Aller au contenu

Le Concours Du Capes En Économie


Gio

Messages recommandés

On peut parfois se faire plaisir ici en critiquant l'EdNat d'enseigner des bêtises en matière d'économie.
J'ai trouvé intéressant de savoir vraiment ce que l'EdNat attendait d'un prof d'économie qui va enseigner au lycée. Je crois même que certains des membres de liborg passent ce concours. Sur le site de l'EdNat, on peut trouver les archives des sujets d'économie jusqu'à 2009 ! L'épreuve d'admissibilité est la suivante : une dissertation sur 16 points, et une question historique ou épistémologique sur 4 points. (Qui doit être concise, c'est-à-dire environ un quart de la dissertation.)
 
Le sujet de 2013 était : Fiscalité et croissance économique. (16 pts)
Et la question complémentaire : Quels sont les principaux apports d'Adam Smith à la pensée économique ? (4 pts)
 
Voici les éléments de corrections issus du rapport du jury (dont le rapporteur était Emmanuel Buisson-Fenet, qui a travaillé pour le Parti Socialiste.) :
 

 Le sujet abordait une question classique, les relations entre fiscalité et croissance n’ayant rien pour surprendre les candidats, dans un contexte européen où l’actualité est riche en éléments de réflexion, et certains se sont parfois appuyés avec profit sur la crise européenne pour construire leur introduction (par exemple, quel est l'impact des mesures de rigueur fiscale des pays d’Europe du Sud sur la croissance ?). Pour aborder l'ensemble des aspects du sujet, il convient d'abord de distinguer l'impact de la fiscalité, saisie globalement, à travers le taux de prélèvements obligatoires, et l'impact d'un impôt particulier sur la croissance. Il n'est pas équivalent, pour la croissance, de financer un même niveau de prélèvements par un impôt progressif, comme l'impôt sur le revenu, qui touche relativement plus l'épargne et l'accumulation du patrimoine que la consommation des ménages, et un impôt proportionnel pesant sur la consommation comme la TVA, qui affecte le niveau de vie des plus modestes, dont la part du revenu consacrée au paiement de la TVA est proportionnellement plus grande que celle des hauts revenus. Pour un niveau donné de prélèvements fiscaux, le choix entre ces deux impôts n'aura pas les mêmes effets sur l'épargne, l'accumulation de capital et la croissance.
 
De même, la distinction entre les relations de court et de long terme est essentielle : à court terme, une variation de la fiscalité a des effets sur l'activité qui dépendent de l'ajustement des dépenses publiques, et de l'ampleur du déficit budgétaire. Mais, à long terme, les prélèvements fiscaux ne peuvent durablement diverger du niveau des dépenses publiques. Il faut donc davantage s'intéresser à ce que finance la fiscalité, pour saisir son effet sur la croissance. Il n'est pas équivalent de financer des services publics ayant de fortes externalités ou des dépenses de fonctionnement ayant peu d'impact sur le reste de l'économie.
 
Le sujet permettait de réfléchir aux limites de la perception de sens commun de la fiscalité, qui est souvent identifée à une "ponction" sur la richesse collective : dans quelles conditions l’impôt est-il, au contraire, un facteur accompagnant la croissance? Si la fiscalité finance des ressources qui nourrissent la croissance, et si elle oriente les comportements vers des choix collectifs plus efficaces, alors elle peut s’avérer précieuse pour alimenter la croissance. Mais à l’inverse, une fiscalité inappropriée peut perturber le fonctionnement des marchés, et freiner la croissance. Il n’y a donc pas de réponse globale et systématique, mais nécessité de préciser les conditions d’un accompagnement de la croissance par une fiscalité appropriée. Il était également possible de s’interroger sur la nature de la croissance en jeu, comme le suggère le débat sur la fiscalité verte et le développement durable.
 
Pour articuler ces différents niveaux d’analyse, on se propose de procéder en trois temps : quel est l'impact de la fiscalité à court terme sur l'activité économique ? Sous quelles conditions la fiscalité, envisagée globalement, peut-elle favoriser la croissance ? Dans quelle mesure les interactions entre fiscalité et croissance dépendent-elles des spécificités de l'instrument fiscal utilisé ?
 
