire sortir les gens de pauvreté. (Enfin, quand on a des écoles libres)

Le livre bien qu'utopique prête à réver

 

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Avec quoi ils paient leurs impôts ? Les pauvres auront toujours une moins bonne retraite et des hôpitaux moins luxueux que les riches, ils iront pas tous à Harvard, faut pas se leurrer.

1200 euros c'est un exemple. Au Québec la fac c'est 3000 dollars minimum. Ça implique un peu plus, surtout quand tu as un prêt, une bourse ou que tu paies toi même.

Commencer à travailler à 14 ans aide (et sur d'autres facettes aussi).

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Avec quoi ils paient leurs impôts ? Les pauvres auront toujours une moins bonne retraite et des hôpitaux moins luxueux que les riches, ils iront pas tous à Harvard, faut pas se leurrer.

1200 euros c'est un exemple. Au Québec la fac c'est 3000 dollars minimum. Ça implique un peu plus, surtout quand tu as un prêt, une bourse ou que tu paies toi même.

Commencer à travailler à 14 ans aide (et sur d'autres facettes aussi).

 

La Fac c'est autre chose

Je parle surtout pour le primaire/collège et lycée. On ne va pas faire un prêt pour le collège, alors que pour la Fac c'est possible.

Les pauvres, ne paient quasiment pas d'impôts, et si on supprime SMIC/Aide/Retraite/Sécu ... Ils devront cotisé pour chômage/santé/retraite, avec un salaire pouvant ne pas atteindre le SMIC. Dans ce cas la 1200 est impossible.

 

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Les pauvres, ne paient quasiment pas d'impôts, et si on supprime SMIC/Aide/Retraite/Sécu ... Ils devront cotisé pour chômage/santé/retraite, avec un salaire pouvant ne pas atteindre le SMIC. Dans ce cas la 1200 est impossible.

 

 

Où ils ne cotiseront pas.

 

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Ils ne feront pas d'enfant ou bien trouveront à deux 100 euros par mois. Au lieu de cotiser pour ta retraite, tu éduques tes enfants. C'est un choix économique qui n'a pas d'âge. Ou bien, pour remplacer l'héritage les grands-parents aideront.

Aujourd'hui, l'école coûte au contribuable près de 12000 euros par élève par an. 10 fois plus que la somme que j'ai donné en exemple.

Les pauvres se tapent plein pot les augmentations de prix à cause des taxes (et particulièrement alcool et clopes), des loyers délirants, une bonne partie de la CSG, indirectement les impots des autres car ils souffrent le plus du ralentissement de la productivité.

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Je parle surtout pour le primaire/collège et lycée. On ne va pas faire un prêt pour le collège, alors que pour la Fac c'est possible.

Les pauvres, ne paient quasiment pas d'impôts, et si on supprime SMIC/Aide/Retraite/Sécu ... Ils devront cotisé pour chômage/santé/retraite, avec un salaire pouvant ne pas atteindre le SMIC. Dans ce cas la 1200 est impossible.

 

Cette blague.

Avec un SMIC superbrut autour de 28000 € par an, tu pense vraiment qu'un smicard ne pourra pas se payer une assurance santé, retraite, chomage et payer l'école de ses enfants.

En plus, c'est dans l'intérêt des écoles de proposer une éducation pas cher aux enfants de smicards, parce qu'ils sont légions.

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On a des compagnies aériennes low cost, des compagnies de bus low cost, des coiffeurs low costs, des voitures de location low cost, des supermarchés low cost, des fournisseurs mobile ou internet low cost, des restos low costs, des hôtels low cost etc...à une qualité minimale acceptable. Je ne comprendrai donc jamais pourquoi l'offre en assurance santé ou en éducation ne pourrait pas être low cost...Ou peut-être parce qu'on est trop habitué à que ce soit cher avec l'offre d'Etat, du coup on estime impossible d'avoir une offre privée moins cher? Je dis ça je dis rien.

