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Margaret Thatcher est décédée


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(N'en profitez pas pour mater le biopic de Maggie, c'est une bouse.)

 

Si elle était pas vivante à l'époque, j'aurais dit qu'elle se serait retournée dans sa tombe de ce film minable.

 

RIP maggie.

 

En souvenir

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La quasi-totalité de mes amis sont des gauchistes, et d'après Facebook, ils semblent détester unanimement Thatcher.

Donc les gauchistes devenus libéraux...hmmouais.

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La quasi-totalité de mes amis sont des gauchistes, et d'après Facebook, ils semblent détester unanimement Thatcher.

Donc les gauchistes devenus libéraux...hmmouais.

 

J'imagine que tu t'adresses à moi.

 

Ce n'est pas ce que j'ai écrit.

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Parce que tes amis gauchistes sont devenus libéraux et n'osent pas encore l'affirmer. :icon_wink:

 

Ce qui pourrait correspondre à cette théorie : http://www.contrepoints.org/2013/04/05/120594-gauche-droite-de-quoi-il-sagit-vraiment-et-pourquoi-les-liberaux-gagneraient-a-le-comprendre

:D

Blague à part, il est un fait que j'ai beaucoup plus de libéraux (à des dergrés très divers, mais quand même) dans mes amis que de socialistes pur jus.

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L'article du Monde est admirable de sous-entendus et de critiques à demi voilées sous l'hommage funéraire. 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/04/08/margaret-thatcher-est-morte_3156008_3214.html

 

J'adore comment ils mentionnent le chômage de 1980 (pour illustrer un soi-disant "échec" de sa politique économique), disent deux mots sur les malouines (1982) et hop, on passe allègrement à la poll tax et à sa démission en 1990...

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L'article du Monde est admirable de sous-entendus et de critiques à demi voilées sous l'hommage funéraire. 

 

http://www.lemonde.fr/europe/article/2013/04/08/margaret-thatcher-est-morte_3156008_3214.html

 

Celui du Figaro parle d'un héritage de Thatcher qui se serait brutalement arrêté avec le départ de Bush et la crise économique.

 

heu...quoi?

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En espérant qu'une libérale de votre envergure puisse un jour diriger notre pauvre pays et le libérer du socialisme spoliateur et liberticide.

 

Elle, a relevé un pays.

 

Ils n'admettront pas que le Royaume-Uni était en meilleur état après ses mandats qu'avant.

On est bien sûr censé prendre cela pour argent comptant. Mais d'où tirez vous cela? Selon quels critères? Où est le bilan (sérieux) si évidemment favorable, en termes de dépenses publiques, de réglementations, que sais-je?

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On est bien sûr censé prendre cela pour argent comptant. Mais d'où tirez vous cela? Selon quels critères? Où est le bilan (sérieux) si évidemment favorable, en termes de dépenses publiques, de réglementations, que sais-je?

http://www.wikiberal.org/wiki/Margaret_Thatcher#Bilan_du_Thatcherisme

 

Le bilan est pondéré je trouve, plutôt favorable sur certains points, et plutôt défavorable sur d'autres (en particulier elle est loin d'avoir diminué le welfare state).

 

Prenons le problème dans l'autre sens : d'après toi, quel chef d'Etat présente un meilleur bilan qu'elle?

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On est bien sûr censé prendre cela pour argent comptant. Mais d'où tirez vous cela? Selon quels critères? Où est le bilan (sérieux) si évidemment favorable, en termes de dépenses publiques, de réglementations, que sais-je?

 

http://www.gecodia.fr/Deficit-UK--Dette-Publique-Royaume-Uni_a2108.html

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Thatch%C3%A9risme#Bilan_.C3.A9conomique

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On est bien sûr censé prendre cela pour argent comptant. Mais d'où tirez vous cela? Selon quels critères? Où est le bilan (sérieux) si évidemment favorable, en termes de dépenses publiques, de réglementations, que sais-je?

