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Fin De L'avortement En Espagne


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Un type qui est favorable à l'avortement, pas un type qui pense que c'est parfois le moindre mal, pas un type qui pense que l'interdiction est une aberration, mais un type qui pense que c'est bien de buter des embryons, qu'il faut plus d'avortements.

 

Si ta réaction est "mais ça n'existe pas, c'est un gros strawman", c'est une réaction saine, malheureusement ce n'en est pas un...

 

 

Je ne crois pas que ce soit ce que voulait dire neuneu2k. Ton cas m'a plutôt l'air de relever de sa seconde catégorie (mais j'avoue que moi non plus je ne sais pas : c'est un militant pour l'avortement comme solution banale avec pillule abortive en vente libre en pharmacie???)

 

 

Pour cette histoire, je ne m'étais jamais posé la question avant, j'étais "pour" parce que c'était comme ça. J'ai pris ça à la légère, je voulais juste soutenir une amie qui me faisait confiance (on doit être 3 a connaître cette histoire : elle, le père et moi. Le père étant a 3000 km...).

 

Par contre, face à l'aspirateur, j'ai réalisé en voyant le sang que, bon, c'était vivant. Là, c'était plus du tout un truc bénin ou léger.

 

Je ne suis pas devenu un anti avortement pour autant, et j'y retournerai soutenir une amie dans ce cas s'il ça se représentait. Mais je sais que moi, j'assumerais le gosse maintenant. Par contre, je comprends qu'a 20 ans, en problèmes avec tes parents, un mec qui vit loin et dont tu sais que c'est pas l'homme de ta vie, encadré par un professeur de l'unif de Leuven rassurant, ... tu penses différemment.

 

Je suis pragmatique, les femmes ont avortés de tout temps pour un tas de raisons et ça continuera interdiction ou pas, et je n'ai aucun avis moral sur la question. Alors autant permettre que ça se face dans les meilleurs conditions possibles tout en évitant le message "baisez comme vous voulez, au pire, vous avorterez" qui est totalement stupide.

 

Salopard ou pas ? :D

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L'interruption d'une grossesse, c'est un choix intime et personnel, difficile et douloureux et qui relève de la vie privée. C'est donc sujet à polémique. Alors y faire pénétrer une fois encore la sphère publique, c'est créer des désordres supplémentaires en essayant d'en régler certains.

Il y a de la marge entre la banalisation de cet acte, et l'interdiction totale et arbitraire

 

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Aux "pro avortement", sans hésiter, c'est clairement des salopards.

 

Maintenant, je suis tout à fait conscient qu'on peut tout à fait être farouchement opposé à l'interdiction de l'avortement et ne pas du tout etre "pro avortement", padamalgam.

 

Malheureusement, les "pro avortement" ça existe, si ça n’existait pas, il n'y aurai pas toutes ces discussions viriles à la con...

 

 

Un type qui est favorable à l'avortement, pas un type qui pense que c'est parfois le moindre mal, pas un type qui pense que l'interdiction est une aberration, mais un type qui pense que c'est bien de buter des embryons, qu'il faut plus d'avortements.

 

Si ta réaction est "mais ça n'existe pas, c'est un gros strawman", c'est une réaction saine, malheureusement ce n'en est pas un...

 

Tu veux parler des malthusiens qui sont favorables à toute forme de limitation de la population humaine ?

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Salopard ou pas ? :D

 

Tu sais lire, la réponse est évidemment non.

 

Par ailleurs "je n'ai pas de position morale" est forcément faux, mais je sais d'ou ça viens, les gens ont tellement l'habitude de confondre avoir une position morale et souhaiter l'imposer par la force...

 

Ce qui me sors par les trous de nez, ce n'est pas les gens qui veulent dépénaliser l'avortement, ni même ceux qui veulent le financer avec l'argent public, c'est ceux qui veulent en faire une affaire sans gravité aucune, prétendre que c'est bénin, que c'est la solution finale évidente à toute grossesse non désirée et non une décision personnelle difficile et forcément douloureuse.

 

Il y à un monde entre soutenir une femme qui à pris la décision douloureuse d'avorter et prétendre que cette décision était tellement évidemment la bonne qu'elle n'aurai pas du se poser la question.

 

Il faut arrêter de faire semblant qu'on est dans les années 60, en France l'oppression à changé de camp, on est dans un pays ou on parle sérieusement d'interdire toute information sur l'avortement de peur que ça rendre la décision d'avorter difficile.

