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[modéré]Incivilités, La Victime Descend-Elle Du Singe Et Confiture


Johnnieboy

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Hier soir, j'ai eu un énorme coup de blues/déprime/énervement dans les rues de Lyon. Cela va en ravir plus d'un en ces lieux mais je pense que je commence à détester la France. J'étais avec ma petite amie, deux copines et l.un de leur pote gay (ce détail a son Importance). Tous suédois, sauf moi. Et bien, ce qui devait être une super soirée a été extrêmement éprouvant et stressant pour moi. Premier bar (un endroit relativement chic) : j'entends un couple trentenaire tenir des propos extrêmement désobligeants sur les filles qui m'accompagnaient et leur pote gay, et cela à deux mètres de moi. Comme on parlait en anglais, ils pensaient que nous ne comprenions pas le français. Je laisse couler.

On sort et on achète des bières pour les boire sur les marches d'une église. Alors là, c'est le festival : entre le clochard agressif, le mec bourré qui veut squatter avec nous, l'Arabe déchiré et homophobe qui nous harcèle pour une clope et emmerde ma petite amie en essayant de me la jouer "t'inquiète, frérot, on est tous les deux des Arabes." Je le remets à sa place calmement mais j'essaie de garder la situation sous contrôle. Tout ce beau monde finit par nous lâcher les baskets.

On se dirige vers un bar/club où il passe du jazz, du blues, etc. Devant l'entrée, évidemment, le videur est en train de taper un mec, normal. On rentre et on se dirige vers le bar. Une amie vérifie qu'une jarre de sucre de canne acheté plus tôt n'est pas cassée. Le barman nous saute dessus avec son putain de t-shirt Che Guevara en pensant que c'était de l'alcool. On finit à l'étage pour danser et, alors que je pense finalement être tranquille, assis à une table à siroter ma bière, je vois le début d'une altercation. C'était le pote gay de mes amies qui se faisait agresser par un Noir dont je ne comprenais pas la moitié de ce qu'il disait. En fait, il était prêt à en venir aux mains face à quelqu'un de pas du tout vindicatif parce que ce dernier avait renversé son verre...sur la piste de danse. Je vais régler l'affaire et je décide de rentrer.

Sur la route du retour, je me demande si c'est la France qui est devenue invivable ou simplement une soirée de poisse. J'en suis venu à la conclusion, qu'en fait, comme je ne connaissais pas Lyon, ses codes, ses quartiers, ses bars, le stress accumulé a dû être supérieur à ce que j'aurais ressenti si j'avais été confronté à toutes ces situations à Aix ou à Lille. Ce constat, s'il est correct, est déplorable pour la France. Dans un pays digne de ce nom, une ville est justement l'endroit qui est censé être le plus civilisé. Je ne pense pas qu'il soit possible de passer le même type de soirées que celle que je viens de vous décrire (violente, stressante, frustrante) à Stockholm, Toyko ou New York (pour parler de villes que je connais).

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Hier soir, j'ai eu un énorme coup de blues/déprime/énervement dans les rues de Lyon. Cela va en ravir plus d'un en ces lieux mais je pense que je commence à détester la France. J'étais avec ma petite amie, deux copines et l.un de leur pote gay (ce détail a son Importance). Tous suédois, sauf moi. Et bien, ce qui devait être une super soirée a été extrêmement éprouvant et stressant pour moi. Premier bar (un endroit relativement chic) : j'entends un couple trentenaire tenir des propos extrêmement désobligeants sur les filles qui m'accompagnaient et leur pote gay, et cela à deux mètres de moi. Comme on parlait en anglais, ils pensaient que nous ne comprenions pas le français. Je laisse couler.

On sort et on achète des bières pour les boire sur les marches d'une église. Alors là, c'est le festival : entre le clochard agressif, le mec bourré qui veut squatter avec nous, l'Arabe déchiré et homophobe qui nous harcèle pour une clope et emmerde ma petite amie en essayant de me la jouer "t'inquiète, frérot, on est tous les deux des Arabes." Je le remets à sa place calmement mais j'essaie de garder la situation sous contrôle. Tout ce beau monde finit par nous lâcher les baskets.

