Aller au contenu

Religions et anarcho-capitalisme


Messages recommandés

La religion pose probleme uniquement a partir du moment ou ses membres commencent a imposer leurs vues aux non-membres.

 

Ca vaut pour les musulmans sur les coptes en Egypte comme les cathos, les athées ou les non-athées sur les non-cathos, non-athées ou non-musulmans en France ou ailleurs.

 

Une fois que c'est reglé, la religion c'est comme le football, c'est soluble dans le bieberalimse.

Lien vers le commentaire

La religion pose probleme uniquement a partir du moment ou ses membres commencent a imposer leurs vues aux non-membres.

 

Ca vaut pour les musulmans sur les coptes en Egypte comme les cathos, les athées ou les non-athées sur les non-cathos, non-athées ou non-musulmans en France ou ailleurs.

 

Une fois que c'est reglé, la religion c'est comme le football, c'est soluble dans le bieberalimse.

 

Les cathos sur les non-cathos en Espagne...

Lien vers le commentaire

Vous êtes gentils, mais jusqu'à nouvel ordre il n'y a pas des milices de cathos faisant régner la terreur au sein des femmes souhaitant avorter en Espagne. Il y a un gouvernement élu qui a préparé une proposition de loi, laquelle a été votée par un parlement élu au nom du peuple espagnol.

Les raisons profondes de chaque personne ayant voté cette loi ne regarde que lui, et sa foi catholique est tout aussi valide qu'une quelconque autre raison.

Libre à vous de ne pas être partisan de la démocratie représentative, ou de regretter les influences qui ont mené à cette loi, ou de regretter que l'Etat puisse se saisir de la question de l'avortement.

Mais dire que "les cathos" imposent leurs vues aux non cathos en Espagne, c'est du foutage de gueule.

S'il s'agit de totalement autre chose que l'avortement et ayant à voir avec les cathos en Espagne, toutes mes excuses pour le hors sujet.

Lien vers le commentaire

Vous êtes gentils, mais jusqu'à nouvel ordre il n'y a pas des milices de cathos   pédés faisant régner la terreur au sein des femmes hétéros parce qu'ils souhaitent avorter en Espagne  se marier en France. Il y a un gouvernement élu qui a préparé une proposition de loi, laquelle a été votée par un parlement élu au nom du peuple espagnol français

Les raisons profondes de chaque personne ayant voté cette loi ne regarde que lui, et sa foi catholique est tout aussi valide  ses opinions sont tout aussi valides qu'une quelconque autre raison.

Libre à vous de ne pas être partisan de la démocratie représentative, ou de regretter les influences qui ont mené à cette loi, ou de regretter que l'Etat puisse se saisir de la question de l'avortement du mariage homo.

Mais dire que "les cathos"  les homos imposent leurs vues aux non cathos hétéros en Espagne France, c'est du foutage de gueule.

J'aime bien troller de temps en temps. Pardon

Lien vers le commentaire

J'aime bien troller de temps en temps. Pardon

Et? Je n'ai jamais prétendu que les non cathos voulaient imposer le mariage gay aux cathos en France, ou les homos aux hétéros à ma connaissance. :rolleyes:

Je ne tiens pas les non croyants pour responsables, ni même les électeurs de Hollande, ni les homosexuels dans leur ensemble. Ça serait d'une bêtise. :facepalm:

Par contre, il me semble bien avoir regretté que l'Etat s'en mêle.

Enfin, on ne va pas rouvrir le débat.

Lien vers le commentaire

... sa foi catholique est tout aussi valide qu'une quelconque autre raison.

Désolé Miss, mais quand la foi de M. X. veut ou vient empiéter sur ma sphère privée, en tant que libéral je la considère, philosophiquement, comme non-valide.

(Et en pratique, je n'ai d'ailleurs pas à prendre de gants avec quelqu'un (M. X.) qui n'en prend pas avec moi).

 

Any attempt to act for the 'good of others' is a piece of vicious impertinence. - A Rand

 

Mais dire que "les cathos" imposent leurs vues aux non cathos en Espagne, c'est du foutage de gueule.

Ben non, c'est juste la réalité.

L'église qui fait exécuter par la force de la loi la philosophie qu'elle n'arrive pas à répandre autrement (par le verbe).

L'église qui accepte à bras ouverts que la loi dise où sont le bien et le mal.

