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Trop-plein de dépenses publiques


Arturus

Messages recommandés

  • 2 weeks later...

Les élus départementaux, avec LR en tête,sont venus pleurnicher auprès de Matignon pour avoir des sous.

Et s'ils n'obtiennent pas satisfaction, ils profèrent des menaces.

 

On arrêtera de financer ce qui n'est pas de notre compétence........

 

CHICHE  ! ! !

 

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/01/19/25002-20160119ARTFIG00085-les-departements-menacent-l-executif-d-une-guerre-totale.php

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Les élus départementaux, avec LR en tête,sont venus pleurnicher auprès de Matignon pour avoir des sous.

Et s'ils n'obtiennent pas satisfaction, ils profèrent des menaces.

 

CHICHE  ! ! !

 

http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/citations/2016/01/19/25002-20160119ARTFIG00085-les-departements-menacent-l-executif-d-une-guerre-totale.php

 

Il ne parle pas de dépenses d'intervention somptuaires ou de prestige (les départements n'en n'ont presque pas). Il parle des contrats de plan États-régions (certains départements participent à leur financement). Ils viennent d'être signés, et certains présidents de région issus des dernières élections prétendent renégocier ces contrats pour obtenir plus de l'État. Bussereau se joint au mouvement.

 

 

Mais vu la part des départements dans ces plans la menace est plus politique que financière...

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Guerre totale, n'importe quoi   :facepalm:

 

Ouais galvauder le vocable de guerre c'est à la mode. Apparemment, pas grand monde n'a conscience que les morts, les bombes, les destructions, ça ne ressemble pas à des jeux politiques sur les privilèges des élus et l'assistanat.

 

  • Yea 1
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Ouais galvauder le vocable de guerre c'est à la mode. Apparemment, pas grand monde n'a conscience que les morts, les bombes, les destructions, ça ne ressemble pas à des jeux politiques sur les privilèges des élus et l'assistanat.

Peut-être que la plupart du monde sait faire la part des choses entre sens propre et sens figuré ?

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Peut-être que la plupart du monde sait faire la part des choses entre sens propre et sens figuré ?

 

Oui, certainement. Pour les attentats, c'était pareil. Tout le monde fait la différence entre un événement horrible mais ponctuel et local et la guerre telle que décrite par le chef de l'état.

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Peut-être que la plupart du monde sait faire la part des choses entre sens propre et sens figuré ?

Attention à employer le sens figuré en permanence, les gens peuvent finir par y croire.

Pour les attentats, au début tout le monde disait que nous étions en guerre, et maintenant j'entends des voix qui disent qu'on est dans une situation étrange où on serait en guerre mais nous vivons au jour le jour dans une société en paix....sans blague, maintenant ils s'en rendent compte mais comme ils avaient assimilé qu'on était en guerre leur cerveau ne traite plus l'info correctement.

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La langue française est « riche » ? Je ne comprend pas, tu veux dire que la langue française a un compte en banque bien rempli ? Que la langue française a beaucoup de possessions matérielles ?

Ou alors peut-être que la richesse d’une langue provient entre autre de notre capacité à créer et comprendre des métaphores ?

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Ou alors peut-être que la richesse d’une langue provient entre autre de notre capacité à créer et comprendre des métaphores ?

Tu surestimes la capacité des gens à comprendre ces métaphores.

Et quand Valls et les médias clament que nous sommes en guerre depuis les attentats il n'y a aucune métaphore.

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Tu surestimes la capacité des gens à comprendre ces métaphores.

Rien que ce matin, j’ai entendu dans mon bureau « si tu m’assignes ce ticket, c’est la guerre ».

Bizarrement, personne n’a compris que celui qui a dit ça allait se ramener avec un AK-47 le lendemain. J’en déduis que oui, les gens sont tout à fait capables de comprendre ces métaphores.

Et quand Valls et les médias clament que nous sommes en guerre depuis les attentats il n'y a aucune métaphore.

Parce qu’ils le disent au sens propre ? De fait les bombes qu’on balance en Syrie et en Irak ne sont pas métaphoriques.

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On est d’accord : ils disent au sens propre qu’on est en guerre contre l’EI, les gens le comprennent au sens propre. Quand les départements menacent l’exécutif de « guerre totale » sur une question de finance, c’est une métaphore que tout le monde comprend. Je vois aucune raison de monter sur ses grands chevaux dans un cas comme dans l’autre.

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On est d’accord : ils disent au sens propre qu’on est en guerre contre l’EI, les gens le comprennent au sens propre. Quand les départements menacent l’exécutif de « guerre totale » sur une question de finance, c’est une métaphore que tout le monde comprend. Je vois aucune raison de monter sur ses grands chevaux dans un cas comme dans l’autre.

On souligne juste l'usage en permanence du vocabulaire guerrier par les élites politiques. Que ce soit au sens propre ou figuré cela induit l'idée que l'Etat régalien doit se rendre indispensable. Et puis c'est juste nul, dire "faire la guerre au chômage" c'est pompeux, dire "la France est en guerre depuis le 13 novembre" c'est faux.

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La langue française est « riche » ? Je ne comprend pas, tu veux dire que la langue française a un compte en banque bien rempli ? Que la langue française a beaucoup de possessions matérielles ?

:icon_rolleyes:

 

Rien que ce matin, j’ai entendu dans mon bureau « si tu m’assignes ce ticket, c’est la guerre ».

J'en conclus que ton ambiance de travail est bien pourrie: tu dois sans doute travailler en France.

