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Agriculture et libéralisation


Gio

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Si ça peut aider, une bonne partie de l'article "source" est accessible via google books.

 

https://books.google.fr/books?id=WNKbCwAAQBAJ&pg=PA35&lpg=PA35&dq=Denis+Bourguet+pesticides+sustainable+agriculture+reviews&source=bl&ots=KZJ-zAqrp2&sig=qD1dpeUI_7egkUGKFMEumWMyMg4&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwjHlp7pqdTLAhVEVRoKHZGlDOcQ6AEIPDAF#v=onepage&q=Denis%20Bourguet%20pesticides%20sustainable%20agriculture%20reviews&f=false

 

edit :

On notera que c'est c'est une review, qui se donne pour objectif (modeste, très modeste) de lister des articles trouvés par internet, répéter des chiffres déjà calculés/estimés dans ces articles et de n'en faire que des gentilles bidouilles sans intérêt (genre, il faudrait absolument être un doctorant pour faire des additions et corriger des chiffres de l'inflation)

 

Ce qui explique surement l'intérêt du Monde pour ces chercheurs puisque, sous couvert de science, ces derniers font en fait du (mauvais) journalisme.

Merci de cette info !
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Un article à lire : http://www.midilibre.fr/2016/03/26/malaise-des-agriculteurs-de-la-detresse-au-drame,1306929.php

 


Malaise des agriculteurs : en Lozère, de la détresse au drame

 

Le Lozérien Alain Commandré s'est suicidé, après un contrôle sur son exploitation. Sa femme, Monique, se confie sur un véritable malaise qui court dans le monde agricole.

"Je l'entends comme s'il allait arriver. C'est jour et nuit. C'est le fardeau que je vais porter." Elle l'entend encore lui dire : "On est jugé comme un petit gamin qui ne fait pas ses devoirs comme il faut."

"Arrêtez ce massacre !", lance-t-elle à l'adresse de tous ceux qui fixent et appliquent les règles...

"Quand ils font des contrôles, ils ne maîtrisent pas la gravité de leurs actes. Ce jour-là, mon mari s'est vu reprocher d'avoir coupé des arbres pour nettoyer des parcours et de ne pas les avoir évacués. Il était fatigué mais il allait le faire la semaine suivante. J'ai essayé de le dire au contrôleur, il m'a répondu qu'il fallait voir avec ses supérieurs.

Le contrôleur a repéré de la ferraille stockée dans un champ. "Vous risquez d'être pénalisés", avait-il tranché.

Elle se souvient de l'année 1980. Alain reprend la ferme de ses parents. "C'était le bonheur. Il n'y avait pas tous ces papiers !" Les soucis se sont accumulés comme des couches de règlements. "On a toujours une ombre sur la tête, prête à taper. Les déclarations Pac, c'est le bagne. On se fait aider par les chambres d'agriculture, mais on n'est jamais dans les règles. Les contrôleurs, il faut qu'ils justifient leur passage. Ils n'y sont pour rien. Même celui qui est venu, ce n'est pas sa faute à lui. C'est un engrenage. Il faut qu'ils revoient leur paperasse, qu'on ait moins à se justifier."

Elle est allée dire sa colère et celle de ses enfants, à Mende, à la Direction départementale des territoires (DDT). "Je leur ai dit : “Je ne vous demande pas ce que vous faites sur votre pelouse, foutez-nous la paix”. L'État n'a pas à juger les agriculteurs. On paie les impôts de nos terres. On ne peut pas vivre du fruit de notre travail. Si on n'a pas les aides, on ne peut pas vivre ni faire tourner notre exploitation.

 

On ne veut plus les contrôles, mais on veut les aides, dommage.

 

  • Yea 1
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"les contrôleurs n'y sont pour rien"

 

ouais, enfin, ils sont pas obligés de faire chier, et ne pas signaler un tas de bois ou de ferraille, c'est pas la fin de leur mission ; à force de dire,c'est pas moi, c'est mon chef, je suis obligé, on se rapproche des hlpsdnh, dans l'esprit...

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J'ai oublié de dire que la logique des aides c'est la même que la logique des contrôles et de la règlementation.

Eux, ils ne peuvent voir que l'on ne peut pas goûter aux premières sans se farcir les seconds.

La libéralisation c'est zéro aides et zéro règlementation, pour tout le monde. De quoi aplanir le marché.

Pour le moment ils ne peuvent se passer d'aides parce qu'elles sont tellement banalisées, qu'elles poussent les prix vers le bas, et deviennent incontournables pour avoir un revenu.

