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Le tirage au sort, une solution vraiment démocratique


cèquoiqècon

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Dèsolè Houdini,

Je persiste à penser que la guerre est faite par des gens qui ne se connaissent pas au profit de certains qui se connaissent parfaitement.

et que lorsque pratique et thèorie se rencontrent, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi.

Citer Spinoza ne protège pas de naïvetè.

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On se demande bien pourquoi. La démocratie est également tout aussi limitée et encadrée dans nos systèmes politiques sans que l'on parle de non démocratie pour autant.

C'est pourtant le b a ba de l'analyse politique depuis Aristote.

Or, il se trouve que le régime démocratique occidental vanté pour son équilibre entre pouvoirs séparés se faisant contrepoids est devenu une parfaite illusion depuis un siècle. En cause : la confiscation du processus par les partis politiques, la disparition du rôle du parlement devenue chambre d'enregistrement de l'exécutif et la professionnalisation du mandat de représentant.

Donc, il est loin d'être vain que d'essayer de voir comment on pourrait établir ou rétablir un meilleur équilibre entre les pouvoirs exécutif et les organes de contrôle de celui-ci. Et là, la méthode stochastique peut apporter un début de solution en permettant d'éviter l'écueil de la professionnalisation d'une caste politique qui fait métier de vivre sur base de promesses faites aux dépens d'une minorité de la population et qui ne joue plus aucun rôle de contrôle et de limitation du gouvernement.

Merci

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1° Non. La loi est parfaitement vue comme juste est respectable si elle respecte le droit.

De la loi découle des droits et non l'inverse. Il me semble que les droits naturels (liberté, propriété, sécurité) sont une conséquence de la Loi naturelle : l'homme est ainsi fait pour être homme. Le droit n'est que l'ensemble des lois.

Or, il se trouve que le régime démocratique occidental vanté pour son équilibre entre pouvoirs séparés se faisant contrepoids est devenu une parfaite illusion depuis un siècle. En cause : la confiscation du processus par les partis politiques, la disparition du rôle du parlement devenue chambre d'enregistrement de l'exécutif et la professionnalisation du mandat de représentant.

Le processus démocratique est un moyen perfectible et je suis d'accord avec toi sur le constat : la séparation de nos pouvoirs est une loufoquerie. Mais je note que la stochocratie est présentée comme la véritable démocratie sur le site le-message.org. La stochocratie m'apparaît donc comme une démocratie sans doute plus directe mais ne me paraît pas être la panacée présentée, ni même être une avancée : la complexité de notre monde n'est pas celui de l'Athènes antique. Contrairement au site je crois que nous avons besoin de compétences. Tout ça me semble plutôt être un leurre.

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De la loi découle des droits et non l'inverse.

Ben non. Le droit précède la loi. On n'a pas attendu le code civil pour reconnaître le droit de propriété ou le droit pénal pour prohiber le meurtre.

Le droit, c'est le meilleur ajustement entre les êtres humains au regard de la Loi naturelle. Les lois doivent être conforme au Droit naturel.

…je note que la stochocratie est présentée comme la véritable démocratie sur le site le-message.org.

Ce n'est pas ma position. Pour ma part, je ne vois le mode stochastique que comme mode particulier de choix des membres composant une composante institutionnelle.

…la complexité de notre monde n'est pas celui de l'Athènes antique. Contrairement au site je crois que nous avons besoin de compétences.

Je ne vois pas en quoi notre monde serait plus complexe que celui de la Grèce antique. Lis ou relis Thucydide ou Polybe et tu comprendras que la politique extérieure ou même intérieure de nos sociétés occidentales, c'est une aimable plaisanterie à côté des cités grecques antiques.

Sinon, oui, il faut des gouvernants compétents, mais l'écrasante majorité de la population peut faire partie d'une assemblée qui devrait contrôler ces gouvernants.

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Le droit, c'est le meilleur ajustement entre les êtres humains au regard de la Loi naturelle.

C'est ce que je dis.

Ce n'est pas ma position. Pour ma part, je ne vois le mode stochastique que comme mode particulier de choix des membres composant une composante institutionnelle.

