Aller au contenu

Je Raconte My Life 2Π-1 Résurrection


José

Messages recommandés

1/C'est bien ce que je disais, tu n'as aucune qualification particulière pour venir estimer les risques naturels liés au cours d'eau alpins.

 

2/ Est ce que ta formation de "méca flu" t'a un jour amené à imaginer qu'un flux d'eau torrentiel dont on empêche l'écoulement naturel, peut entrainer des dommages sur le lit et les berges que ce soit en amont ou en aval du bouchon

 

1/ Je répète à chaque message que l'avis des pompiers et du maire est primordial dans cette histoire. Ok je ne suis pas spécialiste et le fait que je ne vois pas de quoi s'inquiéter n'est pas conclusif, mais ces gars, eux, sont sur le terrain et confrontés directement à ces problématiques.

 

 

2/ Tu te rends comptes que tu es en train de me dire que le risque principal vient du fait que le tas de merde tienne, et non qu'il cède, alors que c'est justement la seconde thèse qui est défendue par le protagoniste de l'histoire ? Quand a ton scénario d'érosion turbulentes des berges en aval et d'inondation en amont, il est probable mais tant qu'il n'y a pas de risque que ça déborde sur un côté, pourquoi s'en faire ? Ça fait partie de la vie naturelle de tout cours d'eau.

Lien vers le commentaire

1/ Que viennent faire les pompiers dans cette histoire ? A ce que je sache, ils interviennent lorsque la catastrophe est arrivée, pas en amont... En ce qui concerne le maire, s'il est si compétent pourquoi n'a-t-il pas contacté la préfecture pour organiser un entretien exceptionnel du cours d'eau ? Je doute que les propriétaires des entreprises de rafting se soient amusés à mobiliser des moyens couteux par plaisir, qui plus est pour une tâche qui ne semble pas leur incomber. Ces gars sont "sur le terrain et confrontés directement à ces problématiques" et voient leur activité interrompue.

 

2/ Tant que le "tas de merde" tient, il peut faire des dégâts et empêchent certains usagers d’exercer leur activité professionnelle. S'il cède, il est également possible que cela entraine des dommages. Pourquoi doit-on s'inquiéter de l'érosion des berges pour les rivières en montagne ? Car lorsque le débit augmentera brusquement lors d'un orage, des berges fragilisées vont s'effondrer, le flux d'eau va se charger en sédiments et en matériaux diverses. Je te laisse imaginer ce que cela signifie en terme d'inondation et de dégâts pour les villages en aval. On appelle ça la gestion des risques !

Lien vers le commentaire

Poney bosse pour la Sociologie.

L'Eglise de Sociologie, tu veux dire. ;)

J'ai fait (entre autres) de la méca flu en prépa en école d'ingé.

Ah ouais. De l'hydrostatique, quoi. Du calcul de pression en fond de baignoire. Félicitations.
Lien vers le commentaire

De l'hydrostatique, quoi

En première année, oui.

 

1/ Je doute que les propriétaires des entreprises de rafting se soient amusés à mobiliser des moyens couteux par plaisir, qui plus est pour une tâche qui ne semble pas leur incomber. Ces gars sont "sur le terrain et confrontés directement à ces problématiques" et voient leur activité interrompue.

 

2/ Car lorsque le débit augmentera brusquement lors d'un orage, des berges fragilisées vont s'effondrer

1/ Tu fais la question et la réponse. Il fallait déblayer pour des raisons économiques. Ca aurait juste été plus peinard de laisser l'Etat faire le boulot et payer la note en vertue de la lutte contre les catastrophes naturelles, que le risque soit avéré ou pas.

 

2/ Et tu peux dire ça sans avoir eu le moindre aperçu de la scène et de la structure des berges. Chapeau l'artiste.

 

 

Lien vers le commentaire

Sinon il y a les prépas intégrées, hein.