C'est de l'esclavage bureaucratique, les gens y voient de l'ultralibéralisme, mais il faut vraiment avoir un cerveau irrationnel pour en déduire ça, ou avoir le cerveau lavé par l'éducation nationale, en plus d'avoir un sens critique au niveau de la mer.

 

edit : les commentaires sont pas trop idiots, midi-libre, le sud protestant, pas le midi rouge.

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  • 1 month later...

Malgré une intense propagande depuis le plus jeune âge, les Francais boivent moins de lait et les cours mondiaux du lait continuent de baisser. La filière laitière pas réformée du tout, n'est pas prêt d'aller mieux :

http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/les-producteurs-de-lait-paient-cher-ce-changement-d-habitude-des-francais-975178.html?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#xtor=CS2-31&var=0_19

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Le Monde.fr - Le vote sur l’autorisation du glyphosate à Bruxelles a été ajourné

L’autorisation de l’herbicide le plus utilisé au monde expire à la fin de juin en Europe.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/19/le-vote-sur-l-autorisation-du-glyphosate-a-bruxelles-a-ete-ajourne_4922618_3244.html

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Segogole continue dans l'antiscience :

Le Monde.fr - Polluants chimiques : Ségolène Royal se dit prête « à poursuivre le contentieux contre Bruxelles »

Paris défend une réglementation contraignante et rigoureuse des polluants chimiques alors que la Commission européenne fait bloc depuis 2013.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/05/20/segolene-royal-la-france-est-prete-a-poursuivre-le-contentieux-contre-la-commission-europeenne_4923101_3244.html

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  • 2 months later...

Je discutais d'agriculture avec un pote sur la base des vidéos de ce bonhomme, ce n'est pas un décroissant mais un partisan d'une l'agriculture à l'ancienne (en gros le labour c'est la fin du monde).

 

Ici

 

Point positif, la mise en cause des brevets sur les semences, du catalogue officiel des graines que l'on a le droit de vendre et l'incitation à produire par les subventions. Cependant, le catastrophisme du type ne fait pas consensus chez les agronomes et j'ai relevé quelques conneries (en vrac : on étudie plus la microbiologie, la production de blé australienne est décroissante, les riches complotent contre les pauvres).

 

En laissant ses extravagances de côté, je m'interroge sur le fond : l'influence à long terme d'une agriculture intensive avec des pesticides et des intrants sur la qualité des sols. À mon pote, j'ai dit que pour l'instant la production ne cessait d'augmenter, il m'a répondu que c'est vrai tant que les sols le supporteront et que le pétrole sera bon marché. Ce à quoi j'ai rétorqué qu'il n'est pas prêt d'exploser et que le système des prix nous dira quand il faut changer de méthodes.

 

1) Mais je me demande si oui ou non on peut perdre irrémédiablement des terres arables, ou du moins que le temps pour les remettre en état nous manque. Quelle est l'ampleur du phénomène ? Est-ce un problème ? Comment le résoudre ?

 

2) Autre interrogation, la pollution des nappes phréatiques. Quelle ampleur ? Est-ce un problème ? Comment le résoudre ?

 

3) Autre question encore, comment des citoyens lambda, a fortiori des agriculteurs pauvres dans des pays pauvres, peuvent-ils se payer des procès contre les géants de l'agroalimentaire ou de la pétrochimie étant donné le coût, la longueur et l'issue hasardeuse.

 

4) Enfin, pensez-vous que toutes les substances chimiques dites toxiques et qui sont interdites n'auraient pas du l'être. Je ne parle pas du RoundUp où les études sont contradictoires et à mon avis le doute doit bénéficier au fabricant, mais par exemple aux éléments du groupe 1 du CIRC "agent cancérogène pour l'homme". Bref quand on a pu mettre en évidence que des produits chimiques destinés à l'agriculture utilisés normalement étaient dangereux pour les consommateurs, les agriculteurs, les riverains.

 

Si vous avez des réponses, merci d'avance :)

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1) Mais je me demande si oui ou non on peut perdre irrémédiablement des terres arables, ou du moins que le temps pour les remettre en état nous manque. Quelle est l'ampleur du phénomène ? Est-ce un problème ? Comment le résoudre ?

Il y a deux choses. Il faut très longtemps pour décomposer la roche mère et créer du sol totalemennt endogène (ordre de grandeur (de mémoire) 10 ans pour quelques mm de sol au plus)). Il faut beaucoup moins de temps pour remonter la taux de matière organique à partir d'un substrat "inerte" mais apte à la culture ( mélange sable/argile). Des mauvaises pratiques culturales peuvent rendre un sol presque inerte, mais c'est asssez rapidement récupérable. L'érosion éolienne ou hydraulique (aussi liée à des mauvaises pratiques culturales) embarquent tout et couduisent à terme à des pertes de productivité puis à la désertification des sols.

