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"Votre commune est-elle infectée par un «emprunt toxique»?"


M. Dead

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Libération publie la carte de France des collectivités locales ayant contracté des produits financiers fournis par Dexia qui pourraient risquer, dans certains cas, de les conduire à la ruine.

Votre commune, votre région, votre département, votre communauté de communes, mais aussi l'hôpital du coin ou le syndicat qui s'occupe des ordures ménagères, sont-ils infectés par les «emprunts toxiques», ces produits très spéciaux distribués dans les années 2000 aux collectivités locales par les banques, et principalement par Dexia Crédit local? Y a-t-il un risque que tout ce beau monde fasse faillite?

Pour se faire une idée, rien de plus simple, jetez un coup d'oeil à la carte que publie Libération. Construite à partir du fichier 2009 des clients de Dexia (une information normalement confidentielle, mais que Libération s'est procurée), elle indique, collectivité par collectivité, le volume total des emprunts structurés contractés auprès de Dexia ainsi que le surcoût attendu que devra prendre à sa charge le contribuable.

Pour consulter la carte, cliquez-ci dessous.

VIA : http://www.liberatio…c/01012360988-c

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Ils ont une drôle de notion de ce qu'est un emprunt toxique chez labération.

Les collectivité étaient-elles forcées d'emprunter à taux variables ?

Cela démontre encore une fois que les pouvoirs publics sont des emprunteurs irresponsables dont les emprunts prennent en otage les contribuables et devraient être interdit de faire ce genre de pratique.

Construite à partir du fichier 2009 des clients de Dexia (une information normalement confidentielle, mais que Libération s'est procurée)

:blink:

Libération is watching you.

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sont-ils infectés par les «emprunts toxiques», ces produits très spéciaux distribués dans les années 2000 aux collectivités locales par les banques

Quelle manière malhonnête de présenter les faits. Comme si les communes n'étaient pas au courant de ce qu'elles empruntaient.

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[/i]Quelle manière malhonnête de présenter les faits. Comme si les communes n'étaient pas au courant de ce qu'elles empruntaient.[/color][/size][/font]

Pas forcement, mais emprunter à taux variables pour une entité étatique c'est du n'importe quoi.

Mais ça permet d'emprunter plus, alors les élus ils sont tous contents.

Puis quand les taux montent c'est pas de leur faute.

Il n'y a qu'à voir aujourd'hui avec l'augmentation des taux des obligations.

Bref quoi qu'ils se passent ce n'est jamais leur faute, c'est celle du marché et des banques.

C'est pas ma faute à moi, si j'ai perdu mon triple A, moi j'suis l'état.

PS : il est a noté que le CG des Landes dirigé par Emmanuelli (ancien banquier) lui n'en a pas ou peu souscrit

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Pas forcement, mais emprunter à taux variables pour une entité étatique c'est du n'importe quoi.

[mode vieux con qui raconte sa vie] Aïe! tous ces jeunes qui croient que 2.5% c'est de l'inflation. Quand j'ai commencé à m'intéresser à l'économie, les taux d''inflation à deux chiffres, on connaissait bien. A l'époque, j'étais très favorable à des taux d'intérêt variables fondés sur le taux d'inflation, car à l'époque TOUT le monde avait intérêt à une inflation aussi élevée que possible pour alléger la charge réelle des intérêts à verser pour un emprunt. Inutile de dire que faire baisser le taux d'inflation n'était pas une mince affaire. [/mode vieux con qui raconte sa vie]

P.S. C'est à cette époque que j'ai découvert Friedman (Milton) et le monétarisme et que j'ai commencé à m'évader de la vulgate keynésienne dominante :rolleyes:

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Sur mon navigateur la carte de Libération affiche les étiquettes détaillées en les localisant de façon aberrantes. Par exemple Asnière sur Seine apparait dans le centre de la France ^^

Cette carte porte sur les emprunts Dexia. D'autres communes boivent la tasse, sans être indiquées sur la carte de Libération. Ainsi on me dit que Lille se trouve en difficulté financière pour avoir indexé sa dette sur le Franc Suisse, ce qui nous en dit long sur les qualités visionnaires de Tartine.

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Sur mon navigateur la carte de Libération affiche les étiquettes détaillées en les localisant de façon aberrantes. Par exemple Asnière sur Seine apparait dans le centre de la France ^^

Cette carte porte sur les emprunts Dexia. D'autres communes boivent la tasse, sans être indiquées sur la carte de Libération. Ainsi on me dit que Lille se trouve en difficulté financière pour avoir indexé sa dette sur le Franc Suisse, ce qui nous en dit long sur les qualités visionnaires de Tartine.

Oui et il n'y a pas que là effectivement.