Oui sur ce point. Une composante (non une norme d'organisation générale) afin de contrôler nos gouvernants et séparer les pouvoirs.

Je ne vois pas en quoi notre monde serait plus complexe que celui de la Grèce antique. Lis ou relis Thucydide ou Polybe et tu comprendras que la politique extérieure ou même intérieure de nos sociétés occidentales, c'est une aimable plaisanterie à côté des cités grecques antiques.

Je n'ai pas lu ces auteurs et je veux bien te croire sur parole. Mais 65 millions de gonze ça me paraît pas être la même échelle.

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Le véritable rôle de la démocratie est de rendre les révolutions moins meurtrières, c'est une fonction noble, mais qu'elle ne peut assurer que si la majorité à le pouvoir et que des contre pouvoirs protègent suffisamment les minorités.

La stochacratie ne garantie pas la première condition et n'améliore pas la deuxième, on peut dire tout ce qu'on veut des politiciens professionnels, de leur corruption, de leur incompétence, on ne peut pas leur enlever qu'ils ont en majorité une conscience profonde de ce rôle civilisateur de la démocratie, l'homme de la rue pris au hasard serait certainement plus courageux, mais la lâcheté politique n'est pas dénuée de raisons valables.

d'accord mais ne suffit'il pas d'un seul chauffard pour vous mettre un bordel monstre!

un peu de surveillance au sein d'un système complètement opaque et, excusez moi, un brin dèmago n'aurait il pas quelque intèret?

Bien sur.

Reste a savoir comment?

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Comme pour le communisme et n'importe quel système politique, la démocratie est ce qu'elle fait, pas ce qu'elle croit devoir être en théorie. Donc oui elle existe et on remarquera même que c'est un phénomène homogène, comme le communisme justement.

Il n'y a pas d'autre monde possible, la vérité de la démocratie est la corruption existante. Note que le même raisonnement est applicable au libéralisme.

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Après les positions de chacun, voilà une première proposition assumèe:

Une composante (non une norme d'organisation générale) afin de contrôler nos gouvernants et séparer les pouvoirs.

il me faut autre chose les gars; je ne suis qu'un petit artisant peintre en batiment qui regarde ce monde partir en vrille et qui n'aimerai pas voir ses enfants dans une troisième et dernière guerre mondiale.

Je suis sur que vous pouvez faire beaucoup plus pour faire avancer vos idèaux.

bonne nuit

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On se demande bien pourquoi. La démocratie est également tout aussi limitée et encadrée dans nos systèmes politiques sans que l'on parle de non démocratie pour autant.

Depuis la faillite des démocraties populaires, ce qu'on appelle démocratie est la démocratie libérale càd la démocratie associée aux principes et institutions du libéralisme politique. Fort logiquement cette démocratie libérale est attaquée, ici par céquoietc, pour les médiatisations qu'elle impose entre le peuple et le pouvoir, en un mot pour son libéralisme.

C'est pourtant le b a ba de l'analyse politique depuis Aristote.

Or, il se trouve que le régime démocratique occidental vanté pour son équilibre entre pouvoirs séparés se faisant contrepoids est devenu une parfaite illusion depuis un siècle. En cause : la confiscation du processus par les partis politiques, la disparition du rôle du parlement devenue chambre d'enregistrement de l'exécutif et la professionnalisation du mandat de représentant.

Donc, il est loin d'être vain que d'essayer de voir comment on pourrait établir ou rétablir un meilleur équilibre entre les pouvoirs exécutif et les organes de contrôle de celui-ci. Et là, la méthode stochastique peut apporter un début de solution en permettant d'éviter l'écueil de la professionnalisation d'une caste politique qui fait métier de vivre sur base de promesses faites aux dépens d'une minorité de la population et qui ne joue plus aucun rôle de contrôle et de limitation du gouvernement.

De Aristote à Montesquieu on recherche la bonne articulation, la bonne formule du gouvernement. Mais au XVIIIe le rationalisme triomphe avec les Lumières et révèle dans sa mise en oeuvre politique ses faiblesses rédhibitoires. Depuis, il me semble que les grands libéraux politiques comme Burke et Aron ne cherchent plus la bonne articulation du pouvoir.

