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Ces petites phrases qui vous ont fait plaisir…


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Dans la semaine juridique du 3 novembre 2015, j'ai lu ceci de la part du professeur Morvan sur le rapport relatif à la "solidarité et la protection sociale collective complémentaire".

 

 

C'est une passion française, une sorte de veau d'or auquel des partenaires sociaux et de hauts fonctionnaires vouent un culte indéfectible : la solidarité dans la protection sociale complémentaire. On célèbre d'autant mieux ses vertus que le concept demeure approximatif et indéfini, utopique plus que juridique.
Malléable à souhait, le concept de solidarité accueille toutes les opinions et incantations de ses zélateurs. Il confirme les craintes les plus hypothétiques : la solidarité a cet avantage d'être toujours en péril et d'alerter les esprits inquiets. En outre, à l'image des Saintes écritures, la solidarité puise en elle-même sa propre justification : elle n'a pas besoin d'être soutenue par un argumentaire ou une démonstration des vérités alléguées. Invoquer son nom suffit aux croyants.
Des postulats suffisent à étayer le discours, fatelement manichéen : la "solidarité" a pour ennemie la "concurrence" dont les suppôts sont les sociétés d'assurance ; elle est soeur de la vertueuse "mutualisation" professionnelle ou interprofessionnelle dont le renforcement, par des clauses de désignation, de codésignation ou la création d'un fonds interprofessionnel est un devoir politique.
Le rapport Libault ne peut échapper à cette rhétorique, nourrie de postulats et d'hypothèques, que lui dictait de toute manière la lettre de mission du ministre des Affaires sociales.

 

Le gars est en forme.

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La Russie va-t-elle devenir une terre d‘émigration pour les juifs d’Europe ? C’est en tout cas la suggestion du président russe Vladimir Poutine.

Point de départ : le constat d’une augmentation des actes antisémites ou du moins d’un sentiment antisémite dans plusieurs pays d’Europe occidentale.

Le président du Congrès juif européen, Moshe Kantor, l’a évoqué ce mardi avec le président russe lors d’une visite à Moscou.

“Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les juifs en Europe n’ont pas connu de pire situation qu’aujourd’hui. Les juifs ressentent de la peur et leur exode d’Europe est une réalité. Il y a aujourd’hui plus de juifs qui veulent quitter la France qui est pourtant un pays considéré comme sûr, qu’il y en a qui veulent quitter l’Ukraine.“ Moshe Kantor, président du Congrès juif européen

 

Le chef du Kremlin lui a aussitôt répondu :

“Qu’ils viennent ici. A l‘époque soviétique, ils émigraient. Maintenant, ils n’ont qu‘à revenir !“ Vladmir Poutine, président russe

 

L'idôle des soraliens et autres fachos qui appelle au retour des juifs en Russie, c'est poilant.

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  • 3 weeks later...

Tiens à ce propos, une question que je me suis posée plusieurs fois fugacement, mais n'étant pas grand spécialiste de Bastiat je n'ai pas de réponse précise :

 

L'idée de distinguer "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" et faire l'analyse de "ce qu'on ne voit pas", est-ce que ce n'est pas un peu borderline positiviste-logiquement parlant? Cela ressemble un peu à un aveu d'irréfutabilité de la théorie invoquée dans l'analyse, non? D'ailleurs, les analyses de Bastiat prêtent d'autant plus le flanc à cette critique qu'elles sont presque toujours présentées de manière contrefactuelle. Reposent-elles exclusivement sur des hypothèses de rationalité des agents (si on n'avait alloué les ressources à une tâche de force, elles auraient été utilisées de manière plus satisfaisantes pour les agents)? Si c'est le cas, il prête complètement le flanc à une critique à la Popper. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des contre-arguments ; notamment, l'objection de HHH à l'application de critères positivistes-logiques à la méthode de la science économique s'appliquerait peut-être aussi ici, mais je ne connais pas assez Bastiat pour l'affirmer. Je vous laisse donc répondre d'abord.

