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Moyen-Orient


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Si tu lis : Conseil des droits de l'homme de l'ONU. Et si tu réfléchis : pour violation des droits de l'homme.

 

à la base, quand on a créé le Conseil des DH de l'ONU en 2006, on espérait pallier les défauts de la Commission des DH (1946). La Commission avait été créée pour rapporter sur les violations des DH dans des Etats particuliers. Mais comme déjà à l'époque (et plus encore maintenant) il y avait plus de dictatures que d'Etats démocratiques, ces Etats ont maneuvré pour devenir membre de la Commission, afin de se soustraire aux critiques en poussant de l'intérieur pour ne pas se faire enquêter. Comme le principe de l'ONU est qu'il y a égalité stricte entre les Etats, même entre les USA et le Luxembourg, dès lors qu'un nombre assez importants d'Etats partagent des valeurs communes, même évidemment contraires aux DH, ils peuvent espérer avoir voix au chapitre dans la fixation de l'ordre du jour.  C'est devenu pire après la décolonisation et la multiplication des Etats en résultat. La foultitude d'Etats musulmans par exemple leur a donné le poid nécessaire pour pousser à émettre des rapports contre la "diffamation de la réligion", pour ne pas dire appeler à interdire le blasphème. Depuis bien avant l'affaire des caricatures de CH d'ailleurs. Où encore, l'amabassadeur américain se barrant en pleine séance après la nomination à la Commission du Soudan... La Commission avait même légitimé la lutte armée contre Israël.

 

Le Conseil a été un échec complet. L'organe s'est encore plus politisé que la Commission, à tel point que le gouvernement Bush a "boycotté" le CDH en cherchant pas à en faire partie, et qu'Annan et Ki-moon ont publiquement regretté cette politisation.

 

 

En fait, dans sa configuration actuelle, le CDH est une tribune à disposition des Etats asiatiques et africains, principalement musulmans, contre Israël et l'Occident, arbitrée éventuellement par ces grands démocrates et amis de l'Europe et des USA que sont la Chine et la Rissue. Par exemple, Israël est probablement LE sujet du CDH, pratiquement à l'ordre du jour permanent depuis 2006, sans commune mesure avec l'importance de la violation réelle de DH qui y a lieu, alors que des sujets tels que le Bengladesh ou la Chine sont moins abordés. En fait la question du Tibet ou de la Corée du Nord n'a jamais été abordée. En 2008, le Pakistan et l'Egypte ont pu pousser à un amendement de la mission du rapporteur spécial à la liberté d'expression pour rapporter les abus de liberté d'expression dans la critique des religions (ie les caricatures contre l'Islam etc.), qui s'apparenterait à la discrimination raciale...

 

Les sièges sont répartis par collèges, élus par les Etats membres de ce collège, même ceux qui n'adhèrent pas à des traités tels que la DUDH etc. L'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord représentent 7 sièges (et 6 sièges de l'Europe de l'Est, où éventuellement des Etats similaires aux Etats occidentaux peuvent se faire élire). L'Asie et l'Afrique représentent chacun 13 sièges. Comme il y a dans ces deux collèges beaucoup d'Etats musulmans, il leur est facile de faire prévaloir leurs sujets (ce qui explique qu'Israël soit la cible quasi-exclusive du CDH). Quand ils ne peuvent pas atteindre la masse critique, c'est généralement la Russie ou la Chine qui va leur permettre de faire passer leurs idées. C'est grâce à ça que l'Arabie Saoudite a pu en prendre la tête (ils ont été de tous les mandats précédents de toutes façons, ou presque). Même si c'est le premier pays président à violer aussi ouvertement les DH sur son territoire (avant il y a eu le Gabon, le Nigéria... pas supers, mais au moins plus discrets, et qui pouvaient à l'extrême-rigueur se "justifier" par les troubles internes/le terrorisme).

Les Etats occidentaux en sont à s'arranger hors élections pour se répartir les sièges pour ne pas affiblir encore plus leur position...