Dèsolè Houdini,

Je persiste à penser que la guerre est faite par des gens qui ne se connaissent pas au profit de certains qui se connaissent parfaitement.

et que lorsque pratique et thèorie se rencontrent, rien ne fonctionne et personne ne sait pourquoi.

Citer Spinoza ne protège pas de naïvetè.

La guerre est faite parce que les hommes imputent leurs problèmes à leur voisin chez qui il se trouve en plus que l'herbe est plus verte. Quand l'homme cherchera le mal dans son coeur avant de l'imaginer chez les autres, la guerre disparaitra, et ça n'arrivera jamais.

Il n'y a pas d'autre monde possible, la vérité de la démocratie est la corruption existante. Note que le même raisonnement est applicable au libéralisme.

Ce n'est même pas une corruption, c'est la normalité. Concernant le libéralisme, il y aurait beaucoup à dire. Le libéralisme sociétal n'est pas l'enfant de la doctrine libérale.

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Houdini,

Décontracte! ,

Je n'ai absolument rien contre la médiatisation entre peuple et pouvoir qu'impose le Libéralisme.

Que les ânes braies, les cigales chantonnent et les vaches regardent passer les trains sont des phénomènes d'un esthétisme d'ordre divin que nul ne veut dénoncer.

Il me semble que les prè requis au dialogue ont mal été posés et je m'en excuse.

Plus rien ne dissocie aujourd'hui la politique de l'économie et c'est bien l'ultra libéralisme financier, la dérégulation monétaire accordée par le politique (sachant, sage et faite sciemment au nom du bien populaire pour certains) qui sont à l'origine du pillage organisé des ressources, de trop nombreuses famines, d'appauvrissement généralisé du fait des détournements du travail vers le capital et de l'inflation (Cf monétarisation de dette, QE, planche à billet etc…)

De ces faits, il ressort que le politique n’a plus d’autre choix que de laisser faire, et il peut bien agiter toutes les bannières libérales, nous courons vers l’anarchie. (Cf l’expérience du canard sans tête qui n’a rien de mèthaphysique) puis vers la guerre civile ou mondiale du fait de la simple finitude des ressources.

Ces prèrequis ètant posès, j’approuve neuneu2k tant l’analyse est juste en… 1789:

« Le véritable rôle de la démocratie est de rendre les révolutions moins meurtrières, c'est une fonction noble, mais qu'elle ne peut assurer que si la majorité a le pouvoir et que des contre pouvoirs protègent suffisamment les minorités. »

Aujourd’hui cette démocratie si imparfaite étend ses frontières et il est évident qu’elle n’en abat aucune. Le nationalisme est la voix la plus forte de l’ensemble des pays riches. Finalement, il y a bien paradoxe entre libéralisme politique (réel ou affiché) et le repli sur soi identitaire ; le protectionnisme économique.

Nous avons donc in fine : une basse-cours (la populastroumpf), un canard sans tête (le marché), un analphabète sans voix qui aimerai si possible ne pas finir comme le dindon et….un fermier (Ca n’est pas péjoratif hein, beaucoup de fermiers sont beaucoup plus compétent que n’importe quel élu dans leurs domaines respectifs ) qui n’a bientôt plus rien d’autre à donner bouffer à ladite poulastroumpf que du papier (une monnaie de singe en l’occurrence).

Pour rappel, la loi fondamentale, unique et inaliénable d’une basse-cour est : celle du plus fort !

Je pense pour ma part (mais peut être est ce de la lâcheté) que le nombre fait la force et que la basse-cour serait avisée de choisir ici et maintenant entre sa survie et celle du canard.

La stochocratie étant un premier plomb tiré dans cette optique.

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Le libéralisme sociétal n'est pas l'enfant de la doctrine libérale.

