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Doctrine sociale de l'Église


Messages recommandés

En parcourant la page Wikipedia sur la DSE (Doctrine Sociale de l'Eglise), on lit des choses à faire dresser les cheveux sur la tête quand on est libéral. J'irais même jusqu'à dire … à faire dresser les cheveux sur la tête quand on est chrétien !

exemples :

Destination universelle des biens

A ce principe du bien commun, il convient de joindre celui, essentiel, de la destination universelle des biens : Dans la tradition chrétienne, la première origine de tout bien est l'acte de Dieu lui-même qui a créé la terre et l'homme, et qui a donné la terre à l'homme pour qu'il la maîtrise par son travail et jouisse de ses fruits. Dieu a donné la terre à tout le genre humain pour qu'elle fasse vivre tous ses membres, sans exclure ni privilégier personne. C'est l'origine de la destination universelle des biens de la terre.

La mise en œuvre concrète du principe de la destination universelle des biens, selon les différents contextes culturels et sociaux, implique une définition précise des modes, des limites et des objets. Pour en assurer un exercice équitable et ordonné, des interventions réglementées sont nécessaires, fruits d'accords nationaux et internationaux, ainsi qu'un ordre juridique qui détermine et spécifie cet exercice4.

Le principe de la destination universelle des biens appelle une économie inspirée des valeurs morales qui ne perde jamais de vue ni l'origine, ni la finalité de ces biens, de façon à réaliser un monde juste et solidaire, où la formation de la richesse puisse revêtir une fonction positive5.

Ce principe a par exemple été invoqué par le pape Pie XII pour mettre en avant un droit naturel à l'émigration, dans sa constitution Exsul familia : « […] la migration atteint son objectif naturel, ainsi que le montre l'expérience. Nous entendons par là la distribution la plus favorable des hommes sur la surface de la Terre cultivée ; cette surface que Dieu a créée et préparée pour l'usage de tous. »6.

Destination universelle des biens et propriété privée

Parce que la propriété privée « assure à chacun une zone indispensable d'autonomie personnelle et familiale »,

il faut la regarder comme un prolongement de la liberté humaine,

elle stimule l'exercice de la responsabilité, et constitue l'une des conditions des libertés civiles »,

elle doit être équitablement accessible à tous (Encyclique Centesimus Annus, 6 : 800-801).

Cela dit, La tradition chrétienne n'a jamais reconnu le droit à la propriété privée comme «absolu ni intouchable» :

« Au contraire, elle l'a toujours entendu dans le contexte plus vaste du droit commun de tous à utiliser les biens de la création entière » :

le droit à la propriété privée est subordonné à celui de l'usage commun, à la destination universelle des biens » (voir encyclique Laborem exercens, n° 14, et aussi : CEC n°2444-2448).

L'Église considère que la destination universelle des biens ne s'oppose pas au droit de propriété, mais signifie la nécessité de le réguler et/ou de le réglementer. L'Église considère en effet (voir Compendium DES aux § 176 à 178) que la propriété privée:

quelles que soient les formes concrètes des régimes et des normes juridiques relatives à celles-ci,

n'est par essence qu'un moyen pour le respect du principe de destination universelle des biens,

et, par conséquent, en dernier ressort, constitue non pas une fin mais un moyen.

L'Église souligne également que la phase historique actuelle - en mettant à disposition de la Société des biens tout a fait nouveaux - impose une relecture du principe de la destination universelle des biens :

soit les biens nouveaux issus de la connaissance, de la technique et du savoir,

mais aussi les biens traditionnels (comme les terres dans les zones rurales et/ou en pays en voie de développement.

Voir l'article option préférentielle pour les pauvres

L'option préférentielle pour les pauvres est un principe élaboré dans la doctrine sociale de l'Église catholique. La tradition chrétienne le rapproche constamment des principes de charité et de justice :

« Quand nous donnons aux pauvres les choses indispensables, nous ne faisons pas pour eux des dons personnels, mais nous leur rendons ce qui est à eux.

Plus qu'accomplir un acte de charité, nous accomplissons un devoir de justice »

— saint Grégoire le Grand, Regula pastoralis, fin du VIe siècle)

Cela dit, l'Église n'a pas l'exclusivité de ce principe moral : Il se trouve être revendiqué et pratiqué par d'autres personnes. Ainsi les Tribunaux de la République française - agissant au nom du peuple français - peuvent décider de ne pas poursuivre des auteurs de vols dont le motif serait celui d'une « impérieuse nécessité » : ainsi qu'il a été jugé, une mère de famille par exemple a été acquittée, bien qu'ayant objectivement volé dans un supermarché de quoi nourrir ses enfants.