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La réponse est simple : Il ne s'agit pas vraiment d'une théorie scientifique, mais d'un simple raisonnement logique, assez élémentaire qui plus est. Nul besoin de postuler la rationalité des acteurs pour dire que de l'argent qui est dépensé quelque part ne peut pas être dépensé ailleurs. Même pas besoin de le vérifier par l'expérience, il faudrait violer la logique pour affirmer le contraire. On pourrait même dire que c'est tellement sous nos yeux que l'expérience on la fait en permanence.

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Oui, c'est ce que je pensais (ce que j'appelais l'objection à la Hoppe). Est-ce que Bastiat a écrit quoi que ce soit au sujet de sa méthode qui mette en lumière cette position rationaliste? Bon il est contemporain de l'apparition du positivisme mais je ne suis pas sûr que le débat se soit posé si vite en sciences en général, et mon intuition est qu'il suivait plutôt là une manière commune et non théorisée de faire de l'économie.

 

edit :

Même pas besoin de le vérifier par l'expérience, il faudrait violer la logique pour affirmer le contraire. A la limite on peut dire que c'est tellement sous nos yeux que l'expérience on la fait en permanence.

 

Bon du coup te répondre sur ça nous ferait repartir dans le débat entre rationalisme et empirisme dans les conceptions de l'économie mais pour faire bref, je suis d'accord avec ta première phrase et pas d'accord avec ta seconde, mais je dis ça juste pour le teasing car je n'ai pas le temps de développer.

 

edit 2 : en fait je suis d'accord avec la première proposition de la première phrase, je suis potentiellement pas d'accord avec la deuxième proposition (qu'est-ce qui violerait la logique, le raisonneur, l'observateur rapportant son observation, le phénomène?).

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Gilles Bouleau au 20h de tf1 qui rétorque à Marine Le Pen (se revendiquant de la pensée de Raymond Aron sur l’État), qu'Aron était atlantiste et libéral politiquement et économiquement.

 

A cette heure de grande écoute, c'est toujours ça de gagné.

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Oui, c'est ce que je pensais (ce que j'appelais l'objection à la Hoppe). Est-ce que Bastiat a écrit quoi que ce soit au sujet de sa méthode qui mette en lumière cette position rationaliste? Bon il est contemporain de l'apparition du positivisme mais mon intuition est qu'il suivait plutôt là une manière commune et non théorisée de faire de l'économie.

J'ai lu beaucoup de Bastiat et pour autant que je me souvienne il ne parle pas tellement de méthodologie. Ou alors d'une manière un peu détournée, par allusion.

 

edit 2 : en fait je suis d'accord avec la première proposition de la première phrase, je suis potentiellement pas d'accord avec la deuxième proposition (qu'est-ce qui violerait la logique, le raisonneur, l'observateur rapportant son observation, le phénomène?).

Ce qui violerait la logique, c'est de contredire cet énoncé : L'argent dépensé quelque part n'est pas dépensé ailleurs. (Ce qui est fondamentalement ce que dit Bastiat à travers CQVCQP, résumé aujourd'hui sous le concept de coût d'opportunité.) Parce que ça violerait la loi d'identité pour parler comme Aristote ou Rand. A est A.

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Tiens à ce propos, une question que je me suis posée plusieurs fois fugacement, mais n'étant pas grand spécialiste de Bastiat je n'ai pas de réponse précise :

 

L'idée de distinguer "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" et faire l'analyse de "ce qu'on ne voit pas", est-ce que ce n'est pas un peu borderline positiviste-logiquement parlant? Cela ressemble un peu à un aveu d'irréfutabilité de la théorie invoquée dans l'analyse, non? D'ailleurs, les analyses de Bastiat prêtent d'autant plus le flanc à cette critique qu'elles sont presque toujours présentées de manière contrefactuelle. Reposent-elles exclusivement sur des hypothèses de rationalité des agents (si on n'avait alloué les ressources à une tâche de force, elles auraient été utilisées de manière plus satisfaisantes pour les agents)? Si c'est le cas, il prête complètement le flanc à une critique à la Popper. Je ne dis pas qu'il n'y a pas des contre-arguments ; notamment, l'objection de HHH à l'application de critères positivistes-logiques à la méthode de la science économique s'appliquerait peut-être aussi ici, mais je ne connais pas assez Bastiat pour l'affirmer. Je vous laisse donc répondre d'abord.

