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Je Raconte My Life 3 - The Return Of The Come Back


Invité

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Euh, justement, la Bretagne y'a 50 ou 60 ans c'était pas justement bien axé à droite, catholique, traditionaliste et vaguement xénophobe, et que c'est même pour ça que la flotte française qui était majoritairement bretonne n'a pas du tout suivie De Gaulle en Angleterre ?

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Pas toute la Bretagne, encore une fois. Il y a des endroits à gauche, et parfois très à gauche, depuis avant la Révolution.

 

 

Je crains que parler de gauche/droite avant la révolution soit anachronique 

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Je crains que parler de gauche/droite avant la révolution soit anachronique

"Très ouverts aux idées nouvelles", disait-on à l'époque. ;)
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En rentrant de soirée avec une amie, j'ai croisé un groupes de cinq mecs dont l'un d'eux s'est "amusé", sans raison aucune, à essayer de me balancer une poubelle pleine de bouteilles en verre sur la gueule. Elle a finalement atterri à mes pieds. Le jeune incivil m'a ensuite provoqué du regard en attendant une réaction. Je me suis bien évidemment effacé et je suis rentré chez moi.

Une fois arrivé chez moi, j'ai balancé quelques coups de pied de frustration dans la porte et j'ai sérieusement envisagé de redescendre armé d'un couteau bien aiguisé. Heureusement, mon amie a calmé mes ardeurs vengeresses (et stupides) mais quand même, je me suis bien senti émasculé. Rien que d'y repenser, ça me met de mauvaise humeur.

Je connais bien ca, la rage me tenait bien deux trois jours apres. Reste que surtout si tu es accompagne, il est bien plus sage de ne rien faire.

C'est surtout le surnombre qui est frustrant et l'insolence qui va avec.

 

Je me demande si je pourrais encore me contenir si je devais vivre a nouveau dans cette ambiance. J'ai appris a ne plus baisser les yeux et a ne plus changer de trottoir, personne ne vient jamais me gonfler, je ne laisse passer aucune petite incivilite.

J'imagine que pour survivre, il me faudrait reapprendre a m'ecraser. Je me demande tout de meme comment la societe francaise en est arrivee a tolerer ces parasites au point qu'ils ne se retiennent pas un minimum.

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 Je me demande tout de meme comment la societe francaise en est arrivee a tolerer ces parasites au point qu'ils ne se retiennent pas un minimum.

 

Ils savent qu'ils gagneront à la fin dans l'écrasante majorité des cas. Ça aide.

 

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En rentrant de soirée avec une amie, j'ai croisé un groupes de cinq mecs

 

C'est ça la tragédie de ces 5 mecs : toi tu es accompagné d'une fille que j'imagine jolie, eux sont condamnés à se branler ensemble de désespoir, et pour longtemps à mon avis.

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Je me demande tout de meme comment la societe francaise en est arrivee a tolerer ces parasites au point qu'ils ne se retiennent pas un minimum.

La société française tolère quoi? C'est pas un peu une généralité sortie du chapeau ça? Ca veut dire quoi concrètement cette phrase, qu'il y a des consignes du Ministre de l'Intérieur pour ne pas embêter ce genre de personnes?

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Ce que je ceux dire c'est "comment en est-on arrive a devoir baisser les yeux et a avoir peur de ces petites frappes".

Apres, il est clair qu'il y a un laxisme juridique complet mais ca n'etait pas mon propos.

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Mmmoui ce n'est pas spécifiquement français de devoir changer de trottoir à cause d'un groupe de jeunes mâles désœuvrés un poil agressifs.

 

Je l'ai expérimenté dans plusieurs pays.

(Je suis peut être plus craintif ailleurs vu que je ne connais pas les codes, certes, mais bon.)

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Ce que je ceux dire c'est "comment en est-on arrive a devoir baisser les yeux et a avoir peur de ces petites frappes".

"Comment en est-on arrivé à" est un questionnement qui sous-entend directement que l'on vient d'une situation où ce type de cas n'existe pas, une situation où la violence était bien plus basse voire inexistante.

 

C'est ça le vrai bisounoursisme : fantasmer un passé qui n'a jamais existé, mais dont certains croient qu'il a existé juste à cause de témoignages de vieux disant "ah de mon temps les jeunes respectaient les choses, ils ne répondaient pas aux aînés, ils ne traînaient pas en bande pour chercher querelle à des quidams".

