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Bac Philo 2013 - "que Devons-Nous À L'etat ?"


Messages recommandés

Corrigé pathétique. C'est niveau 6ème tellement c'est du domaine du lieu commun et du récitage de cours.

 

C'est pourtant typique du bac philo. D'ailleurs, je me rappelle avoir appris très peu de chose en cours de philo. On ne voit pas beaucoup d'auteurs, même classiques. On ne fait que discuter et vaguement étudier une dizaine de textes. Pas le temps de faire quoi que ce soit de sérieux.

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Le frère d'Enrico Macias oublie ici l'autre sens de devoir, détaillé par H16. Nous devons à l'Etat guerres, famines, invasions, massacres, collaboration avec l'ennemi, et j'en passe.

Il ne l'oublie pas, il dit que c'est "trivial" et qu'en parler serait un "piège à éviter". Pratique, n'est-ce pas ?
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D'autres corrections : https://www.google.fr/search?q=%22Que+devons-nous+%C3%A0+l%27%C3%89tat+%3F%22+corrig%C3%A9&ie=utf-8&oe=utf-8&aq=t&rls=org.mozilla:fr:official&client=firefox-a&channel=fflb

 

Ça semble assez pauvre. faut respecter la loi mais trop en gros et il faut la respecter quand l'état c'est nous.

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C'est pourtant typique du bac philo. D'ailleurs, je me rappelle avoir appris très peu de chose en cours de philo. On ne voit pas beaucoup d'auteurs, même classiques. On ne fait que discuter et vaguement étudier une dizaine de textes. Pas le temps de faire quoi que ce soit de sérieux.

 

On enseigne, que dis-je? on survole des notions philosophiques pendant 1 an seulement, évidemment on tombera dans le lieu commun. Et le lieu commun ressort explicitement dans ce corrigé: nous devons obéïssance à l'Etat et nous devons le servir. Mais si ça marche que dans ce sens alors c'est une dictature, mais grace au contrat social, les citoyens doivent à l'Etat et vice-versa youpie! C'est pas beau ça!

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Le plus fou c'est que tous les correcteurs font comme si le concept d’État était clair alors que c'est clairement un concept chausse-trappe.

Qu'est-ce que c'est que ce fichu truc? Il se reconnait à quoi? Existe-t-il? Comment nait-il? Comment fonctionne-t-il? Est-ce autre chose qu'une idée?

et donc Pourquoi lui devrais-je quoique ce soit?

 

Bah non ça serait un "truc" évident auquel il faudrait jusqu'à donner sa vie oO. Easy... Qu'ils passent devant et leurs enfants après!

Se rendent-ils compte de ce qu'ils disent?

 

Et le salto arrière "contrat social" à la Rouseau sans expliquer réellement en quoi il consiste et sur quel anthropologie il se fonde, tranquille, sans stress.

 

Ça fait 25 siècles que des cerveaux brillants réfléchissent au problème, et ils posent ça à des élèves de Term...Pathétique.

 

 

 

edit: je reprends ma copie, certains disent tout de même qu'il faut se poser la question de ce que c'est...

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Ça devient de pire en pire les sujets en philo. Quand je l'ai passé (2005), c'était beaucoup moins porté sur les choses qui fâchent i.e. politique, religion, morale etc. Au contraire, on avait droit à l'art, le langage...

 

Des sujets très sensibles qui ne peuvent être notés de façon impartiale ou du moins très difficilement. D'une part, on peut tomber sur le correcteur politisé et idéologue ; d'autre part, il existe quoiqu'on en dise une volonté qui impose de pas être extrémiste dans son exposé. Il faut rester dans le consensus, dans la mollesse du raisonnement, bref, dans l'ordre établi. Surtout pour un ado de 18 berges qui forcément ne connait rien.

Vraiment casse-gueule ce type d'épreuves et très vicieuse.

Sinon bien vu pour le double sens de devoir.

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C'est pourtant typique du bac philo. D'ailleurs, je me rappelle avoir appris très peu de chose en cours de philo. On ne voit pas beaucoup d'auteurs, même classiques. On ne fait que discuter et vaguement étudier une dizaine de textes. Pas le temps de faire quoi que ce soit de sérieux.

 

En philo on fait ce que l'on fait dans toutes les matières : apprendre des brins d'idée sur tout et ne rien savoir concrètement, histoire d'avoir la culture générale que la grande majorité des bacheliers oubliera en quelques mois. (j'ai demandé au professeur Tlier de faire une correction du sujet : Que devons nous à l'Etat ? pour contrepoint sur FB et il semble avoir apprécié ma requête)

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T'as passé le bac français ?

 

Je ne me souviens absolument pas de mes examens de sortie de secondaire, l'équivalent du bac. En dehors du triathlon pour sport et des dérivées et autres intégrales en math. Sans doute parce que tout le monde s'en fou, les journaux en premier, ce n'est qu'une série d'examens parmi des dizaines d'autres. Chaque année, je me facepalme devant l'amoncellement d'articles, de reportages et de discussion que peut générer le bac en France.

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Suffit d'avoir été dans une école sup' et/ou en fac française pour se rendre compte que le bac doit pas être si terrible vu le niveau général :mrgreen:

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Ces devoirs supposent, non un Etat absolu comme le Léviathan, mais un Etat fondé sur un contrat social (Rousseau), c'est-à-dire sur des droits et des devoirs entre les citoyens eux-mêmes qui s'engagent réciproquement à soutenir l'Etat, leur Etat.

 

c'est genial.Meme a ce moment du corrige ou devrait poindre le fait que le contrat va precisement dans les deux sens et que le citoyen s'attend a de la providence en echange, non, monsieur nous parle uniquement de s'engager a soutenir quoi? l'etat. (avec en deux mots: leur etat.Il est a nous comme l'abattoir est a la vache.)

