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Ces phrases qui vous ont fait littéralement hérisser le poil 2


Mathieu_D

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celui qui lit la tambouille de Libé et vote mélenchon, tu crois qu'il a lu le programme de méluche ?

 

Quel rapport avec quoi que ce soit ? Je ne parlais pas de comportements électoraux, mais du fait qu'un universitaire militant arrive à publier simultanément dans le Monde/Libé et les revues trotskystes. En l'occurrence ici tous les acteurs cernent parfaitement les différences. On le voit d'ailleurs au fait que l'auteur est beaucoup plus radical lorsqu'il s'adresse à des petits groupuscules qu'à la presse généraliste.

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Mais quelle idée de lire le blog de Méchancon, aussi. Que peut on y trouver qu'on n'entende pas dans la television dès qu'on appuie sur la télécommande, à quelque chose près. Tout ça c'est socialiste plus ou moins rageux. Ils doivent se taper sur l'épaule au bistro du coin, à 15euros le demi, et à ta santé de glandu qui vote

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Je ne suis pas naïf, je sais bien qu'il y a une grosse part de réseaucratie, de filiations et d'allégeances symboliques dans tout ça. Mais ça reste rageant, surtout lorsqu'on a affaire a un cas d'inculture aussi flagrant.

 

C'est d'autant plus rageant que ça n'a pas à être comme ça. Du moins je ne crois pas que ce soit une tare inhérente aux disciplines considérées (pour autant qu'on en peut bien définir les méthodes).

 

Par contre, que ce soit une dérive inhérente à l'université, que son financement soit public ou privé d'ailleurs, ça se discute.

 

Ensuite, les liens éventuels entre administrations, commissions, partis et syndicats avec les coalitions universitaires n'est peut-être pas inoffensive.

 

Enfin, ce qui rend surtout l'affaire rageante c'est que les marxistes abusent de leur position de pouvoir. A ce que je sache les intuitionnistes ne font des procès politiques et moraux aux classiques ni vice versa, et les uns n'organisent pas l'éviction des autres, et pourtant c'est un des débats les plus passionnés et limite moral des maths.

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Quel rapport avec quoi que ce soit ? Je ne parlais pas de comportements électoraux, mais du fait qu'un universitaire militant arrive à publier simultanément dans le Monde/Libé et les revues trotskystes. En l'occurrence ici tous les acteurs cernent parfaitement les différences. On le voit d'ailleurs au fait que l'auteur est beaucoup plus radical lorsqu'il s'adresse à des petits groupuscules qu'à la presse généraliste.

 

et justement, tu crois qu'il l'ignore ça ?

 

le gars écrit pour les deux en même temps, mais tu crois que ça a été une décision difficile, prise au bord des larmes, après un long examen de conscience ?

 

ou plutôt que le mec s'est dit "y'a 4 pécores qui sont éventuellement capables de venir me titiller les harpions parce que je bouffe à deux rateliers différents en même temps, du coup est-ce que je devrais publier un article signé de mon nom dans un journal a grand tirage, être payé et coller sur mon CV "à écrit dans Libération" ?, franchement grosse hésitation"

 

c'est un journal à grand tirage, tu peux faire tous les grands écarts idéologiques du monde avec ça sans sourciller

en plus c'est estampilé degôche

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c'est un journal à grand tirage, tu peux faire tous les grands écarts idéologiques du monde avec ça sans sourciller

 

Toujours est-il que ce n'est pas un comportement très fréquent que de faire ce genre de grand écart, pour autant que je puisse dire. Ou en tout cas pas dans une période de temps aussi courte.

 

Ce qui m'étonne plus c'est que les journaux acceptent les textes d'un mec qu'ils devraient rejeter comme "bourgeois réformiste" pour les uns et "dangereux gauchiste" pour les autres. Le fait que vous ne voyez guère de différences ne veut pas dire qu'il n'y en aient pas, ni que les haines ne soient pas plus inexpiables entre semblables. Mutatis mutandis, c'est la même hostilité qu'on trouve à l'extrême-droite entre E&R et Riposte laïque.

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 M. Etienne Tassin. Allocataire d’une bourse doctorale Mini-arc.

Thèse soutenue le 2 décembre 2014. Mention très honorable avec les félicitations du jury à l’unanimité.

Composition du jury : Miguel Abensour, Julie Allard, Philippe Corcuff, Justine Lacroix, Lilian Mathieu, Jean-Yves Pranchère, Etienne Tassin."

 

 

 

 

Ah non mais oui mais d'accord.

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J. Razorback n'a pas tort, la haine qui peut exister entre les différentes chapelles d'extrême-gauche peut être assez féroce. Pablistes et lambertistes se détestent profondément par exemple alors que ce sont deux mouvements trotskystes.

