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[modéré]La Pologne, l'exemple à suivre ?


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D'où l'idée de lui soumettre autre chose.

 

Tu disais que tu étais choqué par la force de la pensée socialiste répandue pendant ton stage en Finance. Même les gens "éduqués" à l'économie en France sont profondément socialiste. Penser que changer le nom d'un parti changera quelque chose..... A l'inverse, pendant mon stage cet été en Allemagne j'ai été surpris par la pensée libérale dominante, et par la critique du socialisme régnant en France.

 

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Et tu deviens fatigant à faire l'apologie de la droite en loucedé.

Cesse ta paranoïa ce n'est pas ce que je fais. J'ai juste manifester mon contentement au fait que la seule force de gauche au parlement polonais soit un parti libéral de centre droit. Dommage que ce ne soit pas le cas en France.

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Cesse ta paranoïa ce n'est pas ce que je fais. J'ai juste manifester mon contentement au fait que la seule force de gauche au parlement polonais soit un parti libéral de centre droit. Dommage que ce ne soit pas le cas en France.

 

Il ne sont probablement pas plus "libéral de centre droit" que ne l'est le MR belge face au PS.

 

Tu tombes dans le piège "je n'aime pas la gauche donc la droite doit etre mieux".

C'est la même soupe à peu de chose près (on aime plus ou moins les bazanés, ...)

 

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Il y a 0 députés de gauche dans la nouvelle diète polonaise. 0.

 

Dans la mesure ou le PIS à un programme économique totalement à gauche, je vois pas trop la différance que ça devrait me faire entre eux et le PS. Si ce n'est que si le PS polonais avait gagné on ne viendra pas me dit dans le monde diplo de 2017 que "tu vois, même les gens de droit en Pologne ils sont compris qu'il faut diminuer les retraites, plus taxer les riches et se battre contre les entreprises étrangères qui pillent nos pays.

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  • 1 month later...

 

Les conservateurs polonais de Jaroslaw Kaczynski ont fait approuver dans la nuit de mercredi à jeudi par la chambre haute du parlement une loi très controversée sur le Tribunal constitutionnel, en dépit des appels à la retenue lancés notamment par la Commission européenne.

Débattue dans une précipitation extrême au Parlement, la loi a été approuvée juste avant 4H00 du matin (3H00 GMT) par 58 sénateurs du parti Droit et Justice (PiS), contre 28 et une abstention.

Une fois signée par le président issu du parti au pouvoir, cette loi dénoncée par l'opposition polonaise comme une tentative de paralyser le Tribunal et une atteinte à la démocratie, doit entrer en vigueur immédiatement.

Mercredi, dans une lettre aux autorités polonaises, le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans a demandé que cette loi ne soit pas adoptée finalement, ou au moins qu'elle n'entre pas en vigueur avant que toutes les questions concernant son impact sur l'indépendance et le fonctionnement du Tribunal constitutionnel aient été pleinement et correctement évaluées.

Le ministre polonais de la Justice Zbigniew Ziobro a rétorqué immédiatement que M. Timmermans avait été induit en erreur par l'opposition.

Néanmoins, le ministère polonais des Affaires étrangères a demandé jeudi à la Commission européenne pour la démocratie par le droit, dite Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l'Europe, son opinion sur la nouvelle loi, selon un communiqué officiel.

La Commission de Venise sert d'expertise en matière de droit constitutionnel, de fonctionnement des institutions démocratiques et de droits fondamentaux.

La nouvelle loi introduit notamment la règle de la majorité qualifiée de deux tiers pour les décisions du Tribunal, obligé désormais de réunir, pour pouvoir statuer dans les cas de grande importance, 13 des 15 juges que compte cette cour, au lieu de neuf auparavant.

Le parti de M. Kaczynski affirme qu'avec cette loi il met de l'ordre dans le fonctionnement du Tribunal et élimine un obstacle dans la mise en oeuvre de ses promesses électorales.

Mais la loi a donné lieu à des débats houleux lors de son passage express au Parlement et suscité de vives critiques de la Cour suprême et de plusieurs organisations non-gouvernementales dont Amnesty International.

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme (HCDH) a aussi exprimé sa préoccupation. Et l'ancien président polonais Lech Walesa a appelé à un référendum sur l'organisation d'élections anticipées, deux mois à peine après les législatives victorieuses pour le PiS.