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Tu sais lire, la réponse est évidemment non.

 

Par ailleurs "je n'ai pas de position morale" est forcément faux, mais je sais d'ou ça viens, les gens ont tellement l'habitude de confondre avoir une position morale et souhaiter l'imposer par la force...

 

Ce qui me sors par les trous de nez, ce n'est pas les gens qui veulent dépénaliser l'avortement, ni même ceux qui veulent le financer avec l'argent public, c'est ceux qui veulent en faire une affaire sans gravité aucune, prétendre que c'est bénin, que c'est la solution finale évidente à toute grossesse non désirée et non une décision personnelle difficile et forcément douloureuse.

 

Il y à un monde entre soutenir une femme qui à pris la décision douloureuse d'avorter et prétendre que cette décision était tellement évidemment la bonne qu'elle n'aurai pas du se poser la question.

 

Il faut arrêter de faire semblant qu'on est dans les années 60, en France l'oppression à changé de camp, on est dans un pays ou on parle sérieusement d'interdire toute information sur l'avortement de peur que ça rendre la décision d'avorter difficile.

 

Ah, mais je ne prétends pas qu'on est dans les 60's !

 

Quand je disais "je n'ai pas d'avis moral", j'entendais surtout "je ne trouve ça ni mal ni bien". Enfin, un avortement à 6 mois, je trouverais ça hautement condamnable.

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Tu veux parler des malthusiens qui sont favorables à toute forme de limitation de la population humaine ?

 

Non, c'est malheureusement plus large, je parle de tous ceux qui veulent que la décision soit triviale, de tous ceux qui luttent activement, non pas pour la dépénalisation de l'avortement (je signale qu'ils ont gagné ceux la hein, le combat est terminé !), mais pour sa généralisation, qui luttent contre tout ce qui pourrait potentiellement inciter une femme à ne pas avorter.

 

On est en France, il n'y à aucune menace crédible d'interdire l'avortement, par conséquent, l'immense masse de militants "pro avortement", affiliés au passage a l’extrême gauche, n'agit pas simplement pour la préservation de cette dépénalisation, mais pour autre chose de bien moins moralement défendable.

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Non, c'est malheureusement plus large, je parle de tous ceux qui veulent que la décision soit triviale, de tous ceux qui luttent activement, non pas pour la dépénalisation de l'avortement (je signale qu'ils ont gagné ceux la hein, le combat est terminé !), mais pour sa généralisation, qui luttent contre tout ce qui pourrait potentiellement inciter une femme à ne pas avorter.

 

On est en France, il n'y à aucune menace crédible d'interdire l'avortement, par conséquent, l'immense masse de militants "pro avortement", affiliés au passage a l’extrême gauche, n'agit pas simplement pour la préservation de cette dépénalisation, mais pour autre chose de bien moins moralement défendable.

 

Ha ok.

 

Cependant cette position est logique. Si tu considères qu'un embryon est un tas de cellules comme l'est un ongle alors il n'y a pas besoin de plus de précautions morales dans un cas que dans l'autre.

 

(Je ne parle pas du tout des autres implications comme l'encouragement à une vie dissolue bien entendu.)

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Pour cette histoire, je ne m'étais jamais posé la question avant, j'étais "pour" parce que c'était comme ça. J'ai pris ça à la légère, je voulais juste soutenir une amie qui me faisait confiance (on doit être 3 a connaître cette histoire : elle, le père et moi. Le père étant a 3000 km...).

 

Par contre, face à l'aspirateur, j'ai réalisé en voyant le sang que, bon, c'était vivant. Là, c'était plus du tout un truc bénin ou léger.

 

Je ne suis pas devenu un anti avortement pour autant, et j'y retournerai soutenir une amie dans ce cas s'il ça se représentait. Mais je sais que moi, j'assumerais le gosse maintenant. Par contre, je comprends qu'a 20 ans, en problèmes avec tes parents, un mec qui vit loin et dont tu sais que c'est pas l'homme de ta vie, encadré par un professeur de l'unif de Leuven rassurant, ... tu penses différemment.

 

Je suis pragmatique, les femmes ont avortés de tout temps pour un tas de raisons et ça continuera interdiction ou pas, et je n'ai aucun avis moral sur la question. Alors autant permettre que ça se face dans les meilleurs conditions possibles tout en évitant le message "baisez comme vous voulez, au pire, vous avorterez" qui est totalement stupide.

