Aller au contenu

Comment êtes-vous devenu libéral ?


Gio

Messages recommandés

A 5 ans j'ai été dégoûté par l'autoritarisme et l’égalitarisme de l'Education Nationale.

A 10 j'ai appris que le mot communisme regroupe une bonne dose de ce que je déteste.

A 11, j'apprends que les communistes sont à gauche, je me définis donc comme de droite.

A 13, je découvre parmi les partis de droite, Démocratie Libérale. A ce moment là, je sais que je suis libéral.

 

Et pour la petite histoire, je découvre le terme libertarianisme peu après la disparition de DL, (j'ai alors environ 20 ans) en fouillant un peu le web pour dénicher des libéraux.

Lien vers le commentaire

Ah tiens ce sujet tombe à pic. Je pense faire partie de la catégorie recherchée par Gio. Cas intéressant et assez inhabituel je suppose, ma conversion, si elle ne fut pas instantanée, a été extrêmement rapide. Gio va être content, car je peux situer à peu prés exactement, au jour près, de quand date ma "rupture" avec le socialisme que je défendait alors bec et ongle, malgré mes premiers doutes in petto. 

 

C'était il y a 3 ans à peu près jours pour jour, lorsque j'ai perdu un  de mes meilleurs amis, victime d'une OD, et observé ses "potes" (qui étaient aussi ses dealers à leurs heures), sa famille, sa femme, s'en prendre violemment à tout le monde, (moi même et la société comprise) à l'exception du seul vrai responsable à savoir, lui même. 

L'importance de la notion de responsabilité individuelle, ainsi que les effets de sa dilution perverse dans le socialisme à la française, m'ont alors brusquement sauté aux yeux.

 

Il a encore fallu quelques temps avant que je ne formalise ce nouveau point de vue sur le monde, encore un peu avant que je ne lui mette un nom dessus. Je suis devenu libéral par aversion pour une société tellement infantilisante que les gens qui ingurgitent volontairement et régulièrement du poison mortel en arrivent à reprocher à "la société" et/ou à n'importe qui/n'importe quoi le résultat de leur comportement lorsque cela finit mal.

 

Et puis je suis tombé sur CP et H16. Joie cathartique. Thérapie.

Pour moi le liberalisme c'est "Je suis droit dans mes bottes, je sais ce que je fais et je vous emmerde" et " So,  you want freedom ? well, come get some, you hippie crap !"

 

Wow, ca c'est de la lifestory... Bien desolee pour toi et condoleances. Meme si ca t'a "apporte" quelque chose, ca reste une experience.

 

 

Il me semble que dans le fil sur le type de personnalité on est presque tous dans 2 ou 3 types seulement.

 

 

Y a autant d'ISTP que ça?

 

 

perso je suis INTJ

 

Wrong, je crois que je suis ENFJ ou ENFP... Et qu'au passage, j'ai change depuis la derniere fois que j'ai fais ces tests.

 

Je me demande si on n'a pas tous des "dispositions" a etre liberaux par la facon dont on a ete eleve. On ne le devient pas all of a sudden en changeant completement de point de vue mais on realise que certaines valeurs qui nous ont ete inculquees sont en realites plus importantes que ce qu'on croyait. Ca rejoindrait egalement le fait qu'en vieillissant, beaucoup font une transition gauche ==> droite.

Lien vers le commentaire

Le gros de la distribution humaine c'est des moutons. (Bienvenue dans le monde réel.)

 

Et toi évidemment t'es supérieur, tu "sais" c'est ça ? Y'a l'humanité bêlante et ceux qui ont lu Rand et Hayek ?

 

Comment peut on être aussi orgueilleux, se croire tellement au-dessus du reste de l'humanité ? ça me dépasse.

Lien vers le commentaire

Et toi évidemment t'es supérieur, tu "sais" c'est ça ? Y'a l'humanité bêlante et ceux qui ont lu Rand et Hayek ?

