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Révolution au Moyen-Orient


Invité rogermila

Messages recommandés

J'avais vu sa prestation à la TV ukrainienne où il disait que c'était la 1è fois que des jeunes mourraient pour défendre le drapeau européen. Comme si il fallait être fier de mourir pour un drapeau...

 

Je propose de parachuter BHL en Libye ou en Irak, car on peut se passer de ses lumières ici et il aura l'occasion de briller sur le champs de bataille. :)

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Une coalition de quarante pays est en train d'être mise sur pied sous la houlette des Etats-Unis pour combattre l'Etat Islamique. Un péril imaginaire, si on suit ton opinion. Il n'y a pas un moment où tu mets l'idéologie de côté pour regarder la réalité?

Tu réponds à quoi de ma part ? Citation exacte copiée collée, merci.

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L'analyse de BHL tient la route. L'islamisme s'est toujours structuré contre les tyrannies temporelles et plus spécifiquement contre celles qui tiraient leur ascendant morale de la domination objective d'un Occident rompu à un positivisme qui a fait tâche sur une élite arabe dont le mode de vie tranche radicalement avec celui d'une population et d'un clergé abonné à l'hostilité automatique envers toute innovation étrangère car perçue comme une attaque directe et dissolvante contre ses structures traditionnelles, sans même parler du ressentiment de classe qui afflige encore la majorité sunnite devant l'insolente réussite des minorités chiites, chrétiennes et juives, mieux disciplinés et toujours soucieuse de s'acoquiner avec le pouvoir en place.

 

A mesure que les pouvoirs arabo-musulmans laïcisés répriment leurs populations au nom d'un idéal biopolitique novateur (prospérité, santé, éducation) ressurgit naturellement le spectre de l'idéal métaphysique de l'islam qui reformule dans un langage compréhensible et identitaires des aspirations puissantes qui sont celles de dizaines de millions de croyants. La stabilité géopolitique et le PIB de la nation ne sont que peu de choses à côté du salut de l'âm. BHL ne se trompe pas au sujet d'Assad, ce dernier génère de l'islamisme comme tous les tyrans et les despotes éclairés l'ont fait avant lui dans cette partie du monde, il pèche par naïveté ou realpolitik en croyant que des bombes vont endiguer le phénomène.

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Je me suis publiquement opposé à l'intervention en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie, pour des raisons qui sautent maintenant aux yeux de tout le monde. Non par idéologie mais par réalisme stratégique. Si aujourd'hui Kadhafi était encore en place, la Libye continuerait à jouer son rôle de pivot et de police régionale. Renverser Kadhafi et Saddam furent deux énormes erreurs aux conséquences incalculables. On n'est pas passés loin avec Assad. Et pour les mêmes raisons, on ne pourra pas faire l'économie d'une coalition contre l'Etat Islamique, ni d'une nouvelle intervention en Libye, sauf à vouloir jouer les idéologues isolationnistes et à laisser s'installer un jihadistan au Machrek et au Sahel. 

 

La rééducation des masses musulmanes par l'Occident à coup de bombes démocratiques ou de soutien cynique à ses dirigeants corrompus mais raisonnables, comprenez il faut se taire lorsqu'Assad pilonne sa population d'excités, c'est un homme de goût avec lequel nous autres messieurs occidentaux pouvons dialoguer, ce sont deux choses qui font autant l'une que l'autre le lit de l'islamisme.

 

Vous prenez des populations avec un grave complexe d'infériorité et un sous-développement relatif, vous les traitez comme des enfants perpétuels qu'il faudrait dresser par le glaive progressiste ou la consolidation de structures inadaptés ou humiliantes, ce que représentaient clairement l'appareil d'état lybien et irakien pour leurs populations respectives, ne vous étonnez pas après que l'EI rayonne dans les cœurs des musulmans du monde entier, enfin une chose tangible au souffle épique qui ne soit ni une importation étrangère ni le remake médiocre d'une tyrannie séculaire.

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L'analyse de BHL tient la route.

Elle la tient tellement bien qu'elle ne risque pas de se barrer, la salope.

Gosh un troll, ça faisait longtemps.

