Aller au contenu

Trop-plein de dépenses publiques


Arturus

Messages recommandés

  • 3 weeks later...

 

 

L’ancienne municipalité communiste de Bobigny est mise en cause par le rapport des magistrats de la cour régionale des comptes rendu public ce jeudi. Les juges se sont penchés sur le fonctionnement de la Semeco, une société d’économie mixte d’exploitation d’équipements collectifs.

 

La structure est chargée de gérer les dalles (35 000 m2) en centre-ville, les espaces verts (50 000 m2) et les parkings (4 400 places) des quartiers de Chemin-Vert, Hector-Berlioz et des îlots Karl-Marx et Paul-Eluard. Ainsi qu’une partie du chauffage urbain. Et les conclusions des magistrats sont sévères : «De l’examen de cette société sur la période 2009-2013, il en ressort que son fonctionnement est défaillant dans l’intégralité des champs de gestion examinés. En raison de leur nature et de leur ampleur, ces graves insuffisances ne peuvent être assimilées à de simples erreurs matérielles ni résulter de simples négligences.»

Un chauffage trop cher. Depuis 1999, ce service repose sur une double délégation. Le Semeco s’occupe de la cogénération (NDLR : production simultanée d’éléctricité et de chaleur) et Idex Energie gère la chaufferie classique et la distribution. Selon les magistrats, cette double délégation participe à elle seule à l’augmentation des prix. Résultats : en 2012, un tiers des habitants de la ville payaient entre 18 et 23% plus cher leur chauffage que la moyenne nationale. Suite à une renégociation fin 2014, l’écart de prix se limite maintenant de 12 à 20% au dessus de la moyenne.

Des dépenses de personnel trop lourdes. Dans le prolongement de son rapport sur la Semeco, les magistrats ont aussi regardé la gestion de la commune. Ils ont taclé des charges de fonctionnement très lourdes : 63,5% de dépense de personnes en 2014 contre 57,7% en 2010. Résultat : la commune doit emprunter pour investir. Fin 2014, il fallait 12 ans pour rembourser la dette, un seuil critique.

Le rapport met également en garde la commune sur un régime irrégulier de congés exceptionnels de 6 jours donnés aux agents et appelés «la semaine du maire». Au 31 décembre 2013, cela équivalait à 34 emplois à temps plein ou 900 000 € par an

Catherine Peyge évoque «un héritage du passé qu’il a fallu gérer»

Catherine Peyge, l’ancienne maire PC, reconnait les difficultés. «La Semeco correspond aussi à un héritage du passé qu’il a fallu gérer, c’est pourquoi nous avions commencé à renégocier les prix du chauffage fin 2013», se défend celle qui a quitté la vie politique depuis sa défaite en 2014. «Cette structure a aussi permis d’avoir les prix de parking parmi les moins chers.» Enfin sur les charges de personnels, l’ancienne élue estime que les agents méritent leur avantages. «C’est le prix à payer pour obtenir un service public de qualité», affirme-t-elle

 

Lien vers le commentaire

Le Monde.fr - Perte & profit - Le (timide) retour du soutien à la demande

Pertes & profits - Les Etats gagneraient à relâcher la bride de la dépense publique pour relancer l’économie, estime le Fonds monétaire international.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/25/perte-profit-le-timide-retour-du-soutien-a-la-demande_4871640_3234.html

Le FMI ultra-libéral.

Sinon un des trucs qui m'énerve le plus :

Le problème, l’absence de confiance

J'en peux plus de cette méthode Coué qu'on arrête pas de rabâcher en fRance. Les impôts, le corset réglementaire, c'est rien, ça ne pose pas de problème, non c'est juste psychologique.
Lien vers le commentaire

Le Monde.fr - Perte & profit - Le (timide) retour du soutien à la demande

Pertes & profits - Les Etats gagneraient à relâcher la bride de la dépense publique pour relancer l’économie, estime le Fonds monétaire international.

http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/25/perte-profit-le-timide-retour-du-soutien-a-la-demande_4871640_3234.html

Le FMI ultra-libéral.

Sinon un des trucs qui m'énerve le plus :

J'en peux plus de cette méthode Coué qu'on arrête pas de rabâcher en fRance. Les impôts, le corset réglementaire, c'est rien, ça ne pose pas de problème, non c'est juste psychologique.

 

C'est le nouvel alignement des planètes : OCDE, FMI, etc.. tous ensembles pour plus de relance keynésienne. (voir mon actu pas si ancienne sur une présentation de la chef économiste de l'ocde)

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...

 

Dans une étude récente, deux économistes du Fonds monétaire international présentent des options pour accroître l’efficacité de la dépense publique en France, « afin de soutenir l’effort d’ajustement budgétaire tout en minimisant son impact sur la croissance et en préservant le système social». 

Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas la Cour des comptes qui soulève en ce début d’année le sujet cardinal de l’efficacité de la dépense publique. Dans une étude fouillée, deux économistes du Fonds monétaire international (FMI), Jean-Jacques Hallaert et Maximilien Queyranne, estiment eux aussi qu’il existe « d’importantes marges pour dépenser mieux » en France.

