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Nick de Cusa

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Les fermiers ne te disent pas merci icon_mrgreen.gif

 

C'est pour cela que je leur laisse un jour de répit : j'ai traduit au kilomètre et je dois le mettre en français intelligible... Je pense finir demain après-midi.

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Les subventions agricoles européennes.docC'est pour cela que je leur laisse un jour de répit : j'ai traduit au kilomètre et je dois le mettre en français intelligible... Je pense finir demain après-midi.

 

Les subventions agricoles européennes– la mère de toutes  les mauvaises allocations

 

Les derniers jours ont été assez occupés sur le front du budget de l’Europe avec les peu concluants sommets des leaders européens sur le budget à long terme, et la nouvelle proposition de la Commission pour le budget annuel de 2013 (largement peu changé de la version des députés européens que les états membres n’ont pas voulu ratifier).Le débat sur les chiffres dans l’absolu était plus suivi que le débat sur le fond. C’est pourquoi le rapport de la cour des comptes européenne sur le régime de paiement unique – comptant pour environ un tiers du budget de l’Union Européenne - est très intéressant. La Cour des Comptes comptabilise le coût de la Politique Agricole Commune comme un tout (y compris le composant développement rural et le reste des subventions déformant les marchés) soit environ 40% des dépenses - € 58,6 milliards d’euros pour cette année uniquement.

Spécifiquement, le rapport regarde l’efficacité du ‘Régime de Paiement Unique à la Surface’ (RPUS) qui est simplement la masse des subventions agricoles aux 12 nouveaux membres de l’Union Européenne connue sous le nom de Politique Agricole Commune. (Les 15 anciens états de l’Union ont un support différent de régime appelé le Régime de Paiement Unique. Un régime unifié pour les 27 pays devrait démarrer en 2014. Le terme générique pour les deux sera appelé le ‘paiement unique des fermes’).

La langue est comme d’habitude, précautionneuse, mais il est assez clair que, dans les standards de l’Union Européenne, la Cour des Comptes claque violemment les subventions. Dans la synthèse du rapport, nous lisons que :

  • La définition d’ ‘agriculteurs’ entraîne inévitablement le paiement de subventions à des “bénéficiaires pas ou seulement peu impliqués dans l’agriculture”. Dans quelques états membres concernés, l’aide RPUS est payée à des organisations non impliquées dans l’agriculture, comme des structures publiques gérant les terres de l’état, des associations de chasse, des clubs de pêche et des clubs de ski. Ainsi, la farce continue.
  • Les subventions n’arrivent pas à prendre en considération les caractéristiques régionales spécifiques de l’agriculture, ni la contribution des agriculteurs à la production de biens publics. 
  • Les paiements sont disproportionnés aux grands propriétaires terriens (qui sont probablement relativement plus riches) tandis que la majorité des agriculteurs perçoivent de petites sommes.
  • Il n’y a pas de possibilités de différencier les paiements entre les états membre pour prendre en compte le potentiel agricole des régions ou des critères environnementaux. En d’autres termes, ceux qui disent que la PAC dans sa forme actuelle est le meilleur outil pour assurer la ‘sécurité alimentaire’ ou tenir des objectifs environnementaux (y compris la biodiversité) ne savent pas de quoi ils parlent.
  • La Commission n’a pas analysé les effets des subventions RPUS sur la restructuration de l’agriculture – une énorme ‘zone d’ombre’ sachant que la modernisation de l’agriculture est l’un des objectifs affichés de la PAC, et sachant que donner aux gens des revenus sans contrepartie a un effet dissuasif sur le changement.
  • La commission n’a également pas analysé les effets des subventions sur les prix des terres. Encore une fois, une grande zone d’ombre sachant que le Régime subventionne effectivement les propriétaires terriens.

Ainsi, en d’autres termes, le Régime de Paiement Unique est une  subvention mal ciblée sans aucun lien clair soit vers la fourniture de biens publics ou vers une réforme économique. Dans le climat économique actuel, maintenir une telle politique si irrationnelle doit être considéré comme un  accomplissement ?