 

Comment peut on être aussi orgueilleux, se croire tellement au-dessus du reste de l'humanité ? ça me dépasse.

 

En general, ils deviennent politiciens tu sais ;)

Lien vers le commentaire

Pour gratter un peu,

depuis 30 ans, chaque français sait que chaque année écoulée, le pays s'est endetté,

depuis 30 ans, il y a une alternance politique régulière qui ne change rien à cela,

 

... au bout d'un moment, un "modèle" qui n'a jamais été corrélé qu'à de la dette,

ça finit quand même par interpeller un peu,

(surtout quand le dit modèle commence à hoqueter).

1° Quel rapport avec la révélation par la lecture ?

2° Tu n'es pas sans savoir qu'il y a encore pas mal de gens qui soutiennent que la dette n'est pas un problème.

3° Il ne suffit pas de vouloir régler le problème de la dette pour être libéral. Le libéralisme ne se réduit pas à une bonne gestion des comptes.

 

Au demeurant Vincent Andrès, je ne suis pas d'accord avec toi : la construction intellectuelle dont tu parlais ne tombes pas du ciel. Avant d'être approuvés par des gens, il y en a bien d'autres qui théorisent le fait que la contrainte est une manière efficace et morale de résoudre les problèmes. Il y a donc bien des gens foncièrement antilibéraux. Ensuite, certes, rares sont les gens qui acceptent qu'on utilise la contrainte contre eux (encore que) et presque aussi rares sont ceux qui utilisent la violence envers leur voisin pour obtenir quelque chose (encore que). Mais beaucoup ne rechignent pas à préconiser et à profiter d'une violence perpétré par autrui envers autrui. Or être libéral "pour soi mais pas pour autrui", ce n'est justement pas être libéral.

Lien vers le commentaire

Wrong, je crois que je suis ENFJ ou ENFP... Et qu'au passage, j'ai change depuis la derniere fois que j'ai fais ces tests.

 

Je n'ai pas prétendu que tout les libéraux avaient le même type, il y a surement des autres variables. Procédons par élimination en commençant par partager nos mensurations corporelles.

Lien vers le commentaire

 

Je me demande si on n'a pas tous des "dispositions" a etre liberaux par la facon dont on a ete eleve. On ne le devient pas all of a sudden en changeant completement de point de vue mais on realise que certaines valeurs qui nous ont ete inculquees sont en realites plus importantes que ce qu'on croyait. Ca rejoindrait egalement le fait qu'en vieillissant, beaucoup font une transition gauche ==> droite.

 

+1

 

J'ai été élevé par mon grand-père qui m'expliquait qu'il y avait trop de lois, trop de réglementations, trop d’impôts et de taxes, trop de fonctionnaires et trop d'assistés en France et il avait la haine des rouges notamment des syndicalistes communistes type CGT. J'étais d'accord avec lui même si je n’utilisais pas le mot libéralisme à l'époque. Bref ça m'a mis clairement dans l'ambiance.

 

Lien vers le commentaire

Et toi évidemment t'es supérieur, tu "sais" c'est ça ? Y'a l'humanité bêlante et ceux qui ont lu Rand et Hayek ?

 

Comment peut on être aussi orgueilleux, se croire tellement au-dessus du reste de l'humanité ? ça me dépasse.

 

C'est pourtant vrai, les gens normaux suivent les courants, leur milieu et se font des opinions à peu près au hasard. Ce qui n'est pas un reproche, l'intelligence n'est pas indispensable et ceux qui en manquent compensent par d'autres qualités. Mais tant que le libéralisme sera marginal comme il l'est en France, la plupart des libéraux français auront un niveau intellectuel au dessus de la moyenne. Ça se voit parfaitement sur liborg d'ailleurs, c'est vraiment rarissime un forum où la plupart des intervenants disent des trucs intelligents, et comprennent les trucs intelligents des autres.