Le Conseil national de justice (KRS) a lancé un appel au président Andrzej Duda à ne pas promulguer la nouvelle loi, mais de la soumettre... au Tribunal constitutionnel pour décider de sa conformité avec la loi fondamentale.

Le PiS avait déjà placé au sein de ce Tribunal cinq juges de son choix, suivant une procédure controversée, ce qui devrait lui permettre de bloquer facilement les avis défavorables du Tribunal.

Pour l'opposition polonaise toutes tendances confondues, les nouvelles autorités veulent tout simplement s'affranchir de tout contrôle indépendant.

 

http://www.romandie.com/news/Pologne-le-Senat-approuve-une-loi-tres-controversee-en-depit-des-appels-de-lUE/661406.rom

 

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J'ai eu envie de regarder ce qu'était la gauche polonaise, et voilà le portrait wiki du leader du parti de gauche principal:

 

"Il quitte en 2010 la Plateforme civique pour créer sa propre formation intitulée Ruch Palikota (Mouvement Palikot), notamment pour s'opposer aux ingérences de l'Église dans les affaires de l'État (il a ainsi demandé le retrait des croix et crucifix des bâtiments publics1) et pour soutenir la cause des femmes et celle des homosexuels. Il est partisan de la légalisation de l'avortement et de la marijuana1. En économie, c'est un libéral affirmé1, qui prône par exemple la simplification des règlements pour les chefs d'entreprise, un taux d'imposition unique, ou encore la réduction de moitié des dépenses militaires"

 

Perso, pas sûr que la droite sois plus libérale que cette gauche là...

  • Yea 3
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Poland’s new rightwing nationalist government is seeking to rush new legislation through parliament that would give it comprehensive control over the country’s public broadcasters, in what critics view as the latest bid by the new administration to consolidate its power.

The ultra-conservative Law and Justice party, which took office last month and has already moved to limit judicial opposition and filled government agencies with political appointees, on Tuesday sought to push through legislation that would dismiss the management of the country’s public television and radio broadcasters, to “stop” criticism of the government’s actions.

Law and Justice, which is deeply rooted in conservative Catholic values, has made clear its intentions to “fix” Polish society after eight years of centrist, liberal government, sparking mass protests from liberals and civil society representatives who fear the party will tarnish the country’s international reputation and reintegration with western Europe. 

“Over the past few weeks . . . we have had to deal with the extremely unreliable work of the public media,” said Ryszard Terlecki, head of Law and Justice’s parliamentary caucus, referencing coverage of national protests against steps taken by the new government. 

“It means that we must now hurry,” Mr Terlecki said, referring to his hopes that the new law could be passed on Tuesday evening. “If the media criticises our changes . . . we have to stop it. Public media are not involved in party political disputes, they should just accurately inform the public.” 

The draft law, which is likely to pass easily through parliament, where Law and Justice has a majority, would allow the government to immediately fire all executives at the TVP and Polskie Radio broadcasters and replace them with appointees chosen by a media council controlled by parliament. 

The new law also aims to increase the “cultural” output of the media channels and “the implementation of a public mission,” according to its text. 

Piotr Gliński, Poland’s culture minister, has made clear his intention to “re-Polonise” the country’s media and promote “national interests” in its coverage. In a recent interview on the public TVP channel, Mr Gliński refused to answer questions and told the interviewer she was “broadcasting propaganda, and that will soon be over”.

The move, which has been condemned as “appropriation of national media” by opposition politicians, is the latest step by the new administration that has already brought tens of thousands of protesters on to the streets and sparked criticism from the EU and human rights agencies.

On Monday it passed a law that dramatically reduces the power of the country’s constitutional tribunal, Poland’s highest court that has in the past acted as a check on parliamentary power. 

The new administration, which has also forcibly removed political opponents from a NATO-affiliated military intelligence centre and the country's stock exchange, alongside other agencies, is also seeking to pass legislation increasing surveillance abilities for the state and giving more power to the special services. 

A new draft law would increase maximum wiretap durations from three to 18 months, and give the special services — led by a convicted criminal who had to be hastily pardoned by the Law and Justice-supported president in order to assume the role — greater powers to monitor online communication and social media.

http://www.ft.com/intl/cms/s/0/729e39d0-ae31-11e5-993b-c425a3d2b65a.html#axzz3vjdlEedV

 

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  • 3 weeks later...

J'ai bien aimé l'article dans le sens où il souligne le discours de faîte ce que je dis et pas ce que je fais de l'UE. La politique du pouvoir polonais n'est pas des plus libérales mais le tu quoque est justifié.

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