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:icon_rolleyes:

Très exactement ma réaction devant « Guerre totale, n’importe quoi ». Les deux sont des analogies comprises par tous, et s’en offusquer ou faire mine de ne pas comprendre est ridicule.

 

J'en conclus que ton ambiance de travail est bien pourrie: tu dois sans doute travailler en France.

Tu conclus mal, mais ce n’est pas la question :)

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:icon_rolleyes:

 

J'en conclus que ton ambiance de travail est bien pourrie: tu dois sans doute travailler en France.

 

Je me rappelle de mon ancien chef qui m'avait dit que si refusais son offre, ça sera un casus belli. Et oui je travailles en France aussi .

On doit bien aimer la guerre en France. Ou les métaphores... 

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La langue française est « riche » ? Je ne comprend pas, tu veux dire que la langue française a un compte en banque bien rempli ? Que la langue française a beaucoup de possessions matérielles ?

Ou alors peut-être que la richesse d’une langue provient entre autre de notre capacité à créer et comprendre des métaphores ?

Définissons :

 

Guerre totale : "1.   Qualifie un conflit armé qui mobilise toutes les ressources disponibles de l'État, sa population autant que l'économie, la politique et la justice."

 

Riche :

  1. Qui a beaucoup de fortune, qui possède de grands biens, de grandes richesses.
    • […], j’ai bien cru que c’était une de ces femmes comme on en voit beaucoup, qui prennent un mari pour avoir une contenance, qui le choisissent riche pour se donner du bon temps, et bête pour le duper sans danger.  (Casimir Colomb,Mademoiselle Renée, dans La Revue des deux mondes, t.88, 1870, p.154)
    • La société capitaliste est tellement riche, et l’avenir lui apparaît sous des couleurs si optimistes qu’elle supporte des charges effroyables sans trop se plaindre: […].  (Georges SorelRéflexions sur la violence Chap.I, Lutte de classe et violence, 1908)
    • […] ; le gros Léon, qui avait épousé une femme riche, ne faisait rien, ses trois mille francs de rente lui permettant l’oisiveté.  (Louis PergaudUn renseignement précis, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • On parla de brigands; les plus poltrons coururent s’enfermer et les plus riches s’empressèrent d’aller vérifier la cachette de leur argent.  (Out-el-Kouloub,Zariffa, dans "Trois contes de l’Amour et de la Mort", 1940)
    • Ma femme aurait désiré être riche, et voilà que j’étais pauvre, avec mes petits appointements de deux mille francs.  (Octave MirbeauLa tête coupée,)
    • C’est un homme qui est devenu riche en très peu de temps.
    • (Proverbial) Est assez riche qui ne doit rien.
    • Cet homme a fait un riche mariage, Il a épousé une femme fort riche.
    • C’est un riche parti se dit d’un Jeune homme et plus ordinairement d’une Jeune fille très riche qui est à marier.
  2. (Figuré) Pourvu.
    • Riche en mérite, de vertus, en calories.
    • Elle n’est pas riche en biens, mais elle est riche en beauté et en vertus.
    • (Familier) Il est riche en ridicules se dit d’un homme qui prête beaucoup à la raillerie.
  3. Abondant ; fertile.
    • Si les engrais verts donnent de fort bons résultats dans les sols infertiles et épuisés, à plus forte raison sont-ils avantageux dans les sols fertiles et riches. (Charles-Victor GarolaEngrais : Le matières fertilisantes, Paris : J.-B. Baillière & fils, 7e éd., 1925, p.184)
    • Un pays couvert de riches moissons.
    • Ces mines sont fort riches.
    • C’est un pays riche en blés, en vins, en sel, etc.
    • De riches prairies.
    • Une belle et riche contrée. On dit dans un sens analogue :
    • Une bibliothèque riche en manuscrits.
    • Un musée riche en primitifs.
    • Un minerai riche en argent, en cuivre, Qui contient beaucoup d’argent, de cuivre.
  4. Qui est de grand prixmagnifique.
    • Des meubles riches.
    • Des étoffes fort riches.
    • Une riche broderie.
    • Un riche présent.
  5. Accompagné d’ornements précieux par la matière ou par le travail.
    • Ces rinceaux, ces arabesques sont riches.
  6. (Figuré) Fécond en idées, en images.
    • Sujet, matière riche.
    • Une langue riche, une langue abondante en mots et en tours.
  7. (Peinture) Chaud et varié.
    • Une palette riche.
  8. (Musique) Musicalement puissant et varié, utilisant les diverses combinaisons d’accords, des diverses combinaisons instrumentales.
    • Riche harmonie, riche orchestration.
  9. (Poésie) Dont au moins les trois derniers phonèmes constituent la rime.

Arrêtons de galvauder les mots. Sinon après on ne peut plus taxer Sanders de xénophobe sans se voir rétorquer qu'il n'est pas raciste. J'me comprends.

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Bé je n'ai jamais eu l'expérience du trouffion non plus.

Les experts reconnus ne vivent pas dans le rapport de force.

Et je n'ai pas bossé qu'avec des français. (qui sont plus fiables que les perfidalbionnais de ce que j'ai pu constater)

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Bon j'ai du passer par une quinzaine de boîtes, j'ai vu des situations conflictuelles allant jusqu'à la guerre de tranché mais pas ce que vous décrivez.

Des mecs qui sont à fond pour toutes demandes j'en ai vu partout. Vraiment partout. Des connards pas partout.

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