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Mmmoui ce n'est pas spécifiquement français de devoir changer de trottoir à cause d'un groupe de jeunes mâles désœuvrés un poil agressifs.

 

Je l'ai expérimenté dans plusieurs pays.

(Je suis peut être plus craintif ailleurs vu que je ne connais pas les codes, certes, mais bon.)

Ce n'est pas possible, il n'y a que dans la France socialiste des bisous que ce type de comportements existent. Ailleurs, à Rio, à Caracas, à Moscou, à Mogadiscio, les bandes de plusieurs mecs en général t'aident à porter tes courses et te renseignent amicalement sur ton chemin si tu es perdu.

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Désolé de venir déranger avec mon petit doigt en l'air, mais comme Rincevent m'a dis que tu étais le spécialiste, je voulais savoir ce que tu avais pensé de La Révolution Conservatrice de Sorman ?

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Je préfèrerais comparer à des pays occidentaux US, Allemagne, Espagne, RU...

La délinquance et les groupes de voyous qui cherchent querelle aux gens au hasard n'existent pas dans ces pays. Il n'y en pas, il n'y a pas de gangs de skins en Allemagne, de gangs de bikers aux USA, de gangs dans les grandes villes etc. Ca n'existe tout simplement pas. C'est une spécificité française.
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Désolé de venir déranger avec mon petit doigt en l'air, mais comme Rincevent m'a dis que tu étais le spécialiste, je voulais savoir ce que tu avais pensé de La Révolution Conservatrice de Sorman ?

Cela fait longtemps que je l'ai lu mais en général les bouquins de Sorman sont très bons. Tu as une sorte de résumé du livre ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9volution_conservatrice_(sens_moderne) En relisant cela, je me rends compte que c'est probablement un des 5 livres de Sorman que je conseillerais.
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Voici une critique d'un livre de Sorman écrite par un certain individu. Le but du jeu est de trouver qui c'est. Je vous donne un indice : il s'agit d'un homme politique qui a actuellement un poste de pouvoir relativement important :
 

« Guy Sorman ressemble à ces producteurs de cinéma qui, après un premier succès commercial, n’ont d’autre souci que de refaire le même film. Ainsi, après avoir sans doute longtemps hésité entre “Le Retour des conservateurs” et “Le Fils des libéraux”, il a intitulé son livre : “L’Etat minimum”, jugeant préférable de faire neuf sur un sujet vieux comme le monde.

Cela commence avec les mêmes acteurs : Reagan, réduit désormais au second rôle (dur de tenir dans ce métier), Hayek, jeune premier malgré ses quatre-vingt ans passés, et Frédéric Bastiat, cet Humphrey Bogart de l’économie trop tôt disparu.

Mais les deux héros du scénario, eux, sont tout nouveaux. Il s’agit de Benjamin Constant et de Germaine de Staël ! Ce couple torride a tout inventé. Et nous ne le savions pas. Le libéralisme, ce n’est ni Friedman ni Thatcher. Ce sont eux, deux bons Français qui ont toujours su s’opposer à l’oppression et à la dictature, même si l’un d’entre eux “collabora” pendant près de “100 jours” avec Napoléon. Nul n’est parfait.

Bref, Sorman nous conte une histoire à dormir debout. D’abord, son apologie du libéralisme français est un mélo de série B. Les images pieuses – 1789 est une révolution libérale qu’“une interprétation marxiste, soubassement de la littérature scolaire, s’est employée à nier” – cohabitent avec les erreurs historiques, car croire comme Sorman que c’est la tradition libérale française qui permet d’expliquer pourquoi notre pays a résisté au fascisme avant-guerre, c’est non seulement ignorer le rôle du mouvement ouvrier durant cette période, mais c’est surtout ne pas voir comment le courant libéral français s’est laissé peu à peu séduire, lui aussi, dans sa haine du collectivisme, par le vertige du totalitarisme, puis par Vichy. Enfin, lorsqu’il nie l’œuvre de l’Etat dans la croissance française depuis 1945 et en attribue le mérite exclusif à l’histoire personnelle des entrepreneurs, on a beau être moderne, on a du mal à gober ce raccourci, même si c’est du cinéma !

Le clou de l’ouvrage n’est pourtant pas là, mais dans les développements économiques. Pour Sorman, la crise, comme l’école pour Sheila, est finie. Et l’heure de sa sortie dépendra du moment où s’appliqueront les principes libéraux. L’inflation disparaîtra par enchantement le jour où la Banque de France, comme avant 1936, sera rendue au “privé”. L’impôt sera accepté lorsqu’il épargnera les riches mais subsistera pour les autres. La Sécurité sociale sera libérée quand nous pourrons nous assurer nous-mêmes à des compagnies privées. Enfin le chômage s’évanouira dès que les salaires baisseront suffisamment (Hoover en 1930 s’évertuait déjà à le rappeler mais Roosevelt ne voulait rien entendre).