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Ca me rappelle l'épreuve de "français philo" qu'on avait en prépa scientifique. Pendant l'année: lecture de trois oeuvres au programme portant sur le même thème (exemple l'argent/ penser l'histoire/ les énigmes du moi). Pendant les épreuves de concours, je  passais plus de temps à aligner les trucs de bases que je connaissais par coeur dans thèse et antithèse, comme je n'avais pas le temps pour réfléchir sereinement pour la synthèse, je m'en tenais à des banalités pour cette partie.Et au final ça me réussissait bien niveau note. Comme j'étais là pour réussir un concours avant tout il était hors de question que je change de méthode et que je commence à prendre des risques. En plus au bout de ton troisième concours tu commences à avoir pris le coup de main.

 

La dissertation en France au niveau lycée, j'ai l'impression que de nos jours c'est surtout savoir établir un plan en trois parties qui tient à peu près la route et réussir à caser les deux trois connaissances qu'on a sur le sujet. Le tout avec une orthographe à peu près potable.

 

J'ai pas parlé de mon expérience de lycée, parce qu'en terminal je prenais toujours le commentaire, j'avais l'impression de réfléchir un peu plus qu'en dissertation.

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Pourtant on peut très bien interpréter en français "que devons-nous" comme "qu'est-ce qu'il nous apporte" (en fait c'est probablement comme ça que j'aurais traité ce sujet moi-même : d'abord ce qu'il nous coûte, ensuite ce qu'il prétend nous apporter, enfin pour troller ce qu'il nous apporte vraiment).

 

Pareil, j'aurais finalement traité le sujet de la même manière, après avoir perdu de longues minutes à me demander comment ces saligauds souhaitaient que j'interprète leur question.

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Il faut aussi signaler l'influence de celui par qui une transformation essentielle de type homme nouveau aura lieu:Peillon pour qui la révolution est inachevée!

 

Moi je m'interroge vraiement sur l'efficacité de la dissertation: comment évaluer des thèses et des anti-thèses soutenues avec là même rhétorique et quelle intérêt pour des relativistes de soutenir qu'une dissertation est meilleure qu'une autre?

 

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Un sujet de philo a parfois l'air complètement débile, ou bizarre, mais est en principe toujours intéressant.

En fait, c'est l'inverse. Ca peut paraître intéressant à décortiquer, mais une fois décortiqué, il s'agit de montrer en quoi la question de départ était débile, à courte vue, mal posée, mal formulée, ou manquait l'essentiel du sujet. D'où le besoin de poser en conclusion une question d'ouverture, qui est la vraie question qui aurait été posée si l'enseignement de la philosophie était supposé avoir le moindre rapport avec de vraies questions, de vraies réponses ou la vraie vérité.

Le frère d'Enrico Macias oublie ici l'autre sens de devoir, détaillé par H16. Nous devons à l'Etat guerres, famines, invasions, massacres, collaboration avec l'ennemi, et j'en passe.

Ex-cel-len-te remarque.

J'étais un un tueur en philo. :mrgreen:

Esprit pervers. ;)
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En fait, c'est l'inverse. Ca peut paraître intéressant à décortiquer, mais une fois décortiqué, il s'agit de montrer en quoi la question de départ était débile, à courte vue, mal posée, mal formulée, ou manquait l'essentiel du sujet. D'où le besoin de poser en conclusion une question d'ouverture, qui est la vraie question qui aurait été posée si l'enseignement de la philosophie était supposé avoir le moindre rapport avec de vraies questions, de vraies réponses ou la vraie vérité.

C'est dingue, mais c'est exactement ce que j'ai voulu dire en parlant de question intéressante. Si on n'a pas cela, alors la question n'est ni intéressante ni passionnante.

Ex-cel-len-te remarque.

Esprit pervers. ;)

C'est quand même bizarre là aussi, c'est exactement comme cela que je me comporte intellectuellement sur le forum. Et on en revient à la notion de grille de lecture. J'ai une grille de lecture libertarienne pour ma part, et par exemple c'est pour cela que mon clavier a fourché une ou deux fois quand j'ai réécrit de mémoire le sujet (absence du "nous" dans mon souvenir). A partir du moment où l'on reste soumis à sa grille de lecture propre (libertarienne, nazie, socialiste, gaulliste, interventionniste, raëlienne, pastafariste, etc.) que ce soit par absence de choix ou par décision personnelle, alors on est condamné à ne traiter qu'une petite voire une toute petite partie d'un sujet.

C'est ce que j'appelais "sortir de soi" pour pouvoir traiter correctement un sujet de philo.

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Thank you Captain Obvious...

Bon j'arrête là, je ne voudrais pas me fouler un neurone devant tant de puissance intellectuelle.</p>

Oh tu sais les disserts de philo niveau terminale c'est rarement autre chose que captain obvious.

Essayer l'original mais ne pas être à la hauteur est la meilleure façon de se ramasser.

C'est rare un lycéen avec la capacité intellectuelle de faire autre chose que paraphraser les quelques auteurs qu'il a vaguement retenu...

Et comme il suffit de faire ça pour avoir une note "correcte", ça paraît logique de le conseiller à ses élèves les moins doués.

Triste mais logique.

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Mon expérience de bac philo remonte un peu, mais j'ai l'impression qu'on n'aurait jamais osé poser des questions pareilles.

L'endoctrinement, c'était en histoire.

Moi ça ne remonte "que" à 8 ans, mais les sujets étaient moins connotés en effet.

Remarque, il devait être bien casse-gueule quand même parce que j'avais pris le commentaire de texte - chose que je ne faisais jamais, mais alors vraiment jamais.

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