L'ampleur du phénomène d'érosion des sols est limitée mais non négligeable dans les zones tempérées (les zones très érodées sont limitées aux reliefs et zone à forte précipitations). La situation est plus grave dans les zones subissant des périodes climatiques assez sèches.

C'est dans la plupart des cas un problème à long terme qui n'est pas dans les préocupations premières des éleveurs/agriculteurs. Avec la difficultée que quand la désertification est amorcée, c'est (je crois) difficile de faire machine arrière.

 

Au niveau de la résolution, il y a peu de cultures pour lesquelles on a des amrges telles qu'on peut se permettre de faire du terrassement pour restaurer des sols abimés. Ca passe avant tout par la prévention, par des pratiques culturales adaptées, par des aménagements qui limitent la vitesse des vents/des eaux de ruisselement.

le système des prix nous dira quand il faut changer de méthodes.

Bof. Ce genre de problème se prévient avant tout au niveau des propriétaires, au niveau de la gestion patrimoniale. Ce qui n'est possible que si la législation/la fiscalité sont favorables.
  • Yea 1
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L'ampleur du phénomène d'érosion des sols est limitée mais non négligeable dans les zones tempérées (les zones très érodées sont limitées aux reliefs et zone à forte précipitations). La situation est plus grave dans les zones subissant des périodes climatiques assez sèches.

C'est dans la plupart des cas un problème à long terme qui n'est pas dans les préocupations premières des éleveurs/agriculteurs. Avec la difficultée que quand la désertification est amorcée, c'est (je crois) difficile de faire machine arrière.

 

Merci pour ton post instructif. En disant que certaines pratiques agricoles ne sont pas durables, tu penses que le phénomène a assez d'ampleur pour que nous en sentions les conséquences néfastes à long terme ?

 

Ça me fait penser à la méthode semi-directe.

 

Oui, c'est son cheval de bataille.

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Pour le semi-direct, ça semble très intéressant. Des terres ont été régénérées par ce principe ce que ne permettent pas les autres méthodes.

Le plus pertinent est que le semi-direct ne s'oppose pas au reste de l'agronomie. Elle peut tout à fait être complétée par une forte mécanisation par exemple.

Pour le Zaï, j'avais vu le reportage sur cet africain qui lutte contre la désertification. C'était très intéressant.

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C'est marrant ces vidéos. Le type est vraiment une caricature vivante ! Il lui manque juste la moustache. Il est complétement borné (les riches en on marre des pauvres et veulent les tuer...) c'est dommage il dit des choses intéressantes. Pourquoi y a t il toujours ces 2 chapelles et surtout pourquoi se méprisent elles tant...

On dirait que dans la vie il n'y a que des méchants industriels qui mangent des milliards au petit déjeuner et des hippies qui cultivent tout eux même.

Ce type ne devrait pas tant mépriser les industriels, à l'entendre on croirait que les gens labourent pour le plaisir de se péter la santé.

 

Le pire c'est que le sujet principal là, le semi direct et le laboure, ce n'est pas difficile de regarder sois même ce qui marche le mieux ! A ton amis tu n'as qu'à lui dire d'essayer lui même. Moi je voudrais bien... mais j'ai pas de jardin. :(

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C'est marrant ces vidéos. Le type est vraiment une caricature vivante ! Il lui manque juste la moustache. Il est complétement borné (les riches en on marre des pauvres et veulent les tuer...) c'est dommage il dit des choses intéressantes. Pourquoi y a t il toujours ces 2 chapelles et surtout pourquoi se méprisent elles tant...

 

 

Il n'y a pas que ces deux chapelles, c'est un biais, ceux qu'on entend le plus ce sont les gens convaincus, qui n'ont aucun doute. Il existe des tas d'individus qui sont entre les deux extrêmes, sauf que ces individus n'éprouvent pas le besoin de faire une video ou de crier sur tous les toits leur point de vue qui est modéré. On ne fait pas une manifestation en criant : je suis modéré !

  • Yea 1
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Le problème de l'agriculture intensive c'est qu'elle est basée sur une monoculture intensive avec d'un côté l'apport d'engrais et de l'autre les pesticides. Ceci permet d'atteindre des rendements élevés au détriment de la qualité gustative et de la richesse du sol. C'est un modèle industriel qui a ses limites.

  • Yea 2
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