 

En gros personne dans les pays démocratiques et parmi les ONG ne prend ce machin au sérieux, malheureusement ses rapports continuent de paraitre, avec parfois un peu de retentissement dans la société civile des pays occidentaux (surtout chez les gens opposés à Israël), qui y voient "ONU" et "Conseil des droits des l'Homme" et pensent qu'il s'agit d'un truc sérieux.

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Bah l'ONU, c'est le bordel.

Le Zimbabwe a déjà été désigné pour diriger la commission développement durable (en 2007/2008 il me semble). Avec les politiques agricoles révolutionnaires mises en place dans ce pays, on restait dans l'Epic Fail.

 

 

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Syrie : Bachar el-Assad appelle à l'"aide militaire" de la Russie Le chef de l'administration présidentielle l'a annoncé juste après le feu vert du Sénat russe pour des frappes aériennes en soutien au régime syrien.

"Le président syrien s'est adressé au gouvernement de notre pays pour lui demander de lui fournir une aide militaire", a-t-il déclaré aux journalistes, refusant de préciser quel type d'équipements seraient utilisés, mais rappelant que le dispositif militaire ne concernait que des frappes aériennes, excluant ainsi – tout du moins pour l'heure – l'engagement de troupes au sol.

"Nous parlons bien de la Syrie, mais il ne s'agit pas de réaliser un quelconque objectif géopolitique ou d'assouvir une quelconque ambition, comme nous en accusent régulièrement nos partenaires occidentaux. Il s'agit des intérêts nationaux de la Russie", a souligné M. Ivanov. Moscou agira conformément "aux normes du droit international", a-t-il ajouté.

Le feu vert du Sénat pour des frappes russes, en soutien à l'armée de Bachar el-Assad pour lutter contre le groupe terroriste État islamique, est intervenu à quelque heures d'une réunion au Conseil de sécurité sur la lutte contre la "menace terroriste".

Une initiative temporaire

Le Kremlin avait annoncé plus tôt avoir demandé l'autorisation du Conseil de la fédération, la chambre haute du Parlement, à recourir à un "contingent des forces armées russes" en dehors du territoire national. Cette demande est nécessaire pour que Vladimir Poutine, en tant que chef des armées, se lance dans une intervention militaire.

Le Sénat avait autorisé le président russe à recourir à la force la dernière fois en mars 2014, avant l'envoi de troupes d'élite de l'armée russe pour l'annexion éclair de la péninsule ukrainienne de Crimée.

"Tous nos partenaires et alliés seront informés aujourd'hui de cette décision, et les ministères de la Défense vont probablement recevoir des informations spécifiques", a souligné le chef de l'administration présidentielle.

Selon M. Ivanov, cette initiative est temporaire et s'inscrit dans le cadre du droit international puisque le président syrien a officiellement demandé l'aide de la Russie dans le combat contre les djihadistes de l'EI.

Une présence russe renforcée

M. Poutine avait appelé lundi lors de son premier discours depuis dix ans à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies à la formation d'une "large coalition antiterroriste" contre le groupe État islamique, incluant Damas et Téhéran.

L'accélération de l'engagement russe intervient alors que le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov doit présider plus tard dans la journée une session du Conseil de sécurité de l'ONU sur la lutte "contre la menace terroriste", en premier lieu celle de l'EI en Irak et en Syrie.

La Russie doit proposer un projet de résolution allant dans ce sens. Washington a accusé au cours des dernières semaines Moscou d'avoir solidement renforcé sa présence militaire dans l'ouest de la Syrie, bastion du régime, et d'avoir augmenté ses livraisons d'armes aux forces gouvernementales syriennes.

http://www.lepoint.fr/monde/syrie-bachar-el-assad-appelle-a-l-aide-militaire-de-la-russie-30-09-2015-1969436_24.php

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Washington (CNN)[breaking news update, 7:53 a.m.]

Russia has conducted its first airstrike in Syria, near the city of Homs, a senior U.S. official told CNN Wednesday . The Russians told the United States that they should not fly U.S. warplanes in Syria, but gave no geographical information about where they planned to strike. The senior official said U.S. missions are continuing as normal.

 

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Le droit international, c'te farce.