On se dirige vers un bar/club où il passe du jazz, du blues, etc. Devant l'entrée, évidemment, le videur est en train de taper un mec, normal. On rentre et on se dirige vers le bar. Une amie vérifie qu'une jarre de sucre de canne acheté plus tôt n'est pas cassée. Le barman nous saute dessus avec son putain de t-shirt Che Guevara en pensant que c'était de l'alcool. On finit à l'étage pour danser et, alors que je pense finalement être tranquille, assis à une table à siroter ma bière, je vois le début d'une altercation. C'était le pote gay de mes amies qui se faisait agresser par un Noir dont je ne comprenais pas la moitié de ce qu'il disait. En fait, il était prêt à en venir aux mains face à quelqu'un de pas du tout vindicatif parce que ce dernier avait renversé son verre...sur la piste de danse. Je vais régler l'affaire et je décide de rentrer.

Sur la route du retour, je me demande si c'est la France qui est devenue invivable ou simplement une soirée de poisse. J'en suis venu à la conclusion, qu'en fait, comme je ne connaissais pas Lyon, ses codes, ses quartiers, ses bars, le stress accumulé a dû être supérieur à ce que j'aurais ressenti si j'avais été confronté à toutes ces situations à Aix ou à Lille. Ce constat, s'il est correct, est déplorable pour la France. Dans un pays digne de ce nom, une ville est justement l'endroit qui est censé être le plus civilisé. Je ne pense pas qu'il soit possible de passer le même type de soirées que celle que je viens de vous décrire (violente, stressante, frustrante) à Stockholm, Toyko ou New York (pour parler de villes que je connais).

 

Quartier Saint Jean ?

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Hier soir, j'ai eu un énorme coup de blues/déprime/énervement dans les rues de Lyon. Cela va en ravir plus d'un en ces lieux mais je pense que je commence à détester la France. J'étais avec ma petite amie, deux copines et l.un de leur pote gay (ce détail a son Importance). Tous suédois, sauf moi. Et bien, ce qui devait être une super soirée a été extrêmement éprouvant et stressant pour moi. Premier bar (un endroit relativement chic) : j'entends un couple trentenaire tenir des propos extrêmement désobligeants sur les filles qui m'accompagnaient et leur pote gay, et cela à deux mètres de moi. Comme on parlait en anglais, ils pensaient que nous ne comprenions pas le français. Je laisse couler.

On sort et on achète des bières pour les boire sur les marches d'une église. Alors là, c'est le festival : entre le clochard agressif, le mec bourré qui veut squatter avec nous, l'Arabe déchiré et homophobe qui nous harcèle pour une clope et emmerde ma petite amie en essayant de me la jouer "t'inquiète, frérot, on est tous les deux des Arabes." Je le remets à sa place calmement mais j'essaie de garder la situation sous contrôle. Tout ce beau monde finit par nous lâcher les baskets.

On se dirige vers un bar/club où il passe du jazz, du blues, etc. Devant l'entrée, évidemment, le videur est en train de taper un mec, normal. On rentre et on se dirige vers le bar. Une amie vérifie qu'une jarre de sucre de canne acheté plus tôt n'est pas cassée. Le barman nous saute dessus avec son putain de t-shirt Che Guevara en pensant que c'était de l'alcool. On finit à l'étage pour danser et, alors que je pense finalement être tranquille, assis à une table à siroter ma bière, je vois le début d'une altercation. C'était le pote gay de mes amies qui se faisait agresser par un Noir dont je ne comprenais pas la moitié de ce qu'il disait. En fait, il était prêt à en venir aux mains face à quelqu'un de pas du tout vindicatif parce que ce dernier avait renversé son verre...sur la piste de danse. Je vais régler l'affaire et je décide de rentrer.

Sur la route du retour, je me demande si c'est la France qui est devenue invivable ou simplement une soirée de poisse. J'en suis venu à la conclusion, qu'en fait, comme je ne connaissais pas Lyon, ses codes, ses quartiers, ses bars, le stress accumulé a dû être supérieur à ce que j'aurais ressenti si j'avais été confronté à toutes ces situations à Aix ou à Lille. Ce constat, s'il est correct, est déplorable pour la France. Dans un pays digne de ce nom, une ville est justement l'endroit qui est censé être le plus civilisé. Je ne pense pas qu'il soit possible de passer le même type de soirées que celle que je viens de vous décrire (violente, stressante, frustrante) à Stockholm, Toyko ou New York (pour parler de villes que je connais).