je comprends pas ce qui te pose problème.

il avance juste une évidence: quand on prends du fric à jacques pour payer quelque chose, jacques ne dépense pas la même quantité d'argent ailleurs.

Son raisonnement étant juste une réfutation du sophisme de la vitre cassée, en démontrant en quoi l'argent dépensé pour réparer la vitre sert simplement à remplacer la vitre et que ça ne stimule pas plus l'économie que si jacques avait choisi de dépenser cet argent tout seul. Et en plus, on a perdu la valeur d'une vitre.

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il avance juste une évidence: quand on prends du fric à jacques pour payer quelque chose, jacques ne dépense pas la même quantité d'argent ailleurs.

Son raisonnement étant juste une réfutation du sophisme de la vitre cassée, en démontrant en quoi l'argent dépensé pour réparer la vitre sert simplement à remplacer la vitre et que ça ne stimule pas plus l'économie que si jacques avait choisi de dépenser cet argent tout seul. Et en plus, on a perdu la valeur d'une vitre.

CQVCQP ne se limite pas au premier chapitre. Même si tous les autres sont aussi l'application du raisonnement par le coût d'opportunité.

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Rock will never die! tant qu'il y aura des gars qui auront des guitares avec un mode saturation sur l'ampli, tant qu'il y aura des gars qui voudront envoyer du lourd avec un son un vrai! 
Les français sont des haineux du rock, pour eux c'est une musique qui fait du bruit... Ah ils préfèrent les bons rappeurs de leurs bonnes cités aux rhymes débilitantes et aux samples de mauvais goût.

C'est certain que si on se réfère à benjamin Biolay pour avoir un avis sur le rock, il ne fait aucun doute, qu'il se devra de gauche, intellos, minimaliste, puritain, pédant et tout simplement moche! Il a fait quoi le Biolay à part se masturber le cerveau avec de la bouse de vache? Hein?

Les gauchistes je les emmer... 

Le rock est subversif, le vrai rock envoie balader les conventions, et c'est parce qu'il n'y a plus de subversif et que tout le monde doit être politiquement correct qu'il n'y a plus de groupe de rock devenu mythique depuis 20 ans. Mais le rock reviendra, il est en sommeil.

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Rock will never die! tant qu'il y aura des gars qui auront des guitares avec un mode saturation sur l'ampli, tant qu'il y aura des gars qui voudront envoyer du lourd avec un son un vrai! 

Les français sont des haineux du rock, pour eux c'est une musique qui fait du bruit... Ah ils préfèrent les bons rappeurs de leurs bonnes cités aux rhymes débilitantes et aux samples de mauvais goût.

C'est certain que si on se réfère à benjamin Biolay pour avoir un avis sur le rock, il ne fait aucun doute, qu'il se devra de gauche, intellos, minimaliste, puritain, pédant et tout simplement moche! Il a fait quoi le Biolay à part se masturber le cerveau avec de la bouse de vache? Hein?

Les gauchistes je les emmer... 

Le rock est subversif, le vrai rock envoie balader les conventions, et c'est parce qu'il n'y a plus de subversif et que tout le monde doit être politiquement correct qu'il n'y a plus de groupe de rock devenu mythique depuis 20 ans. Mais le rock reviendra, il est en sommeil.

+1

Vive les Eagles, vive le bon rock, vive les américains.

A bas les petites putes bobos du show biz français avec leurs musiques pourries et leur mentalité gauchiste.

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