Bon mais tant mieux la Russie signe son arrêt de mort

 

Signer son arrêt de mort c'est plutôt en envoyant des troupes au sol d'après ce que je peux lire. Tu remarqueras qu'aucun pays (USA, France, Russie, ect..) ne veut aller au sol.

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Signer son arrêt de mort c'est plutôt en envoyant des troupes au sol d'après ce que je peux lire. Tu remarqueras qu'aucun pays (USA, France, Russie, ect..) ne veut aller au sol.

Oui bon les russes nous avaient affirmé aussi qu'ils n'interviendraient pas au Donbass donc bon. Et puis je doute de l'efficacité de simples frappes aériennes sans intervention au sol, et en même temps toute intervention au sol va amener un désastre aussi donc bon.
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Oui bon les russes nous avaient affirmé aussi qu'ils n'interviendraient pas au Donbass donc bon. Et puis je doute de l'efficacité de simples frappes aériennes sans intervention au sol, et en même temps toute intervention au sol va amener un désastre aussi donc bon.

 

Le Donbass c'était face à une armée traditionnelle. Là ce n'est pas du tout le même type de conflit.

 

 

Arnaud Danjean : «Sur la Syrie, les fiers-à-bras ont la mémoire courte»
Le député européen Les Républicains critique les appels à une opération terrestre en Syrie

En Syrie, faut-il une opération terrestre comme le réclament plusieurs responsables de l’opposition?

Aller au sol, pour quoi faire? En Syrie, il n’y pas de lignes de front, il suffit de voir la complexité de la situation autour d’Alep ou de Damas. Avant d’intervenir au sol, il faudrait d’abord une coalition et une «exit strategy» - une stratégie de sortie de la guerre. Or, il n’y en a pas. Chez tous les acteurs régionaux, on constate à la fois ambiguïtés, double-jeux et intérêts contradictoires. Les Américains n’iront évidemment pas au sol, à l’approche des élections et avec le souvenir douloureux de l’Irak et de l’Afghanistan. Aujourd’hui, seul l’Iran est effectivement militairement engagé au sol, surtout en Irak, mais avec des motivations très spécifiques, pas forcément compatibles avec une solution politique «occidentale», tant à Bagdad qu'à Damas. La Turquie a malheureusement mais assez logiquement désigné les Kurdes comme ennemis prioritaires. Les Russes aident le régime syrien, affirment haut et fort des principes anti-Daech mais n'ont jusqu’alors jamais participé effectivement à des coalitions internationales offensives. Les monarchies sunnites du Golfe, qui font un effort minimal, ont leurs propres motivations vis-à-vis des régimes syrien et irakien. Et elles sont plus intéressées pour intervenir au Yémen, contre des milices chiites soutenues par l’Iran, qu’en Syrie ou en Irak. Bref, nous serions seuls !

Qu’en est-il du point de vue des opérations militaires ?

Le président de la République a annoncé lundi une petite inflexion, qui est une conversion au réalisme. Nous ne sommes plus tout à fait dans le ni-ni (ni Bachar, ni Daech) et il y a un début de priorisation contre Daech. Mais de là à vouloir pacifier la Syrie ! Certains rêvent de faire un coup, en imaginant une Blitzkrieg [guerre éclair] comme l’armée française l’a faite au Mali en 2013. Une intervention contre Daech, ce ne serait pas le remake de la conquête du massif des Ifoghas, mais celui de la bataille de Falloujah en 2004. Contre le même ennemi qu’aujourd’hui – c’était l’Armée islamique de Zarkaoui, le terreau de l’Etat islamique – les Américains ont engagés 15000 marines dans une bataille de trois mois. Ils ont perdu une centaine d’hommes, détruit la ville, tué entre 3000 et 4000 combattants ennemis et sans doute 2000 à 3000 civils. Et ils ont rapidement reperdu le contrôle de la ville, qui est aujourd’hui entre les mains de Daech. Une victoire à la Pyrrhus ! Aujourd’hui, il faudrait prendre des villes comme Raqqa, Mossoul ou Falloujah, puis les tenir avant de transmettre le pouvoir à d’autres. Mais à qui ?

On parle d’éradiquer Daech. Qu’en pensez-vous ?

