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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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Bien, maintenant que gio a compris de quoi il retourne, l'affaire est close. Pour ma part, Rand Paul est candidat, donc la journée a été plutôt bonne.

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Et en plus d'être inintelligible, sur le forum, elle faisait de sacrés fautes. Mais vous comprenez, à la maison on parlait monnaie, pas du prix du beurre.

Et dire que je suis passé à côté.

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Et en plus d'être inintelligible, sur le forum, elle faisait de sacrés fautes. Mais vous comprenez, à la maison on parlait monnaie, pas du prix du beurre.

Et dire que je suis passé à côté.

 

:lol:

Quant à son billet. Facepalm.

Jetez des assertions fumeuses :

L’homme contemporain est réduit à sa biologie, à la marchandisation du corps, à sa violence et à sa dimension perverse.

 

le Libéralisme quant à lui, dans sa tradition de philosophie du Droit n’est jamais qu’une pensée cherchant à défendre le faible contre le fort, le petit contre l’Etat.

Anaphores pour rendre le texte plus émotif donc plus vrai :

Or, (...). Or,(...).(...)Ne mentionnons pas(...).Ne mentionnons pas(...).

Posez des questions auxquelles vous ne répondez pas explicitement mais dont vous laissez entendre qu'une réponse négative/trop élaborée/anticonformiste serait troporrib :

Une société humaine, humaniste, doit-elle tout autoriser au motif que tout est possible?

Au milieu de vos élucubrations, faites passer des idées allant à l'encontre du courant de pensée duquel vous espérez tirer légitimité :

Mais, pouvoir faire quelque chose ne signifie pas qu’il est bien de le faire et c’est le rôle des sociétés humaines, de leurs règles et de leur Droit, que de dire ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, de dire ce qui est éthique et ce qui ne l’est pas, de défendre le plus faible contre la violence des plus forts.

Saupoudrez de connecteurs logiques.

Secouez vivement. Reposez au frigo.

Servez frais.

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Ça me rappelle : 

 

Pour les libéraux, la monnaie est du domaine régalien parce que Jésus a dit à propos d'une pièce : "rendez à César ce qui appartient à César"

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Dans le manuel du savoir-vivre et des bonnes manières il y a un chat pître qui cause de la discussion, et il semble que le fait de jacter sur quelqu’un qui n’est pas là pour se défendre est un bon indicateur de cuistrerie. Just sayin’.

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Hobbes pense le libéralisme pour aller contre... Ou alors vous allez me dire que c'est comme Platon, en fait c'était ironique t'as vu ?

 

Toi dans ton genre, t'es un génie.

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Toi dans ton genre, t'es un génie.

À la limite il marque la naissance de l'anti-libéralisme. Qui serait donc arrivé avant le libéralisme. Autant dire que Marx est le premier capitaliste.
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Dans le manuel du savoir-vivre et des bonnes manières il y a un chat pître qui cause de la discussion, et il semble que le fait de jacter sur quelqu’un qui n’est pas là pour se défendre est un bon indicateur de cuistrerie. Just sayin’.

Ose prétendre que tu ne l'as jamais fait !

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C'est le contraire. Locke pense le libéralisme pour aller contre Hobbes.

Sans Hobbes pas de libéralisme, c'est vrai, puisque Hobbes est le philosophe qui a théorisé une justification de l'absolutisme, et que le libéralisme s'est forgée chez Locke contre la pensée de Hobbes et contre l'absolutisme.

Pierre Manent range Hobbes parmi les libéraux...et Michéa s'appuie sur l'autorité de Manent.

C'est un peu réducteur comme vision ;)

Même si leurs conclusions sur la forme de l'Etat diffèrent, Locke a repris (et transformé) une partie des concepts hobbesiens pour développer sa théorie : l'état de nature, le contrat social, les droits naturels définissant la liberté individuelle, la conception individualiste de la politique, etc.

L'absolutisme théorisé par Hobbes n'est d'ailleurs pas contradictoire avec la liberté individuelle des sujets vu que l’État hobbesien est sensé protéger celle-ci et doit donc se contenter d'assurer l'ordre et la paix.

 

Wikiberal explique d'ailleurs :

 

La soumission au souverain n'est pas absolue, elle n'efface pas le droit naturel de l'individu :

 

L'obligation qu'ont les sujets envers le souverain est réputée durer aussi longtemps, et pas plus, que le pouvoir par lequel celui-ci est apte à les protéger. En effet, le droit qu'ont les hommes, par nature, de se protéger, lorsque personne d'autre ne peut le faire, est un droit qu'on ne peut abandonner par aucune convention.

Le rapport des citoyens avec le souverain n'est pas un rapport de subordination, mais un rapport d'autorisation : le souverain agit au nom des sujets, la volonté souveraine est l'expression de celle des sujets, les sujets agissent par le souverain. Le terme d'absolutisme, à strictement parler, n'est donc pas approprié pour décrire la théorie de Hobbes, même si c'est le terme consacré par l'usage. En revanche, pour Hobbes (et en contradiction avec la tradition anglaise du droit de Common Law), le souverain exprime sa volonté par la loi, il est la seule source de la légalité politique ("autoritas, non veritas, facit legem", Léviathan, XXVI).

 

 

De mon point de vue, la principale erreur de Hobbes est d'avoir pêché par naïveté en ne voyant pas les dérives potentielles de ses conclusions.