Que devrions-nous avoir à la place? Comme nous le soutenons à travers notre rapport dédié à ce sujet, il pourrait y avoir un raisonnement large pour la mise en place d’un système de subventions publiques  pour délivrer des biens publics comme la biodiversité. Un moyen pour obtenir quelque chose d’enfin plus intelligent, serait de réduire drastiquement la PAC (nous avions proposé une baisse de 30% des subventions directes ce qui aurait économisé 12 milliards d’euros cette année) et aurait permis de se recentrer sur la livraison de bénéfices environnementaux à travers un système d’allocations agricoles transférables (si cela vous intrigue, plongez-vous dans l'étude complète).

Mais le système actuel continue.

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Toujours pratique : le lien de ce que tu parles, et ainsi, on peut te répondre rapidement.

 

http://www.contrepoints.org/2012/11/29/106112-utiliser-les-gaz-de-schiste-pourrait-aider-a-reduire-les-emissions-de-co2

 

Effectivement avec le lien c plus simple!

Modifié par neuneu2k
Et meme que avec le HTTP, il marche.
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Je la prends... En revanche, il faut traduire tous les noms et titres a la fin ou alors nous sommes gentimments epargnes :) :) :)?

 

Love

Citronne

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620 pages vues et 560 visites.

 

Juste pour que je comprenne bien :

 - 560 visites : c'est le nombre d'ordinateurs ayant accédés à la page?

 - 620 pages vues : c'est le nombre de fois où la page a été affichée?

 

En tout cas, c'est pas mal d'apporter sa modeste contribution à la diffusion d'idées libérales...

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Juste pour que je comprenne bien :

 - 560 visites : c'est le nombre d'ordinateurs ayant accédés à la page?

 - 620 pages vues : c'est le nombre de fois où la page a été affichée?

 

En tout cas, c'est pas mal d'apporter sa modeste contribution à la diffusion d'idées libérales...

 

- 1 visite peut compter plusieurs fois la même page vue (c'est un type qui recharge la page).

- 1 page vue, c'est un affichage de la page dans un browser.

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Je prends : rendu pour mardi soir.

 

Italian Decline (in 3 charts)

 

Par l’ ITALIANALLEGRO posted on DECEMBER 2, 2012

 

Certains de mes étudiants m’ont demandé quel fait pourrait montrer, de la manière la plus éloquente, le déclin de l’économie Italienne depuis les 10 à 15 dernières années. La meilleure “image” de ce déclin est, à mon avis, le “PIB italien par habitant / pouvoir d’achat standard – PAS”, calcul rapporté en base 100 sur la moyenne des mêmes données pour les 27 pays de l’Union Européenne. De cette manière, nous obtenons une ligne qui diminue très rapidement, continûment et sans aucun signe de changement dans la tendance : vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous.

 

Graphe à insérer mais mon browser bugue sur le site.

 

PIB PAR HABITANT

 

Dans le milieu des années 1990, le “PIB Italien par habitant en pouvoir d’achat standard PAS” était 21% supérieur au-dessus de la moyenne des 27 pays membres de l’actuelle Union Européenne, et même 6% au-dessus de la moyenne des 15 pays originaux de l’Union Européenne. En 2003, le chiffre italien est descendu sous la valeur moyenne des 15 pays membre, et à la fin de la décennie la différence avec la moyenne des 27 pays membres de l’UE s’est établi à 0.

A côté de l’”image” du déclin Italien, il est utile d’observer les différentes évolutions du PIB en Italie et dans l’Union Européenne. Le graphique suivant montre les deux “PIB réels” depuis 1995.

 

Graphe à insérer mais mon browser bugue sur le site.