 

http://uplib.fr/wiki/Coercicion

Lien vers le commentaire

Ah, et pour ce qui est du classique "la religion ne concerne que le privé", j'aimerais qu'on me trouve un cas où un homme politique, ou tout simplement un homme vivant en société, peut prendre une décision touchant à la morale sans réfléchir en fonction de ses convictions morales. Il est censé faire comment pour se décider? Tirer les dés? Lancer un algorithme?

C'est comme ça que tu décides si tu laisses un inconnu se faire casser battre à mort à 10m de toi, ou si tu quittes ta famille pour une jeunette de vingt ans, ou si tu piques dans la caisse de ton patron? En laissant tes convictions "privées" bien au chaud au fond de ton coeur sans qu'elles ne guident tes choix? Tu peux m'expliquer à quoi ça sert d'en avoir, alors? Si elles ne changent rien à la façon dont tu te comportes avec les autres?

Prétendre confiner la religion au privé est profondément hypocrite : d'abord parce que ça revient à demander de ne pas avoir de religion, et deuxièmement parce qu'il ne vient à l'idée de personne de confiner "l'humanisme" au privé, ou la "sensibilité de gauche", ou la compassion.

On fait tous des choix moraux. Chez moi, ils sont souvent guidés par ma relation avec Dieu (pas tout le temps, hein, je ne suis pas sainte). Je ne vois pas pourquoi on me l'interdirait.

Lien vers le commentaire

Prétendre confiner la religion au privé est profondément hypocrite : d'abord parce que ça revient à demander de ne pas avoir de religion, et deuxièmement parce qu'il ne vient à l'idée de personne de confiner "l'humanisme" au privé, ou la "sensibilité de gauche", ou la compassion.

 

Je n'y avais jamais pensé comme ça, mais ça a beaucoup de sens.

 

Lien vers le commentaire

On fait tous des choix moraux. Chez moi, ils sont souvent guidés par ma relation avec Dieu (pas tout le temps, hein, je ne suis pas sainte). Je ne vois pas pourquoi on me l'interdirait.

Je ne dénie à personne de faire des choix moraux, tant que les dits choix moraux ne viennent pas interférer avec les choix moraux d'autres personnes non désireuses de cette interférence (voire même désireuses de non-ingérence).

En l'espèce on est bien dans le cas où on considère que les choix moraux de certaines personnes sont inférieurs , ont droit à moins de considération , que les choix moraux d'autres personnes. C'est pile-poil ce contre quoi je m'insurge.

 

C'est pourquoi on peut retourner ta phrase.

Les pro-avortement on fait un choix moral, je ne vois pas pourquoi on le leur interdirait.

 

Lien vers le commentaire

Je ne dénie à personne de faire des choix moraux, tant que les dits choix moraux ne viennent pas interférer avec les choix moraux d'autres personnes non désireuses de cette interférence (voire même désireuses de non-ingérence).

 

 

Une solution (en fait la seule solution possible) : vivre dans un caisson cryogénique.

Lien vers le commentaire

Je ne dénie à personne de faire des choix moraux

Si. Tu affirmes que les députés espagnols à qui on demande de voter pour ou contre la restriction de l'avortement ne doivent pas prendre un compte dans leur choix le fait qu'ils considèrent l'avortement comme un meurtre et le foetus comme un être humain ayant besoin de leur protection. Enfin, seulement si c'est leur religion catholique qui leur fait penser ça. J'imagine que si c'est pour une autre raison, tout va bien.

Lien vers le commentaire

En l'espèce on est bien dans le cas où on considère que les choix moraux de certaines personnes sont inférieurs , ont droit à moins de considération , que les choix moraux d'autres personnes. C'est pile-poil ce contre quoi je m'insurge.

Je viens de tilter. Tu considères qu'on peut faire un choix moral sans considérer que le choix opposé est "inférieur"? Mais c'est l'essence même d'un choix moral, ça, non? C'est pour ça qu'on parle de "valeur morale". Je me trompe?

 

D'ailleurs c'est (entre autres) pour cela que je dirais que le catholicisme n'est pas une morale, mais plutôt une relation personnelle du croyant avec Dieu : il ne s'agit pas d'établir une hiérarchie humaine entre les gens en fonction de leurs choix, mais de signaler que certains choix abîment la relation d'amour entre l'homme et Dieu. Par exemple, pour un député espagnol catholique, le choix de ne pas protéger les embryons menacés alors qu'il en a la possibilité est un choix qui blesse profondément sa relation d'amour avec Dieu. Ca n'est pas pour autant que son choix le rend "supérieur" à ceux qui ont fait le choix inverse. Enfin je ne trouve pas. C'est simplement la conséquence logique de sa foi.