Si la réduction du déficit public est uniquement passée par les hausses d’impôts entre 2011 et 2013, la dépense publique reste aujourd’hui 11 points de PIB au-dessus de la moyenne de l’Union européenne. Avec plus de 1 200 milliards d’euros dépensés l’année dernière (57,5 % du PIB), la France est vice-championne du monde, derrière la Finlande. Pour revenir dans la moyenne européenne, c’est donc plus de 200 milliards d’économies qu’il faudrait mettre en place. Un montant colossal qui nécessite d’opérer de vrais choix dans les champs d’intervention de l’État.

Or, depuis deux ans, « les efforts ont porté sur des mesures visant à contenir la croissance des dépenses, plutôt qu’à dégager des gisements d’économie en réformant certains dispositifs coûteux et peu efficaces », affirment les deux experts. C’est la fameuse politique du « rabot » qui « dans un environnement de faible inflation et de croissance atone […] n’a pas permis la réduction budgétaire souhaitée ».

Quatre gisements d’économies. Quatre secteurs pourraient atteindre des résultats similaires avec un coût budgétaire moindre, tout en en minimisant l’impact social et économique et en préservant le système social français : la masse salariale de l’État, la protection sociale, la santé et l’éducation.

La masse salariale des fonctionnaires - environ 270 milliards d’euros - représente aujourd’hui près du quart de la dépense publique. « Aucune consolidation ne pourra être atteinte sans contrôle de la masse salariale, notamment au niveau local », affirment les experts. Selon l’Insee, les effectifs des collectivités locales ont progressé de 1,5 % en 2014 et la masse salariale de 4 % (les chiffres 2015 seront connus dans les prochaines semaines). Le gel du point de l’indice auquel sont soumis les fonctionnaires depuis six ans ne semble pas la bonne méthode pour limiter cette inflation. « C’est sur l’emploi plus que sur la compression des salaires que devraient porter les efforts, comme y sont arrivés d’autres grands pays européens », écrivent les deux auteurs.

La France est également le pays européen le plus généreux en termes de protection sociale. Ses dépenses excèdent de 8 points de PIB (plus de 160 milliards d’euros) la moyenne européenne. Le rapport du FMI cible notamment les systèmes d’indemnisation chômage et de retraite. « Si le système social français lutte efficacement contre la pauvreté des personnes âgées, il ne parvient pas à endiguer la montée de la pauvreté des enfants et des jeunes, notamment dans les zones urbaines sensibles », est-il écrit.

Par ailleurs, « le pouvoir redistributif des prestations sociales – et donc leur efficacité sociale — est plus faible que dans d’autres pays européens. » Selon le FMI, la France pourrait, avec une plus grande mise sous condition de ressources et une réorientation des aides sociales vers les nouvelles formes de pauvreté diminuer la facture sociale de 3,5 points de PIB (plus de 70 milliards d’euros) tout en gardant le même niveau de réduction des inégalités.

Pour la santé, c’est pareil. Celle des Français est excellente, mais d’autres pays européens font aussi bien en dépensant moins. Le FMI suggère plusieurs pistes d’amélioration, « notamment une meilleure prévention, le développement de l’usage des génériques et la rationalisation des services hospitaliers ».

Inégalités croissantes. Enfin, malgré un niveau élevé de dépense dans l’éducation, la France ne cesse de reculer dans le classement PISA de l’OCDE. Là aussi, les inégalités se creusent. La trentaine de milliards d’euros dépensés chaque année dans la formation professionnelle est par ailleurs trop peu ciblée vers les moins qualifiés et les chômeurs. « Une réforme organisationnelle, notamment au niveau du secondaire, devrait permettre d’améliorer la qualité de l’éducation et le fort déterminisme social. La formation professionnelle devrait être réorientée vers les publics à risque et être profondément réorganisée pour en réduire les coûts », avancent les deux économistes.

Autant de pistes pour nourrir le débat qui ne manquera de marquer la campagne de 2017, et dépasser la logique qui veut que plus de dépenses entraînent forcément plus de croissance. Car comme se plaît à répéter le premier président de la Cour des comptes Didier Migaud : « Si tel était le cas, nous serions les champions du monde de la croissance ».

 

Lien vers le commentaire

Je m'autoquote, ça fait toujours du bien (Ici c'est pour Clodong, de Saint-Maur, mais ça doit être pareil dans l'immense majorité des cas) :

Le gars c'est un Sup de Co' Jouy-en-Josas et on va nous faire croire qu'il ne savait pas ce qu'il signait ? Ben voyons...

Lien vers le commentaire

Rien de nouveau, mais le modèle nordique n'est pas trop comparable non plus, ils sont aussi bien plus libéralisés sur les structures économiques et le code du travail. C'est un compromis, là où la France est un tout.

Ceci dit, le ton de l'article est bon. :P

Lien vers le commentaire

585696IMG20160320165918.jpg

 

 

Dans le parc de la mairie, où nous nous baladons, il y a cette magnifique exposition : une bonne demi douzaine de ces choses, bouts de branches peints en blanc et ficelés entre eux.

Je me demande combien "l'artiste" a été payé pour cette daube déprimante

Lien vers le commentaire
  • 2 weeks later...

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...