 

Contrairement à Locke, il ne reconnaît pas de droit à l’insurrection :

"Puisque le droit de tenir le rôle de la personne de tous est donné à celui qu'ils ont fait souverain, par une convention de l'un à l'autre seulement, et non du souverain à chacun d'eux, il ne peut survenir aucune rupture de convention de la part du souverain, et par conséquent, aucun de ses sujets ne peut être libéré de sa sujétion, en prétextant une quelconque forfaiture."

En faisant un peu de spéléologie dans les archives du forum, je suis tombé sur ce thread :

https://www.liberaux.org/index.php/topic/47588-hobbes-et-le-liberalisme/

et notamment ce post de FJ :

https://www.liberaux.org/index.php/topic/47588-hobbes-et-le-liberalisme/?p=708470

 

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Même si leurs conclusions sur la forme de l'Etat diffèrent, Locke a repris (et transformé) une partie des concepts hobbesiens pour développer sa théorie : l'état de nature, le contrat social, les droits naturels définissant la liberté individuelle, la conception individualiste de la politique, etc.

Naturellement, il était hobbesien au départ. Il n'empêche qu'il a repris ces concepts pour les retourner contre Hobbes.

Comme Marx avec Hegel.

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C'est vrai mais pour le coup même F. Mas s'incline à la fin.

(Bon, maintenant, vu que nous sommes partis sur un débat de type "sodomie de diptère" et que je n'ai pas l'impression que nous bougerons d'un poil de nos positions respectives, je propose de conclure par un let's agree to disagree ;)).

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Dans le manuel du savoir-vivre et des bonnes manières il y a un chat pître qui cause de la discussion, et il semble que le fait de jacter sur quelqu’un qui n’est pas là pour se défendre est un bon indicateur de cuistrerie. Just sayin’.

This.
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Oui, Hobbes reconnaît qu'on ne peut raisonnablement pas attendre d'un homme qui se rebelle contre le pouvoir qu'il ne défende pas sa vie, mais ce n'est pas vraiment la reconnaissance d'un droit, plutôt un constat que les gens ne se laissent pas détruire sur commande.

 

Rien dans cette anthropologie ne légitime la contestation du pouvoir en temps de paix, lorsqu'il remplit sa seule fonction: garantir la paix civile. Hobbes ne théorise pas des droits opposables au pouvoir, mais des justifications du pouvoir admissibles par des hommes raisonnables. La Révolution américaine ou française est impensable dans ce paradigme, vu que les Etats étaient en paix. Hobbes se soucie beaucoup moins de la liberté que du consentement à l'autorité.

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C’est donc au nom d’une autre conception de l’Europe qu’un gouvernement de gauche devrait mettre en œuvre des mesures qui rompent avec la construction actuelle de l’Europe. Ainsi, par exemple, un gouvernement de gauche pourrait enjoindre sa banque centrale de financer les déficits publics par de la création monétaire. [...] Une telle attitude montrerait concrètement qu’il existe des alternatives aux politiques néolibérales.

-Pierre Khalfa, coprésident de la Fondation Copernic (ici: http://www.regards.fr/web/Sortir-de-l-euro-Pierre-Khalfa,7439).

Vous trouvez pas ça magnifique que l'extrême-gauche anti-austérité (imaginaire) soit parvenue à vaincre le néolibéralisme (imaginaire), en pliant la BCE à ses recommandations politiques ?

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Mais suis un peu enfin :
 

J'ai noté au fur et à mesure les noms que Michéa range dans le camp des libéraux. On trouve donc parmi les libéraux :
Hobbes, Daniel Cohn Bendit, George Bush, Auguste Comte, Sade, Catherine Millet, Pierre Bourdieu, Michel de L'Hospital, Marcela Iacub, Pierre Nicole, Daniel Borrillo, Catherine de Medicis, Jack Lang, Jürgen Habermas, Dominique Strauss-Kahn, les sociologues d'État, Michel Onfray, les philosophes postmodernes, "l'extrême-gauche libérale" (sic), Toni Negri...et j'ai pas encore fini le livre.


C'est tout simplement parce que ça doit être la fraction libérale de l'extrême-gauche, elle est donc faite pour s'entendre avec le temple de la finance néo-libérale qu'est la BCE.

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Ainsi, par exemple, un gouvernement de gauche pourrait enjoindre sa banque centrale de financer les déficits publics par de la création monétaire.

 

 

Cette phrase, sans déconner...financer la dette par la dette et par l'inflation.

Faire ce que fais déjà la BCE en fait.

 

Quelle révolution. Copernic doit se retourner dans sa tombe

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C'est vrai mais pour le coup même F. Mas s'incline à la fin.

Bon, maintenant, vu que nous sommes partis sur un débat de type "sodomie 

Intéressant.

On en apprends des choses sur les moeurs des liborgiens ici.

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ultra combo de sophisme et de non-sequitur :

 

 

La communauté européenne a cru bon d’en finir avec les quotas laitiers à partir du printemps 2015, pour libéraliser les échanges de lait et de produits laitiers au sein de l’Europe et stimuler leurs exportations. Finis ou presque, les petits élevages de 30 à 60 vaches laitières, la course à la productivité est engagée avec pour résultat une baisse durable du prix du lait. Avec des prix du lait inférieurs à trente cinq centimes le litre, un prix que les industriels proposent pour mettre de l’eau en bouteille, les marges bénéficiaires seront de plus en plus réduites, d’où une course annoncée au gigantisme des volumes de production. Nous assisterons à l’essor des ateliers d’élevage hors sol, ce qui n’empêchera pas de vendre des packs de lait illustrés de vaches paisibles broutant dans des prairies fleuries.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/04/08/pourra-t-on-encore-consommer-des-produits-laitiers_4612062_3232.html#dAB6t6ZehcTFvmT6.99

 

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