Mon pote je suis désolé. :( Pourtant c'est pas si pourri Lyon. M'enfin...

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Mais non une ville n'est pas l'endroit le plus civilisé, c'est justement celui où tu peux enchaîner les embrouilles quand tu ne connais pas le terrain. Rien de grave, juste une soirée pourrie qui aurait pu avoir lieu ailleurs qu'en France.

Et puis les villes c'est aussi là où on peut passer des soirées totalement improbables mais très réussies.

Faut pas stresser comme ça, deux soirées de réussies et tu n'y penseras plus.

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Mais non une ville n'est pas l'endroit le plus civilisé, c'est justement celui où tu peux enchaîner les embrouilles quand tu ne connais pas le terrain. Rien de grave, juste une soirée pourrie qui aurait pu avoir lieu ailleurs qu'en France.

Et puis les villes c'est aussi là où on peut passer des soirées totalement improbables mais très réussies.

Faut pas stresser comme ça, deux soirées de réussies et tu n'y penseras plus.

Par exemple: s'il était sorti du côté de Clermont Ferrand, rien de tout ca ne serait arrivé.

Bon:il ne serait rien arrivé du tout et il se serait fait chier comme un rat mort, mais un rat mort en sécurité.

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Cela va en ravir plus d'un en ces lieux mais je pense que je commence à détester la France.

Étonnamment pour certains, cela ne me ravit pas. Néanmoins, je compatis : je suis aussi passé par là, et je n'en suis d'ailleurs jamais revenu. Et le pire, c'est qu'à chaque nouveau voyage, chaque nouvelle contrée, chaque nouveau retour au pays, le désamour se fait de plus en plus important. Et insupportable.

Je trouve fondamentalement triste que l'on puisse finir par détester son pays de naissance ou d'origine. Même lorsque l'on est presque devenu apatride à force de bougeotte, ne plus reconnaître son pays, ne plus se reconnaître en celui-ci, a quelque chose de désagréable. C'est comme un second déracinement lorsque l'on ne sent plus à sa place dans le terroir qui nous a vu grandir.

 

Sur la route du retour, je me demande si c'est la France qui est devenue invivable ou simplement une soirée de poisse.

C'est lorsque les soirées de poisse s'enchaînent que tu commences à savoir si ce n'est qu'une vue de l'esprit ou si le pays commence vraiment à sentir la merde. Et avec les embrouilles que tu as eu dernièrement ainsi que les mésaventures de ta petite amie, cela ne semble vraiment pas aller dans la bonne direction pour toi.

En ce qui me concerne, je suis un alcoolique noctambule qui aime sortir seul jusqu'au petit matin pour me faire des nouveaux amis, et en France, je ne ramasse que des emmerdes et des galères, ne pouvant que rarement passer une soirée sans que cela ne se finisse en agressions à fort potentiel de baston, fuite à grandes enjambées pour éviter les carnages de fin de soirées, objets volés dès qu'on lève les yeux cinq minutes, taxis qui coûtent un bras et autres chienlits récurrentes de la nuit nocturne... J'aurai tendance donc à coller la France dans les coins invivables où il ne fait pas bon sortir. Déjà qu'il ne fait pas bon y travailler, ni y élever ses enfants, ni...

 

Dans un pays digne de ce nom, une ville est justement l'endroit qui est censé être le plus civilisé. Je ne pense pas qu'il soit possible de passer le même type de soirées que celle que je viens de vous décrire (violente, stressante, frustrante) à Stockholm, Toyko ou New York (pour parler de villes que je connais).

Incomparable. Avant que les cités françaises puisse se targuer d'être aussi plaisantes à vivre que NYC ou Tokyo, on aura changé de siècle. New-York revient de loin, mais désormais, c'est une des rares villes des US dans laquelle j'apprécierai de vivre. Quant à Tokyo... hors catégorie. Et plus le temps passe, meilleur ça devient.