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à l'époque TOUT le monde avait intérêt à une inflation aussi élevée que possible pour alléger la charge réelle des intérêts à verser pour un emprunt.

:online2long:

Peut-être que tout le monde croyait y avoir intérêt, mais en réalité personne n'y avait intérêt. En fait, l'inflation est un impôt déguisé. Et, comme c'est un impôt, ça frappe tout le monde … à l'exception de ceux qui précisément collectent cet impôt, mais le public n'en fait pas partie. Les banques centrales sont en réalité des organismes qui n'ont été créés que pour collecter cet impôt discret : chaque fois que la banque de France imprimait un billet de 100F, elle collectait en réalité un impôt de 100F.

Mais l'inflation n'est pas seulement un impôt. L'inflation a aussi pour conséquence de détruire l'information disponible, si bien que les gens sont empêchés de se rendre compte de ce qu'ils subissent. Bref, l'inflation agit un peu sur les gens comme une drogue dure : c'est très toxique, mais en même temps cela anesthésie et donne le sentiment d'aller bien. :angry3:

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PS : il est a noté que le CG des Landes dirigé par Emmanuelli (ancien banquier) lui n'en a pas ou peu souscrit

les Landes, les landes….c'est le figuier, le pin qui cache la forêt…

Un conseil général à majorité PS, un trésorier départemental super honnête qui entends ( malgré lui) parfois parler de Frédéric Bastiat, l' illustre député des landes…

devil.gifLe PS des landes???un nid de vrais libéraux qui s'ignorent….devil.gif

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François, le 22 septembre 2011 - 10:22, dit :

à l'époque TOUT le monde avait intérêt à une inflation aussi élevée que possible pour alléger la charge réelle des intérêts à verser pour un emprunt.

Peut-être que tout le monde croyait y avoir intérêt, mais en réalité personne n'y avait intérêt.

Vous avez évidemment raison et j'aurais dû écrire que tout le monde TROUVAIT intérêt…

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Quelle manière malhonnête de présenter les faits. Comme si les communes n'étaient pas au courant de ce qu'elles empruntaient.

La voix passive peut parfois faire des miracles en effet.

D'un autre côté, on peut se demander pourquoi aller chercher midi à 14h si ces prêts faisaient bien partie de produits financiers validés par des institutions financières.

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Et bien nous arriverons bientôt au moment de vérité, celui où toutes les collectivités locales, communes, Etat et compagnie atteindront le plafond de ce qu'il est possible d'emprunter et où ils devront se débrouiller sans argent gratuit (à part celui des contribuables certes). On verra enfin à quoi ça ressemble un politicard qui fait de la vraie gestion, sans chapeau à double fond pour y planquer de nouveaux emprunts au nez et à la barbe du peuple.

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Cette affaire de collectivité locales est quand-même édifiante quant aux relations de plus en plus incestueuses entre politiciens et banquiers.

D'un côté on a des élus incompétents et totalement irresponsables comme le socialo Bartolone, qui trouvent très malin de jouer au casino, grâce à l'argent de leurs contribuables, en pariant sur des produits complexes indexés sur le Franc suisse, le cour de l'or et autres matières premières qui explosent. Franc suisse, qui est devenu depuis la crise des eurozonards le nouveau Deutschmark européen, quasiment monnaie de réserve. Puis les mêmes politiciens viennent pleurer que c'est la faute aux méchants banksters.

Du côté desdits banksters, on se dit qu'ils ont dû gagner beaucoup d'argent en vendant leurs produits pourris aux villes et collectivités locales que Dexia était censé aider. Mais non, on apprend que Dexia est au bord de la banqueroute, qu'elle vient de prendre cher en bourse, et que son PDG avait démissionné en ouvrant son golden parachute après la dernière débacle :

http://www.lepoint.f…on/916/0/278668

Pis, l'Etat qui est actionnaire avec la Caisse des dépôts, commence à trouver que ça fait quand-même un peu désordre vis-à-vis d'une opinion à laquelle on impose des taxes festives sur les sodas et les bonbons.

Et là-dessus le Commissaire eurozonard aux banques, Michel Barnier, finit par reconnaître que certaines banques auront besoin d'être "recapitalisées", "sans l'argent des contribuables", mais "aidées par l'Etat" :

«L’époque s’achève où l’on devait renflouer les banques grâce aux contribuables»; «Les plus faibles d’entres elles doivent se recapitaliser et elles le font. Dans certains cas, il faudra que les Etats y participent et la Commission européenne examinera cas par cas ces mesures nationales de soutien»

Voilà un tableau éclairant sur l'oligarchie actuelle, où l'irresponsabilité générale permet à des démagogues corrompus, élus grâce à un système clientéliste de généreuse redistribution (d'ampleur énorme dans le 93), de s'entendre avec des corporations financières mafieuses pour ruiner les classes moyennes et les épargnants.

