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Recensement du laïcardisme de combat


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Je propose de recenser pieusement ici ces petites manies laïcardo débiles qui agitent actuellement nos élus. L'idée n'est même pas de commenter les faits, mais simplement d'établir un suivi, pour savoir si le comportement des élus se radicalise stupidement dans un laïcardisme de combat ou s'il ne s'agit que d'une mise en exergue malheureuse par nos pignoufs de la presse nationale. Au bout d'un an, nous aurons soit une accumulation de faits divers de plus en plus importante, soit quelques broutilles qui n'auront pas fait parler d'elles plus que localement.

 

Je commence donc.

 

http://bretagne.france3.fr/2013/01/14/les-petits-brestois-prives-de-couronne-des-rois-180497.html

 

 

 

Les petits Brestois privés de couronne des rois

La ville de Brest a décidé de toute urgence de retirer dans les écoles de la ville, les couronnes qui accompagnent traditionnellement la galette des rois, pour ne pas faire entrer le religieux à l'école. Les couronnes comportaient l’inscription « Epiphanie ». Une référence trop évidente à une fête chrétienne et qui aurait pu froisser certaines communautés. Le maire PS de la ville, François Cuillandre  a donc préféré éviter tout incident en supprimant les couronnes "litigieuses".

 

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Je propose de recenser pieusement ici ces petites manies laïcardo débiles qui agitent actuellement nos élus. L'idée n'est même pas de commenter les faits, mais simplement d'établir un suivi, pour savoir si le comportement des élus se radicalise stupidement dans un laïcardisme de combat ou s'il ne s'agit que d'une mise en exergue malheureuse par nos pignoufs de la presse nationale. Au bout d'un an, nous aurons soit une accumulation de faits divers de plus en plus importante, soit quelques broutilles qui n'auront pas fait parler d'elles plus que localement.

 

Je commence donc.

 

http://bretagne.france3.fr/2013/01/14/les-petits-brestois-prives-de-couronne-des-rois-180497.html

 

C'est mou tout ça. Il faudrait être plus radical, et interdire l'usage du calendrier grégorien à l'école, interdire l'accès à l'école de toutes les personnes ayant un nom chrétien (mais pas ceux ayant un nom musulman, parce que sinon ça serait du vilain racisme intolérant), interdire de dire "à tes/vos souhaits" quand quelqu'un éternue (à la place, on pourrait dire : "athée souhait" ;)), en histoire : il faut de toute urgence cesser de compter les années à partir de la naissance de J.-C. (on peut proposer, à la place, comme année 1 : 1792, comme ça, au hasard).

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C'est mou tout ça. Il faudrait être plus radical, et interdire l'usage du calendrier grégorien à l'école, interdire l'accès à l'école de toutes les personnes ayant un nom chrétien (mais pas ceux ayant un nom musulman, parce que sinon ça serait du vilain racisme intolérant

 

Au contraire, c'est de la gentille assimilation républicaine.

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C'est tout de même assez lolesque " a décidé de toute urgence" genre on risquait une émeute...

Qui sont d'ailleurs ces gens susceptibles d'être sincèrement froissé par une inscription sur une couronne, un sapin ou que sais-je, je ne crois pas à leur existence, j'aimerais bien qu'on m'en montre.

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C'est tout de même assez lolesque " a décidé de toute urgence" genre on risquait une émeute...

Qui sont d'ailleurs ces gens susceptibles d'être sincèrement froissé par une inscription sur une couronne, un sapin ou que sais-je, je ne crois pas à leur existence, j'aimerais bien qu'on m'en montre.

 

Quand tu vois que des pignoufs a Toulouse se scandalisent parce qu'on "marche" sur des versets du Coran projetés sur le sol alors que ca fait partie d'une expo qui a tourné dans le monde, y compris dans des pays arabes et/ou musulmans...

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Dans la catégorie "laïcardisme débile", le dernier article de Roseline Letteron sur Contrepoints mérite d'être cité.

 

(Oui, je sais, l'auteur est une employée et non une élue de la république.) 

 

Tu fait référence à quel passage de l'éarticle exactement ?

 

Parce que je viens de le lire cet article, et j'y vois une description on ne peut plus factuelle  de la légisaltion actuelle qui encarde le referendum.