Je ne vous cache pas que ces extraits me posent problème non seulement en tant que libéral, mais aussi en tant que chrétien puisqu'il s'agit d'un ensemble d'interprétations avec lesquelles on peut être en désaccord sans pour autant devenir un hérétique.

Par ailleurs, la DSE explique pour beaucoup les critiques régulièrement adressées à l'Eglise pour le côté moralisateur-socialisant de ses sermons ou ses prises de positions publiques dans lesquelles certains dont moi ont parfois du mal à se retrouver.

Qu'en pensez-vous ?

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Que toujours à la source tu iras et qu'à Wikipedia toujours tu feras attention. Je ne dis pas que Wikipedia à tort mais sur ce genre de sujets toujours aller à la source. Le site du Vatican a tout mit en ligne.

http://www.vatican.va/roman_curia/pontifical_councils/justpeace/documents/rc_pc_justpeace_doc_20060526_compendio-dott-soc_fr.html

http://www.doctrine-sociale-catholique.fr/index.php

Un petit extrait sur la Liberté:

C) LA LIBERTÉ DE LA PERSONNE

a) Valeur et limites de la liberté

135 L'homme ne peut tendre au bien que dans la liberté que Dieu lui a donnée comme signe sublime de son image: 251 « Dieu a voulu le laisser à son propre conseil (cf. Si 15, 14) pour qu'il puisse de lui-même chercher son Créateur et, en adhérant librement à Lui, s'achever ainsi dans une bienheureuse plénitude. La dignité de l'homme exige donc de lui qu'il agisse selon un choix conscient et libre, mû et déterminé par une conviction personnelle et non sous le seul effet de poussées instinctives ou d'une contrainte extérieure ».252

À juste titre, l'homme apprécie la liberté et la cherche passionnément: à juste titre, il veut et doit former et conduire, de sa libre initiative, sa vie personnelle et sociale, en en assumant personnellement la responsabilité.253 De fait, non seulement la liberté permet à l'homme de modifier convenablement l'état de choses qui lui est extérieur, mais elle détermine la croissance de son être en tant que personne, par des choix conformes au vrai bien: 254 de la sorte, l'homme s'engendre lui-même, il est le père de son propre être,255 il construit l'ordre social.256

136 La liberté n'est pas en opposition avec la dépendance de l'homme, en tant que créature, par rapport à Dieu.257 La Révélation enseigne que le pouvoir de déterminer le bien et le mal n'appartient pas à l'homme, mais à Dieu seul (cf. Gn 2, 16-17): « Assurément, l'homme est libre du fait qu'il peut comprendre et recevoir les commandements de Dieu. Et il jouit d'une liberté très considérable, puisqu'il peut manger “de tous les arbres du jardin”. Mais cette liberté n'est pas illimitée: elle doit s'arrêter devant “l'arbre de la connaissance du bien et du mal”, car elle est appelée à accepter la loi morale que Dieu donne à l'homme. En réalité, c'est dans cette acceptation que la liberté humaine trouve sa réalisation plénière et véritable ».258

137 Le juste exercice de la liberté personnelle exige des conditions précises d'ordre économique, social, juridique, politique et culturel qui « sont trop souvent méconnues et violées. Ces situations d'aveuglement et d'injustice grèvent la vie morale et placent aussi bien les forts que les faibles en tentation de pécher contre la charité. En s'écartant de la loi morale, l'homme porte atteinte à sa propre liberté, il s'enchaîne à lui-même, rompt la fraternité de ses semblables et se rebelle contre la vérité divine ».259 La libération des injustices promeut la liberté et la dignité de l'homme: toutefois, « il faut d'abord faire appel aux capacités spirituelles et morales de la personne et à l'exigence permanente de conversion intérieure si l'on veut obtenir des changements économiques et sociaux qui soient vraiment au service de l'homme ».260

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B) Le lien de la liberté avec la vérité et la loi naturelle