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Interview du nouvel administrateur de Dexia dans le Figalou, qui sans surprise, renvoie la balle aux politiciens et lance des appels du pied à Bruxelles pour un autre bailout décomplexé après celui de 2008:

Pierre Mariani, l'administrateur délégué (c'est-à-dire le directeur général) de la banque franco-belge Dexia, a le don de dire des horreurs avec une apparente désinvolture. S'exprimant devant l'Ajef ce jeudi (Association des journalistes économistes et financiers), il a comparé la vie des banquiers dans le contexte actuel au film-catastrophe «2012». A peine a-t-on échappé à une menace imminente qu'une nouvelle se présente. Par rapport à certains de ses confrères, Pierre Mariani a peut-être la décontraction du banquier qui de toute façon n'a eu aucun répit ou presque depuis trois ans, date à laquelle il a été dépêché à Bruxelles pour prendre la direction d'une banque tout juste sauvée des eaux par les états belge et français, ainsi que la Caisse des dépôts.

Depuis, un travail considérable a été abattu : le bilan a été réduit de 170 milliards d'euros, les besoins de financement d'une centaine de milliards. Au moment où les banques européennes butent sur la disponibilité des fonds en dollars, Dexia peut se féliciter d'avoir cédé ses actifs outre-Atlantique (FSA, puis, en juillet dernier, son portefeuille d'actifs financiers). Au moins ce problème-là n'est-il pas le sien, et il est d'ailleurs avéré aujourd'hui - contrairement à certaines rumeurs de marché - que la banque franco-belge n'est pas celle qui a eu recours cet été, et de nouveau aujourd'hui, au guichet dollars de la Banque centrale européenne.

Reste que la situation demeure extrêmement tendue pour Dexia : «nous sommes un financeur de souverain - ou plutôt de subsouverain avec les collectivités locales - très présent en Europe du Sud. Ca ne nous facilite pas la vie…» remarque Pierre Mariani en maniant l'euphémisme. Les agences de notation - Moody's a dégradé Dexia en juillet dernier - surveillent de près la sensibilité de la banque à la crise des dettes souveraines et ses conditions de refinancement, sachant que le groupe est encore très dépendant des refinancements de court terme.

http://www.lefigaro….n-du-credit.php

FINANCEMENT À RISQUES

Les craintes entourant la santé financière des banques européennes est facilement exacerbée par leur manque de transparence concernant leurs réserves de liquidités, soulignent les analystes. Faute de données claires, les investisseurs recourent à des instruments inadaptés, tels que les ratios prêts-dépôts ("loan-to-deposit").

Les prêts de Dexia représentent 2,5 fois la somme de ses dépôts, d'après des données compilées par Keefe, Bruyette et Woods. Pour la Société générale, ce ratio "loan-to-deposit" est de 1,2.

En comparaison, les prêts de JPMorgan n'utilisent que les deux tiers des sommes qu'il recense au titre des dépôts de ses clients.

Pour combler la différence, les banques européennes dépendent donc largement des marchés de capitaux, y compris des marchés monétaires à court-terme, ce qui peut se révéler risqué dans le contexte actuel de défiance des investisseurs.

http://lexpansion.le…hes_261194.html

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Je complète ce que dit free jazz; Claude Bartolone, le grand vizir du 9-3, a monté une commission d'enquête sur les emprunts toxiques dont voici l'acte de création : http://www.assemblee-nationale.fr/13/dossiers/emprunts_produits_structures_acteurs_locaux.asp

On trouve à la fin de ce document une annexe particulièrement intéressante, la charte de bonne conduite entre les établissements bancaires et les collectivités, sortie le 07 décembre 2009, ce qui est assez tardif, mais date de plus de 18 mois, on n'a pas l'impression que les choses aient beaucoup bougé depuis, notamment sur les aspects d'audit, de bilan, et de consolidation des informations pour savoir où on en est.

En particulier, voici un engagement savoureux :

QUATRIÈME ENGAGEMENT : LES ÉTABLISSEMENTS BANCAIRES RECONNAISSENT LE CARACTÈRE DE NON PROFESSIONNEL FINANCIER DE COLLECTIVITÉS LOCALES ET LE FRANÇAIS COMME LANGUE EXCLUSIVE DE DOCUMENTS ET ILS S’ENGAGENT À FOURNIR AUX COLLECTIVITÉS LOCALES :

– une analyse de la structure des produits et de leur fonctionnement, en mentionnant clairement les inconvénients et les risques des stratégies proposées ;

– une analyse rétrospective des indices sous-jacents ;

– une expression des conséquences en termes d’intérêts financiers payés notamment en cas de détérioration extrême des conditions de marché (« stress scenarii ») : grille de simulation du taux d’intérêt payé selon l’évolution des indices sous-jacents ;

– pour leur permettre de valoriser l’ensemble de leurs instruments dérivés directs ou inclus dans des produits structurés des catégories B à E, les établissements financiers fournissent gracieusement au cours du 1er trimestre de l’année la valorisation de leurs produits aux conditions de marché du 31 décembre N-1. La mise en place interviendra au plus tard pour les comptes administratifs de 2009.