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non mais oui, je sias très bien qu'ils se détestent entre eux, mais justement, y'a qu'eux que ça intéresse.

 

et celui qui écrit en même temps dans libé et dans les annales marxiste pourra toujours se justifier en disant que c'est pour toucher plus de monde et blablabla, mais que le emc fasse un grand écart pareil ne pose aucun problème de conscience.

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Doctorat en Science politique : "Ni paix ni guerre. Philosophie de la désobéissance civile et politique de la non-violence"

Marrant: le titre de la thèse de Manuel fait une bonne définition du libéralisme militant :lol:

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non fuck, ce truc c'est de la merde

 

 

 

ne serait ce que les remarques 3/4/5 qui sont outrageusement stupides en prenant une forme complètement grotesque et digne d'un journaliste français.

 

si faire une critique du NPA est en soi pas forcément une mauvaise idée, la réalisation ici est absolument grotesque et pue le butthurt mal digéré.

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non fuck, ce truc c'est de la merde

ne serait ce que les remarques 3/4/5 qui sont outrageusement stupides en prenant une forme complètement grotesque et digne d'un journaliste français.

si faire une critique du NPA est en soi pas forcément une mauvaise idée, la réalisation ici est absolument grotesque et pue le butthurt mal digéré.

Au contraire, l'argument des risques que l'on fait courir aux autres - même si j'aurais pris un autre exemple moins tiré par les cheveux - et celui de la fraude est presque aussi bon que celui sur les enfants. Les micro-agressions et les animaux sont les plus faibles.

C'est pas pour rien que le NAP n'existe que dans la tête de certains libertarien et n'est pas vraiment utilisé dans des décisions juridiques.

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J'ai rarement lu quelque chose d'aussi faible.

 

EDIT : je l'ai relu trois fois. Je n'arrive pas à y déceler une structure ou des arguments. Il s'agit simplement de variations sur le thème "le libéralisme, c'est le Mal" et "la Gauche, c'est le bien" sans véritable définition de la seconde (si ce n'est qu'elle est du côté de David).

 

Le gars est doctorant et enseigne à l'EHESS. Il devrait pourtant être en mesure de développer un argumentaire construit.

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sans véritable définition de la seconde (si ce n'est qu'elle est du côté de David).

Seulement si David s'est préalablement déclaré pro-palestinien et antisioniste.
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Certains commentaires sont plus pertinents que le propos de ce doctorant. Exemple :

 

 

Qui trop embrasse mal étreint.

 

C'est clairement le cas de cet article qui, ayant dit à juste titre que le libéralisme est une tradition complexe, se contente ensuite d'accumuler poncifs et clichés à charge - comme si tous les aspects négatifs de notre monde étaient à mettre au compte du libéralisme.

 

C'est d'autant plus dommage que la question du rapport au libéralisme pose à la gauche des vraies questions, qui mériteraient une analyse plus fine.

 

La question la plus intéressante n'est d'ailleurs pas de savoir si le libéralisme est l'une des traditions fondatrices de la gauche moderne - puisque tel est d'évidence le cas. Bien plutôt, il s'agit de savoir si, en rejetant le "liberalisme", on identifie correctement l'adversaire auquel la gauche d'aujourd'hui doit s'opposer.

 

Franchement, j'en doute. Le capitalisme monopolistique d'Etat, la dérive des appareils sécuritaires, la corruption et les captations de rente qui lui sont associées, les tendances oligarchiques de la finance, et j'en passe, ressemblent beaucoup aux dynamiques contre lesquelles, historiquement, le libéralisme s'est construit. A désigner ces dynamiques comme "libérales", à partir d'un usage purement polémique du mot, on se condamne à n'y rien comprendre.

 

Le libéralisme est une notion trop large, trop floue, trop inhérente à la modernité politique en général pour que la gauche puisse se définir par rapport à elle.

 

En revanche, la gauche aurait bien tort de se priver des armes que le libéralisme critique permet de tourner contre ses trois ennemis historiques: la tyrannie, le dogmatisme et le mercantilisme. Qui sont aussi, d'évidence, des ennemis pour la gauche.

 

 

Autrement dit, le premier gars venu avec un peu de jugeotte fait mieux que les membres des élites invités à s'exprimer dans nos torchons nationaux.

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J'ai rarement lu quelque chose d'aussi faible.

 

[...]Je n'arrive pas à y déceler une structure ou des arguments.

 

Une structure ce serait beaucoup dire, mais il y a un mouvement "le libéralisme a de bons côtés" vers "mais en fait ses mauvais aspects ont pris le dessus."

 

Mais bon, ça reste bien indigent. J'ai fais un billet dessus du coup => http://oratio-obscura.blogspot.fr/2015/09/manuel-cervera-marzal-ou-le-degre-zero.html

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