 

C'est pour ça que  :drogue:  d'ailleurs. 

Lien vers le commentaire
Au demeurant Vincent Andrès, je ne suis pas d'accord avec toi : la construction intellectuelle dont tu parlais ne tombes pas du ciel. Avant d'être approuvés par des gens, il y en a bien d'autres qui théorisent le fait que la contrainte est une manière efficace et morale de résoudre les problèmes.

ah mais je ne crois pas avoir écrit le contraire. (les théoriciens, c'est les fournisseurs d'alibi).

 

Il y a donc bien des gens foncièrement antilibéraux.

oui. Tout comme il y a des gens malhonnêtes (et c'est la même chose ama).

 

Mais beaucoup ne rechignent pas à préconiser et à profiter d'une violence perpétré par autrui envers autrui. Or être libéral "pour soi mais pas pour autrui", ce n'est justement pas être libéral.

Tu (re)mets le doigt pile où ça fait mal, càd sur la malhonnêteté.

 

"Liberté implique responsabilité. C'est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent." - George Bernard Shaw (encore un vilain orgueilleux)

 

Le libéralisme, c'est l'acceptation de sa responsabilité individuelle, je crois qu'on peut appeler ça une forme d'honnêteté.

 

L'état moderne propose à la multitude les fruits de la malhonnêteté, la spoliation légale, le vol, mais sans en assumer ni les risques, ni la honte à titre personnel. Beaucoup succombent (c'est humain).

 

La perception, ou la non-perception, ou le déni de la dette, c'est quand même un truc assez primordial.

Oblitérer ça de son esprit, c'est pas un acte neutre.

 

Lien vers le commentaire

J'ai toujours été libéral au fond de moi, mais avant d'en avoir conscience j'ai du passer deux obstacles:

 

-Savoir ce qu'est vraiment le libéralisme et pas ce que l'on nous présente comme tel en général.

 

 

--Le fait que je ne sois pas d'accord avec la majorité des libéraux sur les conséquences du libéralisme, entre autre je pense que le libéralisme aggravera pas mal de problèmes.

 

 

J'ai réglé le 1er problème assez vite.

Pour le 2ème, je ne suis toujours pas d'accord, mais je préfère encore la vision du monde que j'ai suite au libéralisme que le monde dans lequel on vit.

Lien vers le commentaire

ah mais je ne crois pas avoir écrit le contraire. (les théoriciens, c'est les fournisseurs d'alibi).

 

oui. Tout comme il y a des gens malhonnêtes (et c'est la même chose ama).

 

Tu (re)mets le doigt pile où ça fait mal, càd sur la malhonnêteté.

 

"Liberté implique responsabilité. C'est là pourquoi la plupart des hommes la redoutent." - George Bernard Shaw (encore un vilain orgueilleux)

 

Le libéralisme, c'est l'acceptation de sa responsabilité individuelle, je crois qu'on peut appeler ça une forme d'honnêteté.

 

L'état moderne propose à la multitude les fruits de la malhonnêteté, la spoliation légale, le vol, mais sans en assumer ni les risques, ni la honte à titre personnel. Beaucoup succombent (c'est humain).

 

La perception, ou la non-perception, ou le déni de la dette, c'est quand même un truc assez primordial.

Oblitérer ça de son esprit, c'est pas un acte neutre.

 

Et la simple possibilité que les gens se trompent, parce que c'est humain, c'est envisageable ? Je veux dire, à t'entendre, si on est antilibéral on est ou stupide, ou malhonnête. L'humanité ne serait donc composés que d'idiots vicelards, exceptés les libéraux ?

Lien vers le commentaire

Je me demande si on n'a pas tous des "dispositions" a etre liberaux par la facon dont on a ete eleve. On ne le devient pas all of a sudden en changeant completement de point de vue mais on realise que certaines valeurs qui nous ont ete inculquees sont en realites plus importantes que ce qu'on croyait.