Ah bon, gérer les finances ne fait pas partie de la job description d'un élu local, ben voyons. Dédé le routier, lui, il a un permis de conduire, et c'est un professionnel du transport, si ils se plantent sur les délais parce que bon, il pensait pas que le trajet serait si long, il risque la porte assez rapidement.

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Au moment du vote sur la création de la commission, voici un petit échange :

[un député NC] : Au mois de janvier 2009, notre collègue Marc Le Fur avait déjà appelé l’attention de l’Assemblée sur ces sujets, en déposant une proposition de loi qui proposait de compléter le budget des collectivités par un rapport circonstancié sur les emprunts. Elle proposait aussi d’élargir les compétences de contrôle des représentants de l’État dans les territoires, et notamment celui des chambres régionales des comptes sur les emprunts des collectivités.

M. Jean-Paul Bacquet. Il va falloir embaucher du personnel ! (Sourires.)

Et ça les fait marrer en plus…

[un député du groupe coco & Co] : Pour commencer, nous estimons que le domaine d’étude choisi, celui des collectivités pour faire court s’il n’est pas inintéressant, n’en reste pas moins restrictif. Les entreprises et les particuliers sont également touchés par l’opacité et les dangers des produits structurés, dits toxiques. Il est vrai que la commission d’enquête sur les mécanismes de spéculation affectant le fonctionnement des économies vient de terminer ses travaux et que leur angle d’étude était plus ouvert, ce qui explique sans doute cette limitation. Mais, en ce domaine, adopter un champ d’analyse large nous paraît particulièrement nécessaire.

Ben voyons, des milliers de communes à auditer, situation déjà compliquée et bien précise, on va commencer par étendre le périmètre à toute la France pour simplifier hein. Ils savent bosser ces gens-là?

Enfin, j'apprends à l'instant, en lisant les débats, qu'en mars dernier Bartolone et compagnie ont créé l'association Acteurs publics contre les emprunts toxiques. Ils ne savent faire que cela, créé des associaitions. Quel peut bien être le rôle d'une telle structure? Les collectivités n'ont pas les leviers juridiques pour agir? Ils cherchent à faire nombre face au banques pour leur tordre le bras et gagner? Les banques vont-elles lancer une association, en réponse, Banquiers sincères contre élus incompétents? :jesaispo:

Et le liborgien de base de se demander, que s'est-il passé depuis la séance du 08 juin 2011? Bah rien, c'était les vacances hein, on n'est pas aux pièces non plus.

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QUATRIÈME ENGAGEMENT : LES ÉTABLISSEMENTS BANCAIRES RECONNAISSENT LE CARACTÈRE DE NON PROFESSIONNEL FINANCIER DE COLLECTIVITÉS LOCALES ET LE FRANÇAIS COMME LANGUE EXCLUSIVE DE DOCUMENTS ET ILS S’ENGAGENT À FOURNIR AUX COLLECTIVITÉS LOCALES

Donc ils admettent publiquement ne rien piger, mais ils veulent réguler…

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Accessoirement, le bon père de famille a qui on propose un taux fixe ou un taux variable a formule zarbi qui a l'air moins cher, si il comprends pas, il prends le taux fixe.

Oui. Et ce à quoi, sur mon blog, à cette exacte saillie, on m'a expliqué "oui mais non mais c'est compliqué en fait les collectivités territoriales et puis il faut les comprendre et …"

Le principe du "bonus pater familias" pourtant simple à comprendre ne parvient jamais à passer l'étape du politicien.

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Le taux variable est plus prudent que le taux fixe.

Sérieusement.

En cas de déflation, vous pouvez vous retrouver dans une situation où vos revenus baissent et où vous ne pouvez plus payer vos mensualités à taux fixe.

Je conseille à tous ceux qui veulent minimiser leur risque d'emprunter à taux indexé sur EURIBOR ou EONIA.

Si vous anticipez de l'inflation vous avez intérêt à emprunter fixe, mais c'est un risque.

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Si vous anticipez de l'inflation vous avez intérêt à emprunter fixe, mais c'est un risque.

