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Assurance Chomage Et Caramel Au Beurre Salé


glandon

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Moi je t'affirme que l'assurance aura en Libérale une importance capitale.

Confirmé par l'histoire. Au 19ème siècle (époque autrement plus libérale qu'aujourd'hui), le must pour un bourgeois qui voulait briller en société et montrer qu'il était un type honorable et responsable, c'était de s'enorgueillir d'avoir une assurance.
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Dans la position de Chitah, j'imagine bien plus une couverture fournie par l'entreprise plutôt qu'une obligation de s'assurer pour le salarié.

Pas vraiment, je crois que l'assurance doit être individuelle. On a vu dans un autre domaine le coup des retraites maison, ta retraite étant garantie par ta boite. Sauf que parfois elles tombent ces boites. Et du coup ta retraite se volatilise. Idem si c'est une assurance chomage.

Ensuite quand je parle d'obligation, dans mon scénario spéculatif (ce n'est que mon avis) l'employeur aura en tête les embrouilles qui peuvent arriver si un salarié licencié revient se plaindre, etc. C'est juste un principe de prudence, pour certains employeurs et certaines professions cela sera plus ou moins intense. Par exemple on peut imaginer que dans des boulots à faibles compétences on retrouve une proportion de mecs à l'ouest qui savent pas gérer leur thune et pour qui un licenciement sec est une catastrophe. Dans ce cas il faut exiger une assurance chômage. Mais aussi, on peut retrouver ces populations dans d'autres métiers beaucoup plus qualifiés, etc.

Bref : je suis pas sociologue ni assureur contre le chomage, mais en réfléchissant on voit comment un tel secteur pourrait fonctionner. Pas vraiment d'obligations sèches (un employeur qui exige que ses salariés s'assurent contre un licenciement), pas vraiment de laissez-faire total (l'employeur part du principe que tout le monde est responsable, sans exception), m'enfin un truc entre les deux, selon le pays, le secteur, les gens, chaipakoi.

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Pas vraiment, je crois que l'assurance doit être individuelle. On a vu dans un autre domaine le coup des retraites maison, ta retraite étant garantie par ta boite. Sauf que parfois elles tombent ces boites. Et du coup ta retraite se volatilise. Idem si c'est une assurance chomage.

 

Yes mais pour le coup, si la boîte se volatilise, il n'y a plus personne à qui réclamer des primes de licenciement extraordinaire en justice.

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Yes mais pour le coup, si la boîte se volatilise, il n'y a plus personne à qui réclamer des primes de licenciement extraordinaire en justice.

 

Si si, rien ne retient les cons. Si tu es actionnaire principal et dirigeant, tu te retrouves une main devant, une main derrière.

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Pas vraiment, je crois que l'assurance doit être individuelle. On a vu dans un autre domaine le coup des retraites maison, ta retraite étant garantie par ta boite. Sauf que parfois elles tombent ces boites. Et du coup ta retraite se volatilise. Idem si c'est une assurance chomage.

Sans compter les cas où on se quitte en mauvais termes, et que la boîte fait traîner les choses... Donc oui, assurance individuelle.

Ensuite quand je parle d'obligation, dans mon scénario spéculatif (ce n'est que mon avis) l'employeur aura en tête les embrouilles qui peuvent arriver si un salarié licencié revient se plaindre, etc. C'est juste un principe de prudence, pour certains employeurs et certaines professions cela sera plus ou moins intense. Par exemple on peut imaginer que dans des boulots à faibles compétences on retrouve une proportion de mecs à l'ouest qui savent pas gérer leur thune et pour qui un licenciement sec est une catastrophe. Dans ce cas il faut exiger une assurance chômage. Mais aussi, on peut retrouver ces populations dans d'autres métiers beaucoup plus qualifiés, etc.

Bref : je suis pas sociologue ni assureur contre le chomage, mais en réfléchissant on voit comment un tel secteur pourrait fonctionner. Pas vraiment d'obligations sèches (un employeur qui exige que ses salariés s'assurent contre un licenciement), pas vraiment de laissez-faire total (l'employeur part du principe que tout le monde est responsable, sans exception), m'enfin un truc entre les deux, selon le pays, le secteur, les gens, chaipakoi.

Ah oui, vu comme ça je suis déjà plus en accord.
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Le point de vue de Chitah est intéressant, documenté, et je suis plutôt d'accord sur ses propositions.

 

Mais par rapport à la situation actuelle, celle du présent oùl'on est, glandon ne dit pas non plus que de la merde.

 

On a le problème (évoqué par Chittah ), du financement par Pole Emploi de vacances pour cadres. Ca existe, et c'est pas marginal. Je rappellerai néanmoins deux points importants :

* la doctrine française dit que le chômeur a le droit de refuser un poste "en dessous" de son psote précédent et/ou de ses qualifications ou secteur d'activité

* multiplier ce type de périodes sababtiques peut finir par peser lourd sur l'acquisition d'expérience et l'employabilité d'un cadre

 

Nanmoins quand on parle d'assurance, on parle de risque, et de primes calculées en fonction du profil de risque et du niveau de garanties. Et la, désolé mais sociologiquement les cadres sont des contributeurs nets et massifs du système. En gros, si on considère le groupe sociologique "les cadres", ils sont les perdants de la réforme alors qu'ils font DEJA partie des gros contributeurs nets dus sytème.

 

Le système actuel reste très redistributif d'une CSP à l'autre. Les passagers clandestins de référence étant les intermittents du spectacle, mais indépendamment de ce régime scandaleux certains groupes plus exposés au risque de chomage (intérimaires, salariés en contrat courts, saisonniers, ouvriers peu qualifiés de PME, ...) sont récepteurs d'indemnités supérieures à leur cotisation pendant que d'autres sont contributeurs nets (notamment les salariés en CDI de grand groupes).

 

Il est difficile d'éviter de poser les questions (certes étatistes, de "ou doit se placer le curseur de la solidarité interprofessionnelles). Questions qu'il sera impossible de ne pas lier à la possibilité de faire cotiser touts les salriés (fonctionnaires inclus) et ou de se poser la question d'un droit des licenciements qui transfère la précarité professionnelles vers les outsiders au profit des insiders, lesquels leurs versent en compensation de bien maigres indemnisations chomage.

 

Concernant les intermittents du spectacle, on peut difficilement reprocher au PS (actuellement au pouvoir) de na pas vouloir taper sur une de leurs clientèles. On pardonnera moins facielment aux traitres de l'UMP qui ont défendu et/ou laissé prosspéré un privilège scandaleux qui existe au bénéfice exclusif de leurs opposants politiques.

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