Suivi d'un descritpion d'un projet de lois et de la raison pourla quelle il n'a pas encore abouti

Pour finir par le paragraphe qui suit, pour lequel il faut franchement y aller avec de très gros sabot pour le qualifier de Laïcarisme de combat !

 

 

Pour finir, une anecdote historique qui illustre les variations de l’Église sur la nécessité pour un enfant d’avoir un père et une mère. Le Roi très Chrétien, Louis XIV, a engendré un nombre respectable d’enfants adultérins. Certains d’entre eux ont été légitimés, « sans nommer la mère » et avec droit de succession à la Couronne, ce contre quoi Saint Simon s’étouffait d’indignation. Cette particularité juridique, des enfants sans mère, a été bénie par l’Église du temps, comme acceptée par les juristes de l’époque. Ces enfants ont mené ensuite une vie princière des plus normales. Le Roi des Français, Louis-Philippe Ier, était l’un de leurs descendants, et toute la branche d’Orléans avec lui. L’Église de France était alors plus complaisante avec le législateur…

 

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En premier lieu, l’article en question est tout sauf une « description on ne peut plus factuelle » des dispositions constitutionnelles encadrant le référendum. C’est du grand n’importe quoi au niveau juridique. Suffit de lire le premier paragraphe où l’auteur dit d’une manière à peine détournée qu’une « minorité » manifestant pour obtenir l’organisation d’un référendum cherche à « imposer » ses choix à la « majorité ». Logiquement, si des manifestants réclament un référendum, c’est qu’ils pensent constituer la majorité. Un étudiant de première année de droit qui rendrait une telle copie à l’examen pourrait dire adieu au rattrapage – et pourtant, la bonne femme se présente comme « professeur de droit public ».

 

Par ailleurs, l’auteur,

1° s’appuie sur une version 'erronée' (hum…) du texte des dispositions constitutionnelles discutées (« politique économique ou sociale » devient étrangement « politique économique et sociale »),

2° affirme que le mariage ne pourrait relever de la politique « sociale » du gouvernement au motif que cette institution constituerait une « liberté publique » (en quoi « politique ‘sociale’ » et « liberté publique » seraient-ils incompatibles ?),

3° allègue que le Conseil constitutionnel n’aurait pas la légitimité pour censurer une loi émanant du Parlement (ça se discute) mais invite ce même Conseil à s’opposer à l’organisation d’un référendum (incohérence),

4° oublie au passage de rappeler que le Conseil constitutionnel montre la plus grande répugnance à s’immiscer dans les opérations référendaires (au point de se déclarer incompétent pour contrôler la constitutionnalité des lois votées par référendum),

5° utilise des arguments inintelligibles (« On conviendra qu'il est bien difficile de contester la définition du mariage donnée par le Conseil constitutionnel, surtout depuis que cette noble institution a sanctionné la disposition de la loi de finances qui prévoyait le prélèvement à 75 % pour les revenus les plus élevés ? » – plaît-il ?).

 

En second lieu (et là est la raison qui m’a conduit à citer l’article sur ce fil), alors que le titre du billet annonce une discussion purement juridique, l’auteur verse dans des attaques purement personnelles, déplacées, et absurdes à l’égard des manifestants. En réalité, tout l’article peut se résumer ainsi : « Y’ aura pas de référendum ! Z’avez la rage, les catho-UMP ! ».

 

On apprend ainsi que les manifestants,

1° « supporte[raient] mal d'avoir perdu successivement les élections présidentielles et les élections législatives » (comme si les électeurs de gauche avaient été absents de la manifestation, et comme si la manif’ avait été partisane…),

2° auraient antérieurement « refusé à la fois l’extension du référendum aux libertés et la mise en œuvre de l'initiative partagée » (l’auteur est apparemment convaincu que la manifestation était uniquement composée d’élus UMP…), de sorte que ces manifestants ne seraient aujourd’hui « guère fondés à demander un référendum » (argument littéralement génial).

 

L’auteur finit en faisant des plaisanteries bien grasses sur le rôle du « conseil (sic) des évêques » (alors qu’une dizaine d’évêques seulement ont participé à la manif’...) ainsi que, comme vous l’avez relevé, sur la « complaisance » passée du l’Eglise de France avec le législateur – ce qui jette rétrospectivement un certain éclairage sur les motivations de l’auteur. Mais je veux bien admettre que le côté « débile » était peut-être plus saillant que le côté « laïcard de combat ».