Oui, le risque de taux est porté par celui qui prends le taux fixe, mais quand on a un cash flow approximativement garanti, c'est pas mal, et oui, si on anticipe de l'inflation, se placer du coté du risque, c'est bon.

Et accessoirement, il y a quand même une grosse différence entre de l'EONIA+X et les crédits a formule, surtout quand on n'est pas 'professionnel' du milieu (l'EONIA+X, on sais qu'on peut se refinancer en gros dans les memes conditions que ce qu'on paye).

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Le taux variable est plus prudent que le taux fixe.

Sérieusement.

En cas de déflation, vous pouvez vous retrouver dans une situation où vos revenus baissent et où vous ne pouvez plus payer vos mensualités à taux fixe.

Je conseille à tous ceux qui veulent minimiser leur risque d'emprunter à taux indexé sur EURIBOR ou EONIA.

Si vous anticipez de l'inflation vous avez intérêt à emprunter fixe, mais c'est un risque.

Les prêts aux particuliers indexés sur l'EONIA, ça existe?

Sinon vous pouvez caper/floorer votre prêt. Vous partez sur un taux initial qui bouge à l'intérieur d'un tunnel (+1/-1, +2/-2…) en fonction des variations annuelles d'un indice de référence (Euribor 12 mois par exemple). Les anticipations sur les taux futurs étant plutôt basses, les caps ne sont pas très chers actuellement.

Cette précaution n'est pas de trop, l'Euribor pouvant aller assez haut en cas de tensions sur le marché interbancaire (plus de 5% en 2008 après la chute de Lehmann).

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Oui. Et ce à quoi, sur mon blog, à cette exacte saillie, on m'a expliqué "oui mais non mais c'est compliqué en fait les collectivités territoriales et puis il faut les comprendre et …"

Le principe du "bonus pater familias" pourtant simple à comprendre ne parvient jamais à passer l'étape du politicien.

D'accord avec ton analyse, à la nuance près que je mets politiciens et banquiers dans le même bateau.

Les premiers qui ont creusé d'énormes dettes publiques et ruiné des villes en spéculant sur des taux hasardeux, en engageant l'argent des contribuables pour financer leur clientèle électorale sous prétexte fallacieux de solidarité, se sont comportés au mieux comme des kleptocrates irresponsables, qui devraient répondre de leurs actes devant la justice. Ils savaient pertinemment que les taux obtenus étaient anormalement en dessous des prix du marché, conscients des risques insensés qu'ils prenaient, malgré leurs cris d'orfraie maintenant qu'ils cherchent des coupables à jeter en pâture à l'opinion.

Les seconds, profitant de l'exubérance de la garantie étatique pour financer leurs folles opérations sous le parapluie du too big to fail, savaient qu'ils vendaient du crédit subprime aux souverains et aux kleptocrates, en fabriquant des produits structurés à la limite de la trahison des parties et de pratiques mafieuses. Ils savaient aussi qu'insuffisamment couverts, ils se retrouveraient à poil lorsque se retirerait la mer de l'argent facile. Et ont récidivé, renforcés par les sauvetages de 2008.

A propos, Dexia déleviérise au maximum pour éviter le crash:

Dexia pourrait céder 20 milliards d'euros d'actifs supplémentaires

Aujourd'hui à 09h39

(Boursier.com) -- Dexia se retrouve au pied du mur avec le retour du spectre de la crise financière… Pour assurer son refinancement et sa survie, la banque franco-belge pourrait ainsi céder rapidement pour plus de 20 milliards d'euros d'actifs supplémentaires, selon 'Les Echos' du jour. Le spécialiste du crédit aux collectivités locales, qui fait face à des besoins de financement importants pour maintenir ses ratios de solvabilité, a déjà vendu près de 80 milliards d'actifs en trois ans…

Mais pour assurer sa viabilité, le groupe est contraint d'accélérer le programme de cession de son portefeuille d'actifs toxiques hérité de la crise (près de 120 milliards d'euros) et pourrait donc vendre rapidement plus de 20 milliards d'euros d'actifs logés dans son portefeuille obligataire, écrit le quotidien économique. En revanche, "il est totalement exclu de faire reprendre à un actionnaire de la banque, que ce soit la Caisse des Dépôts ou un autre, le portefeuille hérité de la crise", a assuré une source proche de Dexia.