Je connais. L'avantage, c'est qu'on laisse tomber les matières chiantes (la topologie) pour des matières plus intéressantes et plus utiles (l'électronique numérique). Entre autres avantages (comme d'apprécier l'enseignement en tant que tel, et non dans la seule vue du concours).
Lien vers le commentaire
1/ Tu fais la question et la réponse. Il fallait déblayer pour des raisons économiques. Ca aurait juste été plus peinard de laisser l'Etat faire le boulot et payer la note en vertue de la lutte contre les catastrophes naturelles, que le risque soit avéré ou pas.

 

2/ Et tu peux dire ça sans avoir eu le moindre aperçu de la scène et de la structure des berges. Chapeau l'artiste.

 

1/ Je ne te comprends plus : tu disais il y a peu que la situation n'était pas problématique puisque le maire et les pompiers semblaient en avoir jugé ainsi. Où veux tu en venir en nous expliquant que cela aurait été plus peinard (?) que l'État assume sa responsabilité ? Il me semble que l'anecdote de Hayek's plosive voulait justement montrer que lorsque l'État n'assure pas sa mission, il a le culot de venir menacer ceux qui décident d'agir à sa place.

2/ Ça confirme au moins ma première question (as-tu déjà vu un torrent dans les Alpes ?) et ma remarque (ta mécanique des fluides est déconnectée de la réalité). Renseigne toi sur le fonctionnement des systèmes alluviaux, la dynamique torrentielle et la géomorphologie des Alpes ! Une fois que tu auras acquis les bases théoriques, rends toi sur le terrain (ça tombe bien, c'est les vacances). Enfin, ce beau parcours initiatique accompli, tu pourras venir partager avec nous un avis éclairé. :icon_wink:

 

Lien vers le commentaire

1/ Tu fais la question et la réponse. Il fallait déblayer pour des raisons économiques. Ca aurait juste été plus peinard de laisser l'Etat faire le boulot et payer la note en vertue de la lutte contre les catastrophes naturelles, que le risque soit avéré ou pas.

À priori le problème c'est plutôt que le maire leur a reproché d'avoir entretenu le cours d'eau. C'est moyennement glop.

 

2/ Et tu peux dire ça sans avoir eu le moindre aperçu de la scène et de la structure des berges. Chapeau l'artiste.

Tu ne dois pas bien connaître ce genre d'endroit je suppose. Ploplo a parlé de rafting, ça ne se fait pas n'importe où ce genre d'activité : en général c'est un cours d'eau taillé en marches (zone plate, chute, zone plate, chute, etc. comme un escalier quoi) et c'est des cours généralement assez étroits. Ajoute à ça le fait que ce soit de la montage (zone a résineux) et que les sapins qui se trouvent près des berges ont des branches tout le long du tronc, et tu as une jolie retenue qui peut se former en peu de temps avec qqs milliers de m3 d'eau derrière.

 

Plus la fonte des neiges qui gonfle les torrents d'une manière difficilement imaginable quand on ne l'a constaté de visu (je suppose que l'équipe en question a débarrassé la rivière juste avant la fonte – c'est assez courant).

 

Bref, il n'y a pas de quoi wiper un village entier (sont pas cons les montagnards, ils construisent là où les torrents ne passent pas), mais par contre endommager un pont, attraper un promeneur etc c'est toutafé possible.

Lien vers le commentaire

Un truc qui m'a proprement troué le bec quand j'ai fait du canyoning une fois, c'était de voir la ligne d'eau de la rivière lors des crues. C'était bien 4 à 5 mètres au-dessus du niveau habituelle. Celui qui passe par là est simplement avalé par le torrent.

Lien vers le commentaire

J'ai passé un électrocardiogramme et un examen cardiaque. Dans deux semaines je passe un effort physique.

Tout ça parce que je suis tombé dans la potion magique quand j'étais petit.

(Les docteurs juifs sont décidément les plus souriant, agréable et cool qui soient.)