 I. À court terme, le niveau de prélèvements fiscaux a un impact sur l'activité économique, et la politique fiscale peut modifier l'écart entre croissance effective et croissance potentielle :
 
— à court terme, la croissance effective peut s'éloigner de la croissance potentielle, qui repose sur les possibilités offertes par les facteurs de production disponibles. Elle dépend des politiques économiques pratiquées, et à ce titre la fiscalité joue un grand rôle. Une hausse de la fiscalité sur les revenus s'apparente, par exemple, à un choc négatif de demande ; de même, une baisse de la fiscalité sur les entreprises, à l'image du crédit d'impôt-compétitivité, peut être à l'origine d'un choc positif d'offre. Le gouvernement peut chercher à réduire le déficit public par une hausse de la fiscalité, et à l'inverse il peut utiliser la politique fiscale pour relancer l'économie, en réduisant la fiscalité. En règle générale, ce type de mesure est moins efficace qu'une relance par une hausse des dépenses publiques, car les agents ne sont pas astreints à dépenser les montants non imposés (risque d'une hausse de l'épargne de précaution). Dans un cadre keynésien standard, le théorème de Haavelmo montre qu'une hausse conjointe de la fiscalité et des dépenses publiques exerce un effet légèrement positif sur l'activité, car le multiplicateur de dépenses publiques est supérieur au multiplicateur fiscal, mais son impact suppose que les anticipations des agents ne sont pas modifiées par la politique fiscale ;
 
— les anticipations jouent, en effet, un rôle fondamental dans l'efficacité d'une mesure fiscale. Les travaux de Milton Friedman montrent que les agents ne sont pas sensibles de la même façon à une mesure fiscale perçue comme transitoire, et à une mesure perçue comme durable (théorie du revenu permanent). Selon le théorème d'équivalence de Ricardo-Barro, si les agents ont des anticipations rationnelles, il est indifférent de financer les dépenses publiques par une hausse des impôts ou par la dette, car les agents anticipent de toute façon que la dette donnera lieu à une hausse future des impôts, et doivent alors épargner par anticipation pour y faire face. Dans cette logique, la politique fiscale ne peut pas avoir d'effet contra-cyclique. De plus, une politique fiscale instable et changeante peut affecter la crédibilité des politiques conjoncturelles, et conduire à un relèvement du coût du crédit (hausse des taux d'intérêt) ou de l'épargne de précaution. Au final, les gouvernements doivent adopter des politiques fiscales adaptées au contexte de croissance, et éviter qu'elles s'accompagnent d'une perte de confiance ayant des effets récessifs, comme le montrent les difficultés européennes à sortir de la crise des dettes souveraines.
 
II. Sous certaines conditions, une hausse de la fiscalité peut favoriser durablement la croissance :

— à long terme, l'objectif des politiques publiques est de favoriser la croissance potentielle, de façon à permettre à l'économie de connaître une croissance durablement plus élevée. Il existe un débat important sur le rôle de la fiscalité dans cette perspective ;

— à long terme, une hausse de la fiscalité peut avoir progressivement des effets désincitatifs sur l'activité, et conduire à une perte durable de capacité à créer des richesses. C'est l'argument développé par les économistes de l'offre à partir des années 1970, pour rompre avec la progression observée sur la longue durée des prélèvements obligatoires. Comme le suggère la courbe de Laffer, au-delà d'un certain seuil de pression fiscale, les désincitations au travail et à l'investissement conduisent à une baisse des recettes, et sont contre-productives. Il faut donc veiller, dans cette logique, à limiter le niveau de prélèvements obligatoires, comme un certain nombre de politiques néo-libérales se sont attelées à le faire à partir des années 1980. Toutefois, les travaux empiriques montrent qu'il n'est pas aisé de définir si nous sommes en dessous ou au dessus du seuil de taxation optimale, et que les effets désincitatifs de l'impôt peuvent intervenir seulement pour des taux très élevés. Saez montre ainsi que les taux d'imposition sur les hauts revenus pourraient dépasser nettement les 50 % sans impact négatif sur la croissance ;

— dans la logique des théories de la croissance endogène en revanche, la fiscalité n'est pas l'ennemi de la croissance. Certaines dépenses publiques sont à l'origine d'externalités positives et de rendements croissants, qui rendent leur financement par l'impôt nécessaire pour augmenter la richesse collective. C'est le cas des dépenses de recherche et d'éducation, et des dépenses favorisant l'innovation notamment. Dans cette logique, la hausse de la fiscalité peut permettre de générer un surplus de croissance, comme le montre le modèle de croissance endogène de Barron tant que l'effet désincitatif de l'impôt est plus que compensé par l'impact positi des dépenses publiques sur les facteurs de croissance.