138 Dans l'exercice de la liberté, l'homme accomplit des actes moralement bons, constructifs de sa personne et de la société, quand il obéit à la vérité, c'est-à-dire quand il ne prétend pas être le créateur et le maître absolu de cette dernière, ainsi que des normes éthiques.261 En effet, la liberté « n'a pas sa source absolue et inconditionnée en elle-même, mais dans l'existence dans laquelle elle se situe et qui, pour elle, constitue à la fois des limites et des possibilités. C'est la liberté d'une créature, c'est-à-dire un don, qu'il faut accueillir comme un germe et qu'il faut faire mûrir de manière responsable ».262 Dans le cas contraire, elle meurt comme liberté et détruit l'homme et la société.263

139 La vérité à propos du bien et du mal est pratiquement et concrètement reconnue par le jugement de la conscience, qui conduit à assumer la responsabilité du bien accompli et du mal commis: « Ainsi, dans le jugement pratique de la conscience, qui impose à la personne l'obligation d'accomplir un acte déterminé, se révèle le lien entre la liberté et la vérité. C'est précisément pourquoi la conscience se manifeste par des actes de “jugement” qui reflètent la vérité sur le bien, et non comme des “décisions” arbitraires. Le degré de maturité et de responsabilité de ces jugements — et, en définitive, de l'homme, qui en est le sujet — se mesure non par la libération de la conscience par rapport à la vérité objective, en vue d'une prétendue autonomie des décisions personnelles, mais, au contraire, par une pressante recherche de la vérité et, dans l'action, par la remise de soi à la conduite de cette conscience ».264

140 L'exercice de la liberté implique la référence à une loi morale naturelle, à caractère universel, qui précède et unit tous les droits et les devoirs.265 La loi naturelle « n'est autre que la lumière de l'intelligence insufflée en nous par Dieu. Grâce à elle nous connaissons ce qu'il faut accomplir et ce qu'il faut éviter. Cette lumière ou cette loi, Dieu l'a donnée à la création »266 et consiste en la participation à sa loi éternelle, qui s'identifie à Dieu lui- même.267 Cette loi est appelée naturelle parce que la raison qui la promulgue appartient en propre à la nature humaine. Elle est universelle, s'étend à tous les hommes dans la mesure où elle est établie par la raison. Dans ses préceptes principaux, la loi divine et naturelle est exposée dans le Décalogue et désigne les normes primordiales et essentielles qui règlent la vie morale.268 Elle a pour pivot l'aspiration et la soumission à Dieu, source et juge de tout bien, ainsi que le sens de l'autre comme égal à soi-même. La loi naturelle exprime la dignité de la personne et jette les bases de ses droits et de ses devoirs fondamentaux.269

141 Dans la diversité des cultures, la loi naturelle lie les hommes entre eux, imposant des principes communs. Même si son application requiert des adaptations à la multiplicité des conditions de vie, selon les lieux, les époques et les circonstances,270 elle est immuable, « subsiste sous le flux des idées et des mœurs et en soutient le progrès. (…) Même si l'on renie jusqu'à ses principes, on ne peut pas la détruire ni l'enlever du cœur de l'homme. Toujours elle resurgit dans la vie des individus et des sociétés ».271

Toutefois, ses préceptes ne sont pas perçus clairement et immédiatement par tous. Les vérités religieuses et morales ne peuvent être connues « de tous sans difficultés, avec une ferme certitude et sans mélange d'erreur » 272 qu'avec l'aide de la grâce et de la Révélation. La loi naturelle offre un fondement préparé par Dieu à la loi révélée et à la grâce, en pleine harmonie avec l'œuvre de l'Esprit.273

142 La loi naturelle, qui est loi de Dieu, ne peut pas être abolie par l'iniquité humaine.274 Elle pose le fondement moral indispensable pour édifier la communauté des hommes et pour élaborer la loi civile, qui tire les conséquences de nature concrète et contingente des principes de la loi naturelle.275 Si l'on voile la perception de l'universalité de la loi morale naturelle, il est impossible d'édifier une communion réelle et durable avec l'autre car quand une convergence vers la vérité et le bien fait défaut, « de manière responsable ou non, nos actes blessent la communion des personnes, au préjudice de tous ».276 Seule une liberté enracinée dans la nature commune peut, en effet, rendre tous les hommes responsables et est en mesure de justifier la morale publique. Celui qui s'autoproclame mesure unique des choses et de la vérité ne peut pas vivre pacifiquement avec ses semblables et collaborer avec eux.277