Parce que n'est pas pour remuer le couteau dans la plaie, mais pendant ce temps-là, je picolais dans un petit bar de Shibuya, où j'ai rencontré un groupe de demoiselles très sympathiques. Elle partirent vers le milieu de la nuit, mais Ta-san, le tenancier, ne fermera pas la boutique avant 9h du matin : on passera tout ce temps à échanger et préparer toutes sortes de recettes de cocktail. En cours de route, il n'hésitera pas à laisser son rade (et la caisse !) sans surveillance pour m'accompagner jusqu'au combini, histoire que l'on puisse se prendre un truc à manger. Parce que ça ne craint rien de toute manière.

Et une fois sorti de là, après que mon nouvel ami m'ait fait cadeau d'un exemplaire du manga "Bartender" (de circonstances) et raccompagné jusqu'à la gare, je me suis endormi dans le train comme une merde, dans un état tellement lamentable que mon bouquin me glissa des doigts, mes lunettes du nez et mon portefeuille de la poche. Sans que cela ne pose le moindre soucis, puisqu'une âme charitable aura soigneusement déposé tous mes effets personnels sur un siège à mes côtés, de façon à ce que je puisse facilement les retrouver à mon réveil. Et peut-être même m'aura-t-elle prêté une épaule en guise d'oreiller.

Tout ça pour qu'au final, une fois de retour chez moi après avoir fait deux fois l'aller-retour entre Tokyo et Chiba durant mon sommeil (sans que cela ne me coûte plus cher), je retrouve quelques photos de moi sur le mur Facebook du barman, avec un long message expliquant à quel point il fut ravi d'avoir fait ma rencontre et qu'il allait acheter les ingrédients qu'ils nous manquaient pour certains cocktails de façon à ce que l'on puisse les préparer lors de ma prochaine visite. Le tout avec des commentaires de ses amis demandant à être tenus au courant de ma venue de façon à ce qu'ils soient là eux aussi pour goûter ça.

Complètement hors-catégorie, comme je le disais. Va essayer de trouver un bartender qui t'invite à passer derrière le zinc et laisse sa boutique ouverte rien que pour toi jusqu'au petit matin en plein milieu de Paris. Et essaie après ça, une fois tellement saoul que tu tiens plus debout, de dormir toute la matinée dans un RER avec tes affaires à tes pieds.

Du coup, lorsque tu fais la comparaison avec ces soirées en France où tu passes la moitié de ton temps à fuir les embrouilles... c'est dur. La France est un pays qui perds des places sur pas mal de points, mais en termes de vie nocturne, je crois qu'elle bat désormais tous les records de nullité.

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L'avantage d'avoir une copine introvertie : refus total de sortir puisque "l'endroit le plus sympa au monde c'est ton lit". L'amener en boîte, dépenser de l'argent ? Rien de tout cela !

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Lyon c'est assez horrible pour ça, à minuit il n'y a plus de métro, à 2h du mat les bars ferment, à partir de 3h il n'y a plus personne sauf des gens bourrés qui rentrent chez eux.

Ceci dit je n'ai jamais croisé de clowns/mimes disant aux gens de parler moins fort donc je suppose que ça pourrait être pire.

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Par exemple: s'il était sorti du côté de Clermont Ferrand, rien de tout ca ne serait arrivé.

Bon:il ne serait rien arrivé du tout et il se serait fait chier comme un rat mort, mais un rat mort en sécurité.

 

J'ai un pote qui s'est fait aggressé plusieurs fois à Clermont.

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Mon pauvre Johnnie... J'ai vraiment envie de te souhaiter bon courage parce que c'est vrai qu'arrivé à un certain moment de lassitude, il arrive de voir chaque événement comme une preuve. Je sais que c'est difficile parce qu'on a l'impression d'enchaîner les emmerdes mais essaye de relativiser. J'essaye, par exemple, de me dire que me faire convoquer par la police parce que je me suis fait rentrer dedans par un mec qui m'a tenu la jambe pendant une heure pour me faire signer un constat d'accident mensonger, ce que j'ai refusé évidemment, pour ensuite aller porter plainte pour délit de fuite pourrait arriver à tout le monde, partout, c'est le hasard. Bad luck. Mais c'est vrai que ça fait beaucoup, tout le temps.