III. Le choix des instruments fiscaux interagit aussi avec la croissance :

— plutôt que d'agir sur le niveau global des prélèvements, on peut tâcher de modifier les comportements en jouant sur la nature des impôts. La fiscalité peut avoir un effet plus ou moins désincitatif selon le type utilisé, et l'activité taxée. Par exemple, les pertes sèches entraînées par un impôt sont moins grandes si la sensibilité des agents aux prix est très faible. On peut donc avoir intérêt à privilégier les impôts qui portent sur des activités dont l'élasticité-prix est réduite, de façon à limiter les effets de la fiscalité ;

— le débat sur la TVA sociale offre un bon exemple de réflexion sur les arbitrages fiscaux à réaliser pour favoriser l'activité et la croissance, de même que la question de la progressivité ou celle de la taxation des hauts revenus. Les travaux de Piketty montrent, de leur côté, qu'une faible croissance favorise mécaniquement l'accroissement des inégalités de revenus, car le rendement du capital est supérieur à la croissance. Dans ces conditions, une intervention correctrice de la fiscalité est nécessaire, pour des raisons de justice sociale et d'efficacité économique, afin de financer les dépenses publiques ;

— certains instruments fiscaux permettent également d'orienter la croissance, non seulement quantitativement mais aussi qualitativement. C'est le cas de la fiscalité verte, qui vise à favoriser une croissance durable en incitant les individus à adopter des comportements plus respectueux de l'environnement. En France, le débat sur la création d'une contribution climat-énergie en offre un bon exemple. De la même façon, les débats sur la fiscalité des transactions financières montrent que la fiscalité pourrait aussi servir à réorienter les activités les moins socialement utiles (spéculation financière), malgré les réticences de nombreux gouvernements actuellement.

 
Et la correction de la question historique :
 

Il s’agit, en premier lieu, de s’interroger sur la notion d’« apport » : les copies distinguant les apports nets d’Adam Smith (c'est-à-dire ses contributions les plus originales à l'analyse économique), de ses apports bruts ont été valorisées. De même, quelques remarques préliminaires sur son rôle fondateur dans la constitution de la « science économique », en tant que « discipline autonome », pouvaient s'avérer précieuses. Smith a contribué à la formation de l’école classique anglaise, en mettant en scène son opposition à la doctrine mercantiliste, tout au long de son œuvre majeure, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (il n'est d'ailleurs pas inutile de citer le titre exact). Il présente une version "optimiste" de la théorie classique, qui préfigure certains aspects des théories de la croissance endogène. C'est un des fondateurs du libéralisme économique, avec les nuances issues de la théorie des biens publics, des externalités, des actions compensatrices de l’État sur l’éducation et sur les productions non rentables sur la vie d’un homme. On pouvait aussi faire le lien entre Smith, le penseur de l'économie politique, et le philosophe moral, auteur de La Théorie des sentiments moraux. Enfin, il était souhaitable de montrer le lien entre chaque apport de Smith et son prolongement chez Ricardo. Sur les apports de Smith dans la construction et l’évolution de la pensée économique, on peut retenir quatre idées principales :

1) La théorie de la valeur et la théorie des prix
Smith s’interroge sur les fondements de la valeur réelle d’un bien. L’acquéreur est intéressé par l’utilité que ce bien va lui procurer (la valeur d’usage), mais aussi par le pouvoir d’acheter d’autres marchandises (la valeur d’échange, reprenant Aristote et saint Thomas d'Aquin). Les deux valeurs ne sont pas forcément égales, comme le montrent les exemples de l’eau (forte valeur d’usage mais faible valeur d’échange) et du diamant (cas inverse).
Il y a deux interprétations (avec une préférence pour la deuxième) de la valeur-travail : la quantité de travail que le bien incorpore (le temps de travail nécessaire à sa production : labour imboded), ou qui est commandé (la quantité de travail que l’on peut obtenir en échange d’une marchandise : labour commanded).
Sur la théorie des prix, Smith distingue le prix de marché (celui qu’on observe au cours des transactions), celui-ci gravitant autour du prix naturel (la somme des prix naturels du travail, du capital et de la terre), avec un phénomène de convergence.

2) La division du travail
La Richesse des nations est définie comme « toutes choses commodes et nécessaires à la vie » résultant du travail de la nation. La division technique du travail est analysée à travers le fameux exemple de la manufacture d'épingles : le travail y est divisé en dix-huit tâches élémentaires simples, aboutissant à une augmentation de la force productive de la nation, permettant de dégager un surplus. La parcellisation des tâches est plus poussée dans l'industrie que dans l'agriculture. La recherche de la satisfaction d'intérêts égoïstes entraîne un penchant naturel à l'échange : chacun se spécialise et échange son surplus de production. Il se produit ainsi un phénomène d’extension des marchés : d’abord interne, puis entre firmes et entre branches, et enfin au niveau national.