 

L'islamisme s'est toujours structuré contre les tyrannies temporelles et plus spécifiquement contre celles qui tiraient leur ascendant morale de la domination objective d'un Occident rompu à un positivisme...

 

Toujours, toujours se méfier quand on utilise ce mot là. Essaye d'appliquer ça à Mehmet II quand il guerroyait contre Vlad (non, pas Poutine, Vlad de Walachie). Le positivisme de l'empalement façon ordre du dragon, c'est quand même quelque chose.

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L'analyse de BHL tient la route. L'islamisme s'est toujours structuré contre les tyrannies temporelles et plus spécifiquement contre celles qui tiraient leur ascendant morale de la domination objective d'un Occident rompu à un positivisme qui a fait tâche sur une élite arabe dont le mode de vie tranche radicalement avec celui d'une population et d'un clergé abonné à l'hostilité automatique envers toute innovation étrangère car perçue comme une attaque directe et dissolvante contre ses structures traditionnelles, sans même parler du ressentiment de classe qui afflige encore la majorité sunnite devant l'insolente réussite des minorités chiites, chrétiennes et juives, mieux disciplinés et toujours soucieuse de s'acoquiner avec le pouvoir en place.

 

A mesure que les pouvoirs arabo-musulmans laïcisés répriment leurs populations au nom d'un idéal biopolitique novateur (prospérité, santé, éducation) ressurgit naturellement le spectre de l'idéal métaphysique de l'islam qui reformule dans un langage compréhensible et identitaires des aspirations puissantes qui sont celles de dizaines de millions de croyants. La stabilité géopolitique et le PIB de la nation ne sont que peu de choses à côté du salut de l'âm. BHL ne se trompe pas au sujet d'Assad, ce dernier génère de l'islamisme comme tous les tyrans et les despotes éclairés l'ont fait avant lui dans cette partie du monde, il pèche par naïveté ou realpolitik en croyant que des bombes vont endiguer le phénomène.

 

BHL a raison ?

 

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Il est tout de même étrange qu'un forum libéral se trouve des défenseurs des tyrannies arabo-musulmanes en prétextant qu'aucune expérimentation autonome, possiblement irritantes pour les intérêts occidentaux, ne vaudrait la tranquillité d'un statut-quo aussi récent que fragile.

 

Les empires et les marchands passent et trépassent, l'islam demeure.
 

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Entre défendre et prôner la destruction à coup de bombes, il y a tout un monde de nuances. 

 

Infantilisation perpétuelle des musulmans et de leur foi que l'on s'autorise à juguler par ingénierie sociale, mépris larvé et tapis de bombes, c'est un tout qui renforce le sentiment d'élection et la tentation anarchiste chez la foule de croyants.

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Mais de quoi tu parles ? Concrètement. Quelle infantilisation ? Quelle ingénieurie ?

 

Mettez vous à la place de ce musulman sunnite à qui l'on explique que l'humanité descend du singe et qu'il doit choisir entre le despotisme éclairée et une démocratie consumériste dans laquelle il ne se reconnaît pas d'avantage. Le résultat conduit à un sentiment de dépossession de sa propre identité, une inadéquation grandissante entre l'idéal qu'on lui fixe et le rendement médiocre de son quotidien, pour finir un besoin cathartique de révolte et d'aspiration mystique.

 

 

L'EI a un sens historique et métaphysique qui peut combler certains des désirs les plus profonds de la communauté musulmane, frustrée et privée de tout élément objectif de fierté depuis des décennies. A peine ce mouvement éclot qu'une coalition internationale de dresseurs de fauves veut l'étouffer dans l'œuf. Que ressentiriez vous à la place de ce musulman hormis le sentiment d'appartenir à une race de sauvages empêtrés dans l'échec et privés de toute autonomie ?

 

 Laissez les musulmans expérimenter les joies de l'islam politique et ils comprendront eux mêmes leurs propres erreurs, traitez les comme des enfants turbulents et ils persisteront dans la faute.

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L'EI a un sens historique et métaphysique qui peut combler certains des désirs les plus profonds de la communauté musulmane, frustrée et privée de tout élément objectif de fierté depuis des décennies. 