Souvent je repense à l'année que j'ai passée avec des potes au Caire à faire la bringue, mais vraiment hein, à finir à moitié morte en pleine rue à 4h du mat un jour sur deux, voire plus, à gratter l'amitié avec n'importe qui dans les rades ouverts toute la nuit avec un petit thé à la menthe à 6h du mat' pour désaouler un peu. On avait moins d'emmerdes qu'ici... Evidemment, c'était il y a un certain nombre d'années.

De fait, je ne sors quasiment plus le soir. Ca me gonfle. Même quand je vais voir des concerts, j'y vais en voiture, même en plein Paris et je dépose ma caisse dans un parking Vinci pour être tranquille, ne pas avoir à croiser qui que ce soit, et surtout ne pas prendre les transports en commun. Le RER le soir, rien de d'y repenser, j'en ai des frissons. Je préférais les taxis cairotes pourraves en Peugeot 504 parce que ça, c'était la classe !

Et non, il n'y a pas à se ravir de finir par détester son pays ou de voir des gens qu'on connaît le faire. C'est parfaitement décourageant.

 

 

edit : J'étais venue sur le forum initialement pour dire que je ne me lassais pas de la pub Cadillac mais je dois dire que ton histoire m'a soufflée, totalement.

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...

Et imaginez ce que c'est lorsqu'on a vécu des années et des années à l'étranger et qu'on ne revient en France que pour, justement, faire du tourisme et qu'on se retrouve dans ce genre d'embrouilles ; qu'on a connu son pays et qu'on voit ce qu'il est devenu.

 

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C'est lorsque les soirées de poisse s'enchaînent que tu commences à savoir si ce n'est qu'une vue de l'esprit ou si le pays commence vraiment à sentir la merde. Et avec les embrouilles que tu as eu dernièrement ainsi que les mésaventures de ta petite amie, cela ne semble vraiment pas aller dans la bonne direction pour toi.

Oui, c'est vrai que maintenant que tu le rappelles, vu les événements récents qu'a connus Johnnieboy, on comprends d'autant plus son énervement.

Je dois avouer que sûrement dès la partie où les mecs discutent sur leurs dos pensant qu'ils ne parlent pas français, j'aurais réagi.

En ce qui me concerne, je suis un alcoolique noctambule qui aime sortir seul jusqu'au petit matin pour me faire des nouveaux amis, et en France, je ne ramasse que des emmerdes et des galères, ne pouvant que rarement passer une soirée sans que cela ne se finisse en agressions à fort potentiel de baston, fuite à grandes enjambées pour éviter les carnages de fin de soirées, objets volés dès qu'on lève les yeux cinq minutes, taxis qui coûtent un bras et autres chienlits récurrentes de la nuit nocturne...

Je fais cela tout le temps quand je vais sur Paris, me balader solo et finir finalement chez des gens que je ne connaissais même pas, et je n'ai jamais eu de soucis. Le seul truc particulier (dans le domaine "embrouille ou autres") que j'ai vu c'est lors d'une de ces sorties, un clochard en sang qui venait probablement de se faire poignarder et dont personne ne s'occupait; au final, j'ai appelé une ambulance.

Les baston et autres prises de têtes, j'en vois surtout dans des soirées privées. Par contre, c'est vrai que des clochards ou racailles relous doient y en avoir, mais bon je n'en croise pas tout le temps, loin de là.

Edit : je précise que j'ai déjà eu des embrouilles en sortant ou j'en ai vu des marquantes (je me rappelle un mec qui a sorti un flingue une fois sur Cannes). L'important est de noter que tout ceci se produit plutôt rarement.

manga Bartender

Je suis justement en train de le relire en ce moment.
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C'est n'importe quoi ces généralités : j'ai 37 ans et je vis la nuit depuis des décennies, jamais il ne m'est arrivé quoi que ce soit.

 

Je ne pense pas que Johnnieboy soit très heureux que ses propos, et finalement sa mauvaise expérience, soient instrumentalisés pour créer un storytelling à deux balles.

 

C'est n'importe quoi, on n'est ni à Bogota ni à Mogadiscio.