C'est une position évidemment plaisante, mais qui me semble surprenante, je serais intéressé par ton analyse sur ce point (bon, probablement pas dans ce fil :P)

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De Aristote à Montesquieu on recherche la bonne articulation, la bonne formule du gouvernement. Mais au XVIIIe le rationalisme triomphe avec les Lumières et révèle dans sa mise en oeuvre politique ses faiblesses rédhibitoires. Depuis, il me semble que les grands libéraux politiques comme Burke et Aron ne cherchent plus la bonne articulation du pouvoir.

A partir du moment où tu ne partages pas l'optimisme anarcho-capitaliste, et que tu te dis qu'il faut un minimum d'Etat ne serait-ce que pour assurer tout ou partie des fonctions régaliennes, les questions du régime politique et de la division du pouvoir se posent, comme elles se sont posées pour tous les libéraux, Aron compris.

Burke, c'est un peu différent, ce n'est pas un théoricien, mais un praticien qui un jour s'est découvert une passion contre la révolution française. Cela ne signifie pas en creux qu'il ne définit pas ce qu'est un bon gouvernement, celui sanctionné par les siècles, défenseur des libertés concrètes des anglais, etc.

J'ai beau chercher, je ne vois pas de libéraux qui ne se coltinent pas la question du régime politique, ce qui après tout est assez normal quand on s'aventure dans la jungle ténébreuse de la philosophie politique : Mill et le gouvernement représentatif, Hayek et la démarchie, Buchanan et la démocratie constitutionnelle optimale, même Hoppe et la monarchie ou de Jasay et sa "tyrannie paresseuse".

Maintenant sur démocratie réelle et démocratie idéelle : disons que le seconde catégorie est nécessaire à la première pour juger ne serait-ce que de son existence, comme pour le communisme : il faut forcément bâtir un modèle dans le ciel pour juger (une définition conceptuelle), puisque la réflexion est nécessairement la critique qui apparaît à l'observation de l'écart entre ce qui est et ce qui devrait être.

Pareil pour le communisme : quand Stéphane Courtois propose dans son livre noir de juger le communisme réel, il est obligé dès la préface de faire un travail de définition (donc idéelle). Pour lui, le communisme qui a été, et qui a échoué spectaculairement, c'est le marxisme léninisme. C'est d'ailleurs l'une des raisons de la polémique de 95 : les cocos ont trouvé la définition trop large (genre Gilles Perrault), les droitiers l'ont trouvé trop étroite (genre Pierre Chaunu et Al Besançon). Il en fallait quand même une pour juger.

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Avoir une dizaine de député tirés au sort dans la population fançaise aurait l'énorme avantage de pouvoir faire des comparaisons entre eux et les autres. Et, ainsi, de mieux juger du travail des uns et des autres.

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Avoir une dizaine de député tirés au sort dans la population fançaise aurait l'énorme avantage de pouvoir faire des comparaisons entre eux et les autres. Et, ainsi, de mieux juger du travail des uns et des autres.

Qui compare quoi à quoi ? comment ? Quelle légitimité/autorité/compétence auraient ces députés ? avec quel pouvoir ? sous le contrôle et la sanction de qui ? comment ?

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Comme le dit Lucilio il est d'abord urgent de séparer exécutif et législatif réellement comme cela se passe peu ou prou aux Etats-Unis enfin le pouvoir judiciaire (cour suprême) doit être élu aussi au suffrage universel et non nommé par les politicards.

Un président élu avec son gouvernement comme chef d'Etat, et d'autre part un parlement élu à travers d'autres élections de mi-mandat respecteraient un peu plus la séparation des pouvoirs. Les deux se contrôleraient. Ce parlement devrait être divisé en deux chambres d'aussi grande importance, dans l'une ses membres seraient élus à la proportionnelle avec choix du candidat parmi une liste, ceci afin de représenter le peuple dans son entier et respecter les choix de chacun, dans l'autre les candidats seraient élus dans des circonscriptions et seraient interdits de siéger dans des partis politiques, une assemblée de sages en quelques sortes.

D'autre part on supprimerait le financement public des partis, on aura fait un grand pas pour lutter contre l'ultra-professionalisation de la politique.