Lien vers le commentaire

gio et l'ÉdNat
épisode 2.

Comme certains le savent, je suis détenteur du CAPES depuis le 9 juillet. (Officiellement le 10.)

Le 5 juin dernier on nous avait envoyé un email (à tout les admissibles, c'est-à-dire les gens susceptibles d'être admis) pour nous demander de faire des vœux concernant les académies où on souhaitait être affecté (selon là où il y avait des postes à pourvoir).
Depuis que j'ai appris, donc, il y a quelques jours, que j'avais le CAPES, je m'attendait à être informé d'une manière ou d'une autre. (Email, courrier ou je ne sais quoi...puisque ils avaient toujours envoyés les convocations par courrier et qu'ils nous avaient demandés par email de faire nos vœux...) Je m'attendait au moins à recevoir un courrier confirmant que je suis titulaire du CAPES, parce que jusqu'à présent, il y avait juste notre nom affiché sur le net...
Vu que je n'avais aucune info, j'ai demandé aux gens autour de moi quand est-ce qu'on serait informé, et deux personnes m'avait répondu (sans certitude) que ce serait mi-août.

Alors j'ai attendu.

Ce matin, je vais parler sur facebook à un ami qui a été admis au CAPES avec moi, il me dit :
gio as-tu renseigné tes voeux d'affectations ?
il semble qu'une information ne m'a pas été transmise
j'ai loupé le coche


Je lui réponds :
oui j'ai émis des voeux il y a longtemps
avant que passe l'admission
mais je t'en avais parlé je crois à l'époque, on avait reçu un email


Lui :
parce que là il y avait ce serveur : ouvert du 15 au 17 juillet seulement :
http://www.education.gouv.fr/cid55752/affectation-des-laureats-des-concours-du-second-degre-sial.html


Moi :
bin pour les voeux sur le net la date limite était le 16 juin

Lui :
oui on avait remplis un truc avant les admissions

Moi :
je comprends rien

Mon pote m'explique que nous ne sommes d'ailleurs pas les seuls dans cette situation, il y a au moins deux autres personnes (donc ça ferait 4 au moins sur les 10 de l'académie de Strasbourg) qui n'ont pas fait leurs vœux dans cette période.

Pour essayer d'y comprendre quelque chose, je téléphone au rectorat de Strasbourg. Je tente de faire comprendre que je suis un peu perdu. On m'engueule. On m'explique que c'est trop tard, que je devais faire des vœux sur le site (enfin sur un de leurs sites, car l'ÉdNat et Internet c'est une usine à gaz, il y des tas de sites, tous aussi touffus et compliqués les uns que les autres...). En fait il s'agissait cette fois des vœux à l'intérieur de l'académie. L'affectation de l'académie dans laquelle on va être est déjà tombé (il fallait aller voir sur Internet, et se connecter à je sais plus quel site en rentrant son numéro d'inscription, etc, bref je reste dans l'académie de Strasbourg) et pour faire nos vœux à l'intérieur de l'académie, il fallait faire ça sur un serveur qui était ouvert pendant deux jours, du 15 au 17 juillet.

Comment était-je censé savoir tout ça ? En fait, me dit-on, quand j'ai fait mes vœux d'académie début juin sur Internet, il paraît qu'il y avait un encadré quelque part (sans doute dans un coin) qui m'informait que je devais me reconnecter en juillet...ce dont je n'ai pas le moindre souvenir. (A l'époque j'étais plutôt préoccupé par l'examen en lui-même...)
Au téléphone, la dame me répète au moins 4 ou 5 fois en m'engueulant qu'il faut bien tout lire sur Internet. Je lui dit que je m'attendait à recevoir un courrier ou quelque chose...mais non me dit-elle, il y a trop de monde, ce serait ingérable...(je n'ai pas pensé sur le coup à lui répondre que jusqu'à présent on avait toujours été informé soit par courrier soit par email pour les convocations ou autre, et ça représente encore plus de monde...) Elle me dit que c'est à nous de faire les démarches, de nous renseigner...je lui dis qu'on m'avait dit que je serais informé au mois d'août. Elle me réponds qu'il ne faut pas écouter ce qu'on me raconte, et se moque de moi : "les autres ils ont bien eu l'info, comment ils ont fait les autres ?", elle ajoute qu'à cause de ça je serais en dernier sur les listes, et que donc je serais envoyé là où personne veut aller.
Bref, il faut que je rentre en contact avec la responsable au rectorat de ce machin là, Mme F, elle me donne son numéro mais me conseille d'aller la voir directement.