 

Encore une fois, je pense qu'on peut changer complètement point de vue, j'en veux pour preuve que beaucoup de gens, qui sont revenus du communisme se sont demandés comment ils ont pu l'être jadis. Ils racontent par exemple qu'en relisant ce qu'ils écrivaient à telle époque, ils ne comprenaient pas comment ils pouvaient écrire telle ou telle chose.

 

Et si on a des parents antilibéraux, ils peuvent, dans la façon de nous élever nous faire être libéral ? J'ai l'impression que certains résument le libéralisme à la simple valeur de tolérance et/ou au fait de ne pas voler, de ne pas violenter et de ne pas tuer. Vous parlez pour vous, car si c'était aussi simple, effectivement tout le monde serait libéral très facilement et on ne pourrait rien comprendre à certaines situations aujourd'hui et dans l'histoire. Comprendre que vouloir mettre en prison tout ceux qui tiennent des propos dits "fascistes", c'est non pas défendre la tolérance mais être fasciste soi-même, est loin d'être évident pour tout le monde. Être contre le vol, c'est certes évident pour tout le monde, assimiler l'impôt au vol, c'est très loin d'être évident. Certains parents essaient aussi de transmettre la valeur d'égalité (qui peut être compris comme l'égalitarisme), la haine des riches ou des tas d'autres choses qui peuvent mener à l'antilibéralisme. En ce qui me concerne par exemple, vers l'âge de 6 ou 7 ans, un copain me demande : "C'est quoi la gauche et la droite ? " Je lui réponds : "La gauche c'est les gentils, mais ils n'ont pas beaucoup d'argent, et la droite c'est les méchants, mais ils sont riches." ce qui en dit long sur la manière dont les parents m'éduquaient.

Lien vers le commentaire

Pour ma part, c’est simple, un prof d’économie m’a donné envie de m’intéresser au sujet (l’économie). Au gré de mes recherches je suis tombé sur le site de Daniel Tourre, je me suis dit « c’est n’importe quoi tout ça », j’ai vu qu’il conseillait l’Action humaine en tant que « bible » du libéralisme, je me suis dit « je vais lire et critiquer ce truc pour en finir une bonne fois pour toute avec le libéralisme »… et Mises a gagné.

Lien vers le commentaire

Pour ma part, c’est simple, un prof d’économie m’a donné envie de m’intéresser au sujet (l’économie). Au gré de mes recherches je suis tombé sur le site de Daniel Tourre, je me suis dit « c’est n’importe quoi tout ça », j’ai vu qu’il conseillait l’Action humaine en tant que « bible » du libéralisme, je me suis dit « je vais lire et critiquer ce truc pour en finir une bonne fois pour toute avec le libéralisme »… et Mises a gagné.

 

:lol:

Lien vers le commentaire

Pareil que NoName pour répondre à Vincent Andrès. J'ai été antilibéral, ce n'était pas par malhonnêteté. Beaucoup de mes connaissances et amis le sont...et ils sont de bonne foi. Vu que de nombreux auteurs et théoriciens libéraux ont commencés par être antilibéraux (Locke, Hayek, Mises, Revel, Vargas Llosa, Salin, Norberg...), faut-il en conclure qu'ils sont passés de la malhonnêteté à l'honnêteté ? Le procès d'intention, c'est un procédé plus socialiste que libéral.

Lien vers le commentaire

En 2008, j'avais 21 ans (avant j'étais plutôt PS), je cherchais à comprendre la crise financière. Je suis tombé sur le blog de Loïc Abadie. Les explications qu'il donnait me paraissaient cohérentes et justes, et elles étaient libérales, donc à partir de ce moment-là j'ai commencé à me dire que le libéralisme n'était peut-être pas si mal que ça. Et plus je creusais plus je trouvais des réponses aux objections que j'avais contre le libéralisme, et plus je devenais libéral.