3) La doctrine de la main invisible
Smith énonce le mécanisme de la main invisible : la somme des intérêts individuels concourt à l’intérêt général (l’accroissement de la richesse). Il s’agit là du fondement du libéralisme économique. Cependant, la division du travail pouvant être limitée par l'extension des marchés, il faut développer les transports (local, régional, national). Le rôle de l'État est donc celui d’un État-gendarme, accompagné de la mise en place d'infrastructures (non rentables pour des entrepreneurs privés), préfigurant la théorie moderne des biens collectifs.

4) Adam Smith et les échanges internationaux
La théorie de l’avantage absolu part du postulat que les pays sont dotés de coûts spécifiques : abondance en matières premières, climat, travail, infrastructures. Une nation possède un avantage absolu pour les productions où les coûts sont inférieurs à ceux des pays étrangers. Elle doit se spécialiser dans les productions où elle possède un avantage absolu, et importer des marchandises dans les secteurs où elle possède un désavantage. La spécialisation permet de dégager un surplus, augmentant ainsi la richesse de la nation. Dans cette division internationale du travail, tous les participants à l’échange sont gagnants, à condition de garantir la liberté politique (la propriété privée) et économique (la concurrence), donc le libre-échange. Smith ne distingue que trois cas où le protectionnisme se justifie : défense nationale, représailles, finalité fiscale ou éducative.

 
Alors, vous lui donneriez son CAPES au jury ? :mrgreen:
 
Le sujet de 2012 : Libre-échange et croissance économique.
Question complémentaire : Existe t-il des lois en économie ?
> Rapport du jury
 
Le sujet de 2011 : Y a-t-il un taux d'inflation optimal ?
Question complémentaire : Comment caractériser l'économie classique ?
> Rapport du jury
 
Le sujet de 2010 : Taux d'intérêt et politique monétaire.
> Rapport du jury
 
Le sujet de 2009 : L'analyse économique permet-elle de rendre compte de l'évolution des échanges internationaux ?
> Rapport du jury
 
L'épreuve de cette année est pour avril...

Lien vers le commentaire

Au moins les sujets sont intéressants, c'est une bonne chose.

 

Certains trucs sont très crispants, par contre : 

 

" Les travaux de Piketty montrent, de leur côté, qu'une faible croissance favorise mécaniquement l'accroissement des inégalités de revenus, car le rendement du capital est supérieur à la croissance. Dans ces conditions, une intervention correctrice de la fiscalité est nécessaire, pour des raisons de justice sociale et d'efficacité économique, afin de financer les dépenses publiques ;"

 

Arglarglargl.

Lien vers le commentaire

Les deux premières parties c'est de l'économie tout ce qu'il y a de plus mainstream. Dès que ça parle d'impôts en particuliers ça part dans le n'importe quoi. La théorie de la fiscalité c'est base large, taux faible. 

Que vient faire la "justice sociale" dans un devoir d'économie ?

 

9/20. Recalé.

Lien vers le commentaire

Attention c'est le capes de SES, sciences économiques et sociales.

C'est l'épreuve de science économique dans le cadre de la filière SES qui comporte également une épreuve de sociologie. Mais là, c'est juste de l'éco normalement.

Lien vers le commentaire

Je me suis d'ailleurs tjs demandé pourquoi l'on mélangeait économie et sociologie.

Parce que c'est des sciences molles, tu vois, alors on les met ensemble, comme les sciences-dures-sans-maths que sont la biologie et la géologie. Et ça permet à un tas de diplômés en sociologie de se recycler comme profs d'éco ; ce qui tombe bien, puisque les gens qui étudient l'éco ne comptent pas l'enseigner à des cons de lycéens.
Lien vers le commentaire

Ha attend. Au lycée en géologie on ne calcule pas trop de trucs de déformation et de champ de pression, mais je crois qu'il y a déjà des fonctions d'ondes, non ?

En bio il n'y a pas les maths de l'écologie évidemment mais il y a de la proba en génétique et un peu les mêmes trucs qu'en chimie je crois.

Bon c'est peut être en spécialité.