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C'est très amusant ces grands juristes qu'on découvre à l'occasion de ce débat. La France éternelle dont on se doit d'avoir une certaine idée fourmille de Portalis incompris.

 

Suffit de lire le premier paragraphe où l’auteur dit d’une manière à peine détournée qu’une « minorité » manifestant pour obtenir l’organisation d’un référendum cherche à « imposer » ses choix à la « majorité ». Logiquement, si des manifestants réclament un référendum, c’est qu’ils pensent constituer la majorité.

 

1- La manif n'avait pas pour but la tenue d'un référendum, mais la suppression du projet de loi de l'ordre du jour parlementaire

2- On parle là de majorité et de minorité parlementaire.

 

 

Un étudiant de première année de droit qui rendrait une telle copie à l’examen pourrait dire adieu au rattrapage – et pourtant, la bonne femme se présente comme « professeur de droit public ».

Elle n'est jamais qu'agrégée des facultés après tout... Un truc sur lequel tu peux tomber par hasard, c'est ben connu ! Elle est spécialiste des libertés fondamentales et de la défense nationale. Sur le CV, la direction de la formation à IHEDN et de la recherche à la Gendarmerie. Des postes de rigolo qui justifient le procès en incompétence ad hominem.

 

2° affirme que le mariage ne pourrait relever de la politique « sociale » du gouvernement au motif que cette institution constituerait une « liberté publique » (en quoi « politique ‘sociale’ » et « liberté publique » seraient-ils incompatibles ?)

Si vous saviez que le mariage relève du droit civil et que le droit social est un autre domaine juridique, vous seriez plus crédible pour juger qui est digne de passer les rattrapages en 1ère année.

Et plus généralement, une liberté est justement à l'abri d'une politique.

Dans le cas d'espèce, attribuer ou non des allocations familiales, c'est un choix politique, dans le domaine social. Permettre à deux personnes de se marier, c'est une liberté que l'Etat doit protéger. Comme il doit permettre à chacun de pratiquer sa religion, ce qu'on appelle la laïcité (rien à voir avec l'athéisme militant dénoncé dans ce fil).

 

3° allègue que le Conseil constitutionnel n’aurait pas la légitimité pour censurer une loi émanant du Parlement (ça se discute) mais invite ce même Conseil à s’opposer à l’organisation d’un référendum (incohérence),

Euh, non, ça ne se discute pas, et l'auteur ne raconte pas une telle énormité. Elle dit juste que le salut des opposants se trouve au Conseil Constitutionnel et non dans un anti-plébiscite. Ce qui est assez cocasse quand on adopte une attitude populiste.

 

4° oublie au passage de rappeler que le Conseil constitutionnel montre la plus grande répugnance à s’immiscer dans les opérations référendaires (au point de se déclarer incompétent pour contrôler la constitutionnalité des lois votées par référendum),

La France éternelle de 1962.

 

 

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Quand on veut mettre en lumière les préjugés d'autrui, on révèle surtout ses propres préjugés : au point de voir des "plaisanteries bien grasses" totalement imaginaires là où on trouve seulement quelques remarques moqueuses sur la complaisance (bien réelle) de l'Eglise de France à l'égard du pouvoir monarchique.

Si on ne peut plus se moquer de l'Eglise sans être traité de laïcard c'est qu'on est plus dans un pays catholique !

Et comme l'a fait remarquer quelqu'un dans les commentaires : il s'agit d'un article de Contrepoint et non d'un cours.

Et nombre d'articles de Contrepoints sont très violents mais quand la cible visée est socialiste, alors là il est permis de tirer à boulets rouges. Aucune raison de ménager l'UMP (même quand on fait mine de croire qu'une manifestation de grande ampleur n'a rien de "politique").

Cet article peut-être critiqué comme tout autre mais n'est en rien l'expression du laïcardisme de combat.

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En premier lieu, l’article en question est tout sauf une « description on ne peut plus factuelle » des dispositions constitutionnelles encadrant le référendum. C’est du grand n’importe quoi au niveau juridique. Suffit de lire le premier paragraphe où l’auteur dit d’une manière à peine détournée qu’une « minorité » manifestant pour obtenir l’organisation d’un référendum cherche à « imposer » ses choix à la « majorité ». Logiquement, si des manifestants réclament un référendum, c’est qu’ils pensent constituer la majorité. Un étudiant de première année de droit qui rendrait une telle copie à l’examen pourrait dire adieu au rattrapage – et pourtant, la bonne femme se présente comme « professeur de droit public ».