Au deuxième trimestre 2011, Dexia avait provisionné 1,8 milliard d'euros pour faire face à des pertes sur ses cessions d'actifs et au risque d'un défaut partiel de la Grèce. Un montant qui pourrait encore augmenter si les conditions de marché continuent de se dégrader…

La presse évoque aussi ce matin l'hypothèse, récurrente, d'une externalisation par Dexia de son portefeuille de 80 milliards d'euros de prêts aux collectivités locales… Selon 'Le Figaro' daté de samedi, Dexia, la Caisse des Dépôts et La Banque Postale travailleraient ainsi à la création d'une nouvelle banque publique des collectivités locales, sous l'égide de l'Etat. La Banque postale et la Caisse des dépôts détiendraient ensemble la société, dont Dexia pourrait demeurer un actionnaire. Les modalités d'un tel montage seraient toutefois encore loin d'être arrêtées, selon un proche du dossier…

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@ free jazz : sur Dexia j'avais posté ceci.

C’est la crise dans la crise. Au sein d’un secteur bancaire qui va déjà très mal du fait de la crise des dettes souveraines, la banque franco-belge Dexia serait proche d’être démantelée (selon le JDD), « une nouvelle catastrophe », « c’est la hantise des pouvoirs publics », « le château de cartes est fragile », tels sont les termes de l’article. En effet, Dexia est plombée par 124 milliards d’euros d’actifs toxiques qui datent de la crise de 2008 ! Résultat, la banque veut céder rapidement 20 milliards d’actifs pour retrouver un peu d’oxygène, mais cela ne suffira sans doute pas et Les Echos évoquent « l’extériorisation » de 80 milliards d’euros… Cela ne vous rappelle rien ? Mais si ! C’est le CDR, qui a repris les actifs pourris du Crédit Lyonnais en 1993 ! Dans le même temps, on évoque la création d’une nouvelle banque des collectivités locales… On voit le manège : le contribuable prend à sa charge les pertes, et la banque repart sur de nouvelles bases ! Cette banque qui, selon Libération, a vendu quantité de prêts toxiques aux collectivités locales, alors que c’est « leur » banque de confiance. Au fait, entend-on parler d’ouvertures d’enquêtes judiciaires envers les dirigeants qui gèrent si mal cette banque ? Non, pour l’instant. Le « trou » du Crédit Lyonnais en 1993 s’élevait à 130 milliards… de francs. Avec Dexia c’est le même chiffre, mais en euro.

Voir le lien ci-dessous pour avoir les liens de l'article.

http://ladettedelafrance.blogspot.com/2011/09/dexia-un-nouveau-credit-lyonnais.html

Sur le second point, on apprend que la création de l'agence en question est en cours :

L'agence publique de financement des collectivités opérationnelle dès 2012 ?

Les associations d'élus qui portent l'agence de financement publique des collectivités pourraient annoncer, dès le 20 septembre 2011, le dépôt d'une proposition de loi en vue de sa création.

Trois lignes dès le projet de loi de finances pour 2012, puis une proposition de loi examinée dans la foulée pour une mise en service de l'agence de financement publique des collectivités dès l'année prochaine… C'est le scénario dont rêvent les associations de collectivités qui militent pour ce projet (1).

Le contexte international, la crise des dettes souveraines en particulier, ne sont sans doute pas étrangers à ce calendrier, rapide pour une telle innovation : mettre sur pieds, ex nihilo, une «banque» publique, susceptible d'assurer à terme jusqu'à 25% du financement des collectivités. [NdChitah : l'ultra-libéralisme en marche!]

L'Association des maires de France, l'Association des maires de grandes villes de France et l'Association des communautés urbaines de France, fondatrices de l'agence, devraient présenter dès le 20 septembre 2011 une proposition de loi sur le sujet. [Je croyais que les députés seuls avaient ce pouvoir… il s'agit d'un aveu ou quoi?] Le consortium d'avocats, de banquiers et d'experts mandatés au printemps dernier pour bâtir le cahier des charges de cette structure (2) aura rendu son rapport d'ici là.

Un besoin de 3 à 7 milliards d'euros

La crise de liquidités actuelle, qui pénalise les collectivités, milite incontestablement pour une telle diversification des sources de financement. Comme en 2008, après la chute de Lehman Brothers (et l'effondrement de Dexia Crédit local), la Caisse des dépôts devrait prochainement être amenée à annoncer l'ouverture d'une nouvelle enveloppe de financement à l'intention des collectivités, pour permettre à ces dernières d'équilibrer leur budget 2011.

Selon les sources, on estime entre 3 et 7 milliards d'euros les besoins risquant de ne pas être couverts.

«Avec une agence publique, une telle enveloppe n'aurait pas été nécessaire», affirme Olivier Landel, délégué général de l'Acuf, et cheville ouvrière du projet.