 

De fait, je ne sors quasiment plus le soir. Ca me gonfle. Même quand je vais voir des concerts, j'y vais en voiture, même en plein Paris et je dépose ma caisse dans un parking Vinci pour être tranquille, ne pas avoir à croiser qui que ce soit, et surtout ne pas prendre les transports en commun. Le RER le soir, rien de d'y repenser, j'en ai des frissons. Je préférais les taxis cairotes pourraves en Peugeot 504 parce que ça, c'était la classe !

Et non, il n'y a pas à se ravir de finir par détester son pays ou de voir des gens qu'on connaît le faire. C'est parfaitement décourageant.

Non mais sans déconner, tu crois à ce que tu racontes? :facepalm:

 

La réalité est simple, et c'est l'anthropologie qui le dit : c'est politiquement incorrect, mais lorsque l'on prend un singe qui se fait martyriser dans un groupe, et qu'on le transplante dans un autre, devinez quoi? Hé bien il se fait martyriser à nouveau. Alors qu'il était inconnu du nouveau groupe de singe.

 

Moi si je ne me fais pas agresser c'est d'une part parce que je n'ai pas une tête de victime, d'autre part parce que je sais vivre la nuit. C'est pas toujours la faute des autres, sais-tu? Et ne me sortez pas le coup de la meuf qui se fait violer parce qu'elle est en mini-jupe, c'est un mauvais argument.

 

C'est quoi ces bisounours qui croient que toute l'humanité est gentille et bisou? Non, il y a des gens méchants, et on peut les éviter très facilement.

 

N'instrumentalisez pas l'expérience de  Johnnieboy pour vendre votre soupe décliniste à deux francs.

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C'est pas toujours traumatisant, cette nuit j'ai arbitré deux courses autour du Panthéon (une personne sur le dos d'une autre) et pourtant certain des participants n'avaient pas bu!

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Tu masterises la methode Coue, y'a pas a dire... Completement a la rue des realites comme d'hab'.

J'ai vu autant de prises de têtes en Angleterre ou en Allemagne, par exemple, et pourtant je suis bien plus sorti en France. Je ne vois pas en quoi notre pays serait à ce point particulier. C'est toujours malheureux, et quand quelqu'un me compte ces déboires, ça me fait mal au coeur, mais là aussi, j'en connais qui se sont produits dans diverses parties du monde.

Il est sûr qu'à Paris, il faut faire un minimum attention dans quel quartier (ou partie de ce quartier) tu es.

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Comment ça se passe en Argentine? C'est un pays très civilisé pourtant.

 

Une vidéo montrant le lynchage d'un voleur présumé, gisant ensanglanté sur un trottoir de Rosario, sous le regard approbateur d'une dizaine de personnes, le 22 mars, a commotionné l'Argentine. David Moreira avait 18 ans. Il est mort après quatre jours d'agonie, à la suite des coups, reçus principalement à la tête. Des voisins affirmaient l'avoir vu, sur une moto, voler le sac d'une jeune femme. Troisième ville la plus peuplée d'Argentine, Rosario, à 300 km au nord de Buenos Aires, enregistre le taux le plus élevé d'homicides, ce qui est attribué principalement à la présence de cartels de la drogue.

Au cours des dernières semaines, une douzaine de brutales revanches collectives contre des supposés délinquants, tous très jeunes, ont eu lieu dans plusieurs villes, ravivant le débat sur l'insécurité. C'est la principale préoccupation des Argentins avant l'inflation, la corruption et le chômage, d'après les enquêtes d'opinion.

Depuis le début de l'année, 57 personnes ont été tuées à l'entrée ou à l'intérieur de leur domicile lors de vols à Buenos Aires et dans sa périphérie, selon la police, qui fait état de 161 cas similaires pour tout 2013. Ces vagues d'agressions et d'homicides sont largement commentées dans les médias. Les citoyens vivent dans le désarroi et la peur, parfois la colère, critiquant l'inefficacité de la police, considérée comme corrompue et souvent complice de la violence. La justice est également sur la sellette, certains reprochant aux juges de relâcher les délinquants quelques heures seulement après leur arrestation.

 

 

 

En France, cela n'a rien à voir du tout. Mais alors absolument rien. Il ne se passe même pas le millionième ou le milliardième de ce qui se passe en Argentine.

 

Je ne suis pas allé chercher un pays africain en guerre civile ou un pays très pauvre, j'ai pris un pays en principe à la civilisation tout à fait convenable.

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