 

PIB de l’Italie et de l’Europe des 26 (EU 27 – Italie)

 

Depuis 1995, l’Italie a toujours eu  moins de croissance que le reste de l’Union Européenne (sauf en 1999-2000) : de 1995 à 2007, la dernière année avant la crise en Italie, nous avons accumulé une croissance totale de 20% (par rapport à 38% pour le reste de l’Union Européenne), mais à peu près la moitié de cette croissance a été perdue en 2008-2009, et la petite amélioration de 2010-2011 a été complètement consumée par la récession suite à la hausse des impôts en 2012.

Résultat final? Pendant qu’en 2012, le reste de l’Union Européenne (qui contient également les autres pays faisant face à des “problèmes” sauf nous), a complètement regagné le niveau de PIB de 2007. L’Italie ne l’a pas fait et notre PIB est de retour au niveau de 2001, trois mandats politiques plus tôt.

Mais il y a quelque chose de pire. Pendant cette période, la population Italienne a grandi, ainsi le PIB par habitant a diminué de manière encore plus dramatique.

 

PIB TOTAL ET PAR HABITANT DE L’ITALIE ET DE L’UE DES 26

 

Le PIB italien par habitant a diminué au niveau de 1998, l’année où l’Italie a été admise dans la monnaie européenne (l’Euro). Je sais que je vais donner un point à “grillini” (les fans du politique comique Beppe Grillo, qui demande la sortie de l’Italie de la monnaie Européenne, pour retrouver la “liberté” d’un déficit des balances de paiement), mais le graphique nous dit que, pendant toute la période avant l’adoption de l’Euro, il n’y a pas eu d’amélioration dans le PIB par habitant, et, puisque la population italienne a vieilli, et qu’il y a de plus en plus de besoins pour assurer un niveau de vie donné, nous pouvons raisonnablement croire que, même avec le même et vrai PIB par habitant, le niveau de vie moyen italien est maintenant sous le niveau de 1998.

De toute évidence une coïncidence n’est pas une cause, et l’euro n’est pas vraiment relié au déclin italien. Quand l’Italie a été admise dans l’Euro, le déficit public était sous les 3% du PIB, et grâce à la mise en place de l’Euro, et la conversion des bons du trésor italien, il y a eu une baisse dans les dépenses pour payer les intérêts de la dette, d’environ 7% du PIB.

Avec une telle chute dans les dépenses sur les intérêts, aurait-il été possible de ramener le déficit public à 0, arrêter l’augmentation du stock de dette, et accélérer sur la baisse du ratio dette sur PIB? Il aurait même été possible de diminuer les impôts sur le PIB de 4%. Si nous avions réalisé toutes ces petites choses, nous n’aurions maintenant aucune récession et aucun problème de financement de l’Etat également. Nous avons choisi de ne pas faire ces politiques, et avons été nous-même, nos gouvernements. Cela n’est pas dû à l’Euro, ou n’importe qui d’autre qui était aux affaires avant Angela Merkel.

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Italian Decline (in 3 charts)

 

Par l’ ITALIANALLEGRO posted on DECEMBER 2, 2012

 

Certains de mes étudiants m’ont demandé quel fait pourrait montrer, de la manière la plus éloquente, le déclin de l’économie Italienne depuis les 10 à 15 dernières années. La meilleure “image” de ce déclin est, à mon avis, le “PIB italien par habitant / pouvoir d’achat standard – PAS”, calcul rapporté en base 100 sur la moyenne des mêmes données pour les 27 pays de l’Union Européenne. De cette manière, nous obtenons une ligne qui diminue très rapidement, continûment et sans aucun signe de changement dans la tendance : vous pouvez le voir dans le graphique ci-dessous.

 

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PIB PAR HABITANT

 

Dans le milieu des années 1990, le “PIB Italien par habitant en pouvoir d’achat standard PAS” était 21% supérieur au-dessus de la moyenne des 27 pays membres de l’actuelle Union Européenne, et même 6% au-dessus de la moyenne des 15 pays originaux de l’Union Européenne. En 2003, le chiffre italien est descendu sous la valeur moyenne des 15 pays membre, et à la fin de la décennie la différence avec la moyenne des 27 pays membres de l’UE s’est établi à 0.