Cette désertion du marché des collectivités locales apparaît plurifactorielle. Confrontées à une raréfaction de la liquidité, les banques effectuent des arbitrages défavorables aux collectivités locales dont la rentabilité est faible, et qui ne génèrent pas de dépôts…

Des emprunts obligataires exclusivement

«Nous avons eu six rendez-vous avec les services de l'Etat sur ce sujet durant l'été, qui ont permis de résoudre les différentes difficultés techniques rencontrées», poursuit Olivier Landel.

Cette agence se limitera à l'émission d'emprunts obligataires sur les marchés. « Notre seule transformation consistera à emprunter en in fine, et à prêter en amortissable», explique le délégué général.

En clair, l'agence remboursera la totalité de ses emprunts en une fois, à la fin du contrat, les collectivités s'acquittant de leurs côtés de remboursements périodiques.

«Nous ne prenons ainsi aucun risque de liquidité ou de taux», souligne Olivier Landel.

Par ailleurs, la crise de confiance dont pâtissent de nouveau les banques privées confère à la signature des collectivités locales ainsi fédérées une qualité comparativement indiscutable. :lol:

Signe encourageant : le président de la (FBF) favorable

Signe qui ne trompe pas sur les chances de succès de cette démarche, François Pérol, président de la Fédération bancaire française (FBF), s'est prononcé en faveur de cette agence dans les Echos du 5 septembre.

«Les collectivités locales devraient trouver d'autres sources de financement. A titre personnel, je pense qu'une agence dédiée pourrait être chargée d'organiser leur recours au marché».

Dexia se déclare également favorable à cette idée, à condition toutefois de distribuer elle-même une partie de la manne ainsi collectée. [Ah bah oui, si on peut plus se servir au passage, même quand on a montré son incompétence par le passé, où va-t-on?]

(1) Association des maires de France (AMF), Association des communautés urbaines de France (Acuf), Assemblée des départements de France (ADF), Association des régions de France (ARF), Assemblée des communautés de France (AdCF), Association des maires de grandes villes de France (AMGVF) et Afigese

(2) Natixis, HSBC, Ernst & Young, Willkie Farr & Gallagher et Marten Andersson Productions AB - Retourner au texte

J. Paquier - La Gazette.fr

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  • 1 month later...

On croyait avoir tout vu en matière de scandale financier, mais l'imagination des banksters acoquinés avec le gouvernement semble sans limite, le cas Dexia qui relève pourtant du pénal est tellement énorme qu'on peut s'étonner de la discrétion médiatique sur une banqueroute qui dépasse en ampleur celle du Crédit Lyonnais, avec une pattern similaire quant au démantèlement. Fraude boursière, manipulation de cours au cric, opérations sur des subprimes hautement spéculatives après le sauvetage de 2008, dirigeants qui cherchent à obtenir l'immunité judiciaire, n'en jetez plus.

Côté français, les contours de la reprise de DMA ne seront finalisés qu'une semaine plus tard, mais un protocole d'accord est prêt. Et le temps presse. Le conseil d'administration s'ouvre donc à 15 heures. A contrecoeur, et après treize heures de débats, les administrateurs donnent leur feu vert au démantèlement. Ils sont assommés par la gravité des décisions à prendre. « On n'avait pas le choix », souligne l'un d'eux. Certains demandent que leur décision soit qualifiée de « vote de résignation » dans le procès-verbal du conseil. Pour faire passer la pilule, Dexia propose même d'assurer les administrateurs contre d'éventuelles poursuites civiles qui pourraient intervenir sur les décisions de cession. Les poursuites engagées par les associations d'actionnaires minoritaires contre les membres du conseil d'administration de Fortis sont dans toutes les têtes.

http://www.lesechos….fers-235689.php

http://www.parismatc…otation-346255/

Entre deux auditions au Parlement sur les détails du dernier sauvetage de Dexia, Pierre Mariani, président du comité de direction de la banque depuis 2008, trouve le temps de revenir sur les vraies causes de la faillite de l’établissement. Arrivé en pompier, l’ancien responsable de la banque de détail à l’international de BNP Paribas (et directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy en 1993 au Budget, à Bercy) doit aujourd’hui gérer le démantèlement d’un groupe en perdition. Mais, si cet énarque diplômé de HEC, 55 ans, a le sens du devoir et de l’Etat, il n’entend pas laisser dire n’importe quoi sur le cheminement de la catastrophe. « Pour les Belges, ce sont les Français qui sont responsables de tout », ironise-t-il, au bout d’une semaine épuisante où se sont enchaîné les réunions.