 

Par ailleurs, l’auteur,

1° s’appuie sur une version 'erronée' (hum…) du texte des dispositions constitutionnelles discutées (« politique économique ou sociale » devient étrangement « politique économique et sociale »),

2° affirme que le mariage ne pourrait relever de la politique « sociale » du gouvernement au motif que cette institution constituerait une « liberté publique » (en quoi « politique ‘sociale’ » et « liberté publique » seraient-ils incompatibles ?),

3° allègue que le Conseil constitutionnel n’aurait pas la légitimité pour censurer une loi émanant du Parlement (ça se discute) mais invite ce même Conseil à s’opposer à l’organisation d’un référendum (incohérence),

4° oublie au passage de rappeler que le Conseil constitutionnel montre la plus grande répugnance à s’immiscer dans les opérations référendaires (au point de se déclarer incompétent pour contrôler la constitutionnalité des lois votées par référendum),

5° utilise des arguments inintelligibles (« On conviendra qu'il est bien difficile de contester la définition du mariage donnée par le Conseil constitutionnel, surtout depuis que cette noble institution a sanctionné la disposition de la loi de finances qui prévoyait le prélèvement à 75 % pour les revenus les plus élevés ? » – plaît-il ?).

 

En second lieu (et là est la raison qui m’a conduit à citer l’article sur ce fil), alors que le titre du billet annonce une discussion purement juridique, l’auteur verse dans des attaques purement personnelles, déplacées, et absurdes à l’égard des manifestants. En réalité, tout l’article peut se résumer ainsi : « Y’ aura pas de référendum ! Z’avez la rage, les catho-UMP ! ».

 

On apprend ainsi que les manifestants,

1° « supporte[raient] mal d'avoir perdu successivement les élections présidentielles et les élections législatives » (comme si les électeurs de gauche avaient été absents de la manifestation, et comme si la manif’ avait été partisane…),

2° auraient antérieurement « refusé à la fois l’extension du référendum aux libertés et la mise en œuvre de l'initiative partagée » (l’auteur est apparemment convaincu que la manifestation était uniquement composée d’élus UMP…), de sorte que ces manifestants ne seraient aujourd’hui « guère fondés à demander un référendum » (argument littéralement génial).

 

L’auteur finit en faisant des plaisanteries bien grasses sur le rôle du « conseil (sic) des évêques » (alors qu’une dizaine d’évêques seulement ont participé à la manif’...) ainsi que, comme vous l’avez relevé, sur la « complaisance » passée du l’Eglise de France avec le législateur – ce qui jette rétrospectivement un certain éclairage sur les motivations de l’auteur. Mais je veux bien admettre que le côté « débile » était peut-être plus saillant que le côté « laïcard de combat ».

 

En gros tu considères que c'est du bullshit juridique, et qu'elle confond "opposant au mariage gay" avec catho sarkoziste.  Et tu traduit ça par laïcard de combat.

Bon soit.

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Est-ce qu'on a mentionné dans ce fil les bons voeux de l'Élysée pour l'Aïd et son absence de voeux pour Noël ?

Bof, hollande a bien le droit de ne pas aimer l'église à titre personnel, le problème est plutôt qu'on se dirige vers une situation ou sera interdit de faire le contraire.

Autrement dit, qu'un agent de l'état soit athée, ou même anticlérical et le fasse savoir n'est la le souci, le souci est que l'état soit laicard, que ça soit la seule opinion publique autorisée à un agent de l'état.

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C'est très amusant ces grands juristes qu'on découvre à l'occasion de ce débat. La France éternelle dont on se doit d'avoir une certaine idée fourmille de Portalis incompris.

 

Oui, c’est effectivement super amusant. L’on pourra juste regretter que cette pointe malicieuse soit usée jusqu’à la corde et qu’elle soit systématiquement utilisée dans un cadre polémique pour vainement tenter de discréditer les propos de ses adversaires. Et avez-vous poussé l’amusement jusqu’à noter que, vous-même, qui vous livrez ci-dessous à une brillante « analyse » juridique, êtes peut-être également un Portalis incompris ? Trop drôle !