Tout n'était pas parfait. Mais en 82 l'inflation était à 8.6% versus 18% en 79, au terme de ses mandats le chômage avait baissé (après avoir gonflé dans un premier temps) massivement, elle a privatisé pour 29 milliards de livres etc. Elel a brisé les syndicats qui étranglaient le pays. Elle s'est opposée à l'intégration européenne. Et pour avoir vécu en Angleterre et avoir assimilé beaucoup de culture anglaise, crois-moi, l'Angleterre de la fin des années 80 n'a rien à voir avec celle de la fin des années 70.

 

In other news, elle a voté pour décriminaliser l'homosexualité et l'avortement (au Parlement hein, avant d'être Première).

Après, elle a foiré des trucs graves: les malouines, augmentation du budget de l'Etat de 12,5% (mais versus un PIB augmenté de 23%, la part du public dans l'économie a au moins baissé, ce qui est plus qu'on peut en dire de beaucoup de nos gouvernants).

Je sais que tu aimes à douter de tout systématiquement, mais Thatcher a fait du bien à l'Angleterre, oui, il est absurde d'en douter. Aurait-elle pu en faire plus? Oui. Mais personne ne l'a fait jusqu'à présent dans l'ère moderne.

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Elle laisse à son départ une situation économique « assainie », qui peut être caractérisée par quatre éléments : une baisse forte de l'inflation, une croissance importante, une réduction du rôle de l'État et un chômage qui, malgré la baisse à partir de 1983, reste relativement élevé.

 

L'inflation atteint des niveaux élevés au début de son mandat puis diminue fortement pour atteindre 4,5 % en 1983 et remonter à 8 % en 1990, avec les tensions sur le marché du travail et des salaires en hausse de près de 10 %. Allant plus loin que les monétaristes, elle refuse tout déficit du budget gouvernemental et reprend la position de son mentor, Keith Joseph, qui déclarait en 1976 que « le monétarisme ne suffit pas ».

 

La période Thatcher a été marquée par des débuts difficiles en termes de croissance économique avec deux années de récession, corollaire de la politique monétaire alors mise en place. En 1980, Milton Friedman, inspirateur de la politique monétariste menée par la Banque d'Angleterre, écrivait ainsi : « la croissance lente et le chômage élevé sont les effets secondaires d'une cure [contre l'inflation] en passe de réussir ». La croissance augmentera ensuite régulièrement durant les années 1980 pour atteindre un pic de près de 5 % en 1988 et une moyenne de 2,8 % de croissance annuelle. La forte croissance de l'économie britannique des années 1990 et 2000 (2,8 % par an entre 1997 et 2006[21]) doit beaucoup aux réformes structurelles, en particulier à celles touchant le fonctionnement du marché du travail; les réformes structurelles comme l'Employment Act de 1982 ont permis de simplifier les procédures et d'accélérer la résolution des conflits : en 2005, le contentieux moyen après un licenciement durait 4 semaines contre un an en France.

La forte hausse de la productivité permet également de combler le retard vis-à-vis de la RFA et de la France et de le réduire avec les États-Unis. Les équilibres extérieurs restent néanmoins fragiles avec un déficit de la balance commerciale de 23,1 milliards £ en 1988 et une baisse de la part du Royaume-Uni dans le commerce mondial à 5,5 %, corollaire de la désindustrialisation qui se poursuit.

 

Le rôle de l'État a été également réduit de façon notable : la part du secteur public dans l'emploi diminue fortement au profit des emplois dans le secteur privé et de 10 % du PNB en 1979, le secteur public passe à 5 % 10 ans plus tard. La part des subventions distribuées par le Department of Trade and Industry passe d'1,8 % du PIB en 1978 à 1,2 % en 1988. Au total, les privatisations rapportent 31 milliards £. Les impôts sur les ménages et sur les entreprises ont été également réduits. La tranche marginale de l'impôt sur le revenu passa par exemple de 83 % à 60 puis 40 %, ce qui entraina une hausse des recettes fiscales d'1,2 milliard £ en 1985-1986, vérification empirique de la courbe de Laffer. L'impôt sur les sociétés passe de 53 à 33 %.

