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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

Messages recommandés

J'ai vu ça sur la table de la cuisine de mes parents, tout à l'heure :

 

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Entre ça et Valeurs Actuelles, mon père adore s'abonner à de la presse de merde.

 

Et après on me dit que l'Etat n'est pas une mafia.

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Dans des trucs comme ça je ne comprend pas pourquoi les acteurs ne prennent pas leurs prénoms.

C'est beaucoup plus naturel pour eux et pour le spéctateur, ça ne change rien à l'intrigue et, au final, ça colle mieux à leurs personnages.

 

(J'ai juste regardé les 30 premières secondes.)

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Un esprit logique, un perse ou un martien suggèrerait que c'est aux concurrents d'imiter Amazon vu que ce dernier comble par son professionnalisme les clients.

En France on préfère mettre des boulets qu'encourager des pratiques commerciales vertueuses, avec le client qui y gagne et peut acheter davantage de livres qu'avant.

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Au fait le bidule internet qui avait été mis au point par les libraires pour concurrencer Amazon, ou tu commandes en ligne mais la livraison se fait chez ton libraire, ca en est ou? Ca tourne toujours le machin?

 

C'est mort depuis un moment. Plusieurs millions coulés.

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Série monstrueuse de facepalm :

http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/bourdin-direct/bourdin-direct-harlem-desir-03-10-149944/

 

Ex : "... la retraite par capitalisation, le système le pire [...], nous on maintient le système de retraite par répartition"

 

Reformulation : "Nous, pour nos fonctionnaires on propose le système le pire qui existe comme ça ils ne seront pas sûrs d'avoir une retraite, et nous on maintient volontairement le système de Ponzi pour tous les employés du privé, enfoirés de capitalistes qui sont pas employés par l'Etat"

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Cette histoire de rythmes scolaires commencent à me courir depuis que je me suis aperçue que ça me coûte beaucoup d'argent.

Ils auraient prévu une enveloppe de 250 millions d'euros et s'apercevraient qu'il manque 600 millions en fait. Tout ça pour garder chacune des journées aussi longues qu'avant les 4,5 jours.

Si je comprends bien, on est en train d'offrir gracieusement des activités périscolaires et une demi-journée de "paix" de plus aux parents? Ils peuvent pas payer pour que leur môme fasse du judo le mercredi, comme tout le monde? Qu'est-ce que c'est que cette manie d'offrir des loisirs gratos?

Pour les parents qui en profitent, passe encore que leurs impôts servent à ça. Mais pour tous ceux qui n'ont pas d'enfants ou dont la ville n'a pas suivi la réforme?

250 millions. Je trouve que le chiffre tombe mal, avec toutes les "petites augmentations" de taxes et impôts qu'ils nous annoncent régulièrement en ce moment pour gratter 100 ou 150 millions.

Ils ponctionnent plus de la moitié de la richesse, et ils trouvent encore moyen de dépenser plus que ce qu'ils prennent.

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Qu'est-ce que c'est que cette manie d'offrir des loisirs gratos?

Pour proposer des loisirs il faut une structure qui propose des services. La mairie créée ou fait créer une association spontanée et privée, qu'elle financera elle ainsi que d'autres entités publiques.

 

C'est une façon d'augmenter le nombre de salariés de la mairie sans en avoir l'air.

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Une usine à bébés. :facepalm:

 

Le titre est outrancier au possible, c'est pour verser dans le pathos et faire pleurer dans les chaumières.

 

Je retourne la question : avant cette "usine à bébés", comment marchait le système des mères porteuses en Inde? C'était cool, pas de soucis? Est-ce que cette "usine à bébé" n'est pas une réponse rationnelle à des problèmes réels? Un peu comme les "salles de shoot" : veut-on que les toxicos continuent de se piquer dans la rue, les cages d'escalier, les squats, les abords d'écoles, etc. ou bien souhaite-t-on concevoir un lieu spécifique pour ces malades? N'est-ce pas un moindre mal?

 

Je ne connais pas le sujet, mais avant de penser à des forces occultes qui cherchent à détruire l'humanité et la galaxie, il y a parfois des réponses plus terre-à-terre.

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Assez d'accord, c'est un moindre mal. Y'en a un petit peu marre des leçons de morale permanentes des bonnes âmes de ndf sur tous les sujets sociétaux possibles.

On avait les bonnes âmes bobos, maintenant les bonnes âmes conservatrices y vont de plus en plus de leur refrain.

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Je suis assez d'accord avec Chitah : d'un certain côté, ça sécurise les conditions d'une pratique qui est désormais totalement rentrée dans les moeurs là-bas. Ça permet aux mères d'être suivies médicalement, bien nourries et logées pendant la grossesse, parfois même éduquées, et dédommagées de la façon convenue sans risque d'arnaques.