Lien vers le commentaire

Comment ?

Je me rappelle pas précisément, grosso modo je cherchais des explications économiques à la crise, j'ai dû tombé dessus au hasard d'un lien dans mes recherches. A l'époque j'étais nul en économie, d'ailleurs ça ma tellement intéressé de comprendre ce sujet important auquel je ne comprenais rien que la rentrée suivante je me suis inscrit en fac d'économie.

Lien vers le commentaire

Lorsque vous comparez votre façon de penser "avant" et "après", qu'est ce qui a changé ?

Je dirai que la principale chose qui a changé c’est d’arrêter de voir les problèmes par le côté « monnaie ». Comme disait Bastiat : l’argent n’est pas la richesse.

Je me souviens parfaitement de l’argument qui a probablement le plus participé à ma « conversion » à la lecture de Mises : quelqu’un qui gagne des millions en faisant tourner une usine de chaussures gagne de l’argent si et seulement si il permet à des millions de personnes, souvent plus pauvres que lui, de se chausser. Le socialiste que j’étais voyais les millions mais pas les chaussures.

(Oui, je me sens bête en écrivant ça, mais pourtant c’est exactement ça)

Lien vers le commentaire

Pour ma part, c’est simple, un prof d’économie m’a donné envie de m’intéresser au sujet (l’économie). Au gré de mes recherches je suis tombé sur le site de Daniel Tourre, je me suis dit « c’est n’importe quoi tout ça », j’ai vu qu’il conseillait l’Action humaine en tant que « bible » du libéralisme, je me suis dit « je vais lire et critiquer ce truc pour en finir une bonne fois pour toute avec le libéralisme »… et Mises a gagné.

D'autres ont gagnés contre Mises : http://www.senscritique.com/livre/L_Action_humaine_traite_d_economie/critique/31191292

Lien vers le commentaire

Être contre le vol, c'est certes évident pour tout le monde, assimiler l'impôt au vol, c'est très loin d'être évident.

... un tas de truc non compris ne le sont pas par manque d'intellect , mais bel et bien par déni délibéré à la base,

par simple conservatisme, pour ne pas risquer d'écorner le cadre intellectuel dans lequel on se trouve bien.

Volens nolens, c'est de la complicité avec le système.

( http://bibliobs.nouvelobs.com/en-partenariat-avec-books/20111102.OBS3662/dans-la-tete-des-soldats-de-la-wehrmacht.html )

 

vers l'âge de 6 ou 7 ans, un copain me demande : "C'est quoi la gauche et la droite ? " Je lui réponds : "La gauche c'est les gentils, mais ils n'ont pas beaucoup d'argent, et la droite c'est les méchants, mais ils sont riches." ce qui en dit long sur la manière dont les parents m'éduquaient.

Tu illustres très bien ce que plusieurs posteurs ont souligné.

Régurgiter une pensée qui n'est pas la sienne propre n'a rien à voir avec penser par soi-même.

 

Et une fois démontées les illusions, dénis, constructions théoriques, etc, ce qui apparait en dessous, c'est le libéralisme.

On dit souvent que le capitalisme n'est justement pas une théorie, mais simplement une manière simple de fonctionner.

Libéralisme/capitalisme, c'est ce qui reste une fois l'oignon des mensonges pelé.

 

Le libéralisme est d'abord un comportement spontané, ce qui ne signifie pas qu'il soit en toutes circonstances la garantie du succès. Mais, loin d'être une vue de l'esprit, il est, au point de départ, la réaction naturelle de l'homme en société devant les problèmes matériels qui se présentent à lui. C'est sa conduite économique de base. A partir de là, on peut réfléchir à toutes les modalités d'intervention destinées à optimiser cette conduite. Elles l'améliorent parfois, elles la gêneront le plus souvent : elles ne la remplaceront jamais. - Jean François Revel, La Connaissance Inutile

 

"Les illusions tombent l’une après l’autre, comme les écorces d’un fruit, et le fruit, c’est l’expérience. Sa saveur est amère". - G de Nerval

 

(pas d'accord sur l'amertume.)