143 La liberté tend mystérieusement à trahir l'ouverture à la vérité et au bien humain et préfère trop souvent le mal et l'enfermement égoïste, s'élevant au rang de divinité créatrice du bien et du mal: « Établi par Dieu dans un état de justice, l'homme, séduit par le Malin, dès le début de l'histoire, a abusé de sa liberté, en se dressant contre Dieu et en désirant parvenir à sa fin hors de Dieu. (…) Refusant souvent de reconnaître Dieu comme son principe, l'homme a, par le fait même, brisé l'ordre qui l'orientait à sa fin dernière, et, en même temps, il a rompu toute harmonie, soit par rapport à lui-même, soit par rapport aux autres hommes et à toute la création ».278 Par conséquent, la liberté de l'homme a besoin d'être libérée. Le Christ, par la force de son mystère pascal, libère l'homme de l'amour désordonné de soi,279 qui est source du mépris du prochain et des rapports basés sur la domination de l'autre; il révèle que la liberté se réalise dans le don de soi.280 Par son sacrifice sur la Croix, Jésus réintroduit chaque homme dans la communion avec Dieu et avec ses semblables.

C'est mieux ainsi?

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Je sais. Mais si il faut le faire pour une parte du texte d'une page, c'est peut-être que ça n'en vaut pas la peine (et en tout cas, ça en donne l'impression). Si ça en vaut la peine, alors ce n'est pas à moi d'agrandir le texte (ce qu'a compris Vianney, d'ailleurs). :)

Rincevent, utilisateur fainéant.

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De manière générale, les cathos socialistes considèrent que la DSE est socialiste, tandis que les cathos libéraux la trouvent libérale (quelle surprise !).

Il faut dire que la DSE joue un peu sur les deux tableaux :

À la subsidiarité comprise dans un sens positif, comme aide économique, institutionnelle, législative offerte aux entités sociales plus petites, correspond une série d'implications dans un sens négatif, qui imposent à l'État de s'abstenir de tout ce qui restreindrait, de fait, l'espace vital des cellules mineures et essentielles de la société. Leur initiative, leur liberté et leur responsabilité ne doivent pas être supplantées.

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La DSE ne joue pas dans le match socialisme vs libéralisme. Aux libéraux elle rappellera que si la liberté est utilisé à des fins opposées au Salut alors elle devient un instrument de perversion et d'asservissement. Aux socialistes elle rappellera que la négation de la liberté humaine revient à priver l'Homme de la possibilité de Salut. Bref il ne faut pas oublié que l'Église travaille au Salut des Hommes pas à savoir s'il faut faire du déficit ou non^^

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si la liberté est utilisé à des fins opposées au Salut alors elle devient un instrument de perversion et d'asservissement […] la négation de la liberté humaine revient à priver l'Homme de la possibilité de Salut

Je suis complètement d'accord avec ça, mais l'extrait sur la subsidiarité montre bien que l’Église cherche quand même à obtenir un juste milieu entre les deux idéologies (ça ne me pose pas de problème, du reste).

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Je ne pense pas que le problème de l'Église soit d'être à l'équilibre entre deux idéologies. Je pense que la DSE s'inscrit en continuité de la Tradition et du discours évangélique mit en perspective pour les besoins du présent. Ensuite si dans l'une ou l'autre des idéologies il y a des convergences plus ou moins forte cela n'est pas surprenant. Mais l'Église n'a pas cherché à s'inscrire dans l'une ou l'autre. Cela fait un peu penser à la troisième voies mais contrairement à Bayrou l'Église se situe dans la perspective du Salut de l'Homme et indiquer au chrétien comment se comporter dans la Cité dans cette perspective.

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J'ai été catho (et le suis toujours non mais) avant d'être libéral aussi donc je suis plus habitué à la vision de l'Église et pas encore assez à l'angle libéral (mais je suis là pour apprendre). La DSE est un des sujets que j'aimerai approfondir si j'avais le temps.

De manière général et pour l'avoir expérimenté quand on vous parle de l'Église dans les médias un seul conseil: éteignez (car le journaliste raconte des conneries pire qu'en économie) et allez lire sur le site du Vatican ce qui est écrit, en particulier le Catéchisme qui est en ligne cela permet une saine inoculation aux imbécilités de ce monde et un accès direct aux sources. Ça prend cinq minutes et c'est très bien pesé comme réflexion (2000 ans que cela dure ils ont eu le temps de peaufiner).