Elles utilisent l'argent pour devenir entrepreneurs (non je ne plaisante pas) ou payer des études à leurs enfants (ceux qu'elles gardent), et pour beaucoup d'entre elles ça change leur vie.

J'ai beau être opposée à l'idée de la gpa, je trouve ça plus sain pour les mères et les enfants.

Un peu comme les maisons closes : je n'approuve pas la prostitution, mais s' il faut que les mecs aillent voir des putes je préfère encore qu'elles soient protégées et soignées.

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http://www.globalpost.com/dispatch/news/regions/asia-pacific/china/131002/China-child-abductions-reunion

La meme en Chine. J'aime bien l'absence totale de cohérence du "journaliste" des la premiere phrase:

 

 

No nightmare is more chilling than having one’s child stolen away.

 

Faudrait savoir, il est acheté ou volé, ce bébé?

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Un peu comme les maisons closes : je n'approuve pas la prostitution, mais s' il faut que les mecs aillent voir des putes je préfère encore qu'elles soient protégées et soignées.

Une petite précision : on appelle "closes" ces maisons qui étaient des bordels autrefois car les femmes qui y travaillaient étaient fichées en préfecture, n'avaient pas le droit de sortir seule dans la rue (sous peine de se prendre un délit de racolage direct), et devaient passer un examen médical à la préfecture tous les mois. Donc bon c'était pas top.

 

Je suis d'accord avec toi hein, juste que sémantiquement il faut plutôt dire "bordel" je pense. :)

 

Pour finir :

 Thomas d'Aquin au xiiie siècle juge que la prostitution est nécessaire à la société comme les toilettes à une maison : cela sent mauvais, mais sans elle(s), c’est partout dans la maison que cela sentirait mauvais.

 

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Je profite de ma journée libre d'étudiant feignant pour partager avec vous une deuxième couche de conscientisation sociale universitaire.

Mon prof de géo des confilts, visiblement préoccupé par l'impérialisme américain:

" Les sociétés militaires privées c'est la transformation néolibérale de l'armée en entreprise: si vous êtes menacé par le chômage ou que vous ratez le CAPES, ça embauche. L'utilisation de ces SMP permet de cacher le nombre de soldats réels qui sont dans les pays en guerre, c'est un bon moyen de cacher l'impérialisme, notamment américain."
"Le fait de qualifier les guerres d'ethniques est une manière de dire que ce ne sont pas des guerres économique, l'imagerie américaine présente ces populations comme des peuples qui en sont restés au stade primaire de pré-consommateurs, pas encore arrivée au stade suprême de consommateur, à l'encontre donc de la liturgie libérale qui voudrait que l'économie c'est la paix. Les collapsed-states en sont là parce qu'ils ont ratés le Burger king."
"L'utilisation des anglicismes, c'est la guerre feutrée des langues: il faut vous intégrer à la masse dominante ou périr, c'est comme ça."
"Il y'a aussi un vrai choc de culture durant les guerres entre l'américain qui mange sont hamburger et qui veut instaurer la "démocratie" avec des partis politiques et l'afghan qui raisonne en terme de tribus, religions ou d'honneur. Là où l'afghan pense à l'honneur, l'américain ne connaît pas l'honneur, il connaît que le hamburger; ou bien il connaît l'honneur, mais il s'en fout, il veut manger son hamburger."
"Oklahoma city c'est là où on a vu des ultras réacs qui ont fait sauter des crèches." (voir définition de réacs au-dessus).


Ma prof de médiévale, marxiste philosophiquement:

" Les seigneurs faisaient des châteaux magnifiques en étant richissime et en faisant la guerre, alors que d'autre crevaient de faim. C'est pas juste".
"La supériorité du modèle universitaire français tient au fait qu'en France on touche à tout".
"Il faut arrêter de croire à la croissance illimité et aux trente glorieuses, le taux de croissance normal de l'humanité à 0 ou 0,5%. Les périodes de taux de croissance élevées sont des périodes de rattrapages par rapport à quelqu'un ou quelque chose".
"Nous ne sommes pas dans une économie déprimée".
"Dans la période moderne, on a une minorité de marchands, de banquiers et de prince qui détournent de l'investissement productif vers les secteurs artistiques, avec une minorité de puissant qui vivent très bien et une majorité qui vit très mal".
"Il y'en a qui vous disent que le marché arrangera ça et fera revenir la situation économique à l'équilibre, et que tout ira mieux. C'est faux: le marché résilient ça n'existe pas".
"Nous vivons dans la dictature infernale de l'économie."