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D'accord sur le fond avec Tremendo. Il y a déjà de quoi faire avec les outils que nous avons pour séparer/neutraliser les pouvoirs les uns les autres. Pas besoin d'une nouvelle institution (tirage au sort) qui apporte plus de problèmes qu'elle n'est sensée en résoudre.

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…qui apporte plus de problèmes qu'elle n'est sensée en résoudre.

Quels problèmes ?

Les avantages sont par contre assez clairs : fin de la professionnalisation de la vie politique, disparition du parasitisme des partis, déconnection réelle entre les gouvernants et les personnes chargées de les contrôler.

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Quels problèmes ?

Les avantages sont par contre assez clairs : fin de la professionnalisation de la vie politique, disparition du parasitisme des partis, déconnection réelle entre les gouvernants et les personnes chargées de les contrôler.

Note que l'élection avec libre-choix du nom parmi une liste de parti politique permet déjà de contourner les caciques et les éléphants et permet à des électrons libres de se démarquer. D'autre part, une deuxième chambre avec des candidats élus parmi la société civile avec interdiction d'adhérer à un mouvement politique permet aussi de contourner le monopole des partis.

Enfin, la fin du financement public permet de limiter leurs pouvoirs de nuisance.

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Quels problèmes ?

Ceux que j'ai posé en #44. En particulier qui contrôle et sanctionne les contrôleurs s'ils laissent nos gouvernants faire n'importe quoi ? Comment et pourquoi cette assemblée serait subitement plus éclairées que celle des élus pour mesurer et censurer ce que propose/fait l'exécutif ? Mais aussi la question de la motivation de ces tirés au sort : s'ils ne sont pas rémunérés ou dédommagés comment font ils pour vivre et occuper leurs fonctions où elles se trouvent… ? N'aurons nous que ceux qui n'ont rien d'autre de mieux à faire ? Et plein d'autres questions encore

…fin de la professionnalisation de la vie politique, disparition du parasitisme des partis, déconnection réelle entre les gouvernants et les personnes chargées de les contrôler.

Tu es sûr qu'il n'y a pas d'autre moyen d'arriver au même but ?

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…qui contrôle et sanctionne les contrôleurs s'ils laissent nos gouvernants faire n'importe quoi ? Comment et pourquoi cette assemblée serait subitement plus éclairées que celle des élus pour mesurer et censurer ce que propose/fait l'exécutif ? Mais aussi la question de la motivation de ces tirés au sort : s'ils ne sont pas rémunérés ou dédommagés comment font ils pour vivre et occuper leurs fonctions où elles se trouvent… ? N'aurons nous que ceux qui n'ont rien d'autre de mieux à faire ?

Toutes ces critiques peuvent être adressées aux jurys populaires.

Or, il se trouve que les jurys populaires fonctionnent plus ou moins correctement. Et là, on parle de Tartempion qui ne connaît rien à rien en droit pénal, qui ne devra répondre devant personne de sa décision, qui n'est pas rémunéré et qui a le pouvoir d'envoyer quelqu'un à la mort ou en taule pour perpète.

Alors, non, on ne voit pas pourquoi une assemblée tirée au sort ferait spécialement n'importe quoi. L'historique de la désignation stochastique des magistrats dans la Grèce antique ne révèle rien de particulier sur ce point. Alors non, ces "parlementaires stochastiques" ne seront pas contrôlés ni sanctionnés. Mais ce n'est pas le cas non plus aujourd'hui : les parlementaires ne rendent pas compte devant leurs électeurs, mais bien devant leur parti, c'est-à-dire, une fois sur deux, devant le gouvernement qu'ils sont censés contrôler. Et non, cette assemblée ne sera sans doute pas plus éclairée qu'une assemblée composée de membres, fixes, le petit doigt sur la couture du pantalon et obéissant à leur chef de parti, mais elle sera simplement indépendante du gouvernement. Quant à la non rémunération, ce n'est pas un problème, dès lors que l'on peut parfaitement concevoir des sessions parlementaires extrêmement courte dès lors qu'il ne s'agit que de contrôler ponctuellement l'action gouvernementale et voter une fois par an le budget. Dans le privé, les assemblées générales ne durent pas 10 mois. On peut parfaitement concevoir qu'une session de contrôle parlementaire n'excède pas les quelques jours ou les une ou deux semaines. Donc, les gens choisis aléatoirement, pour manger, auront un vrai job dans la vraie vie.