 

Le problème c'est que ce Califat suppose de revenir à un Etat théocratique pré-moderne, à une situation médiévale, qui ne reconnaît pas les frontières des Etats-Nations modernes. C'est d'ailleurs pourquoi son premier acte politique fut de déclarer la fin de la frontière Sykes-Picot. Or la non reconnaissance des frontières nationales dans la région implique un processus de guerre perpétuelle avec les Etats voisins et au-delà, par conséquent la destruction de l'ordre international. 

A part ça votre analyse n'est pas entièrement fausse, elle est partiale et complaisante, le fait est que la situation est pire maintenant pour les populations libyennes que sous Kadhafi, car la guerre civile est toujours pire que le despotisme éclairé. Elle est aussi pire en Irak pour les minorités qui sont soumises à l'esclavage ou au génocide. Mais surtout vous oubliez que si la déstabilisation et le renversement de ces Etats est une coproduction occidentale, la propagation du wahhabisme et de la Fitna est l'oeuvre des pétromonarchies, dans le cadre d'un Grand Jeu où s'affrontent l'Arabie Saoudite, le Qatar, l'Iran et la Turquie, dans un conflit pour l'hégémonie régionale. 

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Mettez vous à la place de ce musulman sunnite 

 

Oui, huhu, "essayer"  :icon_mdr:

 

 

l'on explique que l'humanité descend du singe et qu'il doit choisir entre le despotisme éclairée et une démocratie consumériste dans laquelle il ne se reconnaît pas d'avantage. Le résultat conduit à un sentiment de dépossession de sa propre identité, une inadéquation grandissante entre l'idéal qu'on lui fixe et le rendement médiocre de son quotidien, pour finir un besoin cathartique de révolte et d'aspiration mystique.

 

Il n'y a pas de "on" qui explique quoi que ce soit.

Il n'y a aucun choix qui s'offre aux individus.

 

Et niveau "possession de sa propre identité", ça va, les sunnites du monde arabo-musulman sont bien mieux lotis que, à tout hasard, les catholique du monde occidental. Ou que les sunnites du monde occidental d'ailleurs.

 

Et il n'y a pas de "on" qui fixe un idéal.

 

 

L'EI a un sens historique et métaphysique qui peut combler certains des désirs les plus profonds de la communauté musulmane, frustrée et privée de tout élément objectif de fierté depuis des décennies. A peine ce mouvement éclot qu'une coalition internationale de dresseurs de fauves veut l'étouffer dans l'œuf. Que ressentiriez vous à la place de ce musulman hormis le sentiment d'appartenir à une race de sauvages empêtrés dans l'échec et privés de toute autonomie ?

 

Je vois où vous voulez en venir, dans le sens que l'humain ressent le besoin de ressentir de la fierté au groupe auquel il appartient toussa. Mais. Les musulmans ne se sentent pas particulièrement frustrés d'un quelconque sentiment d'échec en général, pourquoi le seraient-ils par ailleurs ?

Et, ISIS comme fournisseur d'espoir et de fierté, heu, lol.

Et, contrairement à ce que vous semblez penser, ISIS a une popularité proche de 0 dans le monde musulman. Y compris chez les fondamentalistes, intégristes, extrémistes et autres istes.

 

 Laissez les musulmans expérimenter les joies de l'islam politique et ils comprendront eux mêmes leurs propres erreurs, traitez les comme des enfants turbulents et ils persisteront dans la faute.

 

Baaah, ça existe déjà l'islam politique, dans une multitude de pays, sous une multitude de formes. Le problème d'ISIS ce n'est pas l'islam, ce n'est pas la politique, ce n'est pas l'islam politique, c'est la mort et la destruction. 

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Mettez vous à la place de ce musulman sunnite à qui l'on explique que l'humanité descend du singe et qu'il doit choisir entre le despotisme éclairée et une démocratie consumériste dans laquelle il ne se reconnaît pas d'avantage. Le résultat conduit à un sentiment de dépossession de sa propre identité, une inadéquation grandissante entre l'idéal qu'on lui fixe et le rendement médiocre de son quotidien, pour finir un besoin cathartique de révolte et d'aspiration mystique.