 

Le marché du travail a enfin connu des évolutions mitigées : la population active employée est passée de 25,3 millions à 26,9 entre 1979 et 1990, avec un creux de 23,5 millions en 1983. Le chômage monte d'abord fortement jusqu'à 12 % de la population active en 1983 avant de redescendre à partir de 1986 jusqu'à 5,8 % en 1990.

La désindustrialisation entamée dans les années 1970 s'est poursuivie sous son gouvernement : de 1966 à 1980, la main d'œuvre industrielle avait baissé de 2 millions, soit la même évolution qu'entre 1980 et 1990[27]. Parallèlement, le secteur des services se développe très rapidement et crée 1,4 million d'emplois entre 1983 et 1988; la City profite des mesures de libéralisation financière de 1979 et surtout du « Big Bang » de 1986 pour s'imposer comme première place financière d'Europe. Il faut également noter qu'au début des années 1980, le nombre de bénéficiaires de pensions d'invalidité était d’environ 700 000 ; ce chiffre a doublé pour s'établir à 1,5 million en 1990, contribuant en partie à faire baisser le taux de chômage.

 

A cela je rajoute que la dette est passée de 49% à 33% du PIB, et que le déficit au budget de l'Etat a été ramené à 0 ou presque.

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http://www.wikiberal.org/wiki/Margaret_Thatcher#Bilan_du_Thatcherisme

 

Le bilan est pondéré je trouve, plutôt favorable sur certains points, et plutôt défavorable sur d'autres (en particulier elle est loin d'avoir diminué le welfare state).

 

Prenons le problème dans l'autre sens : d'après toi, quel chef d'Etat présente un meilleur bilan qu'elle?

 

Ce n'est pas la question. Elle pourrait bien avoir le meilleur bilan de l'histoire des chefs d'Etat, il faudrait d'abord être capable de l'établir. Que ce soit en terme absolu ou relatif à d'autres, ou relatif à ce qu'il y aurait probablement eu autrement. Et c'est à celui qui avance que c'était mieux après qu'avant, ou qu'elle a rien moins que relever le pays ou éliminer le socialisme liberticide, de le montrer. 

Et comme avec Reagan ou d'autres, il ne suffira pas de pointer du doigt des citations montrant qu'elle usait d'une rhétorique "free market" (soyons clair, je soupçonne que c'est pour cela que Reagan et Thatcher n'ont pas droit au même regard critique que n'importe quel autre chef d'Etat). Rothbard avait proposé un critère probablement incomplet mais de bon sens: 

It seems to me that a minimum criterion for a regime receiving the accolade of "pro-free-market" would require it to cut total spending, cut overall tax rates, and revenues, and put a stop to its own inflationary creation of money.

 

Dès qu'on regarde les faits, on voit même sans creuser les détails qu'il y a du bon et du mauvais, comme tu dis.
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Mouais, elle a surtout participé à la destruction du secteur industriel au profit de la finance et des banques, qui comme on le sait ont parfaitement bien géré la crise ans laquelle on est rentré. On peut trouver de bonnes choses chez elle, sans doute, mais sans doute pas assez pour en faire le parangon du libéralisme.

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Mouais, elle a surtout participé à la destruction du secteur industriel au profit de la finance et des banques, qui comme on le sait ont parfaitement bien géré la crise ans laquelle on est rentré. On peut trouver de bonnes choses chez elle, sans doute, mais sans doute pas assez pour en faire le parangon du libéralisme.

Il s'est détruit autant d'emplois dans l'industrie dans les 70's avant son passage que dans les 80's à son passage. Non, le secteur industriel s'est détruit tout seul parce que moins rentable que les services et l'externalisation. Et puis la robotisation a rendu obsolète ces usines avec toutes ces petites mains, en revanche les services aux industries se sont développés, les chiffres sur la désindustrialisation sont donc trompeurs

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Ce n'est pas la question. Elle pourrait bien avoir le meilleur bilan de l'histoire des chefs d'Etat, il faudrait d'abord être capable de l'établir. Que ce soit en terme absolu ou relatif à d'autres, ou relatif à ce qu'il y aurait probablement eu autrement. Et c'est à celui qui avance que c'était mieux après qu'avant, ou qu'elle a rien moins que relever le pays ou éliminer le socialisme liberticide, de le montrer. 