Lien vers le commentaire

Ha attend. Au lycée en géologie on ne calcule pas trop de trucs de déformation et de champ de pression, mais je crois qu'il y a déjà des fonctions d'ondes, non ?

En bio il n'y a pas les maths de l'écologie évidemment mais il y a de la proba en génétique et un peu les mêmes trucs qu'en chimie je crois.

Bon c'est peut être en spécialité.

Non, il n'y a pas de probas en génétique : il y a des exos de probas (donc en cours de maths) qui ont un thème génétique.

Au lycée, les SVT, c'est 0 maths.

Lien vers le commentaire

Ha bah la propagation des ondes P et des ondes S ?

Bon je parle de mémoire de trucs d'il y a 15 ans.

Et on ne peut pas dissocier la physique de la geol, hein.

(Des équations que j'ai retrouvées en école d'ingé pour étudier le craquant d'un petit beurre, true story.)

Je suis à peu près certain que j'ai dû sortir ma calculatrice à l'époque pour des histoires de masses molaires.

Lien vers le commentaire

Ha bah la propagation des ondes P et des ondes S ?

On te dit "les unes bougent comme ci et vont à telle vitesse, les autres bougent comme ça et vont à telle autre vitesse", c'est tout. Au pire, si tu as un professeur un peu plus rigoureux, tu fais des calculs de distances ou de durée de trajet, avec la formule (niveau primaire) x = v.t, supayr. Sinon, tu te contentes d'un banal "les ondes P sont enregistrées en premier sur le sismographe parce qu'elles sont plus rapides que les ondes S".

Et on ne peut pas dissocier la physique de la geol, hein.

(Des équations que j'ai retrouvées en école d'ingé pour étudier le craquant d'un petit beurre, true story.)

Ah mais je dis pas le contraire. Juste que ce que tu dis n'a rien à voir avec ce qui s'enseigne au lycée, hein. :)
Lien vers le commentaire

Ha bah la propagation des ondes P et des ondes S ?

Bon je parle de mémoire de trucs d'il y a 15 ans.

Et on ne peut pas dissocier la physique de la geol, hein.

(Des équations que j'ai retrouvées en école d'ingé pour étudier le craquant d'un petit beurre, true story.)

Je suis à peu près certain que j'ai dû sortir ma calculatrice à l'époque pour des histoires de masses molaires.

 

Physique-chimie.

Lien vers le commentaire

C'est sur que depuis 100 ans qu'on fait de la socio, personne n'a jamais réussi à établir une règle où une loi qui "marche"

 

 

C'est dur de s'y retrouver au milieu de tout le sociologisme.

Lien vers le commentaire

Oui c'est vrai qu'on modélise peu de phénomène en svt avant le bac. (J'allais sortir la cinétique enzymatique mais c'est après en fait.)

Mais on utilise les outils mathématiques quand même un peu.

C'est surtout qu'on les utilise en maths, pas en SVT.
Lien vers le commentaire

Oui, en physique/chimie. Y a pas de calcul de masse molaire en SVT.

 

L'épreuve de SVT au bac se présente toujours de la même façon (du moins en S).
L'exercice 1 : restitution organisée de connaissances : une rédaction explicative sur une problématique

L'exercice 2a : une question à répondre en déduisant d'un seul document.

L'exercice 2b : pareil que le 2a mais avec plusieurs documents. 

Lien vers le commentaire

Je ne comprends pas en quoi un peu de biomol ne serait pas de la svt ?

Je mobilise mes souvenirs, je ne suis pas allé voir un énoncé d'aujourd'hui.

M'enfin ce serait étonnant quand même.

 

Ben c'en est. C'est juste que la partie calcul se fait dans le cours de physique/chimie. D'où l'adage : un prof de physique est un prof de maths qui s'est raté et un prof de SVT est un prof de physique qui s'est raté.

 

La SVT en S c'est uniquement de la description de mécanismes. Il n'y a pas de quantitatif autre que des ordres de grandeur. Il n'y a jamais de question du genre : qu’entraîne une hausse de la température de X degrés. La question ce sera : qu'entraîne une hausse de la température. Les question pour comparer l'énergie créée dans les cellules entre un joggeur ou un sprinter, sera en SVT pour le mécanisme et en physique-chimie s'il faut calculer (illustration des formules sur l'énergie). Si on veut connaître la probabilité que machin soit l'enfant de bidule selon le test adn ou ses caractères morphologiques, et ben en SVT on demandera un descriptif de comment on fait pour avoir cette info mais s'il faut calculer, ce sera un contexte d'exo de probabilités en maths.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...