A côté de l’”image” du déclin Italien, il est utile d’observer les différentes évolutions du PIB en Italie et dans l’Union Européenne. Le graphique suivant montre les deux “PIB réels” depuis 1995.

 

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PIB de l’Italie et de l’Europe des 26 (EU 27 – Italie)

 

Depuis 1995, l’Italie a toujours eu  moins de croissance que le reste de l’Union Européenne (sauf en 1999-2000) : de 1995 à 2007, la dernière année avant la crise en Italie, nous avons accumulé une croissance totale de 20% (par rapport à 38% pour le reste de l’Union Européenne), mais à peu près la moitié de cette croissance a été perdue en 2008-2009, et la petite amélioration de 2010-2011 a été complètement consumée par la récession suite à la hausse des impôts en 2012.

Résultat final? Pendant qu’en 2012, le reste de l’Union Européenne (qui contient également les autres pays faisant face à des “problèmes” sauf nous), a complètement regagné le niveau de PIB de 2007. L’Italie ne l’a pas fait et notre PIB est de retour au niveau de 2001, trois mandats politiques plus tôt.

Mais il y a quelque chose de pire. Pendant cette période, la population Italienne a grandi, ainsi le PIB par habitant a diminué de manière encore plus dramatique.

 

PIB TOTAL ET PAR HABITANT DE L’ITALIE ET DE L’UE DES 26

 

Le PIB italien par habitant a diminué au niveau de 1998, l’année où l’Italie a été admise dans la monnaie européenne (l’Euro). Je sais que je vais donner un point à “grillini” (les fans du politique comique Beppe Grillo, qui demande la sortie de l’Italie de la monnaie Européenne, pour retrouver la “liberté” d’un déficit des balances de paiement), mais le graphique nous dit que, pendant toute la période avant l’adoption de l’Euro, il n’y a pas eu d’amélioration dans le PIB par habitant, et, puisque la population italienne a vieilli, et qu’il y a de plus en plus de besoins pour assurer un niveau de vie donné, nous pouvons raisonnablement croire que, même avec le même et vrai PIB par habitant, le niveau de vie moyen italien est maintenant sous le niveau de 1998.

De toute évidence une coïncidence n’est pas une cause, et l’euro n’est pas vraiment relié au déclin italien. Quand l’Italie a été admise dans l’Euro, le déficit public était sous les 3% du PIB, et grâce à la mise en place de l’Euro, et la conversion des bons du trésor italien, il y a eu une baisse dans les dépenses pour payer les intérêts de la dette, d’environ 7% du PIB.

Avec une telle chute dans les dépenses sur les intérêts, aurait-il été possible de ramener le déficit public à 0, arrêter l’augmentation du stock de dette, et accélérer sur la baisse du ratio dette sur PIB? Il aurait même été possible de diminuer les impôts sur le PIB de 4%. Si nous avions réalisé toutes ces petites choses, nous n’aurions maintenant aucune récession et aucun problème de financement de l’Etat également. Nous avons choisi de ne pas faire ces politiques, et avons été nous-même, nos gouvernements. Cela n’est pas dû à l’Euro, ou n’importe qui d’autre qui était aux affaires avant Angela Merkel.

 

Merci. Je publie demain. Attention à employer les termes exacts (parité pouvoir d'achat par exemple)

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Autorisation de traduire ?

Sauf erreur il me semble que Vader tue un de ses subordonnés, ce n'est absolument pas un bon moyen d'avoir de bon résultats, sauf à très court terme peut-être…

 

Oui non mais bon là il s'agit d'un article section humour, hein, pas doctrine politique :mrgreen:

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Hello à tous

 

Un second assez court aussi : Hyper inflation en Corée du Nord

 

 

 

Je prends ces deux là...


Désolée pour le délai de réponse et de mise en brouillon de l'autre article, j'ai des petits soucis techniques en ce moment... Mais je vais essayer de faire ces deux là en journee.

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