 

 

L'EI a un sens historique et métaphysique qui peut combler certains des désirs les plus profonds de la communauté musulmane, frustrée et privée de tout élément objectif de fierté depuis des décennies. A peine ce mouvement éclot qu'une coalition internationale de dresseurs de fauves veut l'étouffer dans l'œuf. Que ressentiriez vous à la place de ce musulman hormis le sentiment d'appartenir à une race de sauvages empêtrés dans l'échec et privés de toute autonomie ?

 

 Laissez les musulmans expérimenter les joies de l'islam politique et ils comprendront eux mêmes leurs propres erreurs, traitez les comme des enfants turbulents et ils persisteront dans la faute.

 

Je confirme ce sont bien des sauvages qui pratiquent la décapitation, la persécution et l'esclavagisme sur les autres minorités. De très belles valeurs.

 

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Mettez vous à la place de ce musulman sunnite à qui l'on explique que l'humanité descend du singe et qu'il doit choisir entre le despotisme éclairée et une démocratie consumériste dans laquelle il ne se reconnaît pas d'avantage. Le résultat conduit à un sentiment de dépossession de sa propre identité, une inadéquation grandissante entre l'idéal qu'on lui fixe et le rendement médiocre de son quotidien, pour finir un besoin cathartique de révolte et d'aspiration mystique.

 

Je veux connaître le 06 de ton dealer. 

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 possiblement irritantes pour les intérêts occidentaux, ne vaudrait la tranquillité d'un statut-quo aussi récent que fragile.

 

La lame qui passe à la hauteur de la jugulaire et qui tranche, c'est ce qu'on appelle une expérience irritante ... à déconseiller aux peaux sensibles, donc.

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Ce dessin exagère l'influence de l'Arabie Saoudite dans le financement des groupes islamistes, ce sont essentiellement des donateurs privés qui s'en chargent

 

http://www.lemonde.fr/international/article/2010/12/05/wikileaks-l-arabie-saoudite-et-le-financement-du-terrorisme_1448871_3210.html

 

L'Arabie Saoudite classe les frères musulmans, le front syrien Al Nosra et l'EI dans la catégorie des groupes terroristes

 

http://www.liberation.fr/monde/2014/03/07/l-arabie-saoudite-determinee-face-a-la-menace-islamiste_985354

 

Les relations entre les pétromonarchies du golfe et le Qatar sont épouvantables. Ce dernier est accusé de jouer les trouble fête en soutenant les frères musulmans en Egypte, en donnant à la parole à des téléprédicateurs anti-monarchies et en finançant les groupes islamiques les plus anarchistes.

 

http://www.liberation.fr/monde/2014/03/06/le-turbulent-qatar-puni-par-ses-freres-du-golfe_985093

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/03/24/le-koweit-en-mediateur-dans-la-guerre-froide-entre-le-qatar-et-l-arabie-saoudite_4388593_3218.html

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2014/03/14/crise-avec-le-qatar-l-arabie-saoudite-veut-la-fermeture-d-al-jazira_4383471_3218.html

 

Pour sortir du manichéisme, l'enfant terrible du Qatar conserve de bonnes relations avec l'Iran à l'inverse de tous ses voisins.

 

 

L’activisme diplomatique de Doha, son rejet du coup d’Etat militaire en Egypte, son interférence dans les affaires de l’opposition syrienne et son insistance à conserver des relations amiables avec l’Iran sont vus par Riyad comme une remise en question de son leadership régional. A l’instar d’Oman, le Qatar ne goûte guère le projet visant à transformer le CCG en une véritable union politique, redoutant qu’il ne scelle l’hégémonie saoudienne et qu’il ne débouche sur une confrontation avec Téhéran. « Deux approches stratégiques sont en compétition, analyse le politologue Abdallah Al-Shayji. Le risque d’escalade est réel, d’autant que les Etats-Unis se rapprochent de l’Iran, ce qui panique les Saoudiens. »

Partenariat sécuritaire entre l'Iran et le Qatar

 

http://www.lepoint.fr/monde/l-iran-et-le-qatar-veulent-cooperer-pour-renforcer-la-securite-regionale-20-12-2010-1277519_24.php

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Je confirme ce sont bien des sauvages qui pratiquent la décapitation, la persécution et l'esclavagisme sur les autres minorités. De très belles valeurs.

