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Le PS dévoile son projet Éducation nationale


Invité rogermila

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Prof de math, histoire et anglais et bien dites , je me souviens qu'il était question que nos profs en France enseignent plusieurs matières différentes mais relativement proche,par exemple physique et math. Il y avait eu une lever de bouclier car les profs disaient qu'ils n'avaient pas les compétences pour enseigner dans une matière qui n'était pas leur spécialité.

 

De nombreux profs de lycées enseignent plusieurs matières : par exemple leur matière dans une langue étrangère pour les sections dites "européennes" ou bien encore les enseignements artistiques ou encore les enseignements d'exploration de seconde.

A titre personnel, j'enseigne : l'histoire, la géographie, l'éducation civique, le cinéma audiovisuel et les Arts visuels.

Les profs d'histoire-géographie et de physique-chimie par définition enseignent depuis longtemps deux matières différentes (la physique c'est pas la chimie), idem pour les profs de sciences économiques et sociales (économie et sociologie).

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  • 3 months later...

Puis les maths c'est algèbre et géométrie. 

Education physique et sportive.

 

 

A titre personnel, j'enseigne : l'histoire, la géographie, l'éducation civique, le cinéma audiovisuel et les Arts visuels.

 

Aucun de mes profs n'a jamais pris la peine d'enseigner cette matière sérieusement, perte de temps sur le programme toussa. 

 

Ce qui me fait penser que les cours de morale laïque de Peillon risquent de connaitre le même sort, sauf à recruter des profs de morale laïque en particulier.

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Aucun de mes profs n'a jamais pris la peine d'enseigner cette matière sérieusement, perte de temps sur le programme toussa. 

Moi je m’en souviendrai toujours je crois, la plupart du temps on faisait des débats ou on était censé représenter un parti politique (la semaine prochaine untel et untel représenteront le PS, etc…), le prof participait comme les autres, et à chaque fois il nous trollait dans les grandes largeurs en racontant âneries sur âneries (je me souviendrai surtout de la fois où il s’est fait représentant du FN, un grand moment), puis en nous « engueulant » en fin de séance « pourquoi vous m’avez laissé dire x, y, z ».

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  • 3 weeks later...

Éducation nationale : la charge de la Cour des comptes

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2013/05/22/01016-20130522ARTFIG00296-education-nationale-la-charge-de-la-cour-des-comptes.php

«Gérer les enseignants autrement.» Dans son rapport thématique dévoilé mercredi matin, la Cour des comptes brocarde le gouvernement actuel. Selon les vénérables de la rue Cambon dirigés par le socialiste Didier Migaud, l'Éducation nationale «ne souffre pas d'un manque de moyens ou d'un nombre trop faible d'enseignants, mais d'une utilisation défaillante des moyens existants». Et ce, alors même que le gouvernement a décidé d'embaucher 60.000 enseignants d'ici à la fin du quinquennat! Elle estime ainsi que «l'évolution du nombre d'enseignants est déconnectée de celle des élèves». Les effectifs des enseignants du secondaire n'ont ainsi pas cessé d'augmenter entre 1993 et 2005 alors que celui des élèves diminuait parallèlement.

Entre 2009 et 2011, les effectifs d'enseignants du primaire augmentaient quand ceux de leurs élèves stagnaient… Chaque année, c'est le volume d'heures de cours et le souci d'assurer chaque année un débouché satisfaisant aux universités pour les concours qui guident les décisions de recrutement, se désolent les Sages qui ont enquêté au sujet de la gestion des enseignants dans cinq académies: Bordeaux, Lille, Limoges, Nantes et Versailles.

En dépit de ce surcroît d'enseignants par rapport aux élèves, les résultats du système éducatif français sont particulièrement inégalitaires et les résultats des enfants se dégradent lentement. La part des élèves les plus faibles s'est ainsi accrue de 26 % en lecture et de 37 % en mathématiques entre 2000 et 2009. Le système français est un de ceux où le poids des origines socio-économiques des élèves pèse le plus sur les résultats scolaires. L'écart de résultats entre les meilleurs élèves et les plus faibles est l'un des plus élevés de l'OCDE.

Pour la Cour, il existe surtout un écart entre la réalité du métier d'enseignants et leurs statuts. Leur «temps de service» n'est centré que sur les seules heures de cours alors que la loi leur assigne d'autres missions: relations aux parents, travail en équipe, aide au travail personnel des élèves, formation, conseil et orientation… Le temps qui y est consacré par les enseignants n'est que très imparfaitement mesuré, et rémunéré que partiellement, à travers un système de décharges et d'heures supplémentaires attribuées par quota aux différents établissements. Une telle organisation conduit à ne pas valoriser l'implication des enseignants dans toutes ces activités pourtant essentielles pour la réussite scolaire de tous les élèves… La Cour recommande donc d'élargir leurs obligations de service à l'ensemble des activités effectuées dans l'établissement au service des élèves, sous la forme d'un forfait annuel, la répartition de ce temps de service devant pouvoir être modulée en fonction du type de poste occupé et des besoins locaux des élèves.