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Mon but n'est pas de faire du bashing sur l'Eglise mais quand même : combien de fois ai-je entendu les reproches selon lesquelles certains sermons dégoulinent de moraline jusqu'à se confondre avec les discours lénifiants des socialistes et des partageux divers. J'ai l'impression que la liberté, l'esprit de réussite et d'entrepreunariat sont complètement perdus dans la démarche, qu'il y a une prime aux miséreux qui savent très bien user de duplicité pour en profiter.

C'est une impression générale et j'entends souvent ce reproche. C'est un truc qui en tout cas ne parle pas à la jeunesse, surtout lorsqu'elle est pleine d'énergie et de motivation, souhaitant déployer son énergie dans un projet concret, de réussir et pourquoi pas de s'enrichir.

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Mon but n'est pas de faire du bashing sur l'Eglise mais quand même : combien de fois ai-je entendu les reproches selon lesquelles certains sermons dégoulinent de moraline jusqu'à se confondre avec les discours lénifiants des socialistes et des partageux divers. J'ai l'impression que la liberté, l'esprit de réussite et d'entrepreunariat sont complètement perdus dans la démarche, qu'il y a une prime aux miséreux qui savent très bien user de duplicité pour en profiter.

C'est une impression générale et j'entends souvent ce reproche. C'est un truc qui en tout cas ne parle pas à la jeunesse, surtout lorsqu'elle est pleine d'énergie et de motivation, souhaitant déployer son énergie dans un projet concret, de réussir et pourquoi pas de s'enrichir.

Il y a du vrai là-dedans, mais ça concerne plutôt les prêtres plus âgés qui ont connu mai 68. La nouvelle génération est plus "pushing".

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Oui il faut faire attention avec le clergé français qui a longtemps été très socialiste voire pire. L'Église de France a aussi été très marquée par la doctrine de l'enfouissement qui veut que les catho se fondent dans la masse. Depuis 15 ans environs la tendance s'inverse (Grâce soit rendu à Mgr Lustiger qui a beaucoup fait là dessus) et les nouvelles générations en ont dans le ventre. Si vous voulez quelque chose de moderne (tout en n'étant pas moderniste): http://www.padreblog.fr/

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Il y a du vrai là-dedans, mais ça concerne plutôt les prêtres plus âgés qui ont connu mai 68. La nouvelle génération est plus "pushing".

Je pense aussi que le côté 'génération 68' explique beaucoup de choses. Les prêtres ont été un peu trop de leur temps, d'une certaine façon. Peut-être que Vatican II n'a pas trop aidé aussi …

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réflexion un peu hors sujet, mais pas plus adapté à un autre fil…

Je suis bouddhiste, et plus de 25 ans, j'expérimente l'esprit du don…pour le traduire en catho, donner, il vous sera rendu au centuple…

C'est une action très bénéfique, quel que soit la nature du don , temps, attention, matériel, financier…

Pour traduire en libéral, je dirais même que c'est le corollaire de la loi de biture camembert:

( toute prédation entraîne une destruction d'égale valeur )

alors que le donnant donnant déjà peut être "création"

le don "spirituel" "désintéressé"est au final l'investissement le plus rentable que l'on puisse réaliser…

( je précise que dans ma "religion" ( SGI), nous sommes tous laïques, et qu'il n'y a pas de clergé rémunéré)

http://reunion-discussion.fr/ressources/index.php?option=com_content&view=article&id=605:ne-pas-menager-sa-vie-la-voie-pour-devenir-bouddha&catid=177:gosho&Itemid=331

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pas de clergé rémunéré

Théoriquement et historiquement, dans la mienne non plus. Mais la division du travail aidant, ça a fini par se mettre en place quand même.

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Théoriquement et historiquement, dans la mienne non plus. Mais la division du travail aidant, ça a fini par se mettre en place quand même.

Nous avons de la marge, quelques centaines voir milliers d'années de retard sur vous… :rolleyes:

Mais je pense que chez vous aussi, le don , matériel ou immatériel ( attention, enseignement) engendre des effets bénéfiques exponentiels, quels que soient les mots utilisés pour théoriser ce phénomène..

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Des bénéfices exponentiels, je ne sais pas. La conception juive est davantage orientée dans l'idée de remettre les choses d'aplomb, de réparer ce qui clochait (la "tsédaka", qui partage la même racine que "tsédèk", ce qui est juste, au sens antique de la justice corrective).