Tu es sûr qu'il n'y a pas d'autre moyen d'arriver au même but ?

Un autre moyen : zéro rémunération publique pour les mandataires politiques.

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Un autre moyen : zéro rémunération publique pour les mandataires politiques.

On a un très grand risque de voir se développer la corruption, encore bien davantage qu'aujourd'hui.

Toutes ces critiques peuvent être adressées aux jurys populaires.

Or, il se trouve que les jurys populaires fonctionnent plus ou moins correctement. Et là, on parle de Tartempion qui ne connaît rien à rien en droit pénal, qui ne devra répondre devant personne de sa décision, qui n'est pas rémunéré et qui a le pouvoir d'envoyer quelqu'un à la mort ou en taule pour perpète.

Alors, non, on ne voit pas pourquoi une assemblée tirée au sort ferait spécialement n'importe quoi. L'historique de la désignation stochastique des magistrats dans la Grèce antique ne révèle rien de particulier sur ce point. Alors non, ces "parlementaires stochastiques" ne seront pas contrôlés ni sanctionnés. Mais ce n'est pas le cas non plus aujourd'hui : les parlementaires ne rendent pas compte devant leurs électeurs, mais bien devant leur parti, c'est-à-dire, une fois sur deux, devant le gouvernement qu'ils sont censés contrôler. Et non, cette assemblée ne sera sans doute pas plus éclairée qu'une assemblée composée de membres, fixes, le petit doigt sur la couture du pantalon et obéissant à leur chef de parti, mais elle sera simplement indépendante du gouvernement. Quant à la non rémunération, ce n'est pas un problème, dès lors que l'on peut parfaitement concevoir des sessions parlementaires extrêmement courte dès lors qu'il ne s'agit que de contrôler ponctuellement l'action gouvernementale et voter une fois par an le budget. Dans le privé, les assemblées générales ne durent pas 10 mois. On peut parfaitement concevoir qu'une session de contrôle parlementaire n'excède pas les quelques jours ou les une ou deux semaines. Donc, les gens choisis aléatoirement, pour manger, auront un vrai job dans la vraie vie.

Avec la tonne de travail qui tombe sur un président ou ne serait-ce qu'un maire, je ne vois pas comment concrètement ils arriveraient à s'organiser. Et je trouve qu'un élu ayant des responsabilités en parallèle dans le privé il y a conflit d'intérêt.

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On a un très grand risque de voir se développer la corruption, encore bien davantage qu'aujourd'hui.

Je parle des mandataires publics, pas du gouvernement ou de l'administration, où on paie des professionnels de la gestion.

Sinon, vouloir éviter les conflits d'intérêt, c'est du pipo. On ne pourra jamais les supprimer. Ce qu'il faut, au contraire, c'est les multiplier pour qu'ils se fassent contrepoids les uns les autres. Rien à foutre qu'un membre d'une assemblée roule pour une compagnie pétrolière, s'il y en a un autre qui est payé en douce par Greenpeace.

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Je parle des mandataires publics, pas du gouvernement ou de l'administration, où on paie des professionnels de la gestion.

Donc ça engloberait le président ou le premier ministre, les ministres et les députés, pas les fonctionnaires de l'administration?

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C'est une position évidemment plaisante, mais qui me semble surprenante, je serais intéressé par ton analyse sur ce point (bon, probablement pas dans ce fil tongue.gif)

Le "libéralisme" sociétal découle de la perte de l'utilité du lien social, qui pousse à la recherche de l'hédonisme et des plaisirs immédiats. Cette perte d'utilité du lien social découle elle-même d'une part de l'abondance matérielle - càd un bien -, en partie provoqué par le libéralisme économique mais aussi le socialisme productiviste, ainsi que d'autre part des politiques sociales qui substituent l'Etat et ses sous aux relations humaines.