Une «affectation inadaptée» aux besoins des élèves

L'affectation des enseignants est également un «système inadapté aux besoins des élèves et aux exigences des postes». Le système ne tient pas compte des profils des enseignants. En 2011, 65 % des débutants du second degré ont été affectés en établissement difficile ou comme remplaçants, contre 33 % pour le reste des enseignants. Le système favorise l'instabilité des enseignants débutants et encourage peu la mobilité des enseignants expérimentés. À 30 ans d'ancienneté, un enseignant est présent en moyenne depuis 20 ans dans son établissement. Le système d'affectation automatique «au barème» en fonction de différents critères (ancienneté de poste et de service, rapprochement de conjoint, handicap, situation familiale, etc.) a été jugé illégal par le Conseil d'État à plusieurs reprises. Tous les postes sont considérés comme équivalents et tous les enseignants sont jugés également qualifiés pour les occuper. Ni le directeur de l'école, ni le chef d'établissement n'ont leur mot à dire.

Le caractère automatique de ce système répond au souci d'objectivité parfaite, du moins en apparence, auquel les organisations syndicales sont attachées. Mais il conduit à de nombreux dysfonctionnements dans la répartition des professeurs. Plus généralement, la Cour recommande de fonder le système des mutations sur une meilleure adéquation entre les exigences du poste et le profil des enseignants appelés à l'occuper, sur la base d'entretiens entre les candidats et les chefs d'établissement, en s'inspirant d'exemples étrangers et du système existant dans les établissements d'enseignement privé catholique. Les chefs d'établissement joueraient un rôle plus affirmé dans la constitution et l'animation des équipes pédagogiques et pourraient moduler la répartition du temps de service des enseignants en fonction des besoins locaux, dans le cadre d'une contractualisation avec les rectorats et les services départementaux de l'Éducation nationale.

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Un jour j'arriverai à comprendre comment la Cour des Comptes peut représenter à ce point systématiquement et depuis des années un îlot de bon sens au milieu de l'océan d'incompétence gouvernemental...

 

Ça leur est déjà arrivé de dire des conneries ?

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J'ai tendance à penser que, tout autant politisée qu'elle soit, la Cour des Comptes n'est pas dans la politique et n'a donc pas de clients à acheter, de fausses promesses à faire ou faire sembler de tenir, elle n'a pas besoin de dire tout et son contraire juste pour se poser en contradiction avec le parti adverse, ...

 

Elle est donc plus "rationnelle" (on s'entend sur ce terme).

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Elle est plus rationnelle car hors de la politique. (Poney)

Elle est rationnelle mais personne ne tient compte de son avis. (Fagotto)

 

Mais, si le pouvoir tenait toujours compte de son avis, elle ne serait plus hors de la politique. Alors, resterait-elle rationnelle?

D'où la question : ne devrait-elle pas disparaître?

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Elle risque en effet de ne plus être détachée de l'action politique (et non "du monde politique" vu qu'ils sont nommés) si ses idées sont reprises.

Mais si on en fait que reprendre ses idées et non l’influencer, pourquoi pas.

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Mais si on en fait que reprendre ses idées et non l’influencer, pourquoi pas.

 

tout à fait. Mais je ne crois pas que cela soit seulement possible, vu la nature du jeu politique. A partir du moment où tu as un pouvoir, une autorité, les autres tenteront de te mettre dans leur sac et de te contrôler plus ou moins afin d'accroitre le pouvoir.

 

Imaginons une situation où la cour des comptes a une ENORME autorité morale pour tous les français.

A ce moment là, même si ses rapports n'ont pas de pouvoir direct, leur autorité pourrait obliger les politiques à composer avec leurs prescriptions. Mais les politiques le vivraient très mal. Alors, ils s'engageraient dans une bataille de couloirs pour influencer, corrompre et contrôler la cours. Celle-ci naviguerait entre la nécessité de conserver son autorité morale et les menaces/séductions des politiques.

 

En fait, ça ne serait pas si mal, ça ferait un nouveau contre pouvoir. Ça pourrait même aider.

 

Comment la cours pourrait arriver à cette position d'autorité morale dans un pays "déchiré" par autant de visions du monde divergente...

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Le Sénat a décidé d'imposer le drapeau tricolore et la devise de la République "liberté, égalité, fraternité" sur la façade de tous les établissements scolaires de France. [..]