Lien vers le commentaire

+1

 

J'ai été élevé par mon grand-père qui m'expliquait qu'il y avait trop de lois, trop de réglementations, trop d’impôts et de taxes, trop de fonctionnaires et trop d'assistés en France et il avait la haine des rouges notamment des syndicalistes communistes type CGT. J'étais d'accord avec lui même si je n’utilisais pas le mot libéralisme à l'époque. Bref ça m'a mis clairement dans l'ambiance.

 

 

Oui, ma famille est de gauche et j'ai ete elevee dans ce genre d'ambiance mais ils ont toujours ete profondement anti communiste de par le vecu paternal.

Mais bon, ils sont de gauche mais pro-mondialisation, trouve que tout salaire doit etre merite par le travail, assez meritocrates d'ailleurs dans l'ensemble...

 

nabila.jpg

 

C'est vrai que pour faire des blagues etc, elle a un certain sens de l'humour. Pas sur que ce soit toujours volontaire cela dit.

 

Encore une fois, je pense qu'on peut changer complètement point de vue, j'en veux pour preuve que beaucoup de gens, qui sont revenus du communisme se sont demandés comment ils ont pu l'être jadis. Ils racontent par exemple qu'en relisant ce qu'ils écrivaient à telle époque, ils ne comprenaient pas comment ils pouvaient écrire telle ou telle chose.

 

Et si on a des parents antilibéraux, ils peuvent, dans la façon de nous élever nous faire être libéral ? J'ai l'impression que certains résument le libéralisme à la simple valeur de tolérance et/ou au fait de ne pas voler, de ne pas violenter et de ne pas tuer. Vous parlez pour vous, car si c'était aussi simple, effectivement tout le monde serait libéral très facilement et on ne pourrait rien comprendre à certaines situations aujourd'hui et dans l'histoire. Comprendre que vouloir mettre en prison tout ceux qui tiennent des propos dits "fascistes", c'est non pas défendre la tolérance mais être fasciste soi-même, est loin d'être évident pour tout le monde. Être contre le vol, c'est certes évident pour tout le monde, assimiler l'impôt au vol, c'est très loin d'être évident. Certains parents essaient aussi de transmettre la valeur d'égalité (qui peut être compris comme l'égalitarisme), la haine des riches ou des tas d'autres choses qui peuvent mener à l'antilibéralisme. En ce qui me concerne par exemple, vers l'âge de 6 ou 7 ans, un copain me demande : "C'est quoi la gauche et la droite ? " Je lui réponds : "La gauche c'est les gentils, mais ils n'ont pas beaucoup d'argent, et la droite c'est les méchants, mais ils sont riches." ce qui en dit long sur la manière dont les parents m'éduquaient.

 

Je ne sais pas si on change completement de point de vue.

Au fond, certaines ideologies se regroupent sur certains points et meme le communisme a quelque idees communes avec le liberalisme. Ce n'est pas une opposition totale. Beaucoup de gens qui sont communistes l'ont ete dans leurs jeunesses parce qu'ils n'ont connu que ca et qu'ils ont ete abreuves de "liberaux = grands patrons avec cigare et haut de forme".

Ouais moi aussi quand je relis les emails que j'envoyais quand j'avais 13 ans, je me demande comment j'ai pu ecrire des conneries pareilles. Ca ne veut absolumment pas dire que je suis une personne completement differente avec un retournement de situation qui m'a fait prendre un virage a 180 degres.