 

1- La manif n'avait pas pour but la tenue d'un référendum, mais la suppression du projet de loi de l'ordre du jour parlementaire

 

Rien ne vous permet d’affirmer que les manifestants réclamaient davantage une suppression du projet de loi qu’un référendum. Néanmoins, il est effectivement vraisemblable que leurs revendications ne se limitaient pas nécessairement à l’organisation d’une consultation populaire. Le problème, c’est que, si vous aviez bien lu, vous auriez vu que je ne reprenais pas ces propos à mon compte : ce sont ceux de Letteron (v. la toute première ligne de son article : « Les manifestants hostiles au "mariage pour tous" réclament, à cor et surtout à cris, l'organisation d'un référendum pour soumettre la loi au corps électoral. »). Je vous suggère donc d’aller poster un commentaire à ce sujet sous l’article en question. 

 

2- On parle là de majorité et de minorité parlementaire.

 

Je vous invite une nouvelle fois à aller relire l’article de Letteron. Comme je l’avais indiqué ci-dessus, l’auteur insinue bien, « d’une manière à peine détournée », certes, au moyen d’un tour de passe-passe, soit que la minorité nationale aurait essayé d’imposer son choix à la majorité nationale, soit que la minorité parlementaire aurait essayé de faire de même à l’égard de la majorité parlementaire – dans les deux cas, c’est absurde. Un commencement d’honnêteté aurait pu être d’écrire que la majorité nationale aurait voulu imposer sa volonté à la majorité parlementaire (mais c’eût été tout de suite moins glamour et plus démocratique) ; une honnêteté complète aurait requis l’emploi d’un verbe autre que « imposer ». 

 

Elle n'est jamais qu'agrégée des facultés après tout... Un truc sur lequel tu peux tomber par hasard, c'est ben connu ! Elle est spécialiste des libertés fondamentales et de la défense nationale. Sur le CV, la direction de la formation à IHEDN et de la recherche à la Gendarmerie. Des postes de rigolo qui justifient le procès en incompétence ad hominem.

 

Bien, on continue à descendre. L’argument d’autorité(*), maintenant. Parce qu’elle a certains diplômes, Mme Letteron est immunisée contre la critique et est légitime à reformuler dans un sens qui lui est favorable le texte des dispositions constitutionnelles qu’elle discute (et en raison de sa dignité professorale, elle a également le devoir de ne pas répondre aux critiques des commentateurs). Je suppose que sous avez un tel respect pour l’autorité que vous n’oserez par exemple jamais contredire Paul Krugman depuis qu’il est « prix Nobel » d’économie.  Bref, vous m’excuserez, j’ai dû faire erreur, je croyais être sur un forum libéral, un lieu où l’on n’accepte pas ce genre d’argument.

 

(*) C’est d’autant plus absurde que la cooptation universitaire et administrative n’est pas précisément le meilleur processus de sélection des talents qu’un libéral puisse imaginer. 

 

Si vous saviez que le mariage relève du droit civil et que le droit social est un autre domaine juridique, vous seriez plus crédible pour juger qui est digne de passer les rattrapages en 1ère année.

 

Vous seriez plus crédible si vous reconnaissiez que  « social » est susceptible de revêtir plus d’un sens.

 

Et plus généralement, une liberté est justement à l'abri d'une politique.

 

Toute la discussion devrait consister à étayer juridiquement ce que vous dites ici (et à montrer, incidemment, en quoi un référendum ne pourrait intervenir dans le champ d’une « liberté » – que les « libertés" ne constituent pas un chef de référendum distinct est un autre problème).

 

Euh, non, ça ne se discute pas, et l'auteur ne raconte pas une telle énormité. Elle dit juste que le salut des opposants se trouve au Conseil Constitutionnel et non dans un anti-plébiscite.

 

Eh bien si, elle dit. Elle le dit, parce qu’elle soutient que l’organisation d’un référendum sur la question du « mariage » avec tous serait inconstitutionnelle. Or, qui serait compétent pour trancher cette question ? Le Conseil constitutionnel, que je sache (et le même problème se poserait si le Conseil d’Etat avait son mot à dire). Letteron soutient donc que le Conseil constitutionnel aurait la légitimité pour s’opposer à un référendum mais que cette légitimité lui manquerait pour censurer un vote du parlement. Mais merci en tout cas d’avoir reconnu qu’il s’agit d’une « énormité ».