L'évolution concerne les "écoles et établissements d'enseignement du second degré publics et privés sous contrat", c'est à dire les écoles, collèges et lycées. L'amendement du gouvernement voté par les sénateurs prévoit également d'afficher "de manière visible" la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789, dans les locaux scolaires.

"Aucune disposition législative ou réglementaire ne détermine les conditions de pavoisement des écoles, des collèges et des lycées", a fait valoir le ministre de l'Éducation Vincent Peillon. Il s'agit de "réaffirmer l'attachement de la nation à son école et de contribuer à l'appropriation par les élèves des fondements de la Constitution".

 

 

http://www.huffingtonpost.fr/2013/05/23/refondation-de-ecole-drapeau-devise-facade_n_3323882.html?utm_hp_ref=france

 

 

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Il y a 65 000 établissements scolaires en France, on va dire que pour installer un drapeau et graver la devise de la république, ça coûte 100€ au total à chaque fois (ce qui est peu), la note s'élèvera donc à 6,5 millions d'euros.

 

Voilà comment on creuse un deficit. Sachez que par exemple, de mémoire, une préfecture reçoit 80 000 circulaires par an, dont beaucoup débouchent sur une "petite" dépense de ce type.

 

Vous additionnez le tout et au bout de 30 ans, ça fait plus de 2000 milliards d'euros.

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Les drapeaux, c'est commun ; la devise moins. Ils vont massacrer des lycées monuments historiques pour marquer la devise dessus ?
--

Les étudiants des classes préparatoires aux grandes écoles devront acquitter des droits d’inscription, comme ceux des universités, selon un amendement accepté ce mercredi en commission à l’Assemblée.
 
 
 
http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0202778475824-vers-la-fin-de-la-gratuite-des-classes-prepa-568468.php#xtor=CS2-4

 

C'est un choix parfaitement défendable, mais leur seule justification n'était pas : "Les élèves de prépa, c'est des riches, alors vous savez, quand on voit des sous, on va les chercher", ça serait autrement plus acceptable...

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Les drapeaux, c'est commun ; la devise moins. Ils vont massacrer des lycées monuments historiques pour marquer la devise dessus ?

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C'est un choix parfaitement défendable, mais leur seule justification n'était pas : "Les élèves de prépa, c'est des riches, alors vous savez, quand on voit des sous, on va les chercher", ça serait autrement plus acceptable...

Je lis dans cette article "il faut faire payer ces sales gosses de riches" Oô

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Faire payer les prépas ça me parait normal.

Maintenant ce qui me fait dire que c'est des plus démagogiques, c'est d'abord la justification officieuse (faire payer les gosses de riches) et le fait que les universités par exemple ne soient pas concernées.

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 le fait que les universités par exemple ne soient pas concernées.

Les universités étant déjà payantes, c'est un peu normale qu'elles ne soient pas concernées. :)

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Non, les prépas sont gratuites. Ce qui n'est pas le cas de la fac.

 

C'est quoi, 300 euros par an ? ...pff..

Et un étudiant de prépa est forcé de s'inscrire en parallèle dans une université pour obtenir d'une part un statut étudiant, et d'autre part l'équivalence de ses années en diplômes. Donc payer des droits d'inscription.

Et un étudiant de prépa par la suite en école d'ingénieur ou de commerce déboursera une somme bien supérieure à l'étudiant d'université donc...

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Bah non en prépa je ne me suis pas inscrit en parallèle à la fac et personne ne le faisait (en bio). Il me semble qu'il y avait la sécu étudiante à payer.

Sinon les écoles d'ing' sont à peine plus chères que les facs. (700 - 800 euros de mémoire)

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Bah non en prépa je ne me suis pas inscrit en parallèle à la fac et personne ne le faisait (en bio). Il me semble qu'il y avait la sécu étudiante à payer.

Ce n'est pas obligatoire c'est vivement recommandé, au risque de se retrouver sans rien au bout de 2 ans de prépas.

Sinon les écoles d'ing' sont à peine plus chères que les facs. (700 - 800 euros de mémoire)

Ce sont des écoles low cost dis-moi. En tout cas les écoles de commerce tu peux rajouter facilement un 0.
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Ce sont des écoles low cost dis-moi. En tout cas les écoles de commerce tu peux rajouter facilement un 0.

Les écoles d'ingé ne sont pas chères. Je viens de vérifier une de ces écoles low-cost, Centrale Paris. Droits de scolarité 596 euros. (plus sécu 207).

Après oui, je sais bien que pour l'esc standard les frais tournent autour de 9k. (je viens de le vérifier pour Grenoble et Reim)

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