 

Et non, je n'ai pas parle du liberalisme que comme une simple ideologie de tolerance. Tu extrapoles juste mon idee en me pretant des propos que je n'ai jamais dis et/ou developpe. Plutot que de te lancer dans un gros paragraphe plein d'explications sur ce que tu penses que je pense, tu ferais mieux de demander d'approfondir. [FYI, ca peut paraitre agressif mais ca ne l'est pas hein, sorry]

Ma mere rale comme beaucoup d'autres sur les riches et a toujours ete foncierement de gauche et pourtant, elle m'a inculquee des valeurs tres liberales et comprend parfaitement que je le sois et approuve beaucoup de mes propos relatifs a ca. Elle lit meme CP et h16.

Y'a peut etre une explication a ca non?

 

Pour ma part, c’est simple, un prof d’économie m’a donné envie de m’intéresser au sujet (l’économie). Au gré de mes recherches je suis tombé sur le site de Daniel Tourre, je me suis dit « c’est n’importe quoi tout ça », j’ai vu qu’il conseillait l’Action humaine en tant que « bible » du libéralisme, je me suis dit « je vais lire et critiquer ce truc pour en finir une bonne fois pour toute avec le libéralisme »… et Mises a gagné.

 

Denonce le prof! (Que je vois si c'est encore et toujours le meme ... :P)

 

 

Edit: ce clavier anglophone va me rendre folle...

Lien vers le commentaire

Cadeau pour ceux qui veulent voir les vieux membres du forum du temps où ils étaient... moins vieux : http://www.liberaux.org/index.php/topic/2158-dou-viennent-les-liberaux/

 

Il me semble que dans le fil sur le type de personnalité on est presque tous dans 2 ou 3 types seulement.

Les NT sont à la fois sensibles à l'argumentation "froide" et capables de penser hors des chantiers battus. Etant donnée la situation actuelle du libéralisme en France, ce n'est pas étonnant qu'on en ramasse plein.

 

Le gros de la distribution humaine c'est des moutons.

Un humain, c'est une bestiole très spécialisée. Moi-même, avec toutes mes belles références libérales, je suis un mouton pour le premier plombier soralien venu le jour où j'ai besoin de ses services.

Ce que je veux dire c'est que nos adversaires ne sont pas les "moutons", ceux qui suivent la voie de moindre résistance (et il ne tient qu'à nous de la dévier, cette voie), mais les idéologues.

Lien vers le commentaire

Je me rappelle pas vraiment exactement ce à quoi je pensais avant de tomber dans le libéralisme. Je me souviens vaguement que je n'étais pas très attaché à la politique ni à l'économie (voire pas du tout), puis (étant informaticien bossant dans le web), je me suis senti directement concerné par la HADOPI instaurée par Sarcocozy. A partir de là, j'avais un peu la mort envers lui, puis j'apprenais qu'il était énormément dépensier avec mes sous (dont les impôts étaient en constante augmentation).

Je n'ai plus trop le souvenir de sa liste faramineuse des dépenses, mais à l'époque deux choses m'avaient assez marquées :

 

- Le prix de la salle de bain (200 000 euros si mes souvenirs sont bons) pour je ne sais plus quel dirigeant arabe invité en France (salle de bain qu'il n'a pas utilisée en plus)

- Le prix de la composition des drapeaux France+Europe fait par Stark (aux alentours de 40 000 euros) alors qu'un stagiaire en webdesign aurait pu pondre la même chose pour beaucoup moins.

 

Et dans la même période, on apprenait le prix du site de Ségolène Royale (désir d'avenir), site le plus moche au monde (40 000 euros également, mais fait par un ami de son copain ou quelque chose comme ça).

 

Peu après, venait l'incident de Megaupload (janvier 2012), et c'est en cherchant divers articles sur Google pour avoir plus d'informations que je suis tombé sur le blog de H16. Certains titres de ses autres articles m'ont alors interpellés et j'ai commencé à le lire régulièrement. C'est là que j'ai pu mettre un nom (libéralisme) sur ce que je pensais en grande partie (avant je ne connaissais même pas le terme), que je me suis intéressé à la politique.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...