Et comme avec Reagan ou d'autres, il ne suffira pas de pointer du doigt des citations montrant qu'elle usait d'une rhétorique "free market" (soyons clair, je soupçonne que c'est pour cela que Reagan et Thatcher n'ont pas droit au même regard critique que n'importe quel autre chef d'Etat). Rothbard avait proposé un critère probablement incomplet mais de bon sens: 

 

On parle beaucoup, mais même 11 ans sont insuffisants pour réformer en pronfondeur un pays pourri jusqu'à la moëlle. Je pense qu'elle n'a tout simplement pas eu le temps de tout faire.

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Il serait un peu incédent et prématuré de se livrer à un procès en pureté idéologique.

 

Comme détecteur de cons elle fait mieux que le Pape, à lire le concert de réactions haineuses qui célèbrent quasiment la disparition de l'Antéchrist, dans un ouf! de soulagement après un exorcisme collectif, comme si le démon était vaincu.

 

En matière de libéralisation économique, personne n'a fait mieux qu'elle en Europe contemporaine. Mais surtout elle a mis provisoirement fin, grâce à une volonté d'airain, à son intelligence politique (souvent contre son camp) et en appliquant les principes de Hayek, à l'hégémonie du socialisme finissant dans les années 1970, alors que l'Angleterre était l'Homme malade de l'Europe. Elle a rendu à son pays son prestige et sa stature internationale.

 

Farouchement souverainiste, combattant pied à pied les technocrates français, elle s'est opposée à la nouvelle utopie socialiste du moment, l'intégration européenne : "I want my money back". Et avec raison, a poseriori.

 

Enfin elle incarnait tout ce que la doxa politiquement correcte et l'établissement abhorrent : le conservatisme moral, la confiance dans la rigueur individuelle, la foi en la méritocratie, la détestation du laisser-aller, la méfiance envers les élites, le mépris envers le milieu culturel, les féministes et les intellectuels, le rejet du multiculturalisme.

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Salut

79-90 c'était quand même une grande époque avec la chute du mur en final.

L'histoire s'est tout d'un coup accélérée, mais pas en france malheureusement avec mitterrand puis mitterrand :(

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Des réactions de tristesse de la part de mes contacts fessebouk libéraux et de droite convenable, et de joie contenue de la part de ceux de gauche et de droite pas convenable. Au milieu, de l'indifférence. Le pluralisme est donc respecté.

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Il serait un peu incédent et prématuré de se livrer à un procès en pureté idéologique.

 

Pfff... procès en pureté idéologique. N'importe quoi.

 

 

Comme détecteur de cons elle fait mieux que le Pape, à lire le concert de réactions haineuses qui célèbrent quasiment la disparition de l'Antéchrist, dans un ouf! de soulagement comme après un exorcisme, comme si le démon était vaincu.

 

Voilà et précisément, le truc auquel je réagis, c'est la tendance au travers inverse. Puisque pour les uns c'est l'antéchrist, alors Thatcher doit être le christ. Et je passe pour hyper-critique à dire "minute, c'est quoi le bilan?", i.e. à dire ce que tout le monde trouverait normal de dire pour n'importe quel autre chef d'Etat.

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Boaf, rien de bien surprenant dans les réactions : Mélenchon fait du Méchancon, Flanby fait du flan mou, les 'droitistes' disent du bien pour dire de marquer leur opposition, et puis voilà, rien de bien nouveau.

Sa mort arrive à pic pour stigmatiser les méfaits du néolibéralisme.

 

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Pour un type qui réclamait du respect pour le défunt Chavez.

C'était prévu, c'est pour cela que j'ai dit à la mort de Chavez qu'il ne fallait pas bouder son plaisir à célébrer sa mort, car les cocos nous le rendraient bien et ils nous le rendent bien.

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Pas de réaction dans mes contacts Facebook. Du coup, je ne sais pas comment le liborgien moyen fait pour se retrouver avec autant d'amis gauchistes...

 

Dans un bref élan de masochisme, j'ai lu un peu les réactions des journaux. Quelques uns de Laberration m'ont suffi, ils sont en pleine transe occultiste.

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