Lien vers le commentaire

Je ne dénie à personne de faire des choix moraux, tant que les dits choix moraux ne viennent pas interférer avec les choix moraux d'autres personnes non désireuses de cette interférence (voire même désireuses de non-ingérence).

En l'espèce on est bien dans le cas où on considère que les choix moraux de certaines personnes sont inférieurs , ont droit à moins de considération , que les choix moraux d'autres personnes. C'est pile-poil ce contre quoi je m'insurge.

 

C'est pourquoi on peut retourner ta phrase.

Les pro-avortement on fait un choix moral, je ne vois pas pourquoi on le leur interdirait.

 

En l’occurrence ce qui dérange c'est qu'un tiers est détruit à l'issus de ce choix. 

 

Prétendre confiner la religion au privé est profondément hypocrite : d'abord parce que ça revient à demander de ne pas avoir de religion, et deuxièmement parce qu'il ne vient à l'idée de personne de confiner "l'humanisme" au privé, ou la "sensibilité de gauche", ou la compassion.

 

En général c'est surtout une rengaine laïciste visant à interdire toute expression religieuse, de faire de l'ensemble de l'espace public une école laïque géante.

Lien vers le commentaire

Si. Tu affirmes que les députés espagnols à qui on demande de voter pour ou contre la restriction de l'avortement ne doivent pas prendre un compte dans leur choix le fait qu'ils considèrent l'avortement comme un meurtre et le foetus comme un être humain ayant besoin de leur protection. Enfin, seulement si c'est leur religion catholique qui leur fait penser ça. J'imagine que si c'est pour une autre raison, tout va bien.

Ma phrase complète était/est celle-là :

Je ne dénie à personne de faire des choix moraux, tant que les dits choix moraux ne viennent pas interférer avec les choix moraux d'autres personnes non désireuses de cette interférence (voire même désireuses de non-ingérence).

 

Que l'empiètement sur la sphère privée se fasse au nom de la religion catholique, protestante, boudhiste ou islamique, ou étatique ne m'importe pas. C'est l'empiètement, la négation de la dignité de l'individu, qui ne me convient pas.

 

Par ailleurs, je dénie totalement qu'il y ait besoin d'un décideur central et global dans cette affaire.

Si on laisse les individus concernés au 1° chef décider par eux-mêmes, cela ne met en rien en péril l'Espagne.

Je précise que, dans la même ligne, je suis contre le remboursement de l'IVG. L'état n'a tout bonnement pas à se mêler de ça, ni à l'interdire, ni à le favoriser.

Il est d'ailleurs parfaitement symptomatique que la seule position que l'état soit incapable d'envisager est celle de la neutralité et du laisser-faire. Ou on interdit, ou on rembourse, mais surtout pas question de ne pas y fourrer le nez.

La peste soit de cette ingérence intolérable dans la vie des gens.

Lien vers le commentaire

Ma phrase complète était/est celle-là :

Je ne dénie à personne de faire des choix moraux, tant que les dits choix moraux ne viennent pas interférer avec les choix moraux d'autres personnes non désireuses de cette interférence (voire même désireuses de non-ingérence).

 

 

 

 

Et tu fais comment pour te préserver des choix moraux des autres individus, en règle générale ? Ils sont fait dans l'éther ? Je suis curieux. 

Lien vers le commentaire

Ma phrase complète était/est celle-là :

Je ne dénie à personne de faire des choix moraux, tant que les dits choix moraux ne viennent pas interférer avec les choix moraux d'autres personnes non désireuses de cette interférence (voire même désireuses de non-ingérence).

Je sais bien quelle était ta phrase en entier. Mais cette phrase revient à refuser à quelqu'un de faire un choix moral. On revient au problème de la vie privée / vie publique : nos choix moraux influent les uns sur les autres, il est tout de même très rare que la morale ne concerne qu'une seule personne à la fois. On pourra retourner le problème dans tous les sens, il restera entier. Tu pourrais, par exemple, retourner le problème en disant que le choix moral d'une femme d'avorter (motivé par le fait qu'elle ne considère pas l'embryon comme un être humain) interfère avec celui du père de l'enfant si lui considère le contraire. Pas besoin de l'Etat et de la force publique pour faire surgir le problème.

Lien vers le commentaire
Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
×
×
  • Créer...