 

Salopard ou pas ? :D

Le terme salopard n'est pas de moi, mais puisque tu me fais l'honneur de me citer, je réponds ;)

 

Tu m'as l'air d'un type bien qui sait remettre en cause ses propres convictions en fonction de son expérience personnelle, qui tient un discours mesuré et qui souhaite faire ce qu'il pense de mieux pour les personnes auxquelles il tient. Je ne vois pas au nom de quoi quelqu'un aurait le droit de te traiter de salopard;

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Tu n'assumes pas non plus les conséquences pour elle d'avorter son enfant, ou les conséquences pour le père ou l'entourage lorsqu'il y a conflit sur ce choix, et pourtant tu finances tout un tas de trucs qui influencent son choix dans ce sens sans pouvoir refuser de les financer.

Je pourrais te répondre que je ne l'ai pas forcée à coucher avec le père.

Et que je sache, tous les libéraux pour la légalisation des drogues ne se sentent pas obligés de faire partie d'associations aidant les drogués à décrocher, et ceux qui militent pour faciliter l'expulsion des locataires de faire partie d'associations aidant les sans-abri.

On ne peut pas être financièrement responsables des choix de tout le monde. Il faut choisir ses causes. Tu choisis de considérer que c'est une cause sur laquelle tu t'estimes concerné et responsable, moi aussi. Tant mieux pour nous. Mais je n'irai pas faire la leçon à quelqu'un qui préfère soutenir les alcooliques anonymes ou les sans-abris.

C'est en cela que je trouve la question personnelle : l'argent que je choisis de donner ou non et à qui ne regarde que moi. Et Dieu.

 

Si c'est une question personnelle, pour ne pas faire de l'avortement une question personnelle qui ne regarde que la femme et Dieu ? 

Pourquoi vouloir lui imposer ton point de vue ? Dès lors qu'il existe une loi, ce n'est plus une question personnelle.

Ma réponse à cette question est assez ouverte. On peut tout à fait laisser l'Etat en dehors de tout cela. Libre à chacun de financer, soutenir d'un côté des actions permettant de diminuer l'avortement par l'éducation sexuelle, morale, et par le soutien aux familles, de l'autre côté, ceux qui le souhaitent soutiendront des centres d'avortement.

Si on veut vraiment que l'Etat intervienne, je serais plutôt favorable à une politique incitative et préventive. Prévenir les grossesses non désirées (contraception, éducation). Incitation à garder les enfants (crèche, soutien aux mères seules, soutien aux familles).

Une interdiction pure et simple me semble aussi inhumain que l'avortement.

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Si c'est une question personnelle, pour ne pas faire de l'avortement une question personnelle qui ne regarde que la femme et Dieu ? 

Tu me poses une question beaucoup plus large que celle de l'avortement. Tu soulèves la question de la possibilité de juger humainement les actes de quelqu'un lorsqu'ils ont eu des conséquences néfastes pour la société.

 

Prenons le cas d'un assassin ou d'un violeur. Je ne suis pas juge de son crime, seul Dieu sonde les coeurs. Mais son crime a des conséquences sur la société, et il est communément admis que de façon préventive (et rédemptrice?) c'est à la société de s'assurer que cela ne se reproduira pas. Souhaiterais-tu que la loi s'abstienne de trancher sur sa peine et laisse cela "entre lui et Dieu"? D'ailleurs ça ne pourra pas être le cas, en l'absence d'action des autorités, la société se fera "justice" soi-même et il y a fort à parier que l'assassin se retrouvera au fond de la Seine.

 

Pour quelqu'un comme moi qui considère que l'embryon est un être humain, un avortement n'est pas un geste qui ne regarde que la mère. Même si l'on suppose que personne de son entourage n'est au courant, pas même le père, c'est un acte qui concerne au moins une deuxième personne : l'enfant. Donc cela rentre bien dans le cadre d'un geste qui a des conséquences pour quelqu'un d'autre que son auteur, et la question que tu me poses, celle de la possibilité d'une justice humaine étatique, est beaucoup trop large pour moi. Je ne suis pas théologienne.

 

 

Edit : pour ce qui est du reste de ton post, je suis moi aussi convaincue que les incitations positives sont la solution n°1. Mais ce n'est pas la position la plus libérale que je puisse confesser si cela se fait par dépense d'argent public et ingérence de l'Etat dans la vie privée des gens. Je suis assez indécise sur le sujet.

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