C’est donc ça le libéralisme :

le mirage américain, alors que l’économie française est bien plus ouverte et exportatrice que celle d’outre-Atlantique ;
la suppression du Smic, alors que l’OCDE conclut, dans son dernier rapport consacré à la France, qu’une hausse du salaire minimal n’a pratiquement pas d’effet perceptible sur le marché du travail des jeunes ;
la déréglementation, alors que, partout où l’on a entrepris cette politique, on s’inquiète de ses conséquences sur la sécurité des consommateurs.
Mais que dire de l’épilogue ! Guy Sorman, contempteur à l’ordinaire des normes, des règles et des lois, ne nous propose rien de mieux que d’introduire dans notre Constitution une déclaration des droits économiques du citoyen afin de “mettre notre sécurité économique à l’abri des emportements partisans et des folies idéologiques”, c’est-à-dire carrément d’empêcher toute alternance à gauche. Belle leçon de démocratie ! Surtout lorsqu’il prend la peine de préciser que la gauche ne peut être libérale. Voilà, c’est clair ! Le programme des libéraux, c’est la Constitution et la propriété, c’est-à-dire, comme le souffle notre vieux Constant à notre jeune Sorman, la sécurité de l’épargne, du revenu et des patrimoines. Belle utopie. Que d’émotion !

Ce spectacle, pâle plagiat des péplums libéraux du XIXe siècle, n’est même pas un court-métrage, c’est une publicité datée. Bref, une réclame. »

 

 

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La délinquance et les groupes de voyous qui cherchent querelle aux gens au hasard n'existent pas dans ces pays. Il n'y en pas, il n'y a pas de gangs de skins en Allemagne, de gangs de bikers aux USA, de gangs dans les grandes villes etc. Ca n'existe tout simplement pas. C'est une spécificité française.

C'est pas ce que je dis ! Je dis pas plus que ce que mon message dit. Néanmoins une fois qu'on a dit ça : a-t-on le droit de se sentir moins en sécurité en France que dans le reste de l'Occident (qui n'est pas le paradis pour autant) ?
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Non mais j'avais déjà lu un autre article de Lui sur, je crois, Toqueville ou Hayek. Le pire, c'est qu'il à l'air plus doué pour ça que pour la politique: il raconte toujours de la merde, mais au moins, là c'est pas du salmigondis technocratique, et il tente même une pointe (lamentable) d'humour.

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C'est pas ce que je dis ! Je dis pas plus que ce que mon message dit. Néanmoins une fois qu'on a dit ça : a-t-on le droit de se sentir moins en sécurité en France que dans le reste de l'Occident (qui n'est pas le paradis pour autant) ?

Ma réponse est simple : la délinquance est un fléau. Ca n'a pas de sens, ça ne se développe pas positivement ou négativement de manière régulière, c'est comme ça, la faute à pas de chance, être au mauvais endroit au mauvais moment, etc. On peut la contrôler à la marge en réprimant les auteurs, mais globalement c'est un phénomène complexe.

 

La droite n'a jamais été laxiste sur ce sujet, or dans les 20 dernières années, elle a eu largement le pouvoir. Les institutions françaises ne sont pas laxistes, elles sont juste incompétentes.

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Reste que la petite delinquance et les petites incivilites, c'est tres specifique a la France. Dans les autres pays, ca s'appelle la criminalite et ca n'est pas tolere. Ni par les gens, ni par les institutions. Le bisounoursime, c'est de croire que c'est partout pareil.

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La droite n'a jamais été laxiste sur ce sujet, or dans les 20 dernières années,

 

 

Si, la droite a été laxiste.

Les consignes de ne pas répliquer ou ne pas suivre les scooteur, ça a été sous Sarko, les difficultés d'enregistrement de plainte pour dégonfler les stats, idem. Rien n'a été fait pour lutter contre les "petits délits" impunis. Je suis persuadé que le problème vient de là. On attends que les gosses commettent l'irréparable pour sévir, et là, il ne reste que la prison...

Mais même une droite "forte" au pouvoir ne pourrait rien si l'ensemble de la magistrature ne suit pas.

 

 

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