 

Ce qui est assez cocasse quand on adopte une attitude populiste.

 

Bien-sûr, pro-référendum = attitude populiste. Logique. Merci pour le coup bas. Qualifier les propos de son adversaire est toujours plus facile que de les réfuter. 

 

La France éternelle de 1962.

 

Ceci…constitue-t-il un argument ? Depuis quand l’ancienneté d’une jurisprudence en affaiblit-elle la force ? Ne l’augmente-t-elle pas au contraire ? A fortiori quand, comme en l'espèce (en 1992), cette jurisprudence a été ultérieurement confirmée ? Et ne pensez-vous pas que, dans tous les cas, il convient au moins de mentionner cette jurisprudence dans un article sur la constitutionnalité d’un référendum ? Que faut-il penser d’un prof de droit public qui omet de le faire ? 

 

Modifié par Raoul.
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Quand on veut mettre en lumière les préjugés d'autrui, on révèle surtout ses propres préjugés : au point de voir des "plaisanteries bien grasses" totalement imaginaires là où on trouve seulement quelques remarques moqueuses sur la complaisance (bien réelle) de l'Eglise de France à l'égard du pouvoir monarchique.

Si on ne peut plus se moquer de l'Eglise sans être traité de laïcard c'est qu'on est plus dans un pays catholique !

Et comme l'a fait remarquer quelqu'un dans les commentaires : il s'agit d'un article de Contrepoint et non d'un cours.

Et nombre d'articles de Contrepoints sont très violents mais quand la cible visée est socialiste, alors là il est permis de tirer à boulets rouges. Aucune raison de ménager l'UMP (même quand on fait mine de croire qu'une manifestation de grande ampleur n'a rien de "politique").

Cet article peut-être critiqué comme tout autre mais n'est en rien l'expression du laïcardisme de combat.

 

 

Mme Letteron, qui se revendique de sa qualité de professeur de droit public, écrit un article dont l’objet semble au premier abord être une discussion purement juridique, mais qui s’avère en fait une plaidoirie engagée où le raisonnement juridique est massacré pour satisfaire les idées politiques de l’auteur.

 

Madame Letteron opère une très regrettable confusion des genres (analyse juridique – bâclée – / sociologie du manifestant / billet d’humeur) en s’en prenant directement aux manifestants, et ce, d’une manière haineuse et minable – tout lecteur de bonne foi s’en sera indigné. Il est évidemment permis de faire de plaisanteries sur l’Eglise, même s’il aurait été bienvenu de faire preuve de modération actuellement, dans la mesure où les auditions parlementaires et le comportement du ministre de l’éduction revêtent une allure de procès.

 

En l’occurrence, ce n’est pourtant pas le fait (en tant que tel) d’insinuer que la manifestation serait dirigée par la conférence des évêques de France qui est indigne (ça, c’est seulement bête et absurde) et qui justifie de citer cet article sur ce fil. Hors contexte, ce fait n’aurait pas mérité d’être relevé.

 

En revanche, le ton général de cet article demeurait pour moi et pour d’autres commentateurs incongru jusqu’à ce que la référence aux évêques et la plaisanterie sur l’Eglise gallicane donnent une explication rétrospective claire des motivations de l’auteur – à ce moment-là seulement ai-je reconnu dans les propos de Mme Letteron les délicieuses manières propres aux laïcards forcenés et qui étaient à l'oeuvre dans l'entier article.

 

Quant aux attaques contre l’UMP, elles sont évidemment bienvenues, quand elles sont fondées. Mais, en l'espèce, outre que l’UMP n’avait qu’un rôle marginal dans la manifestation, il était ridicule de charger unilatéralement l’ancienne majorité d’avoir « volontairement empêché la mise en place du référendum d'initiative populaire » (alors que la réforme constitutionnelle avait justement été initiée par l’UMP ) et d’insinuer que ça aurait été une manœuvre contre l’opposition socialiste de l’époque.