 
Et mon prof de pédago-socio, apôtre du conscientisme éducatif et inspiré par Bourdieu, très productif (tout ça en seulement deux heures)

"Avant le collège unique, il y'avait un lycée poru les riches, et une éducation primaire pour les pauvres, et seulement les meilleurs des pauvres pouvaient aller au petit lycée où les enfants des élites allaient d'office."
"Vous avez [en tant que profs] en main le destin social des enfants. Selon que vous baissiez les bras ou pas, c'est leur destin qui peut changer. Encore plus pour vous qui êtes en histoire, la pierre angulaire du citoyen. Être enseignant, ce n'est pas que transmettre des savoirs, c'est former le citoyen"
"L'inégalité de l'accès au savoir opéré par la séléction sociale dans l'école est un véritable enjeux démocratique".
"Le travail de l'enseignant est de remédier à une inégalité sociale de fait dans l'accès à l'enseignement".
"La théorie qui voudrait que les inégalités scolaires viendrait de l'analyse économique (cout des études supérieur bénéfice de reproduction du statut social des parents) de Boudon est en fait invalidée." puis plus loin "On part du principe que les individus choississent rationnellement selon les bénéfices qu'ils pensent tirer de leur choix. Sauf que les pauvres n'ont pas les savoirs nécessaire pour faire leurs choix rationnellement".
"On vit la situation déflationniste des années 30"
"Le fascisme nous pends au nez si on en démocratise pas l'accès aux savoirs".
"Biologiquement il y'a 5% de génies et 5% de déficients, les autres ont le même bagage intellectuel".
"La violence à l'école viendrait d'une réaction des enfants qui comprennent qu'ils sont des dominés sociaux et qui se venge de cette violence symbolique sur leurs camarades. Ils sont dans la même situation que les femmes qui ont intégrés le fait d'être dominées et dont certaines continuent de se sentir inférieure. Mais eux s'en vengent."
"Se former à l'école c'est traverser en quelques années des siècles d'histoire. C'est un vrai choc culturel" (comme si l'enfant était une page blanche en arrivant).
"l'élitisme en éducation, c'est marche ou crève"

 
Peut-être que y'a des trucs objectivement vrais dedans, mais j'ai relevé tout ce que j'ai trouvé "suspect".

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Je profite de ma journée libre d'étudiant feignant pour partager avec vous une deuxième couche de conscientisation sociale universitaire.

Mon prof de géo des confilts, visiblement préoccupé par l'impérialisme américain:

Ma prof de médiévale, marxiste philosophiquement:

Et mon prof de pédago-socio, apôtre du conscientisme éducatif et inspiré par Bourdieu, très productif (tout ça en seulement deux heures)

Peut-être que y'a des trucs objectivement vrais dedans, mais j'ai relevé tout ce que j'ai trouvé "suspect".

Fais un bouquin. "L'abacédaire de l'étudiant libéral infiltré"
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Une petite précision : on appelle "closes" ces maisons qui étaient des bordels autrefois car les femmes qui y travaillaient étaient fichées en préfecture, n'avaient pas le droit de sortir seule dans la rue (sous peine de se prendre un délit de racolage direct), et devaient passer un examen médical à la préfecture tous les mois. Donc bon c'était pas top.

Je suis d'accord avec toi hein, juste que sémantiquement il faut plutôt dire "bordel" je pense. :)

Good point.
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"On part du principe que les individus choississent rationnellement selon les bénéfices qu'ils pensent tirer de leur choix. Sauf que les pauvres n'ont pas les savoirs nécessaire pour faire leurs choix rationnellement"

 

Mais dans ce cas, pourquoi donc ont ils le droit de vote ?!?

 

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Un peu comme les maisons closes : je n'approuve pas la prostitution, mais s' il faut que les mecs aillent voir des putes je préfère encore qu'elles soient protégées et soignées.

 

Sages paroles.

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Je profite de ma journée libre d'étudiant feignant pour partager avec vous une deuxième couche de conscientisation sociale universitaire.

Mon prof de géo des confilts, visiblement préoccupé par l'impérialisme américain:

Ma prof de médiévale, marxiste philosophiquement:

 

Et mon prof de pédago-socio, apôtre du conscientisme éducatif et inspiré par Bourdieu, très productif (tout ça en seulement deux heures)

 

Peut-être que y'a des trucs objectivement vrais dedans, mais j'ai relevé tout ce que j'ai trouvé "suspect".

 

C'est la caricature du prof marxiste.

Ton prof de géo des conflits en tient une couche quand même, ce n'est pas seulement qu'il est dans l'erreur comme les deux autres, c'est qu'il est complètement allumé et ignorant.

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