Maïmonide avait tenté de classer les différents types de dons, et d'en établir huit niveaux, de mérites croissants. Et tout au sommet, on trouve le don qui permet au receveur de se passer de don. Le don qui permet de participer à nouveau au marché, en somme.

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Faudrait que je me renseigne chez nous, mais il me semble que chez les Pastafariens, il n'y a personne de rémunéré non plus.

Peut-être la mère Galbani, mais bon…rien d'illicite.

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réflexion un peu hors sujet, mais pas plus adapté à un autre fil…

Je suis bouddhiste, et plus de 25 ans, j'expérimente l'esprit du don…pour le traduire en catho, donner, il vous sera rendu au centuple…

C'est une action très bénéfique, quel que soit la nature du don , temps, attention, matériel, financier…

Pour traduire en libéral, je dirais même que c'est le corollaire de la loi de biture camembert:

( toute prédation entraîne une destruction d'égale valeur )

alors que le donnant donnant déjà peut être "création"

le don "spirituel" "désintéressé"est au final l'investissement le plus rentable que l'on puisse réaliser…

( je précise que dans ma "religion" ( SGI), nous sommes tous laïques, et qu'il n'y a pas de clergé rémunéré)

http://reunion-discu...osho&Itemid=331

J'entends bien ce que tu dis. Ceci étant dit, le libéralisme n'a absolument rien à voir avec de telles considérations (donner gratuitement il vous sera rendu plus tard).

Deuxièmement, une telle hauteur de vue et d'attitude est à priori l'apanage des Saints, que la plupart d'entre nous ne sommes pas. C'est pourquoi le don sans réciprocité, aussi noble soit-il, ne peut pas être raisonnablement mis en pratique au quotidien par chacun de nous. C'est impossible pour le lambda, quand on voit la duplicité, l'esprit de parasitisme et d'opportunisme que ça engendre chez les miséreux … et ils sont nombreux.

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Mon but n'est pas de faire du bashing sur l'Eglise mais quand même : combien de fois ai-je entendu les reproches selon lesquelles certains sermons dégoulinent de moraline jusqu'à se confondre avec les discours lénifiants des socialistes et des partageux divers. J'ai l'impression que la liberté, l'esprit de réussite et d'entrepreunariat sont complètement perdus dans la démarche, qu'il y a une prime aux miséreux qui savent très bien user de duplicité pour en profiter.

C'est une impression générale et j'entends souvent ce reproche. C'est un truc qui en tout cas ne parle pas à la jeunesse, surtout lorsqu'elle est pleine d'énergie et de motivation, souhaitant déployer son énergie dans un projet concret, de réussir et pourquoi pas de s'enrichir.

Je cherche a contacter des hommes d'Eglise en France qui ne seraient pas etatistes afin de les mettre en contact avec des personnes et organisations du mouvement. Avez-vous des noms ? Ca marche aussi avec d'autres ministres du culte (pasteurs, rabins, imams, etc.).

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Je cherche a contacter des hommes d'Eglise en France qui ne seraient pas etatistes afin de les mettre en contact avec des personnes et organisations du mouvement. Avez-vous des noms ? Ca marche aussi avec d'autres ministres du culte (pasteurs, rabins, imams, etc.).

Je ne sais pas si tu connais, mais tu devrais peut être voir là : http://jyves.naudet.perso.neuf.fr/page3.html

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Que toujours à la source tu iras et qu'à Wikipedia toujours tu feras attention.

+ 1000

réflexion un peu hors sujet, mais pas plus adapté à un autre fil…

Je suis bouddhiste, et plus de 25 ans, j'expérimente l'esprit du don…pour le traduire en catho, donner, il vous sera rendu au centuple…

C'est une action très bénéfique, quel que soit la nature du don , temps, attention, matériel, financier…

Pour traduire en libéral, je dirais même que c'est le corollaire de la loi de biture camembert:

( toute prédation entraîne une destruction d'égale valeur )

alors que le donnant donnant déjà peut être "création"

le don "spirituel" "désintéressé"est au final l'investissement le plus rentable que l'on puisse réaliser…

( je précise que dans ma "religion" ( SGI), nous sommes tous laïques, et qu'il n'y a pas de clergé rémunéré)

http://reunion-discu...osho&Itemid=331

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