 

 

Dans la logique des islamistes, les sauvages sont les occidentaux qui dénudent leurs femmes, sanctifient le monde matériel et encouragent la mécréance, entraînant dans leur sillage la damnation de tous les êtres intelligibles. Ce n'est pas un dialogue entre civilisés et sauvages mais entre deux visions du monde et deux métaphysiques.

 

Vos lointains ancêtres pratiquaient avec la même légèreté la décapitation, la persécution des minorités et l'esclavage, ils croyaient eux aussi en un idéal supérieur. Les accablerez vous de vivre en état de sauvagerie ? Imaginez les répercussions mentales si un super gendarme s'était dressé à l'époque pour tenter de les remettre dans le droit chemin par des bombes démocratiques enrobées de discours positivistes. Vos ancêtres chrétiens se seraient braqués dans une attitude défensive et belliqueuse de la même façon que les musulmans actuels.

 

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Le problème c'est que ce Califat suppose de revenir à un Etat théocratique pré-moderne, à une situation médiévale, qui ne reconnaît pas les frontières des Etats-Nations modernes. C'est d'ailleurs pourquoi son premier acte politique fut de déclarer la fin de la frontière Sykes-Picot. Or la non reconnaissance des frontières nationales dans la région implique un processus de guerre perpétuelle avec les Etats voisins et au-delà, par conséquent la destruction de l'ordre international

 

Par conséquent, les craintes occidentales au sujet de l'islamisme sont exagérées, l'EI est une folle singularité que le nouvel ordre naturel se chargera de punir puis de faire disparaître. Les Etats ont beaucoup plus à craindre des autres Etats que des groupuscules mystico guerriers qui pullulent dans leurs zones grises, c'est du moins un axe de lecture qui pourrait expliquer le souci de l'Occident à contenir des adversaires de même nature que lui, Russie et Iran compris, au lieu d'éradiquer l'altérité suprême mais dérisoire que représente l'islamisme groupusculaire.

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Il y a tout de même une chose qui est vraie, l'islamisme est aussi une réaction aux nombreux régimes socialos-autoritaires de la région qui ont reçu la collaboration des occidentaux et de la Russie.

Alors bien entendu c'est une mauvaise réaction du point de vue des libéraux et bien entendu imputer la seule et entière responsabilité à l'émergence de l'islamisme aux occidentaux n'est pas sérieux. Mais tout de même cela s'explique par le fait que le seul substrat idéologique d'opposition présent pour le moment en quantité dans ces régions c'est l'islam politique.

Bien entendu il y a des nuances d'un pays à l'autre, il y a un monde de différence entre le gouvernement d'islamistes modérés au Maroc et les égorgeurs de Syrie et d'Irak.

 

Quand les populations s'opposent aux régimes tyranniques en place ils se jètent dans les bras de la seule force d'opposition réellement organisée qu'est l'islamisme. D'autant plus que ces forces d'opposition anti-système ont un discours violemment anti-occidental.

Il serait plus sage de laisser les gens déchanter de l'islamisme sur place, comme c'est le cas en Iran d'ailleurs. Merde après tout on a fait ça avec les cocos et ça a marché.

 

 

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Il y a tout de même une chose qui est vraie, l'islamisme est aussi une réaction aux nombreux régimes socialos-autoritaires de la région qui ont reçu la collaboration des occidentaux et de la Russie.

 

C'est une réaction, mais aussi une filiation. Quand on voit le parcours intellectuel de Sayyid Qutb - le théoricien de l'islamisme sottement caricaturé par Guy Sorman -, on peut voir comment les théories socialistes et nationalistes occidentales ont empoisonnée l'islam. On se rappellera qu'au départ, les nationaux-socialistes nassériens et les Frères musulmans étaient plus que proches. Jusqu'à ce que Nasser s'empare du pouvoir, le conserve pour lui seul et persécute ses anciens alliés.

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