Notre grille de lecture est à front renversé. On part du terrorisme chez nous pour aller le combattre là-bas. Mais ce à quoi nous faisons face, c’est à un extrémisme sunnite combattant. Peut-on l’éradiquer ? On peut décapiter Daech, lui infliger des pertes importantes, le contenir, le dégrader, mais le fond sunnite en ébullition persistera, faute de solutions politiques. Les fiers-à-bras ont la mémoire courte : le terrain en question n’est pas le Mali, c’est plutôt Mogadiscio ou Kandahar !

Vous êtes sévère avec ces fiers-à-bras…

Il y a, dans ma famille politique, une inflation de la terminologie martiale et virile, sans doute pour plaire à un électorat chauffé à blanc, en quête de fermeté. D’où les expressions d’éradication ou de guerre contre le terrorisme, que l’on retrouve aussi à gauche. C’est une posture et si on nuance, on est accusé de défaitisme. A droite, il y a une contradiction flagrante entre l’affirmation, non dénuée de fondement, selon laquelle l’armée française n’a plus les moyens de ses ambitions et la volonté de lui assigner un engagement militaire hors de proportion. Je me méfie de l’inflation terminologique. Je ne crois pas, par exemple, que nous soyons en guerre sur le territoire national. Cela ne correspond pas à la lutte antiterroriste, qui exige des moyens de police et de renseignement. Je m’interroge enfin sur le degré de résilience de la société française par rapport à la barbarie, au vu de l’émotion suscitée par les attentats de janvier. Or, si on fait une opération terrestre, on aura des pertes, peut-être autant en quelques jours qu’en dix ans en Afghanistan. Et vous imaginez des soldats français prisonniers et brûlés vifs par Daech ?

http://www.lopinion.fr/8-septembre-2015/arnaud-danjean-syrie-fiers-a-bras-ont-memoire-courte-27880

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Le régime d'Assad doit vraiment être à l'agonie pour que la Russie intervienne comme ça.

 

Sûrement car ça bouge rapidement. ISIS a aussi des problèmes de cash.

 

 

ISIS has a cash-flow problem

The ISIS economy is struggling.

A little more than a year after declaring an Islamic caliphate in Iraq and Syria, the extremist group is having a hard time keeping the promises it made to those living in its territory, Newsweek reports.

Experts and caliphate residents told Newsweek there was a widening income gap between ISIS fighters and average civilians, which is breeding more resentment among those under ISIS control.

Some of the cash crunch comes from falling oil prices and airstrikes targeting oil facilities, and sources contend that ISIS spends more on weapons than on fulfilling the needs of the people living under its control.

To make up for its reported drop in revenue, ISIS is said to rely more on taxation, the group's main source of income.

About 8 million people live in ISIS' self-declared caliphate, according to Newsweek.

A brain drain is also hobbling the ISIS economy, however. The extremists have restrictive laws in place about women in the workplace, Newsweek notes. There has also been a "steady departure of professionals" from ISIS territory, according to the magazine. With so many people fleeing, there are fewer people for ISIS to tax.

Daveed Gartenstein-Ross, a counterterrorism analyst at the Foundation for Defense of Democracies, confirmed this to Business Insider last week.

"The people who have highly desirable skill sets like doctors are fleeing," Gartenstein-Ross said. "The oil industry ... is another area where they haven't preserved the level of talent that they need."

Even though ISIS relies on taxation as its main form of revenue, oil brings in a lot of money as well. The group brought in an estimated $100 million in 2014 from selling crude on the black market.

isis%20map.jpgISW/Amanda Macias/Business Insider

The brain drain also hurts ISIS' claims that it provides all the services of a self-sustaining government.

"If people are leaving because of ISIS' inability to provide basic governance, that calls their legitimacy into question," Gartenstein-Ross said.

The cost of local services and everyday items in the northern Iraqi city of Mosul has risen dramatically since ISIS took over, according to Newsweek.

"Before ISIS came, 1 liter of fuel was 30 cents; now it is $2," Sayf Saeed, a dental student who left Mosul for Baghdad in June, told Newsweek. "A container of cooking gas was $5; now it's $25."

ISIS' claims to help the poor also aren't holding up.