Par chance, ce n'est pas loin de chez moi. J'y vais directement.

A l'accueil, on m'explique que pour voir Mme F, il faut aller au 1er étage, bureau 136b...j'y vais donc, c'est un peu labyrinthique...une succession de couloirs avec des petits bureaux et gens dedans...déjà, j'ai l'impression de me retrouver dans Brazil ou dans l'épreuve de la maison qui rend fou (voir Astérix et les 12 travaux). Dans cet univers kafkaïen, je finis par trouver le fameux bureau. La porte est fermée. Je frappe. Pas de réaction. J'ouvre donc la porte. Je vois deux personnes en train de travailler. Je m'attend à ce qu'elles tournent au moins la tête vers moi, mais toujours pas de réaction. Au bout d'un moment, comme je ne compte pas rester planter là, je refrappe. L'une d'elles daigne tourner la tête et d'un ton limite agressif :

« C'est pourquoi ?
Je voudrais voir Mme F.
C'est le bureau à côté. »

Je me présente à la porte, elle est au téléphone, donc j'attend. Au bout d'un moment, elle interrompt sa conversation et me demande c'est à quel sujet. Je lui dit comme on m'a dit de lui dire au téléphone, que j'ai loupé l'information pour les vœux, toussa...
Elle soupire, et je me refait engueuler. C'est pas sérieux, quand on passe un concours... je lui dit que je m'attendait à recevoir l'information, et elle me répète la même chose que l'autre dame au téléphone : que c'est à nous de chercher, qu'elle doit s'occuper de plus de 600 personnes, etc.
Elle prend mon nom, indique "pas de vœux" (donc "pas de barème", me dit-elle) et me demande où j'habite. Strasbourg. Re-soupir, ça va être très compliqué, il n'y a pas beaucoup de place dans le Bas-Rhin, alors si en plus j'ai pas fait de vœux...elle me demande si j'était bien classé. Pas tellement. Bon en gros elle me dit que je suis dans la pire situation, et qu'il faut s'attendre à être envoyé n'importe où.
Tout ce que j'ai à faire, c'est attendre les affectations qui vont tomber lundi sur le site où j'était censé faire mes vœux.
Vu qu'elle me donnait l'impression de me prendre pour le dernier des cons, je crois qu'elle ne réalisait pas que je ne suis pas le seul dans cette situation. Au dernière nouvelles, nous sommes au moins 5 (Sur 10 je le rappelle...) à ma connaissance, mais peut-être plus.

À suivre...

Lien vers le commentaire

Pour recevoir la bourse, l'administration de la fac me demande la feuille d'impôt de mes parents. Parce que, quand j'ai renseigné dans les premiers documents Miami et Dubaï, ils ont du prendre ça pour des provinces françaises (c'est bien connu) et s'imaginent qu'ils paient des impôts en France.

C'est désespérant et je suis presque sûr que je ne vais pas avoir la bourse à cause de ça.

Lien vers le commentaire

J'ai échangé de le tabasco pour la sauce sriracha et ça vaut le coup. Ça pique plus, y a plus qu'à voir ce que ça vaut dans un bloody mary/ceasar et espérer que je le gouvernement ne les fasse pas fermer.

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...