Or, rappelle le banquier, dès 2006, la stratégie de Dexia est décrite en toutes lettres, à l’époque où le Belge Axel Miller succède au Français Pierre Richard à la tête du groupe spécialisé dans le financement des collectivités locales. Des actionnaires aux régulateurs – des deux pays –, tous les protagonistes auraient pu se pencher sur ce que signifiait l’ambition démesurée du « premier financier mondial des collectivités locales ». « Rien qu’au Japon, souligne Pierre Mariani, Dexia est passé de 2 à… 15 milliards d’euros d’encours en quelques mois. Et là où la banque proposait trois produits à ses clients en 1995, elle en offrait trois cents en 2008 ! »

« Le lendemain de la publication, on a perdu tout notre financement en dollars »

Une telle frénésie, marquée par une kyrielle d’acquisitions un peu partout sur la planète, aurait pourtant dû alerter en interne comme en externe. Notamment à partir de l’été 2007, où le monde financier constate l’émergence de la crise financière. « Dire “on ne savait pas”, ce n’est pas possible. En 2008, Dexia avait accumulé un énorme bilan, comparable à celui de Lehman Brothers », accuse Mariani, dont le travail de nettoyage à marches forcées depuis novembre 2008 s’est heurté à une nouvelle crise, celle des dettes souveraines européennes. En mai 2011, la dégradation soudaine de la note de Dexia, placée sous « surveillance négative » par l’agence Standard & Poor’s (visée aux Etats-Unis par une enquête pour délit d’initié sur la dégradation de la note ­américaine) provoque une déflagration : « Le lendemain de la ­publication, on a perdu tout notre financement en dollars », explique le patron, qui avait pourtant détaillé ses mesures à S&P, en insistant sur ses 3 milliards d’euros de fonds propres, pour les inciter à la patience.

Comme bien d’autres, Pierre Mariani constate que les agences, sorties indemnes du désastre de 2008, alors qu’elles avaient accordé leurs meilleures notes à des produits toxiques et/ou à des institutions en péril, ne sont toujours pas remises en cause. « En 2008, elles accordaient encore à Dexia le meilleur “rating” de la place de Paris, stigmatise l’actuel patron. Soit une note identique à celle de BNP à l’époque… » Il n’empêche, méthodes et jugements des trois grandes agences restent inchangés – alors qu’elles ont dégradé une cinquantaine de banques européennes ces derniers mois, dont BNP Paribas le 14 octobre. Alimentant un système « autoprédictif », où les cataclysmes annoncés finissent par se produire.

Dexia a remonté le cours de l'action Dexia avec l'argent de Dexia, pardon, des français. Si, si, ils ont osé… Et l'AMF n'a rien vu, bien sûr… Un grand bravo à l'AMF, clap clap clap… Nicolas Cori écrit: "Un document de 2010, que Libération s'est procuré, montre que l'établissement était en infraction avec le droit bancaire". Et pas qu'avec le droit bancaire. "C'est du pénal" comme le dirait Olivier Delamarche, une escroquerie géante déstiné à abuser les petits porteurs, à les mettre en confiance… Emile Zola décrit exactement la même opération dans son livre "L'Argent".
Dans un document d'avril 2010, que s'est procuré le quotidien Libération vendredi, l'organisme de régulation du secteur bancaire français, l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), mettait en lumière une liste d'infractions de la banque franco-belge Dexia : fausses informations financières au marché et manquement aux règlements de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de la Banque de France.

Dexia aurait menti sciemment en sous-estimant ses risques de crise de liquidités. Ce qui est survenu en 2008 puis en 2011, prélude à son démantèlement actuel.

Ces omissions ou mensonges concernent l'achat d'un portefeuille d'obligations et de titres spéculatifs d'un montant de 100 milliards d'euros, un "financement contraire à la logique des collectivités locales, souligne le rapport cité par Libération. L'ACP mettait directement en cause des ex-dirigeants de l'établissement bancaire ainsi que des responsables toujours en poste.

Ce rapport n'a été transmis ni à l'AMF ni au parquet de Paris. La banque franco-belge n'a pas été sanctionnée par les autorité de contrôle française et belge, promettant de faire des efforts pour redresser la barre. L'ACP aurait alors renoncé à prendre des sanctions contre l'établissment bancaire, ayant envisagé à l'été 2010 de mettre Dexia crédit local sous "surveillance spéciale", et prévoyant la "nomination d'un contrôleur".

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  • 1 year later...

Aujourd'hui, je vous propose de regarder ce que contient vraiment un prêt toxique :

 

http://h16free.com/2012/12/19/19604-prets-toxique-et-incompetence-crasse-des-politiciens

 

Où l'on découvre sans fards que les élus qui ont signé ça sont DE GROS INCOMPETENTS ou de PARFAITS AIGREFINS.

N'hésitez pas à relayer le billet abondamment, il faudrait qu'on en arrête un fois pour toute le coup des gémissements et autres jérémiades ridicules de ces trous du culs qui ne savent pas faire une règle de trois.

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