"The only relief kitchen is run by locals," Abu Ibrahim al-Raqqawi, an activist from Raqqa, Syria, told Newsweek. "Every day there's a line round the block. They give out one meal a day to the starving."

Residents are also struggling to pay the taxes and financial penalties that ISIS has imposed.

Part of ISIS' revenue loss might stem from the Iraqi government's decision to stop paying the salaries of government employees working in ISIS-controlled areas. ISIS most likely made hundreds of millions of dollars from imposing taxes of up to 50% on the salaries of government employees, according to Newsweek.

 

With people fleeing and the Iraqi government fighting to keep worker salaries out of the hands of ISIS militants, the extremist group looks to have a cash-flow problem.

The nonprofit Rand Corporation estimated that ISIS brought in $1.2 billion in 2014, but nearly half of that was one-time money that came from robbing Iraqi banks.

Paying fighters alone could cost up to $360 million a year, according to Newsweek. This means that as more people flee ISIS territory and taxation revenue dries up, ISIS will have a problem funding its planned expansion.

But that doesn't necessarily mean that the caliphate will collapse anytime soon.

"ISIS is happy to run a state that's a lot like the Taliban's rule of Afghanistan in the 1990s," Ben Bahney, an international policy analyst at Rand, told Newsweek. "This is mostly about implementing its version of the rule of law, which requires bodies and guns much more than bricks and mortar."

http://uk.businessinsider.com/isis-has-a-cash-flow-problem-2015-9?r=US&IR=T

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Le Parlement russe avait donné le feu vert mercredi à Vladimir Poutine pour une action militaire. Les États-Unis jugent que ces premières frappes sont « contre-productives » et ne visaient pas Daech.

La Russie a officiellement commencé sa campagne militaire contre les «terroristes» de Syrie, quelques heures après un vote en ce sens de son Parlement. Mercredi, les avions de Moscou ont frappé leurs premiers objectifs situés dans la région de Homs mais aussi à Hama et à Lattaquié. Les bombes ont été larguées sur des «équipements militaires» et «des stocks d'armes et de munitions» de l'État islamique, ont affirmé dans l'après-midi les autorités russes.

Une entrée en campagne attendue

Si les Russes entrent officiellement en campagne aujourd'hui, en pratique, leurs forces sont présentes depuis plusieurs mois dans le pays, en soutien au régime de Bachar el-Assad. L'officialisation de cette présence russe dans le conflit était latente depuis plusieurs jours. Lundi, devant l'Assemblée générale de l'ONU, le président américain, Barack Obama, avait indiqué que son pays, qui dirige la coalition internationale contre Daech, était prêt «à travailler avec toutes les nations, y compris la Russie et l'Iran». Américains et Russes s'étaient ensuite entretenus de détails pratiques concernant l'action militaire sur le terrain.

Mercredi matin, les sénateurs russes avaient autorisé Valdimir Poutine à utiliser la force aérienne dans le conflit. Cette autorisation ne couvre pas l'envoi de troupes au sol. Pour parer l'opération d'un voile de légitimité, l'administration russe a fait savoir qu'elle avait reçu une demande d'aide officielle du régime syrien.

Incertitude sur les cibles russes

Cependant, les États-Unis semblent avoir été surpris par la rapidité et les objectifs de de ces premières frappes. Ces derniers estiment que les cibles ne se trouvaient pas dans des secteurs tenus par l'État islamique. Un constat partagé par la France. «Les forces russes ont frappé en Syrie et curieusement elles n'ont pas frappé Daech», a dit le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale. De source diplomatique française, on disait auparavant que les groupes d'opposition avaient sans doute été visés. «C'est sans doute sur les groupes d'opposition, ce qui confirme qu'ils sont davantage dans le soutien au régime de Bachar el-Assad que dans la lutte contre Daech», indiquait-on. John Kerry a dénoncé des frappes «contre-productives».

Moscou affiche un soutien sans faille au régime de Bachar el-Assad depuis le début du conflit, contrairement aux Américains, qui souhaitent le départ de celui que Barack Obama qualifie de «tyran». Pour faire bonne figure, Vladimir Poutine a appelé le président syrien, après l'annonce de ces premières frappes, au «compromis» avec l'opposition.