A partir du moment où tu ne partages pas l'optimisme anarcho-capitaliste, et que tu te dis qu'il faut un minimum d'Etat ne serait-ce que pour assurer tout ou partie des fonctions régaliennes, les questions du régime politique et de la division du pouvoir se posent, comme elles se sont posées pour tous les libéraux, Aron compris.

Burke, c'est un peu différent, ce n'est pas un théoricien, mais un praticien qui un jour s'est découvert une passion contre la révolution française. Cela ne signifie pas en creux qu'il ne définit pas ce qu'est un bon gouvernement, celui sanctionné par les siècles, défenseur des libertés concrètes des anglais, etc.

J'ai beau chercher, je ne vois pas de libéraux qui ne se coltinent pas la question du régime politique, ce qui après tout est assez normal quand on s'aventure dans la jungle ténébreuse de la philosophie politique : Mill et le gouvernement représentatif, Hayek et la démarchie, Buchanan et la démocratie constitutionnelle optimale, même Hoppe et la monarchie ou de Jasay et sa "tyrannie paresseuse".

Ce n'est pas àma le bon ordonnancement des institutions politiques qui pourra arrêter le pouvoir, il faut plutôt compter sur les contre-pouvoirs (comme la presse, autant que possible incompétente, ou encore les autres Etats), sur les médiatisations mais aussi le bipartisme.

Je pense qu'aucun ordonnancement constitutionnel ne pourra contraindre une bonne fois pour toute le pouvoir pour la raison que les masses insatisfaites rationalisent leurs malheurs contre le pouvoir en place, de sorte qu'une constitution aussi aboutie qu'elle soit, sera progressivement haïe ou amendée. La rationalisation des masses contre le pouvoir est un phénomène irrésistible qui condamne tout espoir de constitution définitive (et au fond, tant mieux). Le bipartisme, qui canalise les passions sur deux réseaux concurrents (pardon pour la formule), contraint le pouvoir d'une façon largement mésetimée. Pour m'exprimer d'une autre manière, la quête du bon équilibre constitutionnel suppose que le problème primordial est la tendance à la concentration du pouvoir quand il s'agit plutôt de contenir les passions et leur violence.

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Tous les moyens pour limiter l'arbitraire sont bons, qu'ils soient institutionnels, culturels ou sociétaux, il ne faut donc pas se limiter aux institutions, mais il ne faut pas non plus les oublier ou les sous-estimer. Quand Tocqueville parle de régime, il désigne à la fois les lois politiques et les lois civiles, de l'organisation de l'Etat et les moeurs, tout comme le faisait avant lui Rousseau, et encore avant eux Platon et Aristote.

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Ce qui sert d'exécutif.

D'ailleurs, dans les faits, c'est déjà ce qui se passe dans nos démocraties parlementaires complètement parasitées par la particratie : le parlement n'est plus qu'une chambre d'enregistrement et les lois sont faites par le gouvernement. Ce qui fait qu'il n'existe aucune division des pouvoirs entre exécutif et législatif, car le système est complétement détourné parasité qu'il est par la particratie.

En France, il faut distinguer projet de loi (déposé par l'exécutif sur le bureau d'une des deux chambres) et proposition de loi (déposée par l'Assemblée). 90% des lois pondues chaque année sont issus de projets de loi.

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A houdini

Pourtant nous sommes passè de la barabrie aux lumières.

L'instruction et l'information des masses rèactionnaires y est peut etre pour quelque chose?

Par ailleurs j'aimerai comprendre pourquoi une forme de stochocratie n'est plus proposèe dans aucune dèmocratie.

Comment voulez vous que quand son gamin arrive au monde avec une dette de 27000 € sur les èpaules, la populasse n'ai pas le sentiment de s'être fait un peu baiser.

vous allez me dire que c'est bien normal et qui faut de tout pour faire un monde, mais je pense qu'il vaut mieux aller au bordel de son plein grè plutot que de se faire violer.

Autrement dit… cette forme de participation serait un plus qui permettrait simplement de ne pas avoir a se poser la question a qui profite le crime.

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