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Franchement à quoi sert de pinailler ? L'État nous étouffe, nous prend à chacun de 50% à 75% de ce qu'on gagne. L'État détourne notre force de travail de la production vers les paperasses, il rend certains métiers impossible d'accès, il détruit la concurrence en s'alliant aux plus gros acteurs du moment pour empêcher les plus petits d'avancer. L'utopie c'est qu'il disparaisse. Mais ensuite, s'il disparaissait, bien sûr que tout basculerait, que tout serait différent, et que la création de richesse serait forcément propulsée d'une manière fulgurante. Un écrivain peut alors écrire ce qu'il imagine qu'il se passerait. Ce roman est de l' "économie-fiction", un cousin de la science-fiction. Que penseriez-vous d'une nuée de scientifiques qui s'abattrait sur le premier roman de science-fiction venu ?

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...Ou peut-être parce qu'on est trop habitué à que ce soit cher avec l'offre d'Etat, du coup on estime impossible d'avoir une offre privée moins cher? Je dis ça je dis rien.

c'est en effet certainement engrammé par la tradition.

Mais, quand il y a alternative, même les traditions finissent par crever.

 

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Un écrivain peut alors écrire ce qu'il imagine qu'il se passerait. Ce roman est de l' "économie-fiction", un cousin de la science-fiction. Que penseriez-vous d'une nuée de scientifiques qui s'abattrait sur le premier roman de science-fiction venu ?

Il fallait commencer par dire ça pour défendre le livre :)

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Ce roman est de l' "économie-fiction", un cousin de la science-fiction. Que penseriez-vous d'une nuée de scientifiques qui s'abattrait sur le premier roman de science-fiction venu ?

Je dirais que c'est normal, c'est une tradition qui remonte au tout début de la SF (plus précisément au courant hard SF), qui existe toujours (je me rappelle des enculages de mouche sans fin à la sortie de Gravity) et qui n'est pas limitée à la physique.
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Bonjour à tous, 


Merci pour vos commentaires. Quelques précisions : 

@Lancelot : Oui, c'est une utopie et c'est assumé. Je pense qu'il faut aussi faire rêver pour vendre nos idées. Faire rêver et aussi montrer du positif. J'ai écrit ce petit livre en pensant aux jeunes étudiants que je rencontre de temps à autre. Leur culture politique et économique est très faible et fortement influencée par la propagande étatique. 

Concernant la peine de mort, je me permets de revenir sur ce point. Beaucoup de beaux esprits s'opposent au referendum direct en donnant l'exemple de la peine capitale qui selon eux n'aurait jamais été abolie sans l'intermédiation (quasi divine) des députés. Cet argument de despotes éclairés (c'est à dire de despotes) me fait horreur. S'arroger le pouvoir de décider pour autrui en se posant en grande âme  est inacceptable. Le fait d'être ou non en faveur de la peine de mort est un choix complexe. Y étant plutôt favorable (sans aucun militantisme cependant), je me garderais bien de traiter d'idiots les gens qui y sont opposés. Leurs arguments et notamment celui de l'erreur judiciaire sont à prendre en compte. Je pense en fait que le peuple serait très mesuré en s'arrêtant sur ce qui est décrit dans le livre : une peine de mort de principe, plus symbolique qu'autre chose. Du coup, la question du moyen est secondaire. 

Concernant les drogues dures, j'ai  laissé ce point de côté dans le livre. Ce sujet doit typiquement faire l'objet d'une décision collective.On justifie souvent l'interdiction du cannabis par le menace de l'escalade (où s'arrêtera-t-on ? après le joint la seringue ?). C'est pour moi encore un prétexte à la limitation des libertés. Si le cannabis est dans les faits très répandu, c'est que son usage est assez bien maîtrisé par le plus grand nombre. Les drogues 'dures' ne se développeraient pas autant  car une grande partie de la population resterait à l'écart. Et puis, affirmer le principe de la liberté c'est accepter des risques. Cela étant, je suis aussi pragmatique et tant que l'éducation fonctionne aussi mal, il peut être intelligent d'établir un certain contrôle. Je n'ai pas un avis définitif sur le sujet. 

@Jim16. Je suis un libéral viscéral mais mes convictions s'appuient sur du pragmatisme. Attention à ne pas juger le livre sur le résumé, au demeurant très bien fait, de Sylvain Gay. 

Concernant la conscription, j'y étais farouchement opposé étant plus jeune. Avec le recul, je pense que ça avait du bon, notamment sur l'intégration sociale. La pratique de cette conscription que je préconise dans le livre n'a cependant rien à voir avec l'expérience abêtissante que beaucoup ont connue.


@Laffreuxthomas : merci pour le commentaire. Il faut lire la suite, c'est encore mieux ;-) 

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