Les réticences américaines ont également été balayé par l'Église russe. «Le combat contre le terrorisme est une guerre sainte et aujourd'hui, notre pays est peut-être celui qui le combat le plus activement», a déclaré son porte-parole. Un soutien total également affiché par le grand mufti de Russie.

 

Les turcs bombardent les kurdes en Syrie, les russes bombardent les rebelles, USA et France bombardent l'EI, Bachar bombarde les rebelles et l'EI. En gros, le pays en prends plein la gueule.

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Parlant de plein la gueule, l'ONU a le don de désintégrer (balkaniser?) la Syrie. http://news.antiwar.com/2015/09/29/un-brokered-deal-may-speed-syrias-disintegration/

http://news.yahoo.com/ruinous-war-syria-regions-may-separate-ways-061616639.html

 

Une personne surnommé MC a posté sur Yahoo News, ce détail.

 

If Syria breaks up into an Assad controlled Alawite region and Druze, Kurd and Sunni areas, a Bosnia type solution will not work. Perhaps a Swiss type confederation might work, but this is not likely if one of the regions is dominated by a dictator like Assad.
The best possible outcome would be for the Alawites to select a replacement for Assad and that replacement would be more acceptable for the other groups.
The other possibility would be a Lebanon type setup where each group would have a number of positions assigned to it and then run a cooperative government. The Lebanese model is untested, since even in Lebanon, it has not been allowed to work due to Syrian and Iranian interference.

 
Entre une balkanisation et une confédération similaire à la Suisse, lequel aurait plus de succès?
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Quelqu'un connait Philippe Fabry?

 

 

 

Il y a un autre objectif de Poutine en Syrie que je n'ai pas (encore) relevé sur mon blog : il veut que la crise dure parce qu'elle crée des vagues de migrants, et que ces vagues de migrants en provenance de pays musulmans favorisent, en réaction, la montée du poutinisme en Europe. 
Se souvenir que Poutine est arrivé au pouvoir en Russie à la suite de (faux) attentats islamistes tchétchènes. Pour lui, c'est une manière normale de s'imposer. En ce moment, il se pourlèche vraisemblablement à l'idée d'un attentat d'ampleur en Europe. 
La stratégie de Vladimir Poutine, c'est d'introduire la guerre civile en Europe. Ne l'oubliez jamais.

 

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C'est le madame Soleil du libéralisme. Il lit dans les astres le passé pour prédire l'avenir géopolitique.

Allons, tu le ferais presque passer pour le Alexandre Adler du pauvre... :)
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Non. Alex Adler a une connaissance extrêmement poussée et détaillée de l'Histoire (mémoire éidétique powaaa), et il ne s'aventure ni à prévoir un truc au delà de quelques années dans le futur (et qui n'arrive jamais), ni à tenter de créer une théorie globale et cohérente de l'Histoire, des temps longs, des cycles qui se répètent et du sens d'ensemble de tout ça.

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Non. Alex Adler a une connaissance extrêmement poussée et détaillée de l'Histoire (mémoire éidétique powaaa), et il ne s'aventure ni à prévoir un truc au delà de quelques années dans le futur (et qui n'arrive jamais), ni à tenter de créer une théorie globale et cohérente de l'Histoire, des temps longs, des cycles qui se répètent et du sens d'ensemble de tout ça.

 

Fallait pas te sentir obligé de répondre sérieusement, hein.

 

Ca me fait penser que j'ai un bouquin de lui. Le peuple monde. La premiere page est tellement inbitable, ca me donne envie de le gifler.

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J'ai aussi ce bouquin, mais je ne l'ai pas encore ouvert. Ça me donne drôlement envie. :mrgreen:

Blague à part, comment tu te retrouves avec un livre sur les Juifs à travers l'Histoire et le monde . :)

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t il ne s'aventure ni à prévoir un truc au delà de quelques années dans le futur (et qui n'arrive jamais), ni à tenter de créer une théorie globale et cohérente de l'Histoire, des temps longs, des cycles qui se répètent et du sens d'ensemble de tout ça.

 

oooh, ce vieux stal l'a fait !

 

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