 

Ce que redoutait l’UMP, ce n’est pas que les électeurs de gauche puissent se prononcer par référendum : c’est la libre et objective expression des voix de ses propres électeurs, du peuple de droite, que l’UMP craignait (et que la gauche craint aujourd’hui). Il n'y avait donc pas lieu ici de jouer le PS contre l'UMP.

Modifié par Raoul.
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Qui se souvient du pittoresque Lorulot ( prêtre défroqué ) et de son amusant hebdomadaire La calotte , qui organisait le banquet gras du vendredi saint ?

 

 Et des catéchismes républicains de l'Union rationaliste ?

 

  Mais avec Mme Letteron, les bouffeurs de curés de jadis n'ont trouvé qu'un bien triste successeur...

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Dans la catégorie "laïcardisme débile", le dernier article de Roseline Letteron sur Contrepoints mérite d'être cité.

 

(Oui, je sais, l'auteur est une employée et non une élue de la république.) 

 

a/ l'idée du fil était de montrer la dérive dans les médias mainstream

b/ l'article de Letteron ne se classe pas dans le laïcardisme de combat.

 

A présent, j'aimerais qu'on revienne au sujet initial.

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Qui se souvient du pittoresque Lorulot ( prêtre défroqué ) et de son amusant hebdomadaire La calotte , qui organisait le banquet gras du vendredi saint ?

 

 Et des catéchismes républicains de l'Union rationaliste ?

 

 

Si vous avez un lien, ça peut être intéressant à titre d'édification culturel des plus jeunes :)

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Est-ce qu'on a mentionné dans ce fil les bons voeux de l'Élysée pour l'Aïd et son absence de voeux pour Noël ?

 

Tu as un +1 parce que tu es dans le sujet.

 

Bof, hollande a bien le droit de ne pas aimer l'église à titre personnel, le problème est plutôt qu'on se dirige vers une situation ou sera interdit de faire le contraire.

Autrement dit, qu'un agent de l'état soit athée, ou même anticlérical et le fasse savoir n'est la le souci, le souci est que l'état soit laicard, que ça soit la seule opinion publique autorisée à un agent de l'état.

 

Le but du fil, à mon sens initial, n'est pas tant de dire s'ils ont le droit ou pas d'être laïcard (il est clair que oui), mais plutôt d'essayer d'évaluer s'il s'agit d'une tendance de fond, consciente & voulue ou non, ou si c'est juste des faits divers incontrôlés et aléatoires.

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a/ l'idée du fil était de montrer la dérive dans les médias mainstream

b/ l'article de Letteron ne se classe pas dans le laïcardisme de combat.

 

A présent, j'aimerais qu'on revienne au sujet initial.

 

a/ Yep, mais il est parfois intéressant de commencer par balayer devant sa porte.

b/ "C'est un peu court, jeune homme", comme dirait l'autre.

c/ Soit. J'ai un peu fait dévier le fil, je le reconnais.

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  • 1 year later...

Nouvelle offensive laicarde du PS avec la création d'un droit à obsèques gratuites . :jaifaim:            ............ à condition de laisser les mairies s'en charger et que les familles renoncent à tout signe ou rite religieux pour la cérémonie ! !

 

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2014/12/10/25002-20141210ARTFIG00271-le-ps-veut-pousser-les-mairies-a-proposer-des-funerailles-gratuites-et-laiques.php

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  • 1 year later...

Vaucluse: deux associations musulmanes condamnées pour un entrepôt transformé en mosquée

Poursuivis pour avoir, sans autorisation, réalisé des travaux afin de transformer un entrepôt qu’ils avaient acheté en août 2014 en lieu de culte et d'enseignement religieux, deux présidents d’associations ont été condamnés ce mercredi.

Deux associations musulmanes et leurs présidents ont été condamnés ce mercredi par le tribunal correctionnel d'Avignon à remettre en état un entrepôt situé à Sorgues (Vaucluse), transformé sans autorisation en mosquée.

Les associations "La Renaissance culturelle sorguaise" et "La Sérénité" ainsi que leurs présidents, Brahim Bouharrada et Jamel Mouloua, ont été condamnés solidairement à remettre en conformité les lieux, démolir les aménagements, la signalétique et abaisser la clôture dans un délai de deux mois avec une amende de 75 euros par jour de retard. Ils devront également acquitter une amende de 100 euros par m2 de surface construite.

 

Une loi